Évry (Essonne)

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Évry
Blason de la commune.
Logo de la ville.
Carte de localisation de Évry
Pays France France
Région Île de France Île-de-France
Département Essonne Essonne
(préfecture)
Arrondissement Évry
(chef-lieu)
Canton Évry-Nord et Évry-Sud
(chef-lieu)
Code Insee 91228
Code postal 91000
Maire
Mandat en cours
Manuel Valls (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Évry Centre Essonne
Latitude
Longitude
48° 37′ 26″ Nord
         2° 25′ 46″ Est
/ 48.623814, 2.429464
Altitude 32 m (mini) – 95 m (maxi)
Superficie 8,33 km²
Population sans
doubles comptes
49 437 hab.
(1999)
Densité 5 935 hab./km²

Évry (prononcer [e.vʁi]) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud-est de Paris, préfecture du département de l'Essonne, dans la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du département, de l'arrondissement, des cantons d'Évry-Nord et Sud, le siège de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne et du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes.

Ses habitants sont appelés les Évryens[1].

Sommaire

[modifier] Géographie

Type d'occupation Pourcentage Superficie[2]
(en hectares)
Espace urbain construit 60 % 513,33
Espace urbain non construit 29 % 251,75
Espace rural 11 % 93,21

Évry est située à 27 kilomètres au sud-est de Paris, au bord de la Seine. Évry se trouve à la limite des régions agricoles de l'Hurepoix et du Gatinais.

[modifier] Hydrographie

[modifier] Relief

[modifier] Communes limitrophes

Ris-Orangis Ris-Orangis,
Soisy-sur-Seine
Soisy-sur-Seine
Courcouronnes N Étiolles
O    Évry    E
S
Courcouronnes Lisses Corbeil-Essonnes
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Climat

Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Températures maximales moyennes (°C) 5,7 7,4 10,6 14,2 18 21,5 24,3 23,9 20,9 15,9 9,8 6,5 14,9
Températures minimales moyennes (°C) 0,4 0,9 2,5 4,7 7,9 10,8 12,7 12,4 10,2 7 3,3 1,3 6,2
Températures moyennes (°C) 3,1 4,2 6,6 9,5 12,9 16,2 18,5 18,2 15,6 11,5 6,5 3,9 10,5
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1798
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 50,4 43,7 51,5 47,6 58,9 49,7 53,3 46,1 51 51 56 51 610,2
Source : Climatologie mensuelle - Brétigny-sur-Orge, France.

[modifier] Transports

La ville nouvelle a été structurée par quatre modes de déplacement en site propre, voie ferrée, voies pour les transports en commun routiers, voies piétonnes et voies traditionnelles. Cette configuration unique en France confère une grande sécurité pour les habitants en particulier pour les enfants.[réf. nécessaire]

Infrastructures de transport : Autoroute A6, la Francilienne, Route nationale 7, pistes cyclables, 2 lignes de chemin de fer, 1 voie navigable (la Seine)

Transports en commun :

À la création de la ville nouvelle a été créé un réseau de voie exclusivement réservé aux bus, ce réseau s'étale sur 17 km et passe à l'intérieur de tous les quartiers de l'agglomération. Ce système est unique en France.

[modifier] Lieux-dits, écarts et quartiers

La ville comporte 13 quartiers différents : Aguado, Aunettes, Bois-Sauvage, Bras de Fer, Champs-Élysées, Champtier du Coq, Épinettes, Évry-Centre, Évry-Village, Grand Bourg, Mousseau, Parc aux Lièvres, Pyramides.

Les Pyramides[3] et le Parc aux Lièvres[4] sont classés zone urbaine sensible, Les Pyramides sont aussi une zone franche, conjointement aux Tarterêts sur la commune de Corbeil-Essonnes[5]. Cinq autres quartiers sont prioritaires au titre du renouvèlements urbain, Bois-Sauvage[6], le Centre Urbain Nord[7], le Champtier du Coq[8], les Aunettes[9] et les Épinettes[10].

