Toulouse

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Toulouse
Blason de Toulouse
Blason de Toulouse

Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées (Chef-lieu)
Département Haute-Garonne Haute-Garonne (préfecture)
Arrondissement Toulouse (Chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 15 cantons
Code Insee 31555
Code postal 31000, 31100, 31200, 31300, 31400, 31500
Maire
Mandat en cours
Pierre Cohen (PS)
2008- 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Toulouse
25 communes, 366 km²
Coordonnées
géographiques
43° 36′ 16″ Nord
         1° 26′ 38″ Est
/ 43.604503, 1.444026
Altitudes moyenne : 141 m
minimale : 115 m
maximale : 263 m
Superficie 11 830 ha = 118,30 km²
Population sans
doubles comptes
commune : 437 100 hab,
agglomération : 891 800 hab,
aire urbaine : 1 133 105 hab.
(2005)
Densité 3 300 hab./km²
Gentilé Toulousains, Toulousaines
Site www.toulouse.fr
Carte de localisation de Toulouse

Toulouse, (en occitan : Tolosa [tuˈluzo]), est une ville du sud-ouest de la France. C'est la préfecture de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées, la ville est considérée comme la capitale de l'Occitanie[1].

Avec 437 100 habitants en 2005, elle est la quatrième commune de France en terme de population. Son agglomération regroupe 891 000 habitants et son aire urbaine 1 133 000.
Ville à l'architecture caractéristique, Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Autre surnom « fleuri » : la « Cité des violettes ». Il existe une Confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La Violette est l'une des récompenses décernées par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse.

Dans le passé, elle était appelée la « Cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville qui se sont souvent nommés Raymond.[2]

Berceau de la firme Airbus, Toulouse est aujourd'hui une technopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe en matière d'informatique et de spatial, ainsi que de nombreux instituts de recherche. C'est également une ville étudiante, la troisième de France avec 97 000 étudiants[3], dotée d'équipements culturels de prestige comme le centre des congrès, la médiathèque José-Cabanis, le Zénith, le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, la cité de l'Espace ou encore le Théâtre national de Toulouse (TNT).

La ville rose connaît une forte attraction démographique et est considérée comme une des grandes villes européennes intermédiaires comme Lyon, Marseille, Florence, Hambourg ou Zurich[4]. Si la croissance démographique se poursuit au rythme actuel, son agglomération entrera bientôt dans le cercle des agglomérations françaises de plus d'un million d'habitants. En 2005, une étude la classe deuxième ville française derrière Lyon pour sa qualité de vie selon une dizaine de critères pré-définis[5].

La devise de la ville est « Per Tolosa totjorn mai » (« Pour Toulouse, toujours plus »).

Sommaire

[modifier] Toponymie

L'origine du nom de Toulouse est aujourd'hui encore incertaine, les linguistes la considérant tantôt celte, tantôt ibère, voire aquitanique (ancêtre lointain du basque). Toujours est-il que le nom de Tolosa apparaît pour la première fois dans les écrits au IIe siècle av. J.-C. associé à celui des Volques Tectosages[6].

Selon la version la plus répandue, Tolosa proviendrait du préfixe Tol, qui désigne un gué ou une rivière [7]. L'emplacement de la ville permettait en effet de contrôler l'accès à gué entre le bassin aquitain d'un côté, et le bassin méditerranéen de l'autre, en faisant un emplacement stratégique au niveau commercial et militaire.

Pour d'autres, le nom Tolosa existait bien avant l'arrivée des Volques Tectosages. Les premiers habitants de Tolosa auraient été des Aquitains, un peuple apparenté aux Basques. Des chercheurs pensent donc que le nom Tolosa pourrait provenir de la langue aquitanique, du mot Tolso qui signifie torsadée, tordue, à l'image de la Garonne à cet endroit.[réf. nécessaire]

Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de Noé, qui aurait donné son nom à la cité[8].

Par la suite, le nom latin Tolosa devient Tholose en Français, avant de se transformer en Toulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane, vers la fin du XVIIe siècle.

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

[modifier] Localisation

Topographie de Toulouse
Topographie de Toulouse

Toulouse est située dans le Midi de la France, au nord du département de la Haute-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle est située sur un coude de la Garonne qui, provenant des Pyrénées, s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’océan Atlantique. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est souvent visible. C'est sur ce coude de la Garonne, carrefour naturel des voies de communication que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés[9].

Le relief est marqué par la convergence des vallées d’affluents de la Garonne. L’Ariège au sud est dominée par les coteaux pentus de Vieille-Toulouse qui dominent la ville sur le promontoire de Pech David. L’Hers-Mort, qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois terrasses s'étagent pour atteindre les coteaux de Gascogne.

Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs Est Ouest E80 Rome Lisbonne, Nord Sud E9 Paris Barcelone ou le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon.

Elle est distante de 243 kilomètres (A61-E80) de Montpellier en région Languedoc-Roussillon, 343 kilomètres (A64-E80) de Saint-Sébastien (en Espagne), 330 kilomètres (A66-E9) de Barcelone par le tunnel du Puymorens, 678 kilomètres (A20-E9) de la capitale française Paris, 244 kilomètres (A62-E72) de Bordeaux en région Aquitaine.

Géographiquement, elle se localise à 122 kilomètres du pic d'Aneto (3 404 mètres) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans le massif de la Maladeta (Espagne), 144 kilomètres de la mer Méditerranée à Gruissan dans l'Aude à l'est, 233 kilomètres de l'océan Atlantique à Capbreton dans les Landes à l'ouest.

[modifier] Climat

Palmier de Chine dans un pavillon de la banlieue toulousaine
Palmier de Chine dans un pavillon de la banlieue toulousaine
La neige rare à Toulouse sur les bords de la Garonne
La neige rare à Toulouse sur les bords de la Garonne

Toulouse connaît la particularité de se trouver à la jonction des trois types de climats tempérés : on y trouve un climat tempéré océanique, à influences méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver frais et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (amenant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'Europe)[10]. Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de l'influence sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...) qui serait due à la forte ionisation de l'air qu'il apporte[11]. Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le 4 mai 1916, où il renversa le train Toulouse-Revel.

Tableau comparatif des données climatiques de Toulouse
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Nice 2 694 h/an 767 mm / an 1 j / an 31 j / an 1 j / an
Toulouse 2 050 h/an 655 mm/an 4 j/an 26 j/an 44 j/an
Paris 1 650 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Toulouse connaît en moyenne 24 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. Les mois les plus pluvieux sont les mois d'avril, mai et juin. Les températures normales minimales interviennent en janvier avec en moyenne 5°C, et les températures normales maximales en août avec 23°, la température moyenne annuelle est de 14.7°. Mais l'été est souvent chaud avec des températures proches voire parfois supérieures aux 40°C. La température la plus chaude fut de 44°C le 8 août 1923 (record national) et la température la plus froide de –19,2°C le 15 février 1956. Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le 7 juillet 1977 selon les sources de Météo-France.

Toulouse fut frappée par une tornade le 15 mai 1980 vers 20h15. La tornade s'était formée sur l'aéroport de Blagnac avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de Casselardit, près de Purpan. Cette tornade, classée F2, avec des vents de 200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants[12]. Le 3 février 1959 est le jour le plus enneigé avec 21 centimètres de neige[13].

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures (sous abri, normales 1961-1990) °C 5,4 6,8 8,7 11,3 14,8 18,4 21,3 20,8 18,5 14,4 8,9 5,9 12,9
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1961-1990) 55,1 55,2 57,5 64,4 73,1 57,8 41 47,4 47,7 51,5 48,8 55,9 655,7
Source: Météo France

[modifier] Site

Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf vus des berges de la Garonne
Pont Saint-Pierre et Pont-Neuf vus des berges de la Garonne

La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville romaine s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la Garonne, se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg Saint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors des remparts de la ville et en zone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés[14]. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du fleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière Touch qui se jette au nord de Purpan et l’actuelle chaussée du Bazacle.

Le canal du Midi, œuvre de Pierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers mort et traverse la rive droite de la ville.

La commune de Toulouse a une superficie de 11 830 hectares, soit environ 1 300 hectares de plus que Paris et 7 000 hectares de plus que Lyon, mais 12 000 de moins que Marseille.

[modifier] Morphologie urbaine

Les toits de Toulouse depuis le parking des Carmes
Les toits de Toulouse depuis le parking des Carmes

[modifier] Tissu urbain

La ville est organisée en différentes zones à peu près concentriques :

  • la ville romaine, caractérisée par ses rues étroites et tortueuses, qui ont très peu évolué jusqu'au Moyen Âge ;
  • la ville médiévale retranchée dans ses remparts ;
  • les faubourgs du XVIIIe au XIXe siècle ;
  • la banlieue récente, construite autour de noyaux urbains fondés sur des villages proches avec la création de nombreux lotissements.

Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles.

[modifier] Quartiers

Icône de détail Article détaillé : Quartiers de Toulouse.
La ville de Toulouse représentée en jaune avec ses 17 quartiers numérotés.
La ville de Toulouse représentée en jaune avec ses 17 quartiers numérotés.

