Ségolène Royal

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Ségolène Royal
Ségolène Royal en meeting à Toulouse pour les élections municipales de 2008
Parlementaire français
Naissance 22 septembre 1953
Décès {{{décès}}}
Mandat 1988-1992
1993-1997
1997
2002-2007
Début du mandat 1988
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Deux-Sèvres
2e circ.
Groupe parlementaire PS
Ve République

Ségolène RoyalSegoleneRoyal.ogg écouter, née Marie-Ségolène Royal le 22 septembre 1953 à Dakar, au Sénégal (à l'époque AOF), est une femme politique française membre du Parti socialiste et l'ancienne compagne de François Hollande.

Ancienne députée, ancienne ministre des gouvernements Bérégovoy et Jospin, elle est actuellement présidente du conseil régional de Poitou-Charentes. Elle est également la première femme à avoir accédé au second tour d'une élection présidentielle française, qu'elle a perdu face à Nicolas Sarkozy, le 6 mai 2007.

Sommaire

Biographie

Origines, études et famille

Ségolène Royal, de son vrai nom Marie-Ségolène Royal, naît le 22 septembre 1953, à Dakar (arrondissement de Ouakam en AOF). Elle est la fille de Jacques Royal (1920 - 1981), lieutenant-colonel d'artillerie de marine, adjoint au maire de Chamagne (Vosges), chevalier de la Légion d'Honneur, lui-même fils du général de brigade Florian Royal (1891 - 1975), polytechnicien (X 1912), officier de la Légion d'Honneur, et d'Hélène Dehaye, qui eurent huit enfants en neuf ans (Marie-Odette, Marie-Nicole, Gérard, lieutenant-colonel à la DGSE (protagoniste de l'affaire du Rainbow Warrior), Marie-Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert).

Sa famille habite la Martinique pendant trois ans en raison d'une autre affectation de son père en 1960. Elle est alors élève du pensionnat Saint-Joseph de Cluny à Fort-de-France[1]. À son retour en métropole, la famille Royal s'installe dans le village de Chamagne, près d' Épinal, dont elle est originaire.

Ségolène Royal lors d'un meeting à Paris en mai 2007
Ségolène Royal lors d'un meeting à Paris en mai 2007

Elle effectue ses études primaires et secondaires à Charmes (Vosges), puis intègre le lycée privé Saint-Joseph d'Épinal en 1968 et obtient le baccalauréat B, en sciences économiques. Elle est jeune fille au pair à Dublin (Irlande) pendant l'été 1971[2]. Après une licence de sciences économiques à l'Université Nancy II, elle est diplômée de Sciences Po en 1978. Cette année-là, âgée de 25 ans, elle assigne son père en justice et gagne, car ce dernier refusait de financer les études de ses enfants[réf. nécessaire].

Elle intègre ensuite l'École nationale d'administration, promotion Voltaire. Pendant sa scolarité, elle fait un stage en Martinique en 1978. Elle en sort en 1980 (95e de sa promotion[3]), et choisit un poste de magistrat au tribunal administratif de Paris. En 1994, elle devient avocat au barreau de Paris par le jeu des équivalences de diplôme[4] tout en siégeant à l'Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen.

À la fin des années 1970, elle rencontra François Hollande lors d'une soirée de l'École nationale d'administration. Sorti de l'ENA à la Cour des comptes, il est depuis 1997 premier secrétaire du Parti socialiste. Ils ont eu quatre enfants : Thomas (1984), qui s'est occupé de la campagne sur le web de sa mère et du site Segosphere.net[5], Clémence (1985), Julien (1987) et Flora (1992). Elle a démenti la rumeur selon laquelle ils avaient conclu un PACS[6]. La rupture entre Ségolène Royal et François Hollande a été annoncée sur le site de l'hebdomadaire Marianne, ainsi que par la diffusion d'un extrait d'une interview exclusive sur la station de radio "France Inter" le soir du 17 juin 2007, jour du second tour des élections législatives françaises de 2007[7].

Carrière politique

Considérations générales

En 1978, elle adhère au Parti socialiste, à la section du 6e arrondissement de Paris.
Remarquée avec François Hollande par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle devient de 1982 à 1984 chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour suivre les questions de jeunesse et de sports. De 1984 à 1988, François Mitterrand lui confie les affaires sociales et l'environnement en remplacement de Yannick Moreau, partie diriger le cabinet de Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de l'Éducation nationale.

À partir de 1983, elle cherche une implantation locale d'élue. Ce n'est qu'en 1988 qu'elle y parvient réellement, parvenant à gagner une circonscription des Deux-Sèvres historiquement ancrée à droite. Elle a depuis été réélue à ce poste à chaque élection, et en a démissionné deux fois, pour occuper des fonctions ministérielles. Elle n'est cependant pas parvenue à devenir maire, sa dernière tentative datant de 1995, où elle obtient l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à Niort, mais échoue face au maire socialiste sortant Bernard Bellec qui avait refusé de se retirer.