[modifier] Toponymie

[modifier] Histoire

  • Vers 1000 avant J-C, Évry s'appelait Eburiacos (Eburos = nom du chef de la tribu gauloise Eburiaco);
  • après la conquête romaine, Aperacum (le domaine d'Aper);
  • 50 avant J-C : Apriacum ;
  • puis Avriacum ;
  • en 1196 : Aivriacum ;
  • 1326 : Aisvry ;
  • puis Esvry ;
  • 1376 : Évry-sur-Seine ;
  • sous l'influence de Paul Decauville, en 1881 : Évry-Petit Bourg (de Petit Bout = Petit Bois);
  • 1965 : Évry Ville nouvelle.

[modifier] Évry, ville nouvelle

Dès 1965, le principe de la création de villes nouvelles est mis sur pied.

La mise au point du premier Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) a été confiée à Paul Delouvrier, Délégué général au District de la Région de Paris de 1961 à 1969, qui a été à ce titre considéré comme le père des villes nouvelles en France.

Le SDAU de la région parisienne prévoit la mise en place des nouvelles métropoles en région parisienne susceptibles d'accueillir la forte croissance démographique de la région.

Elles auront pour objectif de restructurer la distribution démographique de Paris et de son agglomération. Choisis pour leur situation géographique et leur potentiel d'aménagement, Évry-Petit-Bourg (renommé Évry le 30 juin 1965) ne comptait que quelques milliers d'habitants, les villages de Courcouronnes, Lisses et Bondoufle quelques centaines chacun. La commune du Coudray-Montceaux faisait aussi partie du périmètre de la ville nouvelle à l'origine, mais quittera la structure en 1982.

Le 12 avril 1969 est créé l'Établissement public d'aménagement de la ville nouvelle d'Évry (EPEVRY) chargé d'acquérir des terrains, de les viabiliser, de les revendre avec un droit de construire à des promoteurs ou des industriels et de constituer des réserves foncières. La loi du 10 juillet 1970 donne un cadre juridique aux villes nouvelles (Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée, Melun-Sénart (aujourd'hui Sénart), Saint-Quentin-en-Yvelines). La préfecture de l'Essonne transfère ses locaux de la cité des Tarterêts (Corbeil-Essonnes, ancienne sous-préfecture de Seine-et-Oise) à Évry en 1971.

Le 22 novembre 1973 est créé le Syndicat Communautaire d'Aménagement (SCA), qui deviendra Syndicat d'Agglomération Nouvelle (SAN) en 1985, après le changement de statut des villes nouvelles dû à la loi Rocard de 1983.

Le 28 août 2000, un décret prononce l'achèvement des opérations de construction et d'aménagement de la ville nouvelle d'Évry. Les archives de cet établissement public, riches de nombreux plans et projets, ont été déposées aux Archives départementales de l'Essonne (Château de Chamarande).

[modifier] Évry Centre-Essonne

Suite à la déclaration d'achèvement, le SAN devient, le 1er janvier 2001, une communauté d'agglomération, baptisée Évry-Bondoufle-Courcouronnes-Lisses.

Le 29 septembre 2003, le Conseil municipal a voté à l'unanimité pour l'entrée de la commune voisine de Ris-Orangis dans la communauté d'agglomération. Celle-ci a pris effet le 1er janvier 2004. La nouvelle agglomération, qui dépasse 100 000 habitants, s'appelle désormais Évry Centre-Essonne.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Avec 51 900 habitants selon un recensement complémentaire en 2006, elle est la commune la plus peuplée du département, et fait partie de l'agglomération parisienne selon l'INSEE. Entouré de Corbeil-Essonnes (45 000 habitants), Lisses (7 500 habitants), Courcouronnes (15 000 habitants), Bondoufle, Grigny et Ris Orangis (25 000 habitants). La densité de population est élevée: près de six mille habitants au kilomètre carré pour la commune d'Évry, et 2 681 habitants au kilomètre carré de moyenne, en 2001, pour les six communes de la ville nouvelle d'Évry, dont la superficie totale représente 2 986 hectares. Avec 41,4 % de sa population âgée de moins de vingt-cinq ans en 1999, Évry est une des villes les plus jeunes de France. D'autre part, 19,5 % des foyers de la commune étaient composés de familles monoparentales[11]


Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600 892 530 619 518 572 600 590 883
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 195 996 825 957 927 1 293 1 273 1 231 1 131
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 269 1 338 1 136 1 146 1 194 1 222 1 045 1 274 1 879
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
4 909 7 113 15 354 29 471 45 531 49 437 51 900 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Source : Insee et Cassini[12]
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Pyramide des âges

Pyramide des âges à Évry en 1999 en pourcentage[13].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0  Avant 1904  0,1
1,4  1905-1924  2,8
5,2  1925–1939  5,8
15,9  1940-1954  15,1
25,9  1955-1969  26,3
27,0  1970-1984  25,6
24,6  1985-1999  24,2

[modifier] Administration et politique

En tant que chef-lieu de département, Évry est naturellement chef-lieu d'arrondissement. La ville voisine de Corbeil-Essonnes, bien qu'étant le siège d'une sous-préfecture, n'est en revanche pas chef-lieu d'arrondissement, et fait partie de l'arrondissement d'Évry.

La ville d'Évry est divisée en deux cantons dont elle est le chef-lieu :

  • Le canton d'Évry-Nord est constitué d'une partie d'Évry et de la commune de Courcouronnes (38 358 habitants);
  • Le canton d'Évry-Sud est constitué d'une partie d'Évry et des communes de Bondoufle et Lisses (41 368 habitants).

La communauté d'agglomération d'Évry Centre-Essonne regroupe 5 communes depuis le 1er janvier 2004 : Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses et Ris-Orangis.

Évry désigné en 2007 comme l'une des villes les plus dangereuses de France avec Grigny.[réf. nécessaire]

[modifier] Maires d'Évry


[modifier] Tendances et résultats politiques

Évry est une ville relativement populaire fortement ancrée à gauche, sans que l'électorat ne verse vers l'extrême gauche qui ne fait pas de meilleurs résultats qu'au plan national. Cette tendance se remarque aussi bien lors des élections nationales ou supra-nationales que lors des scrutins locaux. Caractéristique des cités populaires, à l'exception des élections présidentielles, la participation des évryens est généralement assez basse. Pour les élections locales, on peut noter ces dernières années la réélection des élus socialistes en place, avec une progression notable de leurs résultats ce qui montre une satisfaction de la population envers leur politique et leurs actions.

Lors des scrutins nationaux, le parti socialiste est sorti largement majoritaire lors des deux dernières présidentielles, en 2007Ségolène Royal (PS) obtenait 62,16 % des suffrages (contre 37,84 % pour Nicolas Sarkozy de l'UMP)[14], et en 2002Lionel Jospin arriva en tête au premier tour avec 22,57 %, devant Jacques Chirac (15,29 %) et Jean-Marie Le Pen (14,26 %). Au deuxième tour de cette élection, le rejet de l'extrême droite se manifesta à nouveau puisque Jacques Chirac obtenait 86,18 % des voix[15], quatre points de plus qu'au niveau national. Pour ces deux élections, la participation s'établît à 84,39 % en 2007 et 78,64 % en 2002 soit approximativement autant qu'au plan national (respectivement 83,97 % et 79,71 %).

Toujours lors des élections nationales, les législatives ont également été nettement en faveur du candidat socialiste, Manuel Valls étant élu en 2002 avec 60,68 % des voix contre 39,32 % à Serge Dassault de l'UMP mais avec une participation de seulement 57,94 %[16] puis en 2007 avec une progression à 67,90 % des suffrages contre 32,10 % pour Cristela De Oliveira de l'UMP qui recule encore et une participation encore moindre de 52,79 %[17].