La ville de Toulouse est divisée par la mairie en dix-sept grands quartiers possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suit le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suit pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier des Minimes[15].

[modifier] Architecture

La brique Toulousaine traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions
La brique Toulousaine traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions

L'architecture de Toulouse est marquée par la brique, dont la couleur chaude rouge-orangée lui confère le surnom de « ville rose ». Ce matériau a été introduit par les romains au Ier siècle av. J.-C., comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Autrefois, la brique était couramment recouverte d'enduit car elle était considérée comme la pierre du pauvre[16].

Elle est majoritairement utilisée dans la région car la pierre de taille y est rare et son transport très coûteux. Au contraire, l'argile est abondante et facilement malléable. Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

[modifier] Urbanisme

Icône de détail Article détaillé : Urbanisme à Toulouse.

[modifier] Le logement

Toulouse comptait 226 154 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux immeubles anciens, dont la majorité sont des résidences principales.

31,4 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,1 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)[17]'[18].

À noter qu’avec 28 642 logements HLM, soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5% pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19% de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30% de logements sociaux, au lieu de 20.

Un immeuble dans le quartier Bellefontaine
Un immeuble dans le quartier Bellefontaine

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (36 %), ou 3 pièces (24,3 %), puis 2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante[19],[20]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80% et 66,6 % pour la région).

Le prix du mètre carré en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m2 soit 406,10 € pour 60 m2. Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m2 soit 420,11 € pour 56 m2 et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m2 soit 413,89 € pour 51 m2. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour les appartements est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour les maisons, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme Borderouge[21].

[modifier] Projets

De nombreux projets sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. Une Ligne TGV Toulouse - Bordeaux est encore en cours de réflexion depuis le printemps 2001. Toulouse a longtemps utilisé sa plate-forme aérienne pour se rendre à Paris mais elle souhaite désormais augmenter son offre de transport en accueillant le TGV. Cette connexion se ferait via Bordeaux à l'horizon de l'année 2017. Mais cette ligne demande un financement important de 3 milliards d'euros qui est difficile à obtenir[22].

Le Tramway ligne « E » prévu pour 2010 sera la première ligne de tramway de la ville de Toulouse. Elle mesurera 11,2 kilomètres de Beauzelle près de l'AéroConstellation, site de construction de l'A380 d'Airbus, jusqu'à la station de métro des Arènes en centre-ville. Il n'est cependant pas prévu de desservir l'aéroport de Blagnac, même si le sujet est soumis à la réflexion du SMTC[23].

Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle rocade est aussi en réflexion pour permettre au trafic autoroutier de l'axe Bordeaux-Narbonne d'éviter l'agglomération toulousaine. Le débat sur l'utilité de ce contournement est en cours et son tracé n'est pas encore arrêté[24]. Une liaison autoroutière entre Toulouse et Castres est également envisagée à la demande des laboratoires Pierre Fabre.

D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport[25], celui de de ligne TGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'Aerospace Valley.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire et époque gallo-romaine

Amphores exposées au Musée Saint-Raymond datant du IIe siècle av. J.-C. et extrait d'un puits funéraire à Vieille-Toulouse
Amphores exposées au Musée Saint-Raymond datant du IIe siècle av. J.-C. et extrait d'un puits funéraire à Vieille-Toulouse

Les environs de Toulouse sont occupés dès le Paléolithique inférieur mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du Néolithique qui sont retrouvées sous forme de village comme à Villeneuve-Tolosane. D'autres traces d'occupations par l'homme au VIIIe siècle av. J.-C. et au VIIe siècle av. J.-C. ont été trouvées comme en témoigne la nécropole du quartier Saint-Roch (vers la rue du Feretra), mise au jour en 2002[26].

Dès la moitié du IIIe siècle av. J.-C., bien avant l'installation romaine, la région de Toulouse est occupée par une tribu celtique : les Volques Tectosages. Des témoignages de cette occupation ont été retrouvés dans le sud du site actuel de la ville, notamment à Vieille-Toulouse sur le promontoire de Pech David. Ces tribus celtes entretiennent des liens commerciaux avec l'Espagne et l'Italie par l'échange de vin, le blé et de métaux. De nombreuses amphores ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges[27].

Vestige de remparts romains sur place Saint-Jacques à côté du Palais Niel
Vestige de remparts romains sur place Saint-Jacques à côté du Palais Niel

D'abord alliés de Rome, les Volques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en 107 av. J.-C., et Toulouse (Tolosa en latin) devient romaine. La ville est alors un important centre administratif et militaire de la province Narbonnaise. Les habitants de Vieille-Toulouse sont attirés par cette nouvelle ville. Les Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des aqueducs [28] ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits : un théâtre, un amphithéâtre de 14 000 places, des thermes et plusieurs temples[29]. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours.

En 250, Toulouse est marquée par le supplice de Saturnin de Toulouse qui deviendra Saint-Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire[30]. Le IIIe siècle et IVe siècle est prospère et la ville grandit. La première basilique Saint-Sernin est construite en 403 avec l'essor du christianisme dans la région[31]. La brique est largement utilisée comme matériau de construction. En 413, les Wisigoths envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur royaume. Ayant une culture et une religion différente, les Gallo-romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsque Clovis prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la bataille de Vouillé (en 507).

[modifier] De l'époque féodale à la Révolution

Peinture de Benjamin Constant illustrant l'entrée du Pape Urbain II à Toulouse en 1096
Peinture de Benjamin Constant illustrant l'entrée du Pape Urbain II à Toulouse en 1096

Les Francs ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la Méditerranée, perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la Septimanie à l'est et l'Espagne au sud, détenus par les Wisigoths[32]. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère Royaume de Toulouse puis devient au VIIe et VIIIe siècle la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan[33]. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la bataille de Toulouse le 9 juin 721, signant la fin de sa progression vers le nord[34]. Au Moyen Âge, la ville reste longtemps indépendante. Les comtes de Toulouse étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement de la place du Salin. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le pape Urbain II se rend à Toulouse pour consacrer la basilique Saint-Sernin. La cathédrale Saint-Étienne est édifiée au XIIIe siècle[35].

En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douze capitouls qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. En 1190, ils acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le Capitole, aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses libertés municipales. À la suite de la révolte du 6 janvier 1189, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la monnaie, et de lever des troupes en cas de menace extérieure.

A la même époque, le catharisme se développe et sert de prétexte en 1209 au lancement de la Croisade des Albigeois. Malgré une victoire militaire occitane, celle-ci ruine le comté de Toulouse et provoque sa chute avec la signature du traité de Paris le 12 avril 1229. En 1271, il est intégré au domaine royal français et devient le Languedoc. L'Université de Toulouse est fondée à la même époque (en 1229).

Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631
Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631

Au XIVe siècle, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du royaume de France[36]. Mais, en 1348, la ville est touchée par la peste noire qui reviendra en 1361 puis au XVe siècle. Elle doit aussi assurer l'effort de la guerre de Cent Ans et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications.

Durant la Renaissance, de la fin du XVe au XVIe siècle, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du pastel. C'est l'époque de construction de grands hôtels particulier comme l'hôtel de Bernuy ou l'hôtel d'Assézat. La ville prospère et s'agrandit malgré le Grand incendie de Toulouse du 7 mai 1463 qui détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs églises, couvents et autres édifices publics. Toulouse est la quatrième ville de France à accueillir l'imprimerie, en 1476. En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats[37].

Au XVIIe siècle, le catholicisme triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Deux symboles de la ville, le Pont-Neuf et le canal du Midi, sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. Le Capitole est reconstruit, quant à lui, au XVIIIe siècle. En 1762, se déroule l'affaire Calas : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de Voltaire.

Toulouse entre dans la Révolution sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791[38]. Les jacobine parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les Républicains parviennent à faire échouer une révolte Royaliste. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la Haute-Garonne.

[modifier] Époque contemporaine

XIX° SIECLE
Place de la Trinité
Place de la Trinité

Le 10 avril 1814, la bataille de Toulouse oppose les Hispano-Britanniques du maréchal Wellington aux Français du maréchal Soult, qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français[39]. La ville se rallie au roi Louis XVIII et à la Restauration après la chute de Napoléon Ier. Les Républicains et les Légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulier Armand Duportal sont très actifs ; en 1848, la République est proclamée par Henri Joly depuis le balcon du Capitole ; en 1871 une Commune échoue.

Le 23 juin 1875, Toulouse connaît sa plus forte crue. Au débit de 8 000 m³ d’eau par seconde (300 m³ en temps normal), la Garonne monte à 9,47 m, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’Empalot, le pont Saint-Pierre et le pont Saint-Michel. Seul le Pont Neuf résiste. On dénombre 208 morts, plus de 1 200 maisons détruites et 25 000 sans-abri[40]. Le 26 juin, le maréchal Mac-Mahon se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »[41].

