Châlons-en-Champagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Châlons-en-Champagne

Hôtel de ville de Châlons-en-Champagne
Pays
drapeau de la France
     France
Région Région Champagne-Ardenne Champagne-Ardenne
(chef-lieu)
Département Marne Marne
(préfecture)
Arrondissement Châlons-en-Champagne
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 4 cantons
Code Insee 51108
Code postal 51000
Maire
Mandat en cours
Bruno Bourg-Broc (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne
Coordonnées
géographiques
48° 57′ 27″ Nord
         4° 21′ 54″ Est
/ 48.9575, 4.365
Altitudes moyenne : 83 m
minimale : 79 m
maximale : 153 m
Superficie 2 605 ha = 26,05 km²
Population sans
doubles comptes
46 200 hab.
(2005)
Densité 1 742 hab./km²
Gentilé les Châlonnais
Carte de localisation de Châlons-en-Champagne

Nommée Châlons-sur-Marne à partir de la fin du XVIIIe siècle jusqu'en 1995 et d'avril à décembre 1997, Châlons-en-Champagne est une commune française, préfecture du département de la Marne et de la région Champagne-Ardenne. Bien que Reims, dans le même département, soit beaucoup plus peuplée, Châlons est la préfecture du département et de la région. Ses habitants sont appelés les Châlonnais.

Sommaire

[modifier] Devise

« Et Decus et Robur » signifiant « Gloire et Force ».

[modifier] Géographie

La ville est située sur la Marne.

Elle ne doit pas son importance administrative à sa population, car elle est quatre fois moins peuplée que Reims. Dans la région Champagne-Ardenne, Troyes et Charleville-Mézières sont également plus peuplées qu'elle. Siège des intendants de Champagne sous l'ancien régime, elle devint la préfecture par la volonté des révolutionnaires d'effacer l'importance historique de la ville de Reims[réf. nécessaire] (symbole de la monarchie française), les rois de France se faisant couronner dans la cathédrale de Reims depuis le sacre de Clovis en 487 par Saint Remy.

Châlons tire son nom du peuple gaulois des Catalaunes, installés sur l'oppidum (enceinte défensive) de La Cheppe dit Camp d'Attila, à 16 kilomètres au nord-est de Châlons

[modifier] Transports

La ville de Châlons-en-Champagne est facilement reliée au reste du pays par les trains de la SNCF : Paris à 1h35 en TER et 1h03 en TGV.

Icône de détail Article détaillé : Gare de Châlons-en-Champagne.

Châlons dispose aussi d'un aéroport international, l'Aéroport Paris Vatry.

Pour les déplacements urbains, le réseau SITAC BUS (Groupe Kéolis) fonctionne du lundi au samedi et est composé de 8 lignes de jour :

Toutes les lignes de jour et de soirée passent par la Place Monseigneur Tissier

  • ligne 1 : Fagnières (Beaux Regards) - Centre Ouest - Croix Dampierre
  • ligne 2 : Zone Commerciale Mont Héry - Mont Héry - Saint-Memmie (Mairie) - Croix Dampierre
  • ligne 3 : Vallée Saint-Pierre - Croix Jean Robert / Patinoire
  • ligne 4 : Fagnières (Beaux Regards) - Mont de Suippes - Complexe Agricole
  • ligne 5 : Zone Commerciale Mont Héry / Mont Héry - Sarry (Les Terrières)
  • ligne 6 : Place Monseigneur Tissier - Zone Industrielle Saint-Martin
  • ligne 7 : Compertrix (Mairie) - Lycée Jean Talon - Recy (Mairie)
  • ligne 8 : Place Monseigneur Tissier - Grevières

... et de 4 lignes de soirée (un A/R de 20h à minuit les vendredis et samedis uniquement) :

  • ligne A : Patinoire - Sarry (Les Terrières)
  • ligne B : Patinoire - Vallée Saint-Pierre
  • ligne C : Patinoire - Recy (Mairie)
  • ligne D : Patinoire - Fagnières (Beaux Regards)

[modifier] Histoire

L'existence de la cité est attestée au moins depuis l'époque gallo-romaine ; Châlons fut une ville d'importance sous l'Ancien Régime, comme siège de généralité.
Napoléon III se rendit à Châlons-sur-Marne durant la Guerre franco-allemande de 1870 dans le but d'organiser la retraite générale de l'armée française. Seule l'Armée d'Alsace commandée par le général Mac Mahon parvint à rallier la ville le 16 août 1870. L'Armée de Lorraine, sous les ordres du général Bazaine, fut en effet prise au piège dans Metz après de nombreuses batailles dans ses environs.