Sa carrière politique prend son véritable essor au niveau national à partir du Gouvernement Bérégovoy, en 1992, dans lequel elle est ministre de l'Environnement. Puis, de 1997 à 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin, puis Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées de 2000 à 2002.

En 2004, elle conquiert le conseil régional de Poitou-Charentes dont elle devient présidente. Région traditionnellement de droite, elle gagne dans le fief du Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin, qui en était le président, en y réalisant le meilleur score du PS en France. Elle n'est pas la première femme à présider une région, mais elle était jusqu'en 2008 et l'élection de Marie-Marguerite Dufay au poste de Raymond Forni en Franche-Comté, la seule femme à exercer cette fonction.

Elle est parfois critiquée pour l'usage qu'elle fait de son apparence physique en politique[8], d'autant qu'à l'été 2005, elle s'est fait faire une opération de chirurgie esthétique faciale[9].

Le 16 novembre 2006, elle a été désignée au premier tour par 60,65 % des 178 000 militants socialistes[10] comme candidate officielle du parti socialiste pour la présidentielle de 2007. Elle devance Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius[11].

Le 22 avril 2007 avec 25,87 % des voix (contre 31,18 % à son rival Nicolas Sarkozy) ; elle accède au second tour de scrutin lors de l'élection présidentielle française[12], auquel elle obtient 46,94 % des voix[13].

Premiers mandats

En 1983, elle souhaite s'implanter électoralement à Villers-sur-Mer (Calvados), où réside sa mère. Cependant, face au refus du maire d'alors, si l'on en croit les propos de Micheline Vincent, elle s'éloigne de quelques kilomètres et rejoint la liste d'« Union de la gauche » de Trouville-sur-Mer, menée par Gilbert Hurel (PS). La liste battue, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle a été présente à 12 conseils municipaux sur 39 et est intervenue 8 fois en séance[14]. Elle souhaite être investie aux législatives de 1986, mais essuie le refus des socialistes bas-normands, notamment Louis Mexandeau. Elle démissionne alors du conseil municipal de Trouville pour chercher une nouvelle implantation politique.

En 1988, elle demande à François Mitterrand, le jour de son investiture pour son second septennat, s'il peut l'aider à s'implanter dans une circonscription en vue des prochaines élections législatives. Elle est ainsi « parachutée » dans les Deux-Sèvres, en remplacement de Jean-Paul Jean, la veille de la clôture des candidatures. Après une campagne vigoureuse, « expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou[15] », elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École au second tour avec un score de 50,57%. Commentant son succès dans une circonscription historiquement ancrée à droite, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. ». À sa demande, François Mitterrand accorde en 1992, dans le cadre de ses grands travaux présidentiels, une subvention de 50 millions de francs aux communes du Marais poitevin des Deux-Sèvres, dans la circonscription de Ségolène Royal. L'assise locale de la députée en est confortée. Elle sera réélue dans cette circonscription en 1993, 1997 et 2002.

Portefeuilles ministériels

Dans le gouvernement Bérégovoy (1992-1993)

Du 3 avril 1992 au 29 mars 1993, elle est ministre de l'Environnement[16] du Gouvernement Bérégovoy. Durant son ministère, elle s'attache aux questions du traitement et du recyclage des déchets, des nuisances visuelles et sonores et aux problèmes liés à l'eau. Elle fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (loi de juillet 1992), avec un soutien aux technologies innovantes pour le traitement et la collecte des déchets.

Contre les nuisances, elle fait voter une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992) avec la prévention du bruit des transports, dans les bâtiments publics (les cantines scolaires par exemple), les lieux de travail, etc. Elle fait ensuite voter une loi sur la « reconquête des paysages » (loi de janvier 1993), suivie de la labellisation de cent paysages et de leurs produits (opération « Sauvons nos paysages, savourons leurs produits »).

Elle s'attache aux problèmes liés à l'eau en travaillant à l'application de la loi sur l'eau votée peu de temps avant sa prise de fonction, à l'initiative de son prédécesseur, Brice Lalonde : création d'une Direction de l'eau au sein du ministère, lancement des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), augmentation du budget des agences de l'eau et réforme de la police des eaux (coordination internationale de la gestion de l'eau).

Son quatrième enfant, Flora, naît alors qu'elle est ministre. Profitant que pour la première fois en France, une ministre accouche pendant son mandat, elle a fortement médiatisé cette naissance, contre l'avis de son compagnon, François Hollande, en montrant son bébé aux caméras de télévision et aux photographes, suscitant un débat sur la séparation entre la vie publique et la vie privée[17].