L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journal La Dépêche du Midi où écrit Jean Jaurès se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de type haussmannien comme la rue Alsace-Lorraine et la rue de Metz ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'immigration espagnole et de l'exode rural.

XX° SIECLE

Après la Première Guerre mondiale, Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie, l'aviation et la cartoucherie, alors qu'elle était restée à l'écart de la révolution industrielle jusque là. Toutefois, paradoxalement, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie: les multiples petites entreprises (chemiserie...) opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique). Entre 1904 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à un socialisme municipal que dirigent Bedouce puis Billières.

L'Aéropostale

Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de Pierre-Georges Latécoère, qui met en place des liaisons avec Casablanca et Dakar. En 1927, est créée l'Aéropostale, avec des figures comme Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz[42]. Pierre-Georges Latécoère était venu dans la ville rose pour créer des wagons de chemin de fer, mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de Montaudran. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu’il relève le défi de créer l’Aéropostale. Avec les anciens avions de guerre, Latécoère désire acheminer le courrier de Toulouse à Dakar, et pourquoi pas en Amérique du Sud. Ainsi de 1920 à 1933, plus de 120 pilotes se succédent sur les pistes de Montaudran, notamment Daurat, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry. Il exploite des nouvelles lignes comme Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar et Toulouse-Rio de Janeiro-Recife au Brésil. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'Atlantique Sud a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la cordillère des Andes[43]. Les récits d'Antoine de Saint-Exupéry lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman Vol de nuit.

Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : Émile Dewoitine qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence.

Au début des années 1960, de nombreux rapatriés d'Algérie viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreux réfugiés républicains espagnols arrivés après la victoire de Franco en 1939.

Le développement de l'après-guerre

La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la décentralisation[44]. La ville devient rapidement la préfecture de la région Midi-Pyrénées. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de 269 000 habitants en 1954 à 380 000 en 1968 puis 390 350 habitants en 1999 pour atteindre les 426 700 habitants en 2004. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : le Mirail, Empalot et Bagatelle.

L'usine AZF

Le 21 septembre 2001, l'usine AZF explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis 1945, fait trente morts, 10 000 blessés et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires du Mirail et d'Empalot. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de la catastrophe de l'usine AZF devrait s'ouvrir fin 2008. Le site de l'usine a, depuis, été rasé et dépollué. La construction du cancéropôle, projet impulsé par la municipalité et l'État, a débuté en septembre 2006. [45] Le cancéropôle de Toulouse devrait à terme être le plus grand d'Europe.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolutions démographiques

Toulouse, vue générale depuis les coteaux du quartier Pech-David dans le sud de la ville.
Toulouse, vue générale depuis les coteaux du quartier Pech-David dans le sud de la ville.

En 2007, Toulouse est la quatrième ville de France avec 437 100 habitants (population intra muros)[46] et la cinquième agglomération avec 872 290 habitants (estimation 2007)[47]. Elle constitue aussi la cinquième aire urbaine avec 1 117 000 habitants (estimation 2007) après Paris, Lyon, Marseille et Lille.

La population de la ville de Toulouse augmente principalement grâce à un solde migratoire largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un climat agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques (Pyrénées, mer Méditerranée, côtes basque et landaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image fortement positive sur sa qualité de vie[réf. nécessaire], la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée (aéronautique, espace, biotechnologies, systèmes embarqués, électronique, météorologie).


Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
47 899 50 558 51 689 52 328 59 639 77 372 90 225 94 227 96 564
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
103 144 113 714 126 936 124 852 88 105 140 289 147 617 149 791 149 963
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
149 841 149 438 149 576 175 434 180 771 194 564 213 220 264 411 268 863
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
323 724 370 796 373 796 347 995 358 688 390 350 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Sources: Cassini

Selon l'AUAT et l'INSEE, en 2007, l'agglomération toulousaine aurait gagné plus de 110 000 habitants depuis le dernier recensement de 1999. Chaque année, l’agglomération gagne environ 14 000 nouveaux habitants et l'aire urbaine 19 000 habitants. Si le rythme de croissance actuel se maintient, Toulouse dépassera Lyon en terme de population pour devenir la 3e ville française (projection 2014 : 507 000 habitants) et son agglomération détrônera celle de Lille de sa 4e place.

Unité urbaine ou agglomération Aire urbaine
1936 252 477 366 206
1954 323 822 436 052
1962 392 777 464 791
1968 481 993 559 080
1975 560 165 649 535
1982 588 224 737 448
1990 666 941 841 152
1999 761 090 964 797
2007
(estimation INSEE et AUAT)
871 800 1 117 000

source : INSEE

Toulouse possède ainsi une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises et européennes ; deux tiers des nouveaux toulousains sont originaires d'une région autre que Midi-Pyrénées et 11 % viennent même d'un pays étranger. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs).

Enfin, de nombreux projets futurs à dimension nationale et internationale contribuent à accroître la renommée de la ville : la construction du plus grand cancérôpole d'Europe est prévue sur l'ancien site AZF et en 2007-2008, Galileo, l'équivalent européen du GPS, devrait avoir son siège social sur les anciennes pistes de Montaudran, au sud-est de la ville.

[modifier] Pyramide des âges


Pyramide des âges à Toulouse en 1999[48] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,2
5,6  1905-1924  9,1
9,1  1925–1939  11,5
15,3  1940-1954  15,5
23,3  1955-1969  20,2
31,8  1970-1984  31,0
14,6  1985-1999  12,4

La population de Toulouse est très jeune puisque plus de 45% des habitants ont moins de 29 ans. La ville ne suit pas les mêmes tendances que la région Midi-Pyrénées. La parts des 15-29 ans est les plus représentées avec 31,0 % de femmes et 31,8 % pour d'hommes en 1999 (respectivement : 19,7 et 18,1 % pour la région). La proportion de personnes âgées y est semblable au reste de la région avec 9,1 % de femmes et 5,6 % d'hommes en 1999 (contre 10,9 et 7 %)[49]'[50].

[modifier] Populations

A l'instar des autres grandes métropoles françaises (Lyon, Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite et aux multiples influences dont 7,8 % de la population est étrangère[51].

[modifier] La communauté espagnole

Les Espagnols représentent l'une des plus importantes communautés étrangères de la ville avec près de 20 000 à 25 000 personnes, Toulouse ayant été la principale destination de l'exil républicain espagnol dans les années 1930. La ville a d'ailleurs fêté en 2006 le 75e anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, « Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit 100 000 républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les communistes à la Bourse du travail, les anarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la place Wilson, les guérilleros au café de la Paix de la place du Capitole, les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España. »[52]

L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (argentins, cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine », avec de nombreux bars à tapas, des clubs de salsa, de tango, de cha cha et d'autres danses latines ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de Barcelone ou Madrid. L'espagnol est la deuxième langue parlée à Toulouse.

[modifier] Les autres populations étrangères de Toulouse

On observe aussi à Toulouse près de 50 000 habitants originaires d'Afrique du Nord (Tunisiens, Algériens, Marocains, mais aussi des Turcs). Le quartier Arnaud-Bernard, dans le centre ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la gentrification du centre-ville par des catégories socio-professionnelles élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier Saint-Cyprien. Cette communauté d'Afrique du nord, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre Mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'Empalot, une autre dans le quartier des Izards et deux dans le quartier du Grand Mirail, à Bellefontaine et à la Reynerie.

Les communautés africaine (Afrique noire), antillaise, réunionnaise, malgache, mahoraise et comorienne sont réparties sur l'ensemble de la commune. Outre une présence sur les divers marchés du centre ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques. Aussi, le quartier Saint-Michel est connu pour être le quartier de la plus importante communauté caribéenne de Toulouse.

La commune de Toulouse héberge aussi un peu plus de 15 000 Italiens, une des plus importantes communautés de la ville. Depuis 1995, le consulat d'Italie de Toulouse, situé en plein centre ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gère les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes, soit 20 % du territoire français.

Les Britanniques sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Ils seraient quelques 10 000 dans l'agglomération. Les Allemands, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux (ils seraient environ 7 000). D'autres communautés diverses sont présentes : Cubains, Irlandais, Américains, Asiatiques (principalement Vietnamiens).

[modifier] Transports

Section aérienne de la ligne A du métro toulousain
Section aérienne de la ligne A du métro toulousain

L'agglomération étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, les trajets moyens sont longs[réf. nécessaire]. Le réseau de transports en commun est encore insuffisant, prenant en charge en 2004 seulement 7 % des trajets de l'agglomération[53], et un réseau de voiries secondaires trop peu développé[54]. Du fait d'un manque de réflexion conjoint sur l'ensemble du territoire de l'agglomération[55] qui a miné la mise en place des transports collectifs et n'a pas permis la construction d'une agglomération compacte, la voiture règne comme le mode principal de déplacements dans l'agglomération (64 % des déplacements[56]).