Le nom de l'ancienne Durocatalaunum (ou Catalaunum) gallo-romaine se francise au Moyen Âge en Chaalons en Champaigne puis, après l'invention de l'accent circonflexe, en Châlons en Champagne. Peu à peu, sous l'influence des géographes et des salons parisiens, le toponyme "sur Marne" se substitue à celui de "en Champagne" sur les cartes. Durant tout le XVIIIe siècle et jusqu'au début du XIXe siècle, les deux appellations cohabitent. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas la Révolution qui a changé le toponyme "en Champagne" en "sur Marne". À partir des années 1980, un courant se dessine pour rendre à la ville son toponyme historique qu'elle retrouve définitivement le 29 décembre 1997. Le changement de nom, décidé une première fois en 1995, avait été annulé par le Conseil d'État le 4 avril 1997 pour vice de procédure, avant d'être rétabli l'année suivante.

[modifier] Administration

Maires successifs :

  • Pierre Louis Saguez , Ecuyer, seigneur de Breuvery, échevin en 1767, puis maire royal en 1777 [1].
  • Philippe, maire de Châlons († 1869).
  • Alexandre Godart (1786-1856), maire de 1834 à 1837 et de 1844 à 1854
  • Joseph Perrier (1795-1870).
  • Eugène Perrier (1810-1879).
Liste des maires successifs
Date d'élection Nom Parti
Les données antérieures à 1965 ne sont pas encore retrouvées.
ocobre 1947 Louis Laforest
avril 1953
mars 1965 Jean Degraeve UNR
mars 1971 Jean Degraeve UDR
octobre 1973 Michel Menard CDS
mars 1977 Jean Reyssier PCF
mars 1983 Jean Reyssier PCF
mars 1989 Jean Reyssier PCF
juin 1995 Bruno Bourg-Broc RPR
mars 2001 Bruno Bourg-Broc RPR-UMP
mars 2008 Bruno Bourg-Broc UMP


La communauté d'agglomération (Cités en Champagne) regroupe douze communes et compte près de 70 000 habitants : Châlons-en-Champagne, Compertrix, Coolus, Fagnières, L'Épine, Moncetz-Longevas, Recy, Saint-Étienne-au-Temple, Saint-Gibrien, Saint-Martin-sur-le-Pré, Saint-Memmie et Sarry.

Châlons-en-Champagne est le chef-lieu de quatre cantons :

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
41 705 50 764 52 275 51 137 48 423 47 339 46 200
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

Châlons-en-Champagne est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Châlons-en-Champagne. Elle gère les ports fluviaux de Châlons-en-Champagne et de Vitry-le-François, l'IPI.

Elle est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Champagne-Ardenne[2].

[modifier] Enseignement

Études supérieures

[modifier] Lieux et monuments

Châlons-en-Champagne est classée Ville d'Art et d'Histoire.

[modifier] Édifices civils

Construit en 1771 sur les plans de l'architecte Nicolas Durand, c'est un élégant édifice de style classique.

  • Porte Sainte-Croix

Egalement appelée Porte Dauphine. Elle a été érigée en 1769, en l'honneur de Marie Antoinette, à l'occasion de son arrivée en France pour son mariage avec le Dauphin, le futur roi Louis XVI.

  • Cirque

C'est l'un des cinq édifices de ce type subsistant en France ; il fut construit en 1899. Il abrite le Centre national des arts du cirque, unique établissement d'enseignement public de cette nature en Europe, et qui comprend l'École supérieure des arts du cirque, un centre de documentation et un pôle de formation professionnelle. Dispensé à des promotions d'une vingtaine d'élèves, l'enseignement intègre toutes les disciplines du spectacle vivant, en s'articulant autour de trois axes majeurs : conscience artistique, technique du cirque et capacité de création.

