Alençon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alençon
Carte de localisation de Alençon
Pays France France
Région Basse-Normandie
Département Orne
(préfecture)
Arrondissement Alençon|
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu :
Code Insee 61001
Code postal 61000
Maire
Mandat en cours
Joaquim Pueyo
2008-2014
Intercommunalité Communauté urbaine d'Alençon
Latitude
Longitude
48° 25′ 50″ Nord
         0° 05′ 35″ Est
/ 48.4305555556, 0.0930555555556
Altitude 127 m (mini) – 152 m (maxi)
Superficie 10,68 km²
Population sans
doubles comptes
28 935 hab.
(1999)
Densité 2 709,3 hab./km²

Alençon est une commune française située dans le département de l’Orne et la région Basse-Normandie. Sa communauté urbaine inclut plusieurs communes situées dans le département de la Sarthe dont elle est immédiatement limitrophe.

Ses habitants sont appelés les Alençonnais.

Sommaire

[modifier] Géographie

La ville d'Alençon est située à la confluence de la rivière Sarthe et de la rivière Briante qui descend de la forêt d'Écouves. Cette ville a un sous-sol calcaire : des calcaires à Nérinées à l'est et des calcaires oolithiques à l'ouest, tous les deux d'âge jurassique. Le granite d'Alençon est plus en profondeur, mais il affleure à Condé-sur-Sarthe, à l'ouest de la ville, où il a été exploité jusque vers 1985. La ville a été construite avec ce granite de bonne qualité (pauvre en fer).

[modifier] Lieux-dits et écarts

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Administration

Depuis le 14 mars 2008, le maire d'Alençon est Joaquim Pueyo, membre du PS.

Icône de détail Article détaillé : Liste des maires d’Alençon.

[modifier] Héraldique

Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :
D’azur à l’aigle bicéphale d’or.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
25 584 31 656 33 680 31 608 29 988 28 935 28 918
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

[modifier] Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé. Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés. L’Age du Bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires. L’Âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits. Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.
Toutes ces périodes, ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon. La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites. Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon. Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ? Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon. En revanche, il existe des traces d’un passage. Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes Poteries, Grande rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.

Le nom d’Alençon a pour origine l’association d’un préfixe romain et d’un suffixe gaulois : al-uncus. La signification est littéralement « dans le méandre ». En l’occurrence, Alençon, en fonction de ce sens, est fondée dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les gallo-romains préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, et non dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est développé à partir du Xe siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle. Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion. A cette période, nous sommes dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des années 380, cette province est coupée en deux. Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice. En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan. En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais. Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale. De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer d’avantage les campagnes, de faire reculer le paganisme. La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie est dénommée au IVe siècle Tractus Armoricus, division militaire et administrative. Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer. Le Tractus Armoricus fonctionne durant tout le Ve siècle. L’autorité est détenue par les évêques. Les pays, pagi, servent de cadre aux évêchés. Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées. Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon. C’est la première mention d’Alençon, tardive car du VIIe siècle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siècle.

Durant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon est Montsort. « Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Xe siècle suite à un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe. Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort. Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une église funéraire du VIe ou du VIIe siècle. La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destiné à l’éclairage de la cathédrale et d’un tiers de sou mérovingien. La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées. Alençon est le chef-lieu d’une centenie mérovingienne puis d’une vicarie carolingienne, qui est une division équivalente.

À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie. La région subit les raids vikings. Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe. En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking. Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir. Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché. En 924, Sées est revendiquée par les Normands. Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe. Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir. En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande. La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront. Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dès lors dans une position avantageuse.

Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du XIIe siècle.

Érigée en duché en 1414, Alençon fut définitivement rattachée au domaine royal en 1549, après la mort de Marguerite de France (1492-1549) dite Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, veuve en premières noces du dernier duc Charles IV (mort en 1525 lors de la bataille de Pavie).