Les déplacements sont difficiles dans l'agglomération, le périphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (jusqu'à 140 000 voitures par jour sur certaines sections selon la DRE, soit le seuil de saturation d'une 2*3 voies). Cependant, la construction de nouvelles lignes de transports en commun amorce un mouvement inverse depuis l'ouverture de la seconde ligne de métro fin juin 2007, complété en 2010 par une ligne de tramway qui reliera Toulouse (station métro des Arènes) à la commune de Beauzelle via Blagnac.

Toulouse possède un réseau routier et autoroutier dense et étendu. Six autoroutes se rejoignent sur le périphérique de Toulouse. Le réseau ferré est plus faiblement développé. Les lignes principales sont les lignes Bordeaux-Narbonne, Toulouse-Bayonne et Toulouse-Paris qui se rejoignent à la gare Matabiau. Enfin, le transport aérien est très développé autour de l'aéroport Toulouse Blagnac classé au quatrième rang des aéroports de province[57].

[modifier] Administration

La ville est le chef-lieu de la région Midi-Pyrénées, du département de la Haute-Garonne et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'académie de Toulouse et de la province ecclésiastique de Toulouse. Elle est également à la tête de la communauté d'agglomération du Grand Toulouse.

[modifier] Administration municipale et tendances politiques

Salle des Illustres du Capitole
Salle des Illustres du Capitole

Le conseil municipal est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux[58]. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville[59].

Le maire de Toulouse est Pierre Cohen depuis le 21 mars 2008. Il est aussi le vice-président de la communauté d'agglomération du Grand Toulouse et président de la commission des Transports[60]. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’Hôtel de ville[61].

Un conseil municipal des enfants a été mis en place[62], dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du 1er trimestre de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il est formé de 41 élèves de CE2 et CM1, élus le 15 novembre 2005 (21 élèves issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)[63].

Politiquement, Toulouse est une ville de gauche comme une grande partie de la région, même si la droite avait systématiquement remporté les élections municipales depuis 1971 (jusqu'à 2008, où un maire socialiste a été élu). Pour les autres élections, la gauche arrive généralement en tête.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,23 %, suivi de Jacques Chirac avec 17,34 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 17,65 % et enfin Noël Mamère avec 8,65 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pour Jacques Chirac contre 13,94 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[64].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Toulousains ont voté pour la Constitution Européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraire à ceux du reste du département de la Haute-Garonne (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français[65].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 36,15 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 29,75 %, François Bayrou avec 19,21 %, puis Jean-Marie Le Pen avec 6,35 %, et Olivier Besancenot avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %)[66].

[modifier] Maires de Toulouse

Icône de détail Article détaillé : Liste des maires de Toulouse.

[modifier] Cantons

Toulouse est divisée en quinze cantons (voir aussi cantons de la Haute-Garonne)[67]  :

Canton Conseiller général Code cantonal Population
Canton de Toulouse-1 Mme Marie-Christine Lafforgue 31 33 26 342
Canton de Toulouse-2 M. André Ducap 33 34 26 890
Canton de Toulouse-3 Mme Martine Martinel 33 35 36 207
Canton de Toulouse-4 M. Jean-Michel Fabre 33 36 31 016
Canton de Toulouse-5 Alain Gabrieli 31 40 26 686
Canton de Toulouse-6 M. Jean-Pierre Plancade 31 41 18 578
Canton de Toulouse-7 M. Jean-Jacques Mirassou 31 42 28 578
Canton de Toulouse-8 M. Alain Fillola 31 43 46 383
Canton de Toulouse-9 Mme Françoise Pouget 31 44 42 467
Canton de Toulouse-10 M. Patrick Pignard 31 45 37 298
Canton de Toulouse-11 Jean-Louis Llorca 31 46 29 456
Canton de Toulouse-12 Mme Claude Touchefeu 31 47 42 892
Canton de Toulouse-13 M. Bernard Sicard 31 48 37 809
Canton de Toulouse-14 Mme Sandrine Floureusses 31 49 41 093
Canton de Toulouse-15 M. Claude Calestroupat 31 50 51 774

[modifier] Députés

Toulouse est divisée en six circonscriptions législatives :

[modifier] Enseignement

Toulouse dépend de l'académie de Toulouse, l’une des plus grandes de France[68]. Olivier Dugrip est recteur de l'académie de Toulouse depuis le 6 février 2008.

[modifier] Enseignement primaire et secondaire

Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède 104 écoles maternelles[69] et 93 écoles primaires publiques[70] et 22 écoles élémentaires privées[71]. Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics[72] et 12 collèges privés[73]. La ville possède 12 lycées publics[74] dont les plus connus sont le lycée Pierre-de-Fermat et le lycée Saint-Sernin et 13 lycées privés[75].

[modifier] Enseignement supérieur

Icône de détail Article détaillé : Université de Toulouse.
Entrée de l'ESC de Toulouse
Entrée de l'ESC de Toulouse

Au cours de l'année scolaire 2005-2006, l'agglomération de Toulouse comprenait 97 000 étudiants. Il s'agit de la troisième ville étudiante de France après Paris et Lyon[76].

L'Université de Toulouse a été fondée en 1229. Les trois pôles universitaires qui lui ont succédé sont l'université Toulouse I - Sciences sociales (UT1 - Toulouse I), l'université de Toulouse-Le Mirail (UTM - Toulouse II) et l'Université Paul-Sabatier (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande Université de Toulouse, la seconde de Province, avec 28 056 étudiants[76]. À ces trois pôles s'ajoute l'INPT (Institut National Polytechnique de Toulouse) qui a le statut d'université.

Dans le privé, Toulouse possède l'Institut catholique de Toulouse qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieur. Ainsi, l'école de journalisme de Toulouse (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan font partie de cette université.

Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'aéronautique comme l'ISAE (Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace), rapprochement de SUPAERO (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'ENSICA (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques), l'ENAC (École nationale de l'aviation civile) ou comme l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées), mais aussi en météorologie comme l'ENM (École nationale de la météorologie) et sur le cadastre avec l'école nationale du cadastre et enfin diverses écoles plus généralistes comme l'INSA (Institut national des sciences appliquées), l'ICAM (Institut catholique des arts et métiers) et l'IST (Institut supérieur de technologie), l'ENSEEIHT ( École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), l' ISEG (institut supérieur européen de gestion).

Enfin, d'autres écoles sont installées à Toulouse et couvrent de nombreux domaines comme la politique avec l'Institut d'études politiques de Toulouse ou le commerce avec l'Institut d'administration des entreprises de Toulouse (IAE Toulouse), l'École supérieure de commerce de Toulouse (ESC Toulouse), l'Institut de la promotion supérieur du travail, l'IFAG, l'institut de formation aux affaires et à la gestion, l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE). L'art et la publicité sont représentés par l'école nationale supérieure d'architecture de Toulouse, l'école supérieure des beaux-arts de Toulouse et l'institut supérieur de communication et publicité (ISCOM). Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'école supérieure en informatique appliquée (Exia), SUPINFO (École supérieure d'informatique), l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'ENSIACET (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques). Enfin, l'école nationale vétérinaire de Toulouse assure la formation de nombreux vétérinaires.

[modifier] Recherche

L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité des laboratoires de recherche présents sur les campus universitaires et les centres hospitalo-universitaires. Avec 11 000 chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, etc.), l'agglomération se positionne comme le troisième pôles de recherche français après Paris et Marseille. Le CNES est également basé à Toulouse.

Le Centre National de Calcul de Météo-France installé depuis 1982 pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectués les prévisions météorologiques pour la France entière. Il regroupe sur 50 hectares près de 1 400 météorologues soit plus du quart des météorologues du service public. La Météopôle regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement[77].

[modifier] Santé

Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave
Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave

Dès le XIIe siècle, Toulouse possède de nombreux hospices et maison de Dieu qui accueillent les démunis, les orphelins et surtout les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'Hôpital Saint-Jacques qui devient l'Hôtel-Dieu. L'hôpital de La Grave reste indépendant sur le rive gauche de la Garonne pour traiter les pestiférés. Au XIXe siècle, des médecins comme Dominique Larrey et Jean-Étienne Esquirol pratiquent dans les hôpitaux toulousains.

Le CHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse : Purpan, le groupe hospitalier Rangueil/Larrey, l'hôpital des Enfants l'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité), l'La Grave/Casselardit, ainsi qu’un établissement en dehors de Toulouse La Fontaine Salée à Salies-du-Salat. L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux[78].

Toulouse possède diverses cliniques comme la clinique Ambroise Paré, la clinique saint Jean Languedoc, la Nouvelle Clinique de l’Union, la Clinique Pasteur et la polyclinique du Parc[79].

[modifier] Jumelages et accords de coopération

La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique) : [80]

Elle a noué des accords de coopération avec : [81]

Toulouse a aussi une ville d'adoption : Drapeau : Roumanie Câmpia Turzii (Roumanie).

