Utilisateur:Alter Mandarine

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Bienvenue sur Wikipédia !
La grande vague de Kanagawa (vers 1831) estampe de Katsushika Hokusai, choisie par Claude Debussy pour illustrer la couverture de La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre (1905)
La grande vague de Kanagawa (vers 1831)
estampe de Katsushika Hokusai, choisie par
Claude Debussy pour illustrer la couverture de
La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre (1905)
Portrait de Giambologna par Hendrick Goltzius (1558-1617).
Portrait de Giambologna par Hendrick Goltzius (1558-1617).
* Les bizarreries de Mandarine * Vanitas Mandarinae * Les gribouillis de Mandarine *
* Le petit mécano de Mandarine * Les bavardages avec Mandarine *
* L'entrée des artistes * Le magasin des accessoires * La terrasse des Muses *
* L'index des Muses * L'historique des Muses * Des nouvelles des Muses *
* Une histoire de Muses * Le temps des Muses * Euterpe et Apollon sont dans un bateau *
* Bristol 1 * Il loggione * Verdiana * Bristol 2 *
* Voyage en Ritalie * Leonardo * Piazza Navona * Vacances romaines * Gladiator * Le Guépard *
* L'index de la Ritalie * L'historique de la Ritalie * Des nouvelles de Ritalie *
* Les dieux de l'Olympe *
* it * Immagini * en *
* अहिंसा *
« Imaginez un monde dans lequel chacun puisse avoir partout sur la planète libre accès à la somme de toutes les connaissances humaines. C'est ce que nous faisons. »
« Je conseille fréquemment aux gens qui viendraient me voir frustrés par une "guerre d'édition", de penser aux personnes qui vivent sans eau propre ou potable, sans accès adéquat à l’éducation, et comment notre travail pourra un jour aider ces personnes. Cela remet un peu les choses - et les petites rivalités - à leur place, je pense. »
Jimmy Wales, cofondateur de Wikipédia[1]
Aujourd'hui est un nouveau jour !

La calanque, tableau pointilliste peint en 1906 par Paul Signac (1863-1935).  (définition réelle 2 165 × 1 703)

La calanque, tableau pointilliste peint en 1906 par Paul Signac (1863-1935).
(définition réelle 2 165 × 1 703)

Demain est un autre jour...

Escaliers roulants à Yokohama, Japon.  (définition réelle 1 536 × 2 048)

Escaliers roulants à Yokohama, Japon.
(définition réelle 1 536 × 2 048)

[2]

(...)

L'ENFANT, seul et désolé
Toi, le cœur de la rose,
Toi le parfum du lys blanc,
Toi, tes mains et ta couronne,
Tes yeux bleus et tes joyaux...
Tu ne m'as laissé, comme un rayon de lune,
Qu'un cheveu d'or sur mon épaule,
Un cheveu d'or… et les débris d'un rêve...

Il se penche, et cherche parmi les feuillets épars la fin du conte de Fées, mais en vain.
Il cherche
Il les pousse du pied.

Rien... Tous ceux-ci sont des livres arides,
D'amères et sèches leçons.

Mais de petites voix aigres sortent d'entre les pages, qui se soulèvent et laissent voir les malicieuses et grimaçantes petites figures des chiffres. D'un grand album plié en forme de toit, sort un petit vieillard bossu, crochu, barbu, vêtu de chiffres, coiffé d'un " π", ceinturé d'un mètre de couturière et armé d'une équerre. Il tient un livre de bois qui claque en mesure, et il marche à tous petits pas dansés, en récitant des bribes de problèmes.

LE PETIT VIEILLARD
Deux robinets coulent dans un réservoir !
Deux trains omnibusse quittent une gare
A vingt minutes d'intervalle,
Valle, valle, valle !
Une paysanne,
Zanne, zanne, zanne,
Porte tous ses œufs au marché !
Un marchand d'étoffe,
Toffe, toffe, toffe,
A vendu six mètres de drap !

Il aperçoit l'Enfant et se dirige vers lui de plus malveillante manière.