Après son veuvage, ayant établi sa cour à Alençon et y étant demeurée après son remariage avec le roi de Navarre Henri II d’Albret, Marguerite d'Angoulême (grand-mère maternelle du futur Henri IV) laissa le calvinisme s’implanter dans la ville. Première ville acquise aux idées calvinistes, Alençon devient rapidement un foyer de la Réforme. Le petit catéchisme de Luther y est imprimé dès 1529 par Simon Dubois. Les Protestants s’emparent de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique. Pendant les guerres de Religion, le Duc de Mayenne, chef de la Ligue et Henri de Navarre, futur Henri IV, se disputent plusieurs villes du duché d’Alençon qui devient le théâtre de durs affrontements. Alençon tombe aux mains du duc de Mayenne avant d’être reprise par Henri IV qui vend le duché au duc Frédéric Ier de Wurtemberg en 1605. Marie de Médicis le lui rachète en 1613. Préférant fuir plutôt que d’avoir à subir les dragonnades, les Alençonnais réformés laissent une ville vide aux troupes de dragons. La révocation de l'Édit de Nantes entraîne une forte immigration vers l’Angleterre, les Pays-Bas ou les îles anglo-normandes.

Colbert fonde en 1665 ses célèbres manufactures dont celle du très célèbre point de France ou point d’Alençon créé en 1650 à partir du point de Venise. Alençon employa, à l’apogée de son art, jusqu’à huit mille dentelières.

En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par une généralité faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie. Alençon fut nommée, lors de ce nouveau découpage du royaume en élections fiscales, Généralité de la province du Perche.

La halle aux blés
La halle aux blés

[modifier] Économie

Au XVe siècle, la dentelle qui connaîtra son apogée deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».

Icône de détail Article détaillé : Dentelle d'Alençon.

Apparue dès le XVIe siècle, l’imprimerie est vite florissante. La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.

Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siècle amène la prospérité. Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ». la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l'Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.

Au XIXe siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques. Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au XXe siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle d’électroménager). L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d'où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville. La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l'époque près de 1 000 employés et assurant du travail à de nombreux sous-traitants, est un choc pour la ville et le département. Aujourd’hui, le groupe Seb sous-traite la fabrication du moulin à légumes à la société Adiamix (40 salariés), ouvert sur l'ancien site de Moulinex.

Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est 1000 emplois en 1000 jours.

Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans la plasturgie.

L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en juin 2001, et entre Alençon et Rouen en octobre 2005, a permis, en outre, de désenclaver la ville.

Alençon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

[modifier] Industries

  • Fromageries Riches Monts : 200 salariés ;
  • M.P.O. Fenêtres (Menuiserie Plastique de l'Ouest) : 150 salariés.
  • Maisons France Confort (Construction de maisons individuelles) 1 100 salariés

[modifier] Patrimoine civil

Le Château des Ducs
Le Château des Ducs
  • Le Château des Ducs : les bâtiments existants ne représentent que 10% de l'ensemble. Il subsiste le châtelet, une courtine, la tour couronnée et une poterne ; le palais de justice datant du Ier Empire se trouve à côté.
  • L’Hôtel de ville (place Foch) : bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788 par l’architecte Delarue.
  • La Maison d’Ozé (XIVe siècle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450. Charles de Valois, duc d’Alençon et son épouse, Marguerite de Navarre y vécurent et y auraient même invité le futur Henri IV en 1576. Elle abrite aujourd’hui l’Office du tourisme.
  • L’Hôtel de Guise : bâti à partir de 1630, en briques roses avec des chaînages en granit de Hertré dans un pur style Louis XIII, il sert de préfecture depuis 1800.
  • La Halle aux Blés : datant du début du XIXe siècle (construite de 1811 à 1819), son dôme de fer et de verre fut rajouté plus tard par Croquefer. Ce monument circulaire sert aujourd’hui de salle pour des expositions et événements divers.
  • La Bibliothèque : ancienne église Saint-Joseph du collège des Jésuites, construite au XVIIe siècle. Sa toiture à l'impériale est dotée d'un campanile au XVIIIe siècle pour les cours d'astronomie. Ses armoires en chêne sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’Abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des éditions rares remontant jusqu’au XVIe siècle et des manuscrits médiévaux.
  • le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : situé dans les locaux réhabilités de l’ancien collège des Jésuites.
  • Le Tribunal de Commerce : avec sa tourelle polygonale, cette élégante construction du milieu du XVIe siècle décrite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siège du bureau des finances à partir de 1640.
  • Le quartier Saint-Léonard ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms évocateurs (rue du Château, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) remontant au Moyen Âge.