[modifier] Budget et fiscalité

Lors du vote du budget primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 195 000 000 € et la section investissement présentée se montait à 181 000 000 € (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Depuis le remboursement de sa dette via le transfert du réseau d'eau à Vivendi[82], la mairie a pour objectif de maintenir une dette zéro, impliquant son auto-financement, le maintien la pression fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France[83]. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dûs aux dégâts de la catastrophe de l'usine AZF de Toulouse[83]. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la taxe d'habitation, 21,36 % pour la taxe foncière bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[84].

La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité.

En 2006, la section allouée aux investissements a atteint 222 000 000 euros[85].

[modifier] Sécurité

Le nombre d'effectif total de policiers à Toulouse (sans compter la police municipale) en 2008 est de 870 (ADS compris). [86] Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la Haute-Garonne, largement supérieur à la moyennes nationale (83/1000). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[87]. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6. [88]

La ville de Toulouse connaît un niveau de délinquance élevé par rapport au reste de la région. La mairie, en accord des associations de commerçants, a donc décidé d'installer une douzaine de caméra réparties dans la ville pour prévenir la délinquance[89]. Depuis juillet 2007, elles permettent de surveiller 24h/24h plusieurs quartiers.

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie toulousaine.
Centre de Congrès Pierre-Baudis
Centre de Congrès Pierre-Baudis

La bonne santé de l'économie toulousaine est principalement liée aux industries de pointe de l'aéronautique et du spatial. Mais depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité[90]. Le PIB de l'agglomération est d'environ 30 milliards d'euros[91], ce qui la classe au troisième rang des villes de France au regard de son poids économique, derrière Lyon et Paris, mais devant Marseille, Nice et Lille. Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en Europe pour une ville de cette taille[83].

En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse est de 216 480[92], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit:

Répartition de l'emploi[92]
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Toulouse 79,6 % 15,9 % 4,3 % 0,9 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

Le taux de chômage était de 9,9 % en 2005[93], de 9,1 % en décembre 2006[94] et de 8,6 % en décembre 2007..

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine architectural

Palmier des Jacobins.
Palmier des Jacobins.

Toulouse est classée ville d'art et d'histoire. Les boulevards de ceinture déterminent le plus grand secteur sauvegardé de France (220 ha). De nombreux lieux toulousains sont à découvrir en flânant. Le patrimoine de bâtiments religieux est particulièrement riche, avec quelques curiosités comme l'église des Jacobins (nef à piliers centraux en palmiers). Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus à l'âge d'or du pastel, et le plus de carillons intra muros (quatorze de neuf cloches et plus).

De plus, Toulouse se tourne irrémédiablement vers l'avenir et vers l'industrie de pointe qui compose la principale part de son économie, avec de nouveaux lieux touristiques comme la visite des sites d'Airbus dont les chaînes de montage de l'A380, le musée d'art moderne et contemporain (les abattoirs) et la Cité de l'espace avec l'exposition d'une reproduction de la station MIR, une fusée Ariane V, un cinéma grand format en 3 D et bien d'autres curiosités liés à l'espace.

[modifier] Bâtiments et lieux publics remarquables

Cathédrale et place Saint-Étienne
Cathédrale et place Saint-Étienne

Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est le Capitole qui abrite l'Hôtel de Ville, la Salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains du XIXe siècle), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que la place du même nom. À l'arrière du Capitole, le donjon du Capitole est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'office du tourisme. La place Wilson situé à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construit de façon concentriques autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas.

Les quais et les berges de la Garonne ont été aménagés au XVIIIe siècle. Les quais Henri Martin et les quais de Tounis construits en brique pour contenir les inondations permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. Le pont-Neuf, d’une longueur de 220 mètres, est le plus vieux pont de Toulouse. Le pont Saint-Pierre est un pont métallique datant de 1987. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve le Bazacle, un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui une digue permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'hôpital de La Grave et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle fabriqué en cuivre. Près de la Garonne se trouve aussi le château d'eau de Toulouse qui renferme une galerie d'expositions photographiques.

Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme la gare Matabiau située au bord du canal du Midi, la prison Saint-Michel et le Palais Niel qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du Maréchal de France Adolphe Niel. Et l'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely est l'un des seuls édifices pratiquement intact de l'époque romaine.

[modifier] Hôtels particuliers

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur les hôtels particuliers de Toulouse.

Hôtel d'Assézat
Hôtel d'Assézat

Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du XVIe siècle[réf. souhaitée]. Enrichis grâce au commerce du pastel lors de la Renaissance, de nombreux bourgeois locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Ainsi, dans le centre ville, on ne dénombre pas moins de 74 hôtels particuliers, dont quelques un des plus célèbres sont :

[modifier] Cafés et hôtels

Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.
Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.

Toulouse possède de nombreux cafés qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville. Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours comme la place Wilson, la place Saint-Georges, la place Saint-Pierre et la place Esquirol et Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle[95]. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En 1900, quatre hommes d'affaires créent la Société anonyme des Grands Cafés et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion[96]. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en 1960.

Aujourd'hui encore, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur la place du Capitole, le café Bibent qui possède une décoration baroque classé monuments historiques en 1978, le café Florida et Mon Café. Les cafés ont joué un rôle lors de la seconde guerre mondiale car des résistants comme Jean Cassou ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses[97]. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbres Bar basque et Chez Tonton avec son pastis « ô maître ».

Sur la place du Capitole, plusieurs hôtels ont une architecture caractéristiques. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis 1980. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms comme Jean Mermoz ou Antoine de Saint-Exupéry à l'époque de l'Aéropostale.

[modifier] Bâtiments religieux

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Basilique Saint-Sernin
Basilique Saint-Sernin

Les monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. La basilique Saint-Sernin située dans le quartier du même nom est classée en 1998 au Patrimoine mondial, au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. C'est une église de style roman méridional qui a été consacrée basilique en 1878.

L'église des Jacobins et son cloître, situés entre la Garonne et la place du Capitole, est une construction monastique des XIIIe et XIVe siècles, entièrement réalisé en briques, joyau de l'art gothique languedocien. Elle possède une double nef séparée par des colonnes de vingt-deux mètres de haut, d'où jaillissent des voûtes d'ogives. La dernière colonne offre un exemple rare du rayonnement de ses voûtes d'ogives formant un « palmier ». C'est dans l'enclos conventuel des Jacobins que la dépouille de Thomas d'Aquin, décédé en 1274, fut déposée en 1369. Déplacés à Saint-Sernin pendant la Révolution, les restes de Thomas d'Aquin retournèrent aux Jacobins en 1974, pour le 7e centenaire de la mort de l'Aquinate.

La cathédrale Saint-Étienne est la cathédrale de Toulouse construite aux alentours de 1070. Son aspect est particulier car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques.

D'autres églises sont caractéristiques comme l'église Notre-Dame du Taur qui possède un clocher-mur, la basilique de la Daurade, l'église Saint-Aubin, l'église Saint-Nicolas, l'église Notre-Dame de la Dalbade, le Couvent des Augustins, abritant le musée du même nom, et la chapelle des Carmélites qui est le seul bâtiment restant du couvent des Carmélites.

Toulouse possède aussi des monuments protestants comme le temple de la place du Salin et le vieux temple de la rue Pargaminières. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin située avenue de Lavaur et l'église Saint-Nicolas située avenue de Grande-Bretagne. Une nouvelle synagogue et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieurs mosquées existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur 2 100 m²[98] encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr.

[modifier] Patrimoine environnemental

Jardin royal de Toulouse
Jardin royal de Toulouse

En plus des berges de la Garonne et du canal du Midi, Toulouse bénéficie de nombreux espaces verts représentant un ensemble de 1 000 hectares en 2005 avec 160 jardins et 600 points verts[99]. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, le jardin Royal qui s'étend au-delà des vielles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la promenade, l'hygiène et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au XIXe siècle, le jardin des plantes est créé à Toulouse[100]. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Cafarelli, le parc de la Maourine ou celui de la Reynerie[101].

Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du jardin japonais du quartier d'affaires de Compans-Caffarelli au parc de la prairie des Filtres au bord de la Garonne. D'autres jardins comme le jardin des Plantes, le Grand-Rond et le Jardin Royal sont très anciens. Enfin, en périphérie, le parc de la Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, au quatre points cardinaux en périphérie de la ville : À l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de 38 hectares et un espace vert de 280 hectares. Au sud, le coteaux de Pech David de 280 hectares dominent la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de 117 hectares de parcs et un lac 13 hectares sur lequel le ski nautique est possible et à l'est le parc des Argoulets.

Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due a son demenagement, devrait permettre la creation d'un veritable Central Park toulousain sur l'ile du Ramier, en plein cœur de la ville

Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le platane (environ 9 000), le peuplier (environ 5 000), le tilleul (environ 4 000), le micocoulier (environ 3 000), le pin parasol (environ 1 500) et le cèdre (environ 700). La commune est plantée d'environ 500 000 dont 160 000 sont gérés par la municipalité[102]. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de 450 000 plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales.

[modifier] Patrimoine culturel

La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports. D'abord ceux liés à diverses vagues d'immigration (espagnole durant la guerre civile, pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine et de la mouvance culturelle alternative.