L'ENFANT, affolé
Mon Dieu ! C'est l'Arithmétique !

LE PETIT VIEILLARD, acquiesçant
Tique, tique, tique !

Il danse autour de l'enfant en multipliant les passes maléfiques.

LES CHIFFRES, soulevant les feuilles et piaillants
Tique, tique, tique !

LE PETIT VIEILLARD
Quatre et quat'dix-huit,
Onze et six vingt-cinq,
Quatre et quat'dix-huit,
Sept fois neuf trent'trois.

L'ENFANT, surpris
Sept fois neuf trent'trois ?

LES CHIFFRES
Sept fois neuf trent'trois.

Ils sortent de dessous les feuillets.

L'ENFANT
Quatre et quat' ?
LE PETIT VIEILLARD
Dix-huit !
L'ENFANT
Onze et six ?
LES CHIFFRES
Vingt-cinq !
L'ENFANT
Quatre et quat' ?
LE PETIT VIEILLARD
Dix-huit !

L'ENFANT, exagérant résolument
Trois fois neuf quat'cent !

LE PETIT VIEILLARD, il se balance pour prendre le mouvement de la ronde
Millimètre,
Centimètre,
Décimètre,
Décamètre,
Hectomètre,
Kilomètre,
Myriamètre,
Faut t'y mettre !
Quelle fêtre !
Des millions,
Des billions,
Des trillions,
et des frac-cillions !

LES CHIFFRES, entraînant l'Enfant dans leur danse
Deux robinets coulent dans un réservoir !
Deux trains omnibusse quittent une gare
A vingt minutes d'intervalle.

LE PETIT VIEILLARD
Une paysanne, Zanne, zanne, zanne,
Porte tous ses ...
LES CHIFFRES,
Un marchand d'étoffe, Toffe, toffe, toffe,
A vendu six ...
LE PETIT VIEILLARD
Deux robinets coulent, coulent, coulent,
coulent dans un réservoir.
LES CHIFFRES
Une paysanne, zanne, zanne, zanne,
s'en va t'au marché.

Ronde folle

LE PETIT VIEILLARD
Trois fois neuf ?
LES CHIFFRES
Trent'trois !
LE PETIT VIEILLARD
Deux fois six ?
LES CHIFFRES
Vingt-sept !
LE PETIT VIEILLARD
Quatre et quat' ?
LES CHIFFRES
Quatre et quat'? Quatre et quat'?
Quatre et quat' ?
LE PETIT VIEILLARD
Trois fois neuf ?
LES CHIFFRES
Trent'trois,
LE PETIT VIEILLARD
Deux fois six ?
LES CHIFFRES
Vingt-sept,
LE PETIT VIEILLARD
Quatre et quat' ?
LES CHIFFRES
Quatre et quat' ? Quatre et quat' ?
Quatre et quat' ?
LE PETIT VIEILLARD
Deux fois six trente et un !
Quatre et sept cinquant'neuf !
Deux fois six trente et un !
Quatre et sept cinquante'neuf !
Cinq fois cinq quarant'trois !
Sept et quat' cinquant'cinq !
Cinq fois cinq quarant'trois !
Sept et quat' cinquant'cinq !
Cinq et sept ving cinq !
Trent'sept !
Ah !
LES CHIFFRES
Deux fois six trente et un !
Quatre et sept cinquant'neuf !
Deux fois six trente et un !
Quatre et sept cinquant'neuf !
Cinq fois cinq quarant'trois !
Sept et quat' cinquant'cinq !
Quatre et quat' quatre et quat',
Cinq et sept, cinq et sept,
Qautre et quat', quatre et quat',
Cinq et sept, cinq et sept
Quatre et quat', quatre et quat',
Cinq et sept, cinq et sept
Quatre et quat', quatre et qua... !

L'enfant tombe, étourdi, tout de son long.
Le Petit Vieillard et le chœur s'éloignent.

LE PETIT VIEILLARD, paraissant d'un côté de la scène
Quatre et quat'dix-huit !