Les élections européennes de 2004 ont vu une nouvelle victoire du parti socialiste plus forte encore qu'au niveau national avec 34,32 % pour Harlem Désir, nettement devant ses principaux adversaires gratifiés de seulement 9,78 % pour Patrick Gaubert (UMP), 9,19 % pour Marielle De Sarnez (UDF) et 9,01 % pour Marine Le Pen (FN). La participation fut plus faible que dans le reste du département (40,81 % de participation contre 44,79 % en Essonne)[18].

Au plan local, les scrutins sont systématiquement remportés par la gauche parlementaire, lors des élections régionales de 2004 Jean-Paul Huchon (|PS) l'emporta avec 63,20 % des voix contre seulement 26,99 % à Jean-François Copé (UMP) et 9,81% pour Marine Le Pen (FN), résultat renforcé par une participation relativement importante avec 61,88 % seulement quatre points sous la moyenne régionale[19].

Cette même année, le canton d'Évry-Sud renouvela largement sa confiance à Francis Chouat (PS) avec 68,76 % des votes contre 31,24 % pour Jean Hartz (UMP) et une participation importante de 61,57 %[20], résultat qui préfigurait celui de 2008 dans le canton d'Évry-NordMichel Berson, président socialiste du conseil général fût réélu avec un résultat écrasant de 72,29 % face à Stéphane Beaudet (UMP) et ses 27,71 %. Ce résultat de 2008 est toutefois à nuancer à cause d'une participation extrêmement basse de 37,07 % au second tour contre 55,45 % au niveau national[21].

La commune, détenue par la gauche depuis 1977 a élu une première fois en 2001 Manuel Valls, socialiste avec 44,17 % malgré une triangulaire défavorable avec Pierre-Jean Banuls, de l'équipe sortante Divers gauche gratifié de 28,38 % des voix contre 25,80 % pour la seule liste de droite et avec une participation extraordinairement faible pour un scrutin municipal de 48,77 % des électeurs. Toutefois, le maire sortant, par ailleurs député, fût largement réélu en 2008 dès le premier tour avec 70,28 % des suffrages, la liste de droite se plaçant cette fois deuxième avec 13,91 % pour Francis Dominguez (UMP) devant Francis Couvidat candidat d'extrême gauche (8,20 %) et Joseph Nouvellon (7,61 %) du MoDem, mais toujours avec une participation très faible de 47,55 %[22].

Cette assise locale du député-maire Manuel Valls et sa prise de position (bien que tardive) explique en parti l'extraordinaire résultat du Oui au Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe qui remporta 54,67 % des suffrages contre 45,33 % pour le Non et la participation relativement importante de 65,52 %[23] alors que le reste du pays rejetait le traité à 54,67 %, comme le département à 50,71 %.

[modifier] Enseignement

Évry est le siège de plusieurs établissements d'enseignement supérieur comme l'ENSIIE, TELECOM SudParis, INT Management ou l'Université d'Évry-Val d'Essonne ainsi que le Centre des Matériaux de l'Ecole des Mines de Paris . Elle abrite aussi la plus grande Génopole d'Europe, l'AFM (Association française contre les myopathies), et de très nombreuses unités de recherche dont le Généthon, ainsi qu'un centre de conférences géré par l'AFM, le génocentre. Au total, on compte près de 16 000 étudiants au sein des différents établissements évryéens.

[modifier] Santé

Evry abrite une partie du centre hospitalier sud-francilien, composé des hôpitaux Louise-Michel d'Evry-Courcouronnes au Canal et de l'hôpital Gilles de Corbeil, à Corbeil-Essonnes, entre autres.

Le centre hospitalier sud-francilien voit actuellement la construction d'un complexe hospitalier, à cheval sur les villes de Corbeil-Essonnes et d'Evry, qui remplacera les 2 établissements ci-nommés.

Il y a également 2 cliniques privées à Evry. La clinique du Mousseau et la Clinique de l'Essonne.

Evry possède le siège de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de l'Essonne, ainsi qu'un centre payeur.

De nombreux praticiens sont installés à Evry, dans plusieurs cabinets où à titre individuel. Aux épinettes, il y a aussi un centre de santé.