  • Musée des beaux-arts et d'archéologie (place Godart), importante section archéologique, depuis le paléolithique jusqu'au XVIIe siècle et collection de peintures du XVème au XXe siècle.
  • Musée du cloître de Notre-Dame-en-Vaux (rue Nicolas Durand), vestiges du cloître canonial du XIIe siècle de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux.
  • Musée Schiller-Goethe (rue Léon Bourgeois), collection d'objets ayant appartenu à Schiller et documents relatifs à Goethe.
  • Musée Garinet (rue Pasteur), ancienne maison du XVIe siècle présentant l'intérieur d'une famille bourgeoise du XIXe siècle (Jules Garinet).
  • Château Jacquesson

[modifier] Édifices religieux

Notre-Dame-en-Vaux (chevet)
Notre-Dame-en-Vaux (chevet)

[modifier] Collégiale Notre-Dame-en-Vaux

Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, Notre-Dame-en-Vaux était une collégiale, c'est-à-dire qu'elle abritait une communauté de chanoines.
L'église actuelle fut commencée avant 1157, en remplacement d'un édifice antérieur qui s'était écroulé. Sa reconstruction était achevée en 1217. Commencée en style "de transition" (intermédiaire entre le roman et le gothique), elle fut terminée en gothique.
On y trouve un beau chevet avec abside gothique flanquée de deux tours romanes (influence de la cathédrale de Toul), mais aussi d'admirables verrières du XVIe siècle. Il s'y trouve également un des plus grands carillons d'Europe, composé de 56 cloches et datant du XIXe siècle.

Jusqu'à la Révolution, qui mutila son portail sud de style renaissance, elle possédait 4 flèches (voire 5 si on compte la petite de la croisée du transept). 3 furent rasées à la Révolution pour récupérer leur plomb à des fins militaires ; une fut reconstruite à partir de 1852 par l'abbé Champenois, les deux autres attendent toujours de l'être. Au Moyen Âge, elle possédait une relique vénérable qui attirait beaucoup de pèlerins et fit sa gloire : la relique du saint-Nombril du Christ, détruite en 1707 par l'évêque de Châlons.

[modifier] Cathédrale Saint-Étienne

Façade de la Cathédrale vue du Grand Jard
Façade de la Cathédrale vue du Grand Jard

Le monument présente des parties romanes du XIIe siècle (crypte, tour du bras Nord dont le rez-de-chaussée abrite une rare verrière romane) mais fut reconstruit en style gothique rayonnant. L'abside, le transept et trois travées de la nef étaient achevés en 1261. Les chapelles rayonnantes et le déambulatoire furent ajoutés entre 1280 et 1310. La nef fut continuée à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle. Entre 1628 et 1634, on éleva la façade occidentale (en style baroque) et les deux travées voisines. Cependant, la conception primitive de la nef fut conservée à travers les siècles par les constructeurs successifs, qui ont voulu lui préserver son unité. L'édifice a conservé une remarquable parure de vitraux. Dans les bas-côtés sud se trouve une intéressante série de vitraux de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Ceux de l'autre bas-côté ont été faits au XIXe siècle dans le goût du XIIIe siècle. Ceux des bras du transept sud datent du XXe siècle. De très nombreuses dalles funéraires gravées du XIIIe siècle au XVIIe siècle sont incrustées dans le pavage ou relevées le long des murs. Elles se caractérisent par une grande élégance du dessin.

[modifier] Église Saint-Alpin

L'église est placée sous le vocable de saint Alpin, évêque de Châlons au début du Ve siècle. Elle existait déjà au IXe siècle et a été reconstruite vers 1170 dans un style gothique encore marqué par le style roman. De cette époque, il subsiste la nef - 6 travées dont les arcades richement moulurées reposent alternativement sur des piles fortes et des piles faibles - et les collatéraux. Vers 1230, on entreprit de rajeunir l'édifice en voûtant la nef et les collatéraux, sans modifier l'élévation intérieure. Plus tard, le transept et son croisillon nord furent remaniés. C'est au début du XVe siècle que l'on construisit un nouveau chœur polygonal, entouré d'un déambulatoire dépourvu de chapelles rayonnantes, mais percé de grandes fenêtres que de riches donateurs parent de splendides verrières colorées. On ajouta sur toute la longueur du bas-côté sud une série de chapelles qui conservent un ensemble remarquable de vitraux en grisaille. Les verrières du déambulatoire, mises en place entre 1515 et 1522 environ, juxtaposent souvent de petites scènes, à la gamme colorée éclatante, où apparaissent des inscriptions placées dans des banderoles décoratives.