Dans le gouvernement Jospin (1997-2002)
L'enseignement scolaire

Du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre. Elle abandonne alors son mandat de député qu'elle reconquiert en juin 2002. Durant son mandat, elle s'attache à l'aide aux enfants défavorisés ou en difficultés scolaires avec la relance des zones d'éducation prioritaire, la création de fonds sociaux pour les élèves (comme le fonds social pour les cantines scolaires), la création des heures de soutien scolaire ou encore la création des classes et des premiers internats-relais. Elle lance aussi des initiatives telles que le contrat éducatif local et les itinéraires de découverte au collège.

Ségolène Royal, ministre de la Famille et de l'Enfance.
Ségolène Royal, ministre de la Famille et de l'Enfance.

En matière de sécurité, elle s'attache à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs). Elle fait voter également la loi de juin 1998 contre le bizutage et soutient des campagnes de sensibilisation contre le racket. Enfin, dans le domaine de la santé, elle s'attache à la revalorisation du rôle des infirmières scolaires et rend disponible gratuitement la pilule du lendemain dans les lycées.

Elle signe en 1997 une circulaire contre les violences sexuelles.

Icône de détail Article détaillé : Circulaire Royal.
La famille et à l'enfance

Du 27 mars 2000 au 27 mars 2001, elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance[18] du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, brièvement Martine Aubry puis Élisabeth Guigou.

Ensuite, du 28 mars 2001 au 5 mai 2002, elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées[19] du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité Élisabeth Guigou. C'est à ce poste qu'elle se fit connaître du grand public notamment par sa réforme de la loi sur l'autorité parentale.

La députation

Le 18 juin 2002, elle est réélue députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres. Elle l'avait déjà été à 3 reprises auparavant : du 12 juin 1988 au 2 avril 1993 (mais elle dut démissionner le 2 mai 1992 pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy), du 2 avril 1993 au 21 avril 1997 et du 1er juin 1997 au 16 juin 2002 (mais elle dut démissionner le 4 juillet 1997 pour entrer dans le gouvernement Jospin). En 2002, donc, elle est membre de la commission des lois, présidente du groupe d'études sur les droits de l'enfant et occupe la place numéro 500 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

D'après l'hebdomadaire L'Express, elle se classe au 469e rang[20] des 577 députés les plus actifs, avec 8 interventions en séance. Elle a aussi présenté deux propositions de loi, alors que la moyenne dans l'assemblée est de six : l'une portant sur « la prévention des violences faites aux femmes », l'autre sur « la lutte contre l’utilisation marchande et dégradante du corps humain dans la publicité », ce qui est souligné par ses détracteurs[21].

Elle a annoncé en 2006 son intention de ne pas se représenter au poste de députée, décision qu'elle a confirmée le 11 mai 2007, à l'issue de la présidentielle[22]. Le PS a investi Delphine Batho pour briguer son siège.

Le conseil régional

En mars 2004, elle remporte la présidence de la région Poitou-Charentes face à son prédécesseur Élisabeth Morin (UMP).

Ségolène Royal fait de l'éducation une de ses priorités (la région, comme d'autres en France, consacre près de la moitié de son budget à la formation, l'apprentissage, l'éducation et l'enseignement supérieur).

La région Poitou-Charentes a fortement augmenté les impôts en 2005 (+14,5 % pour une moyenne nationale de +21 %) et stabilise également la dette publique (augmentation inférieure à 2 % en 2006) qui n'avait cessé de croître depuis 2001.

En matière économique, la région met en place une charte d'engagements réciproques qui engage les entreprises touchant des aides de la région à ne pas délocaliser, à ne pas licencier (si elles font des bénéfices) et à respecter la loi en matière d'environnement. En 2005, les 182 chartes signées auraient créé 832 emplois et permis 1415 formations. Elle soutient les programmes de recherche appliquée (10 millions d'euros) et utilise les commandes publiques pour soutenir des « productions locales d'excellence » (comme les installations pour les énergies renouvelables). Elle met en place les « bourses tremplins » pour l'emploi qui auraient participé à la création de 2000 entreprises (dont la moitié pour les jeunes) et les « emplois tremplins » pour les jeunes qui en deux ans auraient créé 2900 emplois (dont 1560 dans le secteur associatif). Elle favorise l'accompagnement des salariés licenciés par la création d'une plate-forme de conversion à Châtellerault et le développement des « comités de bassins d'emploi ». Elle accorde également des aides pour les projets de reprise d'entreprises par les salariés ou un repreneur. Enfin, elle met en place une aide pour les jeunes agriculteurs (35 installations aidées en 2005) et à la production agricole de qualité et respectueuse de l'environnement (687 exploitations ont bénéficié des Contrats régionaux d'exploitation en 2005).

En matière de santé, la région créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d'accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes[23].

Enfin, en matière d'infrastructure et de technologie, la région soutient, dans la continuité de ses prédécesseurs, le développement des TER (achat de 27 nouveaux trains Bombardier pour 100 millions d'euros), crée l'opération « TER à un euro » et défend les lignes de trains Corail menacées de fermeture. Via Arantis[24] la région équipe 500 petites communes en ordinateurs reliés à Internet et propose une aide à la création de sites Internet pour les entreprises et les agriculteurs de la Région.