[modifier] Services Publics

[modifier] Jumelages

[modifier] Vie quotidienne à Évry

[modifier] Culture

Arènes de l'Agora (3000 places assises) - Cinéma de l'Agora (10 salles) - Conservatoire municipal - École Nationale de Musique et de Danse - MJC - "La Halle du rock" - Atelier d'Arts plastiques - Théâtre de l'Agora (scène nationale) - Galerie de l'aire libre - Jardin intérieur - Médiathèque de l'agora - 2 bibliothèques municipales - ludothèque

[modifier] Sport

Évry propose une politique sportive dynamique animée par plus d’une cinquantaine de clubs actifs dans de nombreux équipements adaptés. Une cinquantaine de clubs proposent à un large public confirmé ou néophyte une quarantaine d'activités sportives : football, natation, mais aussi des pratiques originales comme le hockey sur glace à la patinoire et de la voile ou de l'aviron sur la seine.

  • Les principaux clubs sont: le SCA 2000 d'Évry, l'AS Évry Football, l'Association Sportive d'Évry et Ville d'Évry Sport Club (VESC)

Stade Robert Bobin (22000 places assises) dans la commune de Bondoufle - 8 gymnases - 2 stades - 2 piscines - 1 espace forme - 1 base nautique - 1 patinoire

La ville d'Evry est également candidate pour organiser le Grand Prix de Formule 1 de France à partir de 2010

[modifier] Lieux de cultes

La ville d'Evry possède de nombreux lieux de culte parmi lesquels on peut citer :

  • La cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien construite de 1992 à 1995 par l'architecte suisse Mario Botta, dernière cathédrale édifiée en France
  • L'église Saint Pierre et Saint Paul (village) datant du 15e siècle
  • L'église Notre Dame de l'Espérance, construite en 1971
  • La Très Grande Pagode de la communauté bouddhiste, la plus grande d'Europe, en cours de construction
  • La synagogue
  • L'Eglise Adventiste
  • La Mosquée d'Évry, située sur la commune de Courcouronnes, à la limite d'Évry.
  • L'Eglise Protestante évangéliste d'Evry

[modifier] Médias

  • Le Républicain (Essonne) - journal hebdomadaire
  • EFM "La radio de l'Essonne"
  • Evry One, radio fondée par les étudiants de l'INT (Institue Nationale des Télécommunications)

[modifier] Économie

[modifier] Industries et entreprises

De par son tissu économique, Évry s'affirme comme un grand pôle économique à l'échelon régional. La ville compte un grand nombre d'entreprises parmi lesquelles la Snecma, Carrefour, le groupe Accor.

Le 19 mars 1975, le centre commercial régional Évry 2 ouvrait ses portes. Il a été créé en même temps que la ville nouvelle d'Évry, il fut construit sur la place publique du centre-ville : L'Agora. Évry 2 est l'un des plus grands établissements de ce type en Île-de-France, après celui de Belle Epine. L'Agora intègre un cinéma CGR avec 10 salles d'une capacité totale de 2 000 places, le théâtre de l'Agora, la piscine Espace Forme et la patinoire François Le Comte. Le centre commercial départemental Évry 2 regroupe 235 boutiques dont la FNAC, Darty, Go Sport, un hypermarché Carrefour

Évry est par ailleurs le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne.

[modifier] Les centres de hautes technologies

Depuis une vingtaine d'années, la ville développe des centres de très hautes technologies dans les domaines de l'aérospatial avec le centre national d'études spatiales (CNES) développant le programme de la fusée Ariane et des biotechnologies avec la création en 1998 du Génopole autour de l'élément fondateur du Généthon réalisé avec les fonds du Téléthon et avec le concours de l'AFM.

[modifier] Culture et Patrimoine

[modifier] Patrimoine environnemental

Avec ses 100 hectares de parc urbain et ses 120 hectares d'espaces verts publics, ses nombreux jardins et balcons fleuris, Évry est l'une des villes les plus vertes de France.