[modifier] Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste est extrêmement intéressante parce que, ayant été bâtie du XIe siècle au XVIIe siècle, elle permet de suivre, sans interruption, l’évolution de l’architecture de l’art roman jusqu’à l’art de la Renaissance. La construction de la nef et des bas-côtés paraît remonter au dernier quart du XIe siècle. À partir du transept, nous entrons dans l’art d’ogive, avec les voûtes sur croisées d’ogives. Les murs sont remplacés par de larges fenêtres. Le chevet actuel date du XIIIe siècle. Vers 1500, les arbalétriers construisirent une chapelle dédiée à Saint Sébastien leur patron (actuelle chapelle des fonts baptismaux). En 1603, une tour fut élevée au dessus de la croisée du transept et il fallut consolider les piles. En 1671, les bas-côtés furent remaniés et recouverts de voûtes d’ogives surbaissées. Fortement ravagée par les guerres de la Révolution et de l’Empire, l’église Saint Jean-Baptiste a été restaurée grâce à la générosité de ses paroissiens surtout pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. Ses vitraux datent de cette époque.

[3]


[modifier] Les anciens hôtels particuliers

[modifier] Musée Garinet (13 rue Pasteur)

Cet hôtel a été bâti à la fin du 15e s. ou au début du 16e s. Il s' agit du plus ancien édifice civil de Châlons construit en matériau dur. En 1599, Philippe de Thomassin:, vidame de Châlons, fit transférer le siège du fief du vidamé dans cet hôtel dont il était devenu propriétaire 2 ans plus tôt. Par achat, il passa entre les mains de Pierre Guillaume, seigneur de Saint-Eulien, qui le conserva de 1627 à 1654. Ce dernier accomplit de grands travaux dans l' hôtel qui ont presque tous été masqués par les modifications du 19e s. hormis le portail sculpté qui se trouve sur la façade ouest. Le vidamé passa, par héritage, puis par achat, entre les mains de grands personnages, dont aucun ne vint demeurer à Châlons. Il fut supprimé à la Révolution et l' hôtel fut acquis le 20 mars 1801 par Claude Joseph Garinet qui le transforma en 1832 en demeure bourgeoise. La façade sur rue et la toiture date de cette époque. Son fils Jules Garinet y habita ensuite. A la mort de Mme Garinet, les collections et l' hôtel furent légués à la ville pour en faire un musée. Le legs fut définitivement accepté en 1899 et des travaux intérieurs furent exécutés. De 1940 à 1944, il fut occupé par les allemands. En 1958, les communs furent rasés. En 1977, des étais sont placés pour arrêter le mouvement de la façade ouest. Elle fut restaurée à la fin des années 80 et au début des années 90. Actuellement, l' hôtel abrite le musée Garinet. Il conserve des éléments intérieurs contemporains de la construction, des 18e et 19e s. Dans la cour se trouve le portail de l' ancien couvent Sainte-Marie, remonté à cet emplacement en 1958.

Extrait de la fiche consultable sur le site "Patrimoine de France" : [4]

[modifier] Maison des Oeuvres (25 rue Pasteur)

L' hôtel, situé en retrait de la rue, a été construit au milieu du 17e siècle. Dans les dernières années du 18e siècle, il appartenait aux Saguez de Breuvery. Une partie de l' aile sud semble dater, d' après la forme des menuiseries de ses baies, de la fin du 17e ou du début du 18e siècle. Sur le cadastre de 1827, l' entrée des voitures se faisait par la ruelle Baudelot, perpendiculaire à la rue Pasteur. L' actuel bâtiment sur la rue Pasteur a été construit après 1827, ainsi que la seconde partie de l' aile sud, lors du déplacement de l' entrée principale de l' hôtel. Les différents bâtiments conservent des éléments intérieurs des 18e et 19e siècles. A l' origine, la parcelle était plus étendue et avait un accès sur la rue du Flocmagny. Elle possédait une orangerie, aujourd' hui détruite. Cette propriété appartient à l' association diocésaine depuis 1878 et est actuellement en vente. Elle est appelée "maison des Oeuvres".