Sa gestion politique des institutions de la région est néanmoins la cible de critiques. Ainsi la totalité des décisions du comité régional de tourisme (CRT) de Poitou-Charentes a été annulée par la justice pour l'absence de convocation d'une élue de l'opposition[25]. L'UMP parle de clientélisme pour certaines affectations de subventions et donne l'exemple du Fonds Régional d'Intervention Locale (FRIL) dont 24% des subventions sont destinées à la circonscription de Ségolène Royal qui ne représente que 5.3 % de la population[26]. Dans Le Livre noir des régions socialistes, l'UMP affirme aussi que les investissements dans l'action sociale ont chuté de 87 % entre 2005 et 2006 et que les frais de personnel ont augmenté de 57 % depuis le début de sa présidence[27].

Association des régions de France

Depuis 2004, Ségolène Royal est porte-parole de l'Association des régions de France. Tentée par la présidence de l'ARF en juillet 2007, elle renonce à concourir contre Alain Rousset, en poste depuis 2004, et reste porte-parole[28].

Élection présidentielle (2007)

En 2006, le parti socialiste organise des élections primaires pour choisir un candidat à l'élection présidentielle française de 2007. Ségolène Royal déclare sa candidature, tout comme Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs sondages menés au début de l'année 2006 indiquaient qu'elle pouvait remporter cette investiture[29], ainsi que l'élection présidentielle[30]. Finalement, le 16 novembre 2006, Ségolène Royal obtient 60,65 % des voix - contre 20,69 % pour Dominique Strauss-Kahn et 18,66 % pour Laurent Fabius - et est ainsi désignée candidate du Parti Socialiste. La participation a été de 82,03 %, soit 178 000 votants pour près de 218 000 militants inscrits[10]. Ségolène Royal constituera son équipe de campagne autour de Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, tous deux co-directeurs de campagne et désigne Dominique Bertinotti comme sa mandataire financière.

Ségolène Royal aux côtés de Dominique Strauss-Kahn et de Bertrand Delanoë à Paris, le 6 février 2007
Ségolène Royal aux côtés de Dominique Strauss-Kahn et de Bertrand Delanoë à Paris, le 6 février 2007

Après une phase d'écoute et de débats participatifs, elle présente son pacte présidentiel[31] le 11 février 2007 à Villepinte. Malgré la présentation de son programme et la fin de la phrase participative décriée par les commentateurs, la campagne de Ségolène Royal n'enregistre pas de gains d'électeurs dans les sondages. Elle doit faire face à la montée en puissance de François Bayrou.

Ségolène Royal s'est qualifiée pour le second tour le 22 avril 2007 avec un score de 25,87 % des suffrages exprimés[32]. Mais elle perd le second tour de l’élection présidentielle avec 46,94 % des suffrages contre 53,06 % pour Nicolas Sarkozy. Elle déclare aussitôt que son combat continue pour réunir autour d'elle la gauche et les forces de progrès.

Dans son livre L'Impasse publié en septembre 2007, Lionel Jospin estime que Ségolène Royal « n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques » nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et « espérer gagner la prochaine présidentielle »[33].

Élections législatives (2007)

En 2007, elle ne se présente pas à la députation, annonçant durant la campagne présidentielle qu'elle est contre le cumul des mandats, qu'elle applique à elle-même.

Après 2007

Candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007, la présidente de la Région Poitou-Charentes envisage sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste au prochain congrès qui aura lieu en 2008 si elle est en capacité de "faire une offre politique". "Si je suis capable de rassembler les socialistes sur cette offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche", a-t-elle affirmé dans l'émission "Les Quatre Vérités" sur France 2 le jeudi 3 janvier 2008.

Le 14 février 2008, elle signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[34].

Le 17 mai 2008, elle annonce officiellement sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste[35].

Synthèse des fonctions politiques

Président de
Conseil régional
Région Poitou-Charentes
Parti politique PS
Élu le 28 mars 2004
Prédécesseur Élisabeth Morin
Successeur en poste
Mandat 2004 - 2010
Autres fonctions
Naissance 22 septembre 1953
Dakar (Sénégal)
Cinquième République
v · d · m

Mandats électifs

Mandats locaux
Au conseil municipal :
  • 1983-1986 : conseillère municipale de Trouville-sur-Mer (Calvados). Elle quitte son poste à la fin de l'année 1986, attitude qu'elle justifie par des fonctions d'importance croissante à l'Élysée. Il semble, toutefois, que son départ du Calvados soit davantage expliqué par ses faibles chances d’investiture par le PS local la même année.
  • 13 mars 1989 au 18 juin 1995 : conseillère municipale de Melle (Deux-Sèvres)
  • 18 juin 1995 au 18 mars 2001 : conseillère municipale de Niort (Deux-Sèvres)
Au conseil général :
Au conseil régional :
Autres :

Mandats nationaux
Députée :

Fonctions ministérielles

Ministre déléguée :
Ministre :

Prises de position

Traité établissant une Constitution pour l'Europe

En 2005, elle soutient, comme le Parti socialiste et la plupart des partis socialistes et sociaux-démocrates européens, le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, mettant en avant par exemple des progrès de ce texte sur la question des services publics dans l'Union européenne.