[modifier] Musées

Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Le musée Saint-Raymond situé près de la basilique Saint-Sernin a été créé en 1892. Il est consacré à l'art et à l'archéologie de l'Antiquité. Le Musée du Vieux Toulouse est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Le Musée Paul-Dupuy présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Le Musée Georges-Labit présente une collection d'objets exotiques récoltés par l'aventurier Georges Labit.

Le Musée des Augustins est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris[103]. Il regroupe une collection de peintures de primitifs méridionaux, une collection de peintures italiennes et une collection de tableaux de peintres hollandais et flamands. il possède aussi une collection de sculptures. L'Hôtel d'Assézat renferme aussi la fondation Bemberg qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, créé en 2000, occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié du XXe siècle.

Toulouse possède d'autres musées comme le musée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse, le musée Départemental de la Résistance et de la Déportation, le centre Méridional de l’Architecture et de la Ville, le centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique (Toulouse).

Le Museum d'histoire naturelle après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007. Enfin, il faut signaler le parc dédié à l'espace qu'est la Cité de l'espace.

[modifier] Bibliothèques

Bibliothèque du Périgord
Bibliothèque du Périgord

L'ensemble du réseau des bibliothèques de Toulouse (Lecture Publique) comprend[104] :

  • Une médiathèque centrale, la médiathèque José-Cabanis, située dans le quartier Marengo et réalisée en 2003.
  • Une bibliothèque d'Étude et du Patrimoine rénovée en 2003.
  • Vingt antennes de quartier réparties dans la ville dont l'organisation a été mise en place en 1958.

La médiathèque José Cabanis a été récemment réalisée dans la prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de 150 000 titres en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD[105]. Son nom a été donné en hommage au critique littéraire José Cabanis.

La bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine de Toulouse est hébergé dans un bâtiment art-déco construit dans les années 1930 par Jean Montariol dans la rue du Périgord. Elle conserve une collection d'ouvrages de livres anciens et de manuscrits rares ainsi qu'un important fond patrimonial et régional[106].

[modifier] Photographie et galerie d'arts

Galerie du château d'eau Laganne
Galerie du château d'eau Laganne

Dès l'invention de la photographie par Nicéphore Niepce, plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875, Charles Fabre créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme le Traité encyclopédique de photographie. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie[107].

Sous l'impulsion de Jean Dieuzaide avec le concours du Cercle photographique des XII, la ville de Toulouse ouvre la galerie du Château d'eau en 1974. Elle est située dans un ancien château d'eau en brique construit en 1824. Elle met en scène régulièrement des expositions photographiques dirigées par Jean Dieuzaide qui en fut un acteur renommé et souvent exposé. Elle regroupe deux salles d'expositions, un centre de documentation, une vidéothèque et une diapothèque. Toulouse possède aussi deux galeries privées, la galerie Sollertis et la galerie du Forum de l'Image.

Enfin, des événements autour de la photographie comme le « Printemps de septembre » ou le « Forum de l'image » sont également organisés sous forme de festivals.

Le quartier Saint-Étienne possède de nombreuses galeries d'arts ainsi que de nombreuses boutiques d'antiquaires.

[modifier] Théâtre et salles de spectacle

Toulouse a été le terreau d'éclosion de compagnies de théâtre de rue comme Royal de Luxe et de tout un mouvement d'artistes liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre est le théâtre de la Cité TNT qui est un bâtiment important ouvert en 1998 construit par l'architecte Alain Sarfati. Il possède un amphithéâtre de 898 places, un petit théâtre de 250 places et un studio de 74 places. Il accueille jusqu'à 100 000 spectateurs par an[108]. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et le théâtre de la Garonne. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone à Saint-Orens-de-Gameville ou Odyssud à Blagnac. L'église Saint-Pierre-des-Cuisines héberge aussi un auditorium de 400 places. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules Julien. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme la Halle aux Grains, le café-théâtre des Minimes, le café-théâtre les 3T, le Casino Barrière de Toulouse, le Théâtre de la Violette, le Théâtre du Grand Rond et le Théâtre du Fil à Plomb[109].

Le théâtre de la Cité TNT
Le théâtre de la Cité TNT

Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. Le Zénith de Toulouse est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la quatrième salle couverte de France (9 000 personnes) après le Palais omnisports de Paris-Bercy (15 000 personnes), le Grand Hall de Tours (11 500 personnes) et le Zénith de Strasbourg (10 000 personnes). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’AZF est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public comme Le Bikini, petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom s'y sont produits. La salle à été soufflée lors de l'explosion d’AZF. Sa reconstruction au bord du canal du Midi est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande (1 200 personnes) ; dans l'attente, la salle des fêtes de Ramonville accueille la programmation. Sa réouverture devrait finalement avoir lieu en 2007. Le havana-café est aussi une petite salle de spectacles et de concerts à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse. On peut aussi citer le Mandala, proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté de grands artistes comme Art Mengo et où jouent de grands musiciens comme Peter Erskine. Enfin, l'église Saint-Pierre des Cuisines a été récemment ouverte comme auditorium et salle de spectacle.

[modifier] Musique

Entrée du Théâtre du Capitole où de nombreux opéras sont joués
Entrée du Théâtre du Capitole où de nombreux opéras sont joués

L'hymne de Toulouse est La Toulousaine du compositeur Louis Deffès chantée par Benjamin Auriol, accompagné au piano par Nino Pavlenichvili.

Les opéras sont proposés par le Théâtre du Capitole de Toulouse dont l'Orchestre national du Capitole de Toulouse s'est fait une réputation internationale dans le domaine de la musique classique, porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestre Michel Plasson, et placé sous la direction actuelle de Tugan Sokhiev. Au XVIIe et XIXe siècle, de grandes voix comme Pierre de Jélyotte et Victor Capoul se sont formés à Toulouse[110]. D'autres s'y illustrent comme Mady Mesplé, Jean-Philippe Lafont ou Pierre Nougaro. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, la Halle aux Grains. Par ailleurs, la création d'un second orchestre permanent dédié exclusivement à l'opéra est en projet (l'Orchestre National de l'Opéra de Toulouse). L'orchestre ainsi créé résiderait alors dans un nouvel opéra dont l'édification est à l'étude, ce qui ferait de Toulouse la troisième ville de France à être dotée d'un orchestre d'opéra permanent, aux côtés de Paris et Lyon.

Le 13 février 2008, les 15ème victoires de la musique classique, (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la Halle aux Grains de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre National du Capitole, et de sa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde.

L'Orchestre National du Capitole est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007.[111]

Également réputé, l'Orchestre de chambre de Toulouse, fondé par Louis Auriacombe, est actuellement dirigé par le violoniste Gilles Colliard. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de la musique baroque à la musique moderne. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'église Saint-Pierre des Cuisines, à la chapelle Ste-Anne, au cinéma Utopia de Tournefeuille, etc.

Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation nationale dans de nombreux styles musicaux comme Claude Nougaro, Art Mengo, Diabologum, Émile & Images, Zebda ou Acide Lyrique. Le rap est aussi représenté par des artistes ou groupes comme Dadoo, Fabulous Trobadors, KDD, le ska avec Spook & The Guay, les Beautés Vulgaires, ainsi que le rock métal avec Psykup, Sidilarsen ou Punish Yourself.

Dirigé par Gérard Duran, le Conservatoire national de région de Toulouse compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique[112].

[modifier] Cinémas

Le cinéma UGC situé près de la place Wilson
Le cinéma UGC situé près de la place Wilson
Entrée de la cinémathèque rue du Taur
Entrée de la cinémathèque rue du Taur

Toulouse est doté de nombreux cinémas. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville comme l'Utopia, situé rue Montardy[113]. Ce cinéma a reçu notamment le Trophée de la meilleure salle Art et Essai de France en 2001. Un autre cinéma Utopia est situé à Tournefeuille. L'ABC est le plus ancien cinéma d'Art et Essai de Toulouse, situé rue Saint-Bernard. C'est un cinéma associatif et indépendant, qui comprend également une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation[114]. Il fait partie du réseau Europa Cinémas. Le Cratère est aussi un cinéma d'Art et Essai de la Grand Rue Saint Michel, dont la ligne éditoriale est constituée à 80 % de reprises après les grandes salles d'Art et Essai du centre ville[115].

Enfin, la cinémathèque de Toulouse est un cinéma associatif créé en 1965 qui comprend également une bibliothèque. Elle a longtemps été dirigée par Daniel Toscan du Plantier. C'est le deuxième fond cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de 24 000 copies de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents autour du cinéma[116]. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuelle (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle.

Il existe aussi des cinémas commerciaux comme l'UGC, cinéma du groupe européen d'exploitation cinématographique UGC situé allée du Président-Roosevelt, juste à côté de la place Wilson et le Gaumont, cinéma du groupe de la société française de production Gaumont. Un des deux cinéma se situe place Wilson. Le deuxième est à Labège, agglomération au sud de Toulouse.