Extrait de la fiche consultable sur le site "Patrimoine de France" : [5]


[modifier] L’hôtel Dublois de Crancé (1 rue d’Orfeuil)

Cet hôtel a, semble-t-il, été construit au milieu du 17e s. pour son premier propriétaire connu Pierre Gargam, trésorier de France. Au milieu du 18e s., Jean Gabriel Legendre, architecte, fait remplacer les allèges des fenêtres du 1er étage par des garde-corps. De nouveaux vantaux viennent également fermer la porte cochère. Les lambris de revêtement, encore visibles au 1er étage, peuvent avoir été réalisés à la demande de Legendre. En 1767, lorsque ce dernier quitte la ville, le bâtiment est vendu à Germain Dublois de Crancé, gouverneur de Châlons. En 1821, l' hôtel est acheté par la ville aux héritiers du général Godinot. La bibliothèque municipale est alors installée au 1er étage. En 1886, le comble à surcroît est aménagé en salle selon les plans de l' architecte de la ville Louis Ernest Collin. Lors de cet aménagement, les 2 lucarnes latérales sont créées en s' inspirant des 2 lucarnes anciennes. La forme du comble est aussi modifiée et les façades arrières reprises. La façade de l' église Saint-Loup, construite vers 1662, est remontée, également en 1886, dans la cour. L' hôtel a abrité la bibliothèque municipale jusqu' en 2001. Il conserve un dessus de porte, réalisé entre 1750 et 1770, seul vestige de la maison rue du Cloître, habitée par Mme Récamier lors de son séjour à Châlons en 1811-1812.

Extrait de la fiche consultable sur le site "Patrimoine de France" : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-31-10060-73066-M123479-181782.html


[modifier] L’hôtel Billet (5 rue Carnot)

Michel Billet, contrôleur au grenier à sel, fit construire cet hôtel au cours de la 2e moitié du 16e siècle et plus précisément vers 1562, date gravée dans la cave. Ses héritiers le vendirent en 1592 à Jean de Morillon, seigneur de Marne-la-Maison, lieutenant général civil et criminel du bailliage de Vermandois au siège de Châlons. L' hôtel resta entre les mains des membres de sa famille jusqu' en 1730. Il fut alors vendu à Zacharie Hocart, chevalier de Saint-Louis et colonel d' infanterie. Par la suite, il fut la demeure de Léon Bourgeois, député puis sénateur de Châlons, qui fut plusieurs fois ministre et président du conseil, avant de devenir président du Sénat. Au 19e siècle, l' angle sud où se trouvait une tourelle a été sectionné pour créer un balcon. L' hôtel conserve des éléments intérieurs des 18e et 19e siècles. Actuellement, il est occupé par une étude notariale et un bureau du trésor public.

Extrait de la fiche consultable sur le site "Patrimoine de France" : http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-31-10060-73066-M123470-181774.html