Tony Blair

Dans le Financial Times (journal anglais), Ségolène Royal a déclaré adhérer à certaines idées de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair (réinvestissement dans les services publics, lutte contre le chômage des jeunes et prise en charge des jeunes diplômés), ce qui lui valut l'étiquette de « blairisme ». Cependant elle a aussi critiqué le manque de réactivité de celui-ci face aux fermetures d'usines au Royaume-Uni et dit penser qu'il a fait le mandat de trop.

François Mitterrand

Selon Le Monde, Ségolène Royal ne serait pas d'accord avec le « droit d'inventaire » sur les années Mitterrand de Lionel Jospin[36]. Jean-Pierre Mignard, parrain de son fils aîné, affirme ne l'avoir « jamais entendue dénigrer » l'ancien président socialiste[36]. Ainsi, lorsque Mitterrand subissait de vives critiques en raison de son amitié de longue date avec René Bousquet, haut fonctionnaire vichyste qui organisa la rafle du Vel d'Hiv, Ségolène Royal aurait défendu François Mitterrand, tout en insultant des socialistes qui dénonçaient cette relation du chef de l'État[36]. Plus tard, elle s'est défendue en disant : « Chaque époque a ses zones d'ombre. Je ne suis pas procureur[36] ».

Économie

Ségolène Royal a plusieurs fois exprimé sa volonté d'appliquer une politique économique keynésienne.

Par ailleurs, elle a plusieurs fois critiqué la « logique boursière ». Le 27 avril 2007, elle défend « le choix, toujours, des valeurs humaines sur les valeurs financières et sur les valeurs boursières[37] ».

Animation japonaise et mangas

En 1989, Ségolène Royal se met en tête d'une croisade contre la violence à la télévision française dont l'archétype serait l'animation japonaise, qualifiée de « nulle, médiocre et laide » et pour ce faire écrit un livre sur le sujet : Le ras-le-bol des bébés zappeurs[38]. Les défenseurs de mangas estiment que le livre fait l'amalgame entre production cinématographique d'« Extrême-Orient », violence et production bas de gamme, alors qu'il décerne à la production française et américaine un brevet de respectabilité, un exemple à suivre et à promouvoir[39].

Ségolène Royal conserve, 18 ans après cet écrit, la même opinion sur la production japonaise : Fukushima Mizuho, dirigeante du Parti social-démocrate japonais, qu'elle a rencontrée le 22 décembre 2006, a expliqué que Ségolène Royal l'avait interrogée sur la condition des femmes au Japon et avait considéré que le problème pourrait venir de l'impact des mangas et des dessins animés japonais « dans lesquels des femmes sont torturées » et note que même au sein du gouvernement japonais, certains craignaient un refroidissement des relations franco-japonaises en cas d'élection de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007[40].

Troubles au Tibet en 2008

Le 11 avril 2008, en visite en Inde, Ségolène Royal rencontre Tempa Tsering et Jetsun Pema et propose de brandir «La menace de non-participation aux JO», alors que la résolution du problème tibétain est toujours incertaine[41] Tempa Tsering déclare que chaque pays peut boycotter les JO de Pékin même si le dalaï lama soutient les JO[42].

Informations complémentaires

Le grand concert meeting de Ségolène Royal le 1er mai 2007, au stade Charléty, réunissant plusieurs artistes et quelque 60 000 personnes
Le grand concert meeting de Ségolène Royal le 1er mai 2007, au stade Charléty, réunissant plusieurs artistes et quelque 60 000 personnes[43]

Affaires judiciaires

Procès gagné contre son père

En 1978, elle assigne son père en justice car celui-ci refuse de payer ses études universitaires. Après de nombreuses années, elle obtient gain de cause[44].

Condamnation pour licenciement abusif

Après la dissolution de 1997, Ségolène Royal a conservé trois collaboratrices lors des élections législatives. Suite à un litige sur les salaires, ces dernières saisissent le conseil de prud'hommes de Niort et obtiennent en 1999 une condamnation de Ségolène Royal à un rappel de salaires de trois semaines (sur les trois mois demandés). En 2001, Ségolène Royal est déboutée de la plainte pour « diffamation » qu'elle avait déposée contre ses anciennes collaboratrices qui portent plainte au pénal pour « recours au travail clandestin », mais Ségolène Royal obtient un non-lieu en 2003. Le 16 janvier 2007, le non-lieu est cassé par la Cour de cassation qui condamne Ségolène Royal à payer 2 500 euros aux plaignantes, dans l'attente d'un nouveau procès.[45]. L'une des plaignantes, Evelyne Pathout, a écrit un ouvrage sur Ségolène Royal[46].