[modifier] Médias

La médiathèque de Toulouse est aussi le siège de la TLT
La médiathèque de Toulouse est aussi le siège de la TLT

Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales. France 3 Sud a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné en occitan, Viure al Païs. M6 a un décrochage local situé avenue Jean Jaurès et TLT est la télévision locale de Toulouse, dont les locaux se trouvent à la médiathèque José-Cabanis, à Marengo (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)[117]. Enfin, d'autres diffusions télévisuelles sont transmises depuis Toulouse comme TV Bruits qui regroupent des télévisions associatives et OC-TV qui diffuse la télévision sur Internet.

En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations locales dont Sud Radio contrôlée par le groupe Start, le Mouv' émission lancée dans les années 1990 à Toulouse, Canal Sud, FMR, Radio-Radio (partageant la même fréquence), Booster FM, Radio Plus (partageant la même fréquence), Radio Campus, Radio Mon Païs sur 90.1 FM et Radio Occitania.

La presse est représentée majoritairement par le quotidien régional de La Dépêche du Midi, dont le siège social se trouve à Toulouse. Ce quotidien est fortement implanté dans la région toulousaine et devance tous ses concurrents. Plusieurs grands groupes d'éditions ont tenté de diffuser de nouveaux hebdomadaires. Ainsi, entre 1982 et 1988, des hebdomadaires comme Toulouse Matin, Courrier Sud et Journal de Toulouse sont lancés et arrêtés très rapidement par manque de public. Le journal Le Monde lance Tout-Toulouse en 2000, mais là encore c'est un échec[117].

Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique, la Gazette du Midi, créé en 2005[118], La Croix du Midi ciblant un public catholique, rebaptisé la Voix du Midi, le Satiricon, un journal satirique et Toulouse Mag, un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège des éditions Milan créés en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adulte comme Pyrénées Magazine.

L'activité sur Internet étant assez développée sur Toulouse, plusieurs sites Internet ont vu le jour. On retrouve des sites comme ToulouseWeb, ToulouseBlog, Toulouse-Annuaire ou Pays de Toulouse.

[modifier] Événements et festivités

Durant l'année, la ville accueille plusieurs festivals de musique, de cinéma ainsi que des festivals divers et variés. Ainsi, le festival populaire de musiques du monde Rio Loco se déroule chaque mois de juin sur le thème d'un pays invité [119]. Le Piano aux Jacobins propose des concerts de piano à l'église des Jacobins. De même, Toulouse les Orgues est un festival international d'orgues[120]. D'autres festivals de musique existent aussi comme Les siestes électroniques [121], Novelum [122] ou Convivencia.

Les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse se déroulent en avril au cinéma l'ABC[123]. D'autres festivals de cinéma sont à l'honneur comme les rencontres du cinéma d'Amérique Latine, le festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées Cinespaña[124] et le Festival International Séquence Court-Métrage qui met le format court à l'honneur.[125]

Enfin, l'année est ponctuée par divers festivals et événements comme Le Printemps du rire devenu le premier festival d'humour européen[126], le Printemps de septembre transformant Toulouse en espace dédié à l'art contemporain, le Forum de l'image[127], le Houfastival, le Marathon des mots, le festival Occitània[128], le festival N7[129], l'Inox Electronic Festival[130] et la Marche des fiertés de Toulouse.

La féria Tolosa Toros à Fenouillet tente de faire revivre la tradition des corridas et des férias chaque été au sein du grand Toulouse et de Midi Pyrénées depuis 2003. L'événement rassemble près de 120 000 personnes durant ces 4 jours de fêtes sur les bords de la Garonne fin juin[131].

[modifier] Personnalités liées à la commune

Icône de détail Article détaillé : Personnalités liées à Toulouse.

Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Toulouse : parmi les plus renommées, on trouve des hommes ou femmes comme Jean-Luc Reichmann, Sylvain Augier, Laetitia Barlerin, Claude Nougaro, Évariste Huc, Ticky Holgado, Bernard Werber, Jean-Louis Debré, Laurent Baffie, Christine Albanel, Laurent Wolf et bien d'autres.

Détail méconnu, Tintin et Milou passèrent tout l'été 1940 à Toulouse, suite à l'invasion de la Belgique le 10 mai précédent, comme l'atteste leur 1re apparition dans Le Soir Jeunesse, le 17 octobre 1940 (couverture Tintin et Milou sont revenus *)[132].

En 50 avant JC, déjà, Astérix et Obélix y passaient déjà quelques heures durant une belle journée, à rechercher la spécialité locale de la saucisse (voir ci-après)[133].

[modifier] La langue occitane

Icône de détail Article détaillé : Occitan.
Signalisation bilingue français/occitan dans le centre-ville de Toulouse
Signalisation bilingue français/occitan dans le centre-ville de Toulouse

L'occitan est la langue vernaculaire de Toulouse. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes languedocien et gascon. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la Garonne (quartier de Saint-Cyprien) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le toulousain (tolosan en occitan), parfois appelé la langue mondine (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien.[134] La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de langue d'oc, dont Pierre Goudouli. En 1323, furent créés les Jeux floraux, plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. Suite à ce concours, Guilhem Molinièr rédige Las Leys d'Amor (les Lois d'Amour)[135], décrets linguistiques, qui recommandent comme écriture préférentielle, le toulousain, dans les divers pays occitans (sauf la Provence et la Gascogne).[136]

L'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires comme Lalande et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Le français pénétra les classes aisées de la ville à la fin du Moyen Âge et le changement de langue (au moins a l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Le français parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que se soit dans la prononciation (dit accent toulousain), dans la syntaxe ou dans le vocabulaire (voir l'article Liste de mots et expressions de Toulouse).

Aujourd'hui, une volonté politique semble se mettre en marche pour que l'occitan réinvestisse la cité mondine. Le 16 décembre 2006, a été inauguré l'Ostal d'Occitània, se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du XVe siècle, rénové grâce aux pouvoirs publics locaux, accueillent plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc.[137],[138]

[modifier] Gastronomie

Plat de cassoulet
Plat de cassoulet

Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à proximité de la Gascogne. Les restaurants de la ville servent donc de nombreuses spécialités à base de canard (gras de préférence). Cependant le plat qui est le plus connu est sans doute le cassoulet, à base de saucisse de Toulouse et de haricots blancs (tarbais), alimentant une querelle ancestrale entre les partisans du cassoulet de Castelnaudary contre ceux du cassoulet de Toulouse sur ses origines et pour les départager en qualité gustative. À noter aussi que le Cachou Lajaunie a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse.

D'autres plats et spécialités caractéristiques de Toulouse sont : les escargots toulousains, fénétra, un gâteau toulousain aux amandes, le foie gras, la poularde à la toulousaine, la ratatouille à la toulousaine et la saucisse de Toulouse.

De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé, Francis Ferrié et Laurent Orsi. De grands chefs comme Michel Sarran, Patrick Donnay ou Yannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest[139].

[modifier] Sport

[modifier] Ville sportive

Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportif « L'Équipe » en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à 3 500 000 usagers par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville[140]. L'île du Ramier accueille le complexe Nakache dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évoluée. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paint-ball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, etc.

[modifier] Principaux clubs

Toulouse fête la qualification du TFC pour la Ligue des Champions 2007-08
Toulouse fête la qualification du TFC pour la Ligue des Champions 2007-08

Plus de 500 clubs évoluent à Toulouse ce qui représente près de 85 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires[141].

Le sport emblématique de Toulouse est le rugby avec son équipe phare, le Stade toulousain. Créé en 1907, il est devenu le club le plus titré d'Europe avec seize titres de champion de France, trois coupes de France et trois coupes d'Europe[142].

Le Toulouse Football Club (TFC) est une équipe de Ligue 1. Son entraîneur depuis 2006 est Élie Baup. Il a réussi à mener l'équipe pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions de l'UEFA en 2007, mais la saison 2007-2008 est mal engagée.