[modifier] Sport

[modifier] Transports en commun

Logo des bus alto
Logo des bus alto

Le réseau de la Communauté urbaine d'Alençon Alto comprend 10 lignes, et un service de Transport à la demande. Le réseaux dessert 10 communes: Alençon, Arçonnay, Cerisé, Condé-sur-Sarthe, Damigny, Le Chevain, pacé, Saint-Germain-du-Corbéis, Saint-Paterne et Valframbert. Le parc Alto est composé de 21 véhicules presque tous de marque Heuliez conduit par 27 chauffeurs. Depuis 1993 les bus du réseau alto roulent au diester pour lutter contre la pollution atmosphérique.

[modifier] Patrimoine religieux

  • L’Église Notre-Dame : nef du XVe siècle, porche flamboyant, début XVIe siècle. Suite à un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIe siècle.
  • L’Église Saint-Léonard : style gothique flamboyant du XVe, piliers de la tour de style roman, très remaniée.
  • Chapelle Notre-Dame de Lorette : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort.

[modifier] Musées

Bibliothèque d’Alençon
Bibliothèque d’Alençon

Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon, contigu à la bibliothèque, se consacre, en plus de la dentelle, aux écoles de peinture française, italienne et nordique du XVe au début du XXe siècle et aux arts du Cambodge. Des expositions temporaires, notamment sur de célèbres couturiers, y sont organisées régulièrement.

[modifier] Archives

  • Registres paroissiaux et d’état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques :
  • Délibérations municipales depuis :

[modifier] Événements

  • Ornexpo (mars)
  • Alencon-Médavy : course pédestre (avril)
  • Fête d’ici et d’ailleurs (juin)
  • Les échappées belles : spectacles en plein air (été)
  • Rencontres nationales du blog citoyen
  • Forum régional sur la dématérialisation [1]
  • Septembre Musical de l'Orne : festival de musique classique (26ème édition en 2008)
  • Exposition Auguste Poulet-Malassis (2007)

[modifier] Natifs d’Alençon

Hébert.
Hébert.
Le gal Fromentin.
Le gal Fromentin.
Dufriche Desgenettes.
Dufriche Desgenettes.
Poulet-Malassis.
Poulet-Malassis.

[modifier] Ouvrages de référence

Page de titre des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos
Page de titre des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J. Z. Malassis, 1787
  • Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 1995
  • Escapades à Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 2007

[modifier] Littérature

[modifier] Sentences

Alençon
Petite ville, grand renom,
Habit de velours et ventre de son
(Pierre Corneille de Blessebois)
Alençon
Petite ville, grand renom,
Autant de putains que de maisons
Et si elles étaient bien comptées
Autant que de cheminées
(Canel, Blason populaire de la Normandie, t. 1, p. 114)

[modifier] Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Alençon :

[modifier] Jumelage

La ville d’Alençon est jumelée avec les villes de :

[modifier] Gastronomie

[modifier] Confréries

  • Commanderie des fins Goustiers du Duché d'Alençon

[modifier] Spécialités

  • Andouillette d'Alençon
  • Bouchons d’Alençon
  • Pierres de Notre-Dame (ou « vieux pavés ») d’Alençon
  • Sanguette d’Alençon
  • Oie en daube d’Alençon
  • Poires Doyenné d’Alençon

[modifier] Marchés

  • Jours de marché : mardi (marché de Perseigne), jeudi (marché du centre ville), samedi (centre ville) et dimanche (marché de Courteille)