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Châlonnais célèbres

  • Claude Chastillon (1559, Châlon-en-Champagne - 1616, Châlons-en-Champagne) : architecte,topographe du roi de France, Henri IV ;
  • Jean Talon (1625, Châlons-en-Champagne - 1694, Châlons-en-Champagne) : Premier administrateur du Québec ;
  • Louis Antoine de Noailles, évêque comte de Châlons de 1680 à 1695 (date à laquelle il devint évêque de Paris).
  • Robert Bunon (1702, Châlons-en-Champagne -1748, Paris), dentiste de Mesdames et de la Maison des Enfants du roi.
  • Pierre Bayen (1725, Châlons-en-Champagne -1798, Paris) : chimiste, découvreur de l'oxygène et pharmacien, premier pharmacien des armées qui eut Parmentier comme adjoint ;
  • Nicolas Appert (1749, Châlons-en-Champagne - 1841, Massy) : inventeur de l'appertisation, conservation des denrées alimentaires sous vide ;
  • Jean Louis Xavier Dorin (1789, Triaucourt - 1882, Châlons-sur-Marne) : naturaliste ;
  • Pierre Briquet (1796, Châlons-en-Champagne - 1881, Paris) : membre de l'Académie de médecine ;
  • Adolphe Jacquesson (1800, Châlons-sur-Marne - 1876) : inventeur du muselet servant à fixer le bouchon sur la bouteille de Champagne ;
  • Amédée Varin (1818, Châlons-sur-Marne - 1883, Crouttes) : graveur ;
  • Étienne Oehmichen (1884, Châlons-sur-Marne - 1955) : inventeur d'un appareil à voilure tournante qui fut le précurseur de l'hélicoptère ;
  • Pierre Dac (1893, Châlons-sur-Marne - 1975, Paris) : humoriste ;
  • Jean Cabut dit Cabu (1938, Châlons-sur-Marne - ) : dessinateur de presse et de bandes dessinées ;
  • Maurice Renard (1875, Châlons-sur-Marne - 1939, Rochefort) : romancier ;
  • Adolphe Willette ;
  • Jacques Massu (5 mai 1908, Châlons-sur-Marne - 26 octobre 2002, Conflans-sur-Loing) : général ;
  • Xavier Bertrand ;
  • Claude François, moine récollet et peintre, en religion : Frère Luc (1615, Amiens - 1685) ;
  • Jean Valnet (27 juin 1920, Châlons-sur-Marne - 29 mai 1995, ?) : médecin ayant beaucoup écrit sur la phytothérapie et aromathérapie, écrivain.

NB : Châlons-en-Champagne ou Châlons-sur-Marne : voir ci-avant histoire du toponyme de la ville.

[modifier] Autres personnalités

[modifier] Anciennes familles de Châlons sur Marne

(Voir Armorial de Châlons sur Marne) [6]:

  • Antoine
  • Aubelin de Villers
  • Bar
  • Barbier
  • Beaugier de Bignimont
  • Berle de Mafrécourt
  • Berthelier
  • Beschefer
  • Billecart
  • Billet
  • Le Boucherat
  • Bocquet d'Anthenay
  • Braux
  • Caillet
  • Cachapt
  • Chalons
  • Chamorin
  • Champagne
  • Champenois
  • Charton
  • Chastillon
  • Faut
  • Féret
  • Filoque
  • Fleury
  • Gargam
  • Gayet
  • Godart
  • Godet
  • Grossart
  • Guyot
  • Hoccart
  • Hennequin
  • Henry
  • Horguelin
  • Hermann
  • Jeannet
  • Jourdain
  • Joybert (de Joybert)
  • Lauvaux
  • Le Certain
  • La Moyne
  • Lhoste
  • Langault
  • Le Doux
  • Le Tartier
  • Le Gorlier
  • Le Duc
  • Lorain
  • Puyol
  • Rolland
  • Rousset
  • Regnauld
  • Sebille
  • de St Genys
  • Saguez (Saguez de Breuvery)
  • Truc
  • Talon
  • de Thuisy
  • Turpin
  • de La Veuve
  • Viriot
  • Wignacourt
  • Ytam

[modifier] Vie Militaire

Unités ayant tenu garnison à Châlons en Champagne:

Unités actuellement en garnison à Châlons en Champagne:

  • Etat-Major de la 1re Brigade Mécanisée, depuis sa crétion
  • 402e Régiment d'Artillerie, depuis
  • 1re Compagnie de Commandement et de Transmissions, depuis sa création

[modifier] Jumelages

[modifier] Activités culturelles

  • La Comète est une scène sous label « scène nationale ».
  • F'Estival des Musiques d'Ici et d'Ailleurs (Chaque année en juillet et août) - Site officiel
  • Festival Furies (Chaque année en juin) - Site officiel
  • Conservatoire de musique agréé et de danse.
  • Chorales (O'kolo)

[modifier] Sport

[modifier] Media

Radio

  • Rcf l'epine
  • Mau-Nau

Presse ecrite

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Châlons-en-Champagne sur le site de l'Insee
  2. College St. Etienne

[modifier] Liens externes



commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Châlons-en-Champagne.