Aujourd'hui, chaque évryen dispose de 25 m² de verdure. Un patrimoine important entretenu et sans cesse enrichi puisqu'en 2001, ce ne sont pas moins de 3000 arbres et 230 000 plantes qui ont été plantés.

[modifier] Patrimoine architectural

Évry possède une grande richesse architecturale puisque la ville s'étale sur 30 ans de construction, et donc de différentes époques d'architecture. Mise à part la cathédrale et sa généreuse forme cylindrique dessinée par Mario Botta qui date de la fin des années 90, la ville possède de nombreux bâtiments pour le moins atypiques, c'est le cas de l'Institut des sciences des matériaux, le plus grand des bâtiments de l'université, mais également de la bibliothèque universitaire et du bâtiment "premier cycle".

Toujours dans le centre ville, notons l'audace de l'Hôtel de ville et sa grande baie vitrée et de la Chambre de commerce, bâtiments qui bordent l'animée Place des droits de l'Homme et du citoyen.

En matière de logement, le quartier le plus emblématique de la ville est sans nul doute le quartier des Pyramides. La construction du quartier a donné lieu à un concours d'architecture et d'urbanisme remporté par les architectes Andrault et Parat.

Pour en savoir plus sur le quartier des Pyramides : Site officiel municipal

La ville d'Évry rassemble une très grande diversité culturelle, ses habitants revendiquent plus de soixante origines nationales différentes[réf. nécessaire]. La cité recèle donc une très grande diversité culturelle. Celle-ci se retrouve dans une architecture sacrée représentant toutes les croyances et pratiques religieuses : chrétienne (dans toute sa diversité), musulmane, juive, bouddhiste.

Église Saint-Pierre : chœur et croisillon droit du transept XIIIe siècle ; fonts baptismaux de marbre donnés par le duc d'Antin.

Église Notre-Dame-de-l'Espérance d'architecture moderne, par Jamby 1971/72, dans le quartier du Parc aux Lièvres.

[modifier] Cathédrale de la Résurrection

Article principal : cathédrale de la Résurrection d'Évry

La cathédrale de la Résurrection
La cathédrale de la Résurrection

En 1984, Monseigneur Herbulot transfère l'évêché catholique dans la Ville nouvelle. L'absence d'un lieu de culte adapté pour accueillir la population des croyants d'une agglomération de 60 000 habitants, le conduit à lancer une collecte pour l'édification d'une cathédrale à Évry. Elle sera la première construite en France depuis plus d'un siècle. Le 1er janvier 1989 le diocèse prendra le nom d'Évry-Corbeil-Essonnes. La cathédrale d'Évry a été édifiée au centre de la Ville nouvelle, à côté de l'Hôtel de Ville, de la Chambre de Commerce, de la mosquée, de la pagode et de l'Université. Elle porte le nom de Cathédrale de la Résurrection et est dédiée à Saint Corbinien, premier évêque de Freising-Munich en Bavière, né au VIIIe siècle sur le territoire du futur diocèse. Mario Botta, le pape du cylindre tronqué, sera retenu pour sa maîtrise de la brique, matériau choisi pour le centre-ville.

Intérieur de la cathédrale
Intérieur de la cathédrale

Le financement sera assuré par Les Chantiers du Cardinal, le mécénat d'entreprise et une souscription qui rassemblera plus de 300 000 donateurs.

Elle abrite le Musée Paul Delouvrier (art sacré ethiopien, tableaux et sculptures modernes, objets religieux anciens...) et le Centre National d'Art Sacré (expositions temporaires).

[modifier] La très Grande Pagode

Statue de Bouddha de la Pagode
Statue de Bouddha de la Pagode

La communauté bouddhiste de l'Essonne construit actuellement sa pagode à proximité du « Parc aux Lièvres » dans la commune d'Évry. L'édification de Khanh-Anh a débuté en 1996, le chantier avance lentement et il reste beaucoup à faire. De nombreux matériaux et décorations sont originaire d'Asie, telle la toiture, dont les tuiles vernissées fabriquées en Chine avec des techniques traditionnelles et qui couvrent le monument. La fin des travaux est estimé pour 2010.