D'autres sports sont aussi représentés à Toulouse :

Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en 2007. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

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[modifier] Bibliographie

 : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Hervé Martin et Alain Zambeaux, Haute-Garonne, encyclopédie illustrée, Privat, 2002 (ISBN 27089-5811-9)
  • Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier, aujourd'hui, demain, Daniel Briand, 2004 (ISBN 2-903716-64-1)
  • Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée, Le périgrinateur, avril 2006 (ISBN 2-910352-44-7)
  • Michel Taillefer (sous la direction de), Nouvelle Histoire de Toulouse, septembre 2002 (ISBN 2-7089-8331-8)
  • Maurice Culot, Toulouse, les délices de l'imitation, avec Yves Boiret, Yves Bruand, Patrick Céleste, Thierry Corre, Odile Foucauld, Louis Peyrusse, Jean-Philippe Garric, Société académique d'étude architecturale, 1986, Institut français d'architecture, Bruxelles, Mardaga, 468 p.
  • Jean-Marie Granier, Toulouse côté jardins, Éditions Daniel Briand, 2005 (ISBN 2-903716-66-8)

[modifier] Notes et Références

  1. Toulouse, capitale de l'Occitanie
  2. Lexique des troubadours Consulté le 16/01/2008
  3. [pdf] Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le 11/09/2007
  4. Population - Économie - Reliantis, Chambre de commerce et d'économie de Toulouse. Consulté le 08/01/08
  5. Classement des villes de France où il fait le mieux vivre 2005, 27 janvier 2005, Le Point
  6. Histoire de Toulouse, 1974, Éditions Privat, (ISBN 2-7089-4709-5), p.11
  7. Christian Cau, Petite Histoire de Toulouse, janvier 1987, Éditions Loubatières, (ISBN 2-862666-046-9), p.6
  8. Anne Le Stang, Histoire de Toulouse illustrée, avril 2006, Ed. Le périgrinateur, (ISBN 2-910352-44-7), p.8
  9. Philippe Wolff, Histoire de Toulouse, 2e édition, 1961, édition Édouard Privat
  10. CAPITOUL, Météorologie de Toulouse, Météo France. Consulté le 09/09/2007
  11. Climat d'Avignonet-Lauragais (voir section sur le vent d'autan)
  12. Les données climatiques à Toulouse de 1947 à 2002
  13. Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, Les crues les plus dévastatrices, p.III
  14. Histoire de Toulouse, p.22
  15. 17 quartiers passés au crible, L'Express. Consulté le 14/06/2007
  16. Sandrine Benassy et Jean-Jacques Germain, La brique, L'or rouge du Midi Toulousain, Tourisme Médias Éditions, juin 2004, (ISBN 2-915188-04-1)
  17. INSEE - Logements à Toulouse  : le parc
  18. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants
  19. INSEE - Logements à Toulouse : le parc
  20. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : le parc
  21. [pdf] Une reprise de la hausse des loyers en 2002 sur Toulouse - Agence d'Urbanisme et d'Aménagement du territoire
  22. TGV Bordeaux-Toulouse: la grande vitesse à pas comptés, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  23. Les autres dossiers, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  24. Grand contournement autoroutier: la rocade en débat, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  25. Le nouvel aéroport: un dossier provisoirement au point mort, L'express du 07/06/2007. Consulté le 13/01/2008
  26. Anne Le Stang, op. cit., p.9
  27. Ib., p.11
  28. dont un très important : les-petites-toulousaines.com
  29. Christian Cau, Petite Histoire de Toulouse, p10
  30. Anne Le Stang, op. cit., p.20
  31. Ib., p.28
  32. Ib., p.36
  33. Histoire de Toulouse, Ed Privat, 1974, p57
  34. Suivirent plusieurs expéditions de pillage, dont la plus célèbre fut vaincue par Charles Martel lors de la bataille de Poitiers (732)
  35. Ib., p.51
  36. Ib., p.73
  37. Ib., p.98
  38. Ib., p.140
  39. Ib., p.150
  40. L’inondation de 1875, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 26/08/2007
  41. Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, Les crues les plus dévastatrices, p.II
  42. Anne Le Stang, op. cit., p.178
  43. Ib., p.178-179
  44. Ib., p.198
  45. Dates et chiffres-clés du Cancéropôle
  46. [pdf] Enquête annuelle de recensement des grandes villes de France, 01/07/2005
  47. Estimation AUAT, Atlas de l’aire urbaine de Toulouse, 144 pages, (ISBN 2-11-062276-8)
  48. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  49. INSEE : pyramide des âges 1999 - Toulouse
  50. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Midi-Pyrénées
  51. La ville de Toulouse, Aramip. Consulté le 06/06/2007
  52. Discours prononcé par Monsieur Jean-Luc Moudenc, Place du Capitole de Toulouse, dimanche 9 avril 2006
  53. Source : Enquête sur les déplacements des ménages de l'aire urbaine toulousaine en 2004 — Partie 1 Partie 2
  54. Les grands projets de Toulouse, l'Express - 24 mai 2007
  55. Toulouse, quels territoires pour quels projets, sur chezbelan.com
  56. Source : Enquête ménage
  57. L'aéroport, aéroport de Toulouse-Blagnac. Consulté le 20/01/2008
  58. Le conseil municipal, Site de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  59. Mairies de quartier, Site de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  60. Biographie de Jean-Luc Moudenc, Site de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  61. Les délibérations du Conseil Municipal, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  62. établi par délibération du Conseil Municipal du 27 juin 2003 modifiée le 14 octobre 2005
  63. Présentation du conseil municipal des enfants, Site de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  64. Scrutin présidentiel de 2002 - Toulouse, Ministère de l'intérieur. Consulté le 25/07/2007
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  66. Scrutin présidentiel de 2007 - Toulouse, Ministère de l’Intérieur. Consulté le 25/07/2007
  67. Cantons de Toulouse, Insee. Consulté le 01/07/2007
  68. Présentation, Académie de Toulouse. Consulté le 28/07/2007
  69. [pdf] Liste des écoles maternelles de Toulouse
  70. Toulouse : écoles élémentaires publiques, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  71. Toulouse : écoles élémentaires privées ou sous contrat, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  72. Toulouse : collèges publics, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  73. Toulouse : collèges privés, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 25/07/2007
  74. Toulouse : Lycées publics, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 28/07/2007
  75. Toulouse : Lycées privés, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 28/07/2007
  76. ab [pdf] Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le 11/09/2007}
  77. Spécial météo à Toulouse, L'express, n°2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008, Captitale de la météorologie, p.IX
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  80. "Les villes jumelées" [1]
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  84. [xls] Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales - Toulouse
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  86. Palmarès 2008 des commissariats, Le Figaro -. Consulté le 03/06/2008
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  88. Palmarès 2008 des commissariats, Le Figaro -. Consulté le 03/06/2008
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  91. Chiffres-clés, Site du Grand Toulouse. Consulté le 25/08/2007
  92. ab Recensement INSEE - emplois à Toulouse
  93. Chômage en 2005 L'Internaute (Source de l'INSEE)
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  95. Hervé Martin et Alain Zambeaux, La Haute-Garonne, éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, (ISBN 2708958119), p.422
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  97. Jean Estèbes, Toulouse 1940-1944, éd. Perrin
  98. Détails sur Portail-Religion.com
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  105. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier aujourd'hui, demain, p.74
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  109. Les théâtres de Toulouse, Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 26/08/2007
  110. Hervé Martin et Alain Zambeaux, La Haute-Garonne, éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, (ISBN 2708958119), p.425
  111. Soirée des 15ème victoires de la musique classique sur France 3
  112. Conservatoire National de Région (CNR), Site officiel de la ville de Toulouse. Consulté le 28/07/2007
  113. programmation du cinéma Utopia à Toulouse
  114. Site du cinéma l'ABC
  115. Site du cinéma le Cratère
  116. Hervé Martin et Alain Zambeaux, La Haute-Garonne, éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, (ISBN 2708958119), p.368
  117. ab Hervé Martin et Alain Zambeaux, La Haute-Garonne, p.405
  118. L'actualité économique et juridique de la Garonne
  119. site officiel de Rio Loco
  120. Site officiel
  121. site officiel des siestes électroniques
  122. site du collectif éOle producteur de Novelum
  123. site officiel des Rencontres du Cinéma italien à Toulouse
  124. site officiel du festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées
  125. Sequence
  126. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier aujourd'hui, demain, p.79
  127. site officiel du Forum de l'image
  128. http://festival.occitania.free.fr/index.php
  129. Festival N7
  130. Inox Electronic Festival
  131. Féria de Toulouse Fenouillet, Office de tourisme de Toulouse. Consulté le 30/01/2008
  132. Philippe Goddin, Hergé, Chronologie d'une œuvre, 1939 à 1943 (Tome 4 - novembre 2004), page 72. Passant par la Gare Matabiau de Toulouse le vendredi 31 août 1923, Hergé découvre quant à lui les Pyrénées toute proches autour de Bagnères-de-Bigorre, lors d'un camp de scouts durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint 50 ans plus tard dans la "Ville Rose" lors du 1er Salon de la Bande Dessinée de Toulouse, organisé au Parc des Expositions de la ville en 1973.
  133. Le Tour de Gaule d'Astérix, éd. Dargaud, 1968, page 36
  134. La langue occitane et le Lauragais Consulté le 17/01/2008
  135. Les Leys d’amors de Toulouse, dépaysement de la poésie courtoise Consulté le 17/01/2008
  136. La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source : Histoire d'Occitanie, par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.
  137. Convergéncia Occitana Consulté le 17/01/2008
  138. L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008
  139. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier aujourd'hui, demain, p.94
  140. Sports et loisirs, Site officiel de la mairie de Toulouse. Consulté le 01/07/2007
  141. Toulouse, ville sportive, Site officiel de la mairie de Toulouse. Consulté le 01/07/2007
  142. Palmarès, Site officiel du Stade Toulousain. Consulté le 10/09/2007
  143. Site officiel du Toulouse-Athlétic Club
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