Pancartes de soutien à Ségolène Royal, utilisées dans ses meetings
Pancartes de soutien à Ségolène Royal, utilisées dans ses meetings

Le 10 avril 2008 : Ségolène Royal a été condamnée, par la cours d'Appel de Rennes, à verser leurs salaires aux deux ex-collaboratrices. Selon une dépêche AFP du 10 avril 2008, La Cour d'appel de Rennes a donné raison aux deux ex-attachées parlementaires de Ségolène Royal, qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés, et pour licenciement abusif. http://afp.google.com/article/ALeqM5jEiGlsUIz-zgPzHkUiuj5qfODHAQ

Relaxe d'une plainte pour diffamation déposée par des enseignants

En 2000, elle est poursuivie pour diffamation par des enseignants s'estimant diffamés par sa dénonciation de faits de pédophilie qui n'avaient pas été encore jugés au Lycée Thiers à Marseille. Ségolène Royal a été relaxée par la Cour de justice de la République[47].

Le quotidien Sud-Ouest en date du 7 novembre 2006 rapporte qu'une plainte pour harcèlement moral aurait été déposée contre Ségolène Royal par Olivier Chupin, directeur du Fonds régional d'art contemporain de Poitou-Charentes.[48]. La plainte, déposée six mois après les faits qui sont reprochés à Ségolène Royal (la délocalisation du Frac) et après que cette dernière a démissionné de la présidence du Frac, semble politiquement opportuniste à l'intéressée, qui commente : « C'est une plainte sans aucun fondement qui intervient dans un contexte politique qui n'est pas neutre. Elle ne débouchera sur rien[49]. »

Plainte pour atteinte à la vie privée

Le 11 mai 2007, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, publient chez Albin Michel un nouveau livre sur Ségolène Royal, La femme fatale. Sa rédaction a été bouclée après le 6 mai et évoque les réactions de la candidate et du PS face à la défaite. L'avocat du couple Royal-Hollande, Jean-Pierre Mignard, a annoncé qu'il allait attaquer ce livre en justice pour « violation de la vie privée » après en avoir lu des extraits dans les bonnes feuilles du Nouvel observateur. Il réclame, au nom du couple, le 31 mai 2007, la somme de 150 000 euros de dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée et diffamation publique. Cette demande pécuniaire est une première en France, où les personnalités politiques demandaient jusqu'à présent l'euro symbolique[50]. L'association Reporters sans frontières a apporté son soutien aux deux journalistes, jugeant « exorbitant » le montant exigé par le couple, et rappelant que les personnalités publiques « doivent, autant que possible, s'abstenir de porter plainte contre les journalistes[51]. ». D'après une dépêche de l'AFP du 9 avril 2008, Ségolène Royal et François Hollande se sont finalement désistés de leur action pour atteinte à la vie privée.[52] Selon cette même dépêche, Ségolène Royal maintient son action pour diffamation.

Entourage familial

Ses parents, le lieutenant-colonel Jacques Royal et Hélène Dehaye ont eu huit enfants en neuf ans ; en ordre décroissant : Marie-Odette, Marie-Nicole, Gérard, Marie-Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert[53].

  • Gérard Royal est un ancien lieutenant-colonel de la DGSE. Il est un des protagonistes de l'affaire du Rainbow Warrior (l'homme au bonnet rouge) : il a transporté les deux plongeurs de la 2e équipe (la première équipe étant Dominique Prieur et Alain Mafart) à l'origine du sabotage du bateau de Greenpeace en 1985. En signe de protestation, Ségolène Royal - qui assure ignorer les activités de son frère - aurait projeté de rallier l'atoll de Moruroa, en compagnie de militants d'associations antinucléaires[54].
  • Antoine Royal, a milité au RPR et est un ancien dirigeant d'entreprises de scierie et de transformation de bois qui ont fait l'objet d'une liquidation judiciaire.[55]. Il a été mis en examen pour escroquerie et abus de biens sociaux. C'est lui qui a également révélé aux médias le rôle joué par son frère Gérard Royal dans l'affaire du Rainbow Warrior.
  • Pierre Royal, cousin germain de Ségolène, a également écrit un livre sur sa situation personnelle. Il dénonce dans son ouvrage le traitement qu'il a subi de la justice et de la prison à la suite de sa mise en examen pour viol sur mineure et des dix mois de prison qu'il a fait en détention préventive avant d'être acquitté par la cour d'assises.
  • Anne-Christine Royal, cousine germaine de Ségolène[56], a été candidate Front National aux élections cantonales de Bordeaux en 1999[57], et fait partie du comité de soutien à Jean-Marie Le Pen[58]. En 2007 elle est à nouveau candidate du FN à la députation dans la 10e circonscription de Gironde.