[modifier] Guides touristiques

  • Orne, Guides Gallimard
  • Normandie, Guides Bleus, Hachette

[modifier] Minéralogie

  • Diamant d’Alençon
  • Granite d’Alençon
  • Kaolin d’Alençon

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

  • Camille Bloch, L’Assistance & l’état en France à la veille de la révolution (généralités de Paris, Rouen, Alençon, Orléans, Chalons, Soissons, Amiens) (1764-1790), A. Picard, Paris, 1908.
  • Gérasime Bonnaire Despierres, Établissement d’imprimeries à Alençon de 1529 à 1575, E. Leroux, Paris, 1894
  • Gérasime Bonnaire Despierres, Histoire du point d’Alençon, depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Renouard, H. Laurens, 1886
  • Gérasime Bonnaire Despierres, Le Théâtre et les comédiens à Alençon au seizième et au dix-septième siècle, Plon, Paris, 1892.
  • Gérasime Bonnaire Despierres, Portail et vitraux de l’Église Notre-Dame d’Alençon, Paris, Typo. E. Plon, Nourrit et cie, 1891
  • Gilles Bry, sieur de la Clergerie, Histoire des pays et comté du Perche et duché d’Alençon, Paris, Pierre Le-Mur, 1620.
  • Pierre-Antoine Cadeau, Histoire des gens de finances à Alençon aux XVe et XVIe siècles, l’activité financière, Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, Paris, 1986.
  • Henri Chardon, Le Rôle de Matignon à la Saint-Barthélemy à Alençon, à Caen, et dans toute la Basse-Normandie, Champion, Paris, 1906
  • Marius Dargaud, Alençon en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne, Zaltbommel, 1974.
  • Marius Dargaud, Images du vieil Alençon, Dargaud, Alençon, 1973.
  • Marius Dargaud, Le Début de la Révolution bourgeoise à Alençon, 1787-1790, CLEF 89 Orne, [S.l.], 1991.
  • Stéphanie Dargaud, L'Hôtel de Guise, Alençon : Préfecture et conseil général de l'Orne, Itinéraires du patrimoine, n°232, 2000
  • Yvonne Deschamps, Une École de Croix-Rouge, Alençon 1870, 1906, 1970, dans la tourmente, 6 juin - 12 août 1944, [s.n.], Alençon, 1991.
  • Claude Devinant, Alençon Ouest-France, Rennes, 1987.
  • Henri Duterte, Catalogue des plantes phanérogames et cryptogames semi-vasculaires croissant spontanément à Alençon ou dans un rayon de 20 kilomètres, [s.n.], Caen, 1884
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890
  • Louis Duval, L’Imprimerie et la librairie à Alençon et dans le diocèse de Sées, A. Herpin, Alencon, 1900.
  • Jean-Marie Foubert, Alençon, C. Corlet, Condé-sur-Noireau, 1995. ISBN 9782854805062
  • A. Granger, La Réforme à Alençon, du XVIe siècle à nos jours, [s.l.], 1929.
  • René Jouanne, Napoléon Ier à Alençon (31 mai, 1er et 2 juin 1811), Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1921
  • René Jouanne, Promenade à travers le vieil Alençon ; guide littéraire et artistique d’Alençon et ses environs; avec 26 bois originaux de Albert-Henri Besnard, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1923.
  • Yves Le Noach, Alain Champion, Alençon, images du passé, A. Sutton, Rennes, 1995.
  • Adhémard Leclère, Alençon. Histoire des deux halles ; la Halle aux toiles, la Halle aux blés, A. Coueslant, Alençon, 1914
  • Adhémard Leclère, La Révolution à Alençon, année 1789, Coueslant, Alençon, 1912.
  • Adhémard Leclère, Les Œuvres de charité à Alençon sous l'ancien régime, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1914.
  • Gérard Louise, Annie Bugat, et al., Alençon, Orne, C.N.R.S., Paris, 1994.
  • Jean-François Miniac, Les grandes affaires criminelles de l'Orne, de Borée, Paris, 2008, ISBN : 978-2-84494-814-4.
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J.Z. Malassis, 1787
  • Benjamin Robert, Alençon protestant en 1562 d’après un document catholique de l’époque, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Benjamin Robert, Les Débuts du protestantisme à Alençon d’après les pièces du procès intenté à quarante Alençonnais en 1533-1534, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Charles Vérel, Dictionnaire du patois normand tel qu'il se parle dans l’arrondissement d’Alençon, Paris, la Normandie artistique et littéraire, 1897-1899
  • Charles Vérel, Petite grammaire du patois de l’arrondissement d’Alençon, préface et notes de Gustave Le Vavasseur, Alençon, Renaut-de-Broise, 1893

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Alençon.

[modifier] Liens externes