LES CHIFFRES, même jeu
Onze et six vingt-cinq !
Trent'trois !

LE PETIT VEILLARD
Z'huit !

L'Enfant se relève péniblement sur son séant. La lune est levée, elle éclaire la pièce. Le Chat noir sort lentement de dessous le fauteuil. Il s'étire, baîlle et fait sa toilette.
L'Enfant ne le voit pas d'abord et s'étend, harassé, la tête sur un coussin de pieds. Le Chat joue, et roule une balle de laine. Il arrive auprès de l'enfant et veut jouer avec la tête blonde comme avec une pelote.

L'ENFANT
Oh ! Ma tête ! Ma tête !

Il se relève à demi et voit le Chat

C'est toi, Chat ? Que tu es grand et terrible !
Tu parles aussi, sans doute ?

Le Chat fait signe que non, jure et se détourne de l'enfant. Il joue avec sa pelote.
La Chatte blanche paraît dans le jardin. Le Chat interrompt son jeu.

(...)

L'Enfant et les Sortilèges, (Ravel/Colette)

William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) Girl Holding Lemons (1899)Huile sur toile, 65.9 x 49.8 cm, The Israel Museum, Jerusalem
William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)
Girl Holding Lemons (1899)
Huile sur toile, 65.9 x 49.8 cm, The Israel Museum, Jerusalem
Le chat Giuseppe À Vigiut
Le chat Giuseppe
Carl Larsson (1853-1919), Brita en Iduna (Iðunn).  Lithographie pour la page titre de l'édition de Noël 1901 du magazine  "Idun".
Carl Larsson (1853-1919), Brita en Iduna (Iðunn).
Lithographie pour la page titre de l'édition de Noël 1901 du magazine "Idun".
Dance Of The Sugar Plum Fairies.ogg
Le moqueur polyglotte : image d'une journée mémorable !
Le moqueur polyglotte : image d'une journée mémorable !
Écoutez la chanson bien sage.
Écoutez la chanson bien sage.
Stefounet
La vie en technicolor de Stefounet
La vie en technicolor de Stefounet

Nom Stef48
Surnom Stef
Naissance 2 décembre 2006
Au pays de la bête du Gévaudan
Nationalité Généreuse
Profession(s) Futur réalisateur, scénariste et déjà poète
Films notables Amitiés et engueulades
Site internet wp.stef.org
Récompense(s) Voir ses hommages
Z'ai perdu un canard ! Z'auriez pas vu un canard ?
Z'ai perdu un canard ! Z'auriez pas vu un canard ?
...m'a même pas souhaité mon anniversaire !
...m'a même pas souhaité mon anniversaire !
...me souhaitera plus la bonne année, alors ?
...me souhaitera plus la bonne année, alors ?

Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d’eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile,
Qui palpite aux brises d’automne.
Cache et montre au cœur qui s’étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c’est notre vie,
Que de la haine et de l’envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D’être simple sans plus attendre,
Et de noces d’or et du tendre
Bonheur d’une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n’est meilleur à l’âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L’âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !…
Écoutez la chanson bien sage.

Écoutez la chanson bien douce, Sagesse I (1880), Paul Verlaine


 Avec des gestes de gamine  Elle vendait des mandarines  Et dans les rues de Buenos Aires  De sa voix claire, vous les offrait  Dans sa corbeille on choisissait  Et à l'oreille elle vous glissait :   Prenez mes mandarines  Elles vous plairont beaucoup  Car elles ont la peau fine  Et de jolis pépins pour vous  Prenez mes mandarines  Et dites-moi où vous perchez?  A moins qu'ça vous chagrine,  J'irai vous les éplucher   Mais de ce commerce illicite  La police s'émut bien vite  Trois semaines après le commissaire  D'un ton sévère l'interrogeait  Mais pour séduire le magistrat  Dans un sourire elle lui chanta :   Prenez mes mandarines Elles vous plairont beaucoup  Car elles ont la peau fine  Et de jolis pépins pour vous  Prenez mes mandarines  Et dites-moi où vous perchez?  A moins qu'ça vous chagrine,  J'irai vous les éplucher   Arpètes, trottins, midinettes  N'l'écoutez pas restez honnêtes  Si votre patron vous désire  Il faut lui dire : j'rentre au bercail  J'veux bien qu'tu prennes c'est un détail  Toutes mes peines c'est mon travail   Mais pas mes mandarines  Elles vous plairaient beaucoup  Car elles ont la peau fine  Mais elles ne sont pas pour vous  Car je les ai promises  A celui que j'aime bien  J'ferais peut-être une bêtise  Mais je les lui donnerai pour rien