Bibliographie

Ouvrages de Ségolène Royal

  • Le Printemps des grands-parents : la nouvelle alliance des âges, Paris, Cogite-R. Laffont, 1987. ISBN 2-221-05314-1; (France Loisirs, 1988) (ISBN 2-7242-3948-2); (Presses pocket, 1989) (ISBN 2-266-02730-1). (Broché) (ISBN 978-2221053140)
  • Le Ras-le-bol des bébés zappeurs, Paris, R. Laffont, 1989. (ISBN 2-221-05826-7) (ISBN 978-2221058268). Note : La couverture porte en plus : « Télé-massacre, l'overdose ? » ; Sujet(s) : Télévision et enfants, Violence télévision. Au-delà de la dénonciation du système, cet ouvrage est un appel aux gestionnaires de chaînes de télévision pour que ce moyen de communication social soit mieux utilisé.
  • Pays, paysans, paysages, Paris, R. Laffont, 1993. (ISBN 2-221-07046-1). (Broché) (ISBN 978-2221070468) Sujet(s) : Environnement Protection, Politique de l'environnement, Développement rural. Les efforts faits en France par la ministre Ségolène Royal dans la lutte pour la protection de l'environnement.
  • France. Assemblée nationale (1958-…), Commission des affaires étrangères, Rapport d'information sur les suites de la Conférence de Rio (Assemblée nationale, 1994) présenté par M. Roland Nungesser et Mme Ségolène Royal, (ISBN 2-11-087788-X).
  • La vérité d'une femme, Paris, Stock, 1996. (ISBN 2-234-04648-3). (ISBN 978-2234046481) Une étude sur des problèmes sociaux contemporains et sur des solutions appropriées ; exemples : le désordre politique et une morale de l'action ; le désordre du chômage et la valorisation du travail ; le désordre de l'environnement et les métiers pour protéger la vie, etc.
  • Désirs d'avenir, Paris, Flammarion, 2006 (ISBN 978-2080688057). Ségolène Royal revient sur sa carrière politique, ses sept années de chargée de mission à l'Élysée pendant la présidence de François Mitterrand. Elle propose une réflexion sur le pouvoir politique et son exercice.
  • Parler du Patrimoine, Paris. (ISBN 978-2296015838)
  • Maintenant, Paris, 2007. (sous la dir. de Marie-Françoise Colombani), Hachette Littérature et Flammarion, (ISBN 978-2012372467). Dans ce livre d'entretien avec Marie-Françoise Colombani — le titre est une référence au Ici et maintenant de François Mitterrand sorti sur fond de campagne présidentielle victorieuse en 1981 —, Ségolène Royal détaille son projet « pour changer la France » et se livre à quelques confidences sur sa vie de couple et de mère. Elle y développe notamment les concepts de « démocratie participative » et d'« ordre juste » qui sont au cœur de sa campagne.
  • Les Droits de l'Enfant, Paris, 2007 (ISBN 978-2247072590). C'est un petit livre citoyen qui met de précieux repères à la portée de tous ceux qui s'intéressent à l'enfance et à ses droits.
  • Ma plus belle histoire, c'est vous, Paris, 2007. Dernier livre de Ségolène Royal, sorti le 3 Décembre 2007. Elle revient sur sa campagne présidentielle, sa défaite, et elle annonce notamment avoir proposé un poste de Premier Ministre à François Bayrou au cas où elle serait élue.

Ouvrages autour de Ségolène Royal

  • Cécile Amar et Didier Hassoux, Ségolène et François (Privé, impr. 2005) (ISBN 2-35076-002-2).
  • Daniel Bernard, Madame Royal (Jacob-Duvernet, impr. 2005) (ISBN 2-84724-091-8).
  • Marie-Ève Malouines et Carl Meeus, La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande (Fayard, impr. 2006) (ISBN 2213623546).
  • Cassandre, La Prétendante - Le livre qui la révèle (Ed Philippe Rey, impr. 2006) (ISBN 2-84876-074-5) ; Sujet : critique de Ségolène Royal par un(e) proche écrivant sous un pseudo. Il révèle que Ségolène Royal aurait plagié en 1996 les 10 commandements de Bernard Poignant, proche de Lionel Jospin[3] [4] [5].
  • Philippe Alexandre, Les éléphants malades de la peste (Albin Michel, 2006)
  • Maurice Séveno, Ségolène à la plage (éditions Méditions Coprah, 2006)
  • Marie-Monique Robin, L'école du soupçon. Les dérives de la lutte contre la pédophilie (La découverte, 2006)
  • François Moulin Ségolène Royal, un destin français (éditions de la Nuée Bleue, janvier 2007). (ISBN 978-2-7165-0245-0)
  • Évelyne Pathouot, Ségolène Royal, ombre et lumière, Edition Michalon, 2007 (ISBN 2841863948)
  • Éric Besson, Qui connaît Madame Royal ?, Éditions Grasset, 2007 (ISBN 2246726514)
  • Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, La Femme fatale, Éditions Albin Michel (ISBN 978-2226179296)
  • Guillaume Bachelay, Désert d’avenir : le Parti socialiste 1983-2007, Éditions Bruno Leprince
  • Jacques Mazeau, Merci Madame Royal, Hors commerce
  • Marie-Noëlle Lienemann, Au revoir Royal, Librairie académique Perrin
  • Lionel Jospin, L'Impasse, Éditions Flammarion, 2007
  • Claude Fouchier "Ségolène, l'électron libre", chroniques picto-charentaises, comment elle gouverne la région Poitou-Charentes [Editions Anne Carrière] 2006
  • Patrick Menucci "Ma candidate", récit du Directeur adjoint de campagne présidentielle de Ségolène Royal [Edition Albin Michel] 2007
  • François Rebsamen "De François à Ségolène", entretien avec Phillipe Alexandre, récit du co-Directeur de campagne présidentielle de Ségolène Royal [Edition Fayard] 2007