D'une surface totale de 4.000 m² (terrain compris), la « très grande pagode » est financée par la communauté bouddhiste de la pagode Khanh Anh de Bagneux.

Depuis le 20 octobre 2002, la pagode abrite une statue de bronze, recouverte de feuilles d'or, de 4 mètres de haut et pesant 5 tonnes, fabriquée en Thaïlande. Elle représente le Bouddha assis dans la position du lotus, dans la posture du mudrâ de la méditation. Cet événement sacralise ainsi pour la communauté bouddhiste européenne son nouveau lieu de culte. Le monument possède aussi d'une vocation culturelle, il dispose d'une médiathèque d'un musée et propose de nombreuses activités culturelles et sociales. La pagode Khanh-Anh est la plus grande d'Europe au moment de son inauguration. Elle accueille en son siège la congrégation bouddhique vietnamienne et forme ses futurs moines.

[modifier] Personnalités

  • Hameur Bouazza - footballeur professionnel qui évolue dans le club anglais de Fulham.
  • Valérie Crunchant, comédienne et actrice de cinéma.
  • Disiz la Peste, jeune rapeur connu notamment pour son titre J'pête les plombs, qui vient du quartier des Épinettes, et qui développe un esprit critique mais constructif envers la société française.
  • Jean-Claude Drouot - acteur et directeur artistique belge, dont la compagnie a son siège à Évry.
  • Mister Gang, groupe de reggae - ragga dont les membres sont pour la plupart originaires d'Évry.
  • Patson, comédien - comique révélé par le Jamel Comedy Club a vécu près de dix ans à Évry.
  • les Yamakasis : Une bande de jeunes athlètes, pour la plupart évryens. Leur pratique du Parkour a donné lieu à un film : Yamakasi.

[modifier] Héraldique

Blason d'Évry

Écartelé ; au premier : parti d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton péri de gueules et d'azur à trois fleurs de lys d'or au lambel d'argent ; au deuxième : écartelé aux 1er et 4e d'or à un château de gueules maçonné de sable surmonté de trois têtes de Maure rangées et tortillées d'argent, aux 2e et 3e d'argent à trois fasces ondées d'azur ; au troisième : enté ondé d'argent et de gueules de six pièces ; au quatrième : d'argent à trois fasces d'azur ; et en abîme d'azur au château accompagné, en chef de trois fleurs de lys posées en fasce, en point d'une nef et accosté de deux gerbes de blé l'une à dextre l'autre à senestre le tout d'or ; la nef en pointe sur une mer d'argent.

[modifier] Devise

La devise officielle d'Évry est « Labor omnia vincit » en latin ce qui peut se traduire par « le travail vient à bout de tout ».

[modifier] Mythes, légendes et anecdotes

L'euphorie dans laquelle fut construite la ville nouvelle s'accompagna de démarches réellement novatrices. Evry a vu la création du premier Réseau d'échanges réciproques de savoirs avec la volonté farouche de quelques habitants, au début des années 70.

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et Références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
  2. Données d'occupation des sols des communes d'Île-de-France sur le site du l'Iaurif. Consulté le 05/03/2008.
  3. Fiche du quartier des Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  4. Fiche du quartier du Parc aux Lièvres sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  5. Fiche de la zone franche urbaine Les Tarterêts, Les Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  6. Fiche du quartier de Bois-Sauvage sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  7. Fiche du quartier Centre-Urbain Nord sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  8. Fiche du quartier Champtier du Coq sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  9. Fiche du quartier des Aunettes sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  10. Fiche du quartier des Épinettes sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
  11. Fiche de synthèse démographique sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 10/04/2008.
  12. Données démographiques sur la base de données Cassini. Consulté le 05/03/2008.
  13. Données de la pyramide des âges d'Évry sur le site de l'Insee. Consulté le 05/03/2008.
  14. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  15. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  16. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  17. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  18. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  19. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  20. Résultats de l'élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.
  21. Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 18/03/2008.
  22. Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
  23. Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 05/03/2008.


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