Avec des gestes de gamine
Elle vendait des mandarines
Et dans les rues de Buenos Aires
De sa voix claire, vous les offrait
Dans sa corbeille on choisissait
Et à l'oreille elle vous glissait :

Prenez mes mandarines
Elles vous plairont beaucoup
Car elles ont la peau fine
Et de jolis pépins pour vous
Prenez mes mandarines
Et dites-moi où vous perchez?
A moins qu'ça vous chagrine,
J'irai vous les éplucher

Mais de ce commerce illicite
La police s'émut bien vite
Trois semaines après le commissaire
D'un ton sévère l'interrogeait
Mais pour séduire le magistrat
Dans un sourire elle lui chanta :

Prenez mes mandarines
Elles vous plairont beaucoup
Car elles ont la peau fine
Et de jolis pépins pour vous
Prenez mes mandarines
Et dites-moi où vous perchez?
A moins qu'ça vous chagrine,
J'irai vous les éplucher

Arpètes, trottins, midinettes
N'l'écoutez pas restez honnêtes
Si votre patron vous désire
Il faut lui dire : j'rentre au bercail
J'veux bien qu'tu prennes c'est un détail
Toutes mes peines c'est mon travail

Mais pas mes mandarines
Elles vous plairaient beaucoup
Car elles ont la peau fine
Mais elles ne sont pas pour vous
Car je les ai promises
A celui que j'aime bien
J'ferais peut-être une bêtise
Mais je les lui donnerai pour rien



Discussion Utilisateur:Alter Mandarine
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Le seul couac harmonieux, c'est le canard mandarin
Le seul couac harmonieux, c'est le canard mandarin
Récompense Pour ton travail sur les articles consacrés à la musique classique, en particulier Rigoletto
Bombastus 9 juillet 2007 à 14:36 (CEST)
Si Bombastus n'y voit pas d'inconvénient, je partagerai ce trophée avec tous ceux qui œuvrent patiemment dans le même sens, sur des tâches ingrates, moins visibles, mais ô combien nécessaires pour que le meilleur de la culture profite au plus grand nombre ( … un jour peut-être lorsqu'il y aura des connections internet dans les favelas … )




Salut Mandarine ! Content de te revoir sur le projet, ta "pêche" Clin d'œil commencait à manquer ! Tiens pour fêter ton retour ces quelques
Amitiés, H2O 21 septembre 2007 à 19:44 (CEST)

Récompense Merci à toi pour cette pêche inépuisable, ce charme constant, et cette envie d'aimer !
Tu as sû me faire plaisir et rire, alors que tout ne tournait pas rond !
Merci ma petite mandarine à moi, je veux te garder pour toujours, car tu es la plus aimable et la plus appréciable de toutes
Ton admirateur éternel (janvier 2008)

oups Hou là là mon Stefounet ! Vite vite, un trou de souris ! oups

"Rien n'est vrai que ce qui ne l'est pas !" est un dicton erroné : je pense ce que je dis Clin d'œil mais rien de gênant, bien à toi — Steƒ (  Стeфън  ) Mende, le 23 janvier 2008 à 07:14 (CET)


  1. Slashdot Interview (28 July 2004), Traduction en français par Patrick Mazéris (23 mars 2005) (piqué chez bapti Clin d'œil)
  2. clin d'oeil Merci à Sémhur