Notes et références

  1. Ségolène Royal sur les traces de son enfance en Martinique Challenges.fr, 26.01.2007
  2. John Lichfield, « When Ségolène came to stay », The Independent, 12 décembre 2006
  3. Les promotions de l'ENA comptent entre 100 et 150 élèves ; François Hollande, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de Castries, Michel Sapin, Frédérique Bredin, Jean-Marie Cambacérès, Pierre Mongin sont également issus de cette promotion.
  4. Ségolène Royal avocate, extrait de Maintenant
  5. Voir le documentaire Un fils en campagne, [1]
  6. Les secrets de Ségolène Royal François et elle : un couple en équilibre
  7. « Royal-Hollande : étrange timing pour une séparation officielle »
  8. Le livre Sexus Politicus pointa le fait qu'elle se faisait photographier par des photographes spécialisés en mannequinat
  9. « PARIS. La mâchoire de Ségolène, secret d'Etat », Le Temps, 31 mai 2007.
  10. ab résultats définitifs
  11. Déclaration de l'ouverture du scrutin, le 16/11 de 16h à 22h
    Annonce des résultats du scrutin
  12. Résultats de l'élection présidentielle
  13. Id.
  14. Maurice Séveno, Ségolène à la plage, éditions Méditions Coprah, 2006.
  15. « Les secrets de Ségolène Royal - Trouville : premiers pas en politique », l'Express, 25 mai 2006.
  16. Le décret de nomination au Gouvernement
  17. émission spéciale sur Ségolène Royal sur M6, dimanche 20 novembre 2006
  18. Voir le décret relatif à ses attributions
  19. Décret relatif à ses attributions
  20. Voir L'Express du 28/09/2006/
  21. Voir un site d'opposants
  22. « Royal : "Je n'ai pas l'intention de me représenter à la députation" », Libération, 11 mai 2007.
  23. Site de la région Poitou-Charentes
  24. Arantis
  25. Nouvelobs
  26. Les perles des régions socialistes, UMP, Lire en ligne
  27. Le livre noir des régions socialistes, UMP, Lire en ligne
  28. Nathalie Segaunes, « L'ex-candidate cherche comment rebondir », Le Parisien, 5 juillet 2007.
  29. Sondage CSA paru dans Le Parisien Dimanche du 8 janvier 2006 ; sondage TNS Sofres-Unilog publié dans Le Figaro du 20 avril 2006.
  30. sondage TNS Sofres-Unilog publié dans Le Figaro du 20 avril 2006 ; sondage Ipsos paru dans Le Point du 18 mai 2006.
  31. Ségolène Royal présente son pacte présidentiel le 11 février 2007
  32. Résultats officiels de la présidentielle 2007
  33. Jospin flingue Royal
  34. L'Appel républicain de Marianne dans Marianne nº565 du 16 février 2008.
  35. Ségolène Royal lance la bataille du congrès du PS - Le Nouvel Observateur
  36. abcd Ariane Chemin, « Ségolène Royal : du bon usage de Mitterrand », Le Monde, 9 janvier 2007
  37. article de L'express, 27 avril 2007
  38. Ségolène Royal, Le ras-le-bol des bébés zappeurs, Robert Laffont, 1989, (ISBN 2221058267)
  39. Xerbias
  40. « Rencontrant à Paris Mme Fukushima Mizuho, la présidente du Parti social-démocrate japonais, la candidate socialiste s’est inquiétée de la condition des femmes japonaises », Courrier international, 4 janvier 2007 : « Le problème pourrait venir de l’impact des mangas. »
  41. En Inde, la socialiste rencontre la sœur du dalaï-lama
  42. La flamme olympique : le parcours heure par heure
  43. Le JDD Un amour Royal (1er mai 2007) Grégory BLACHIER
  44. Madame Royal, Ed Jacob Duvernet, 2005.
  45. Nouvel Observateur, 2 février 2007
  46. Ségolène Royal, ombre et lumière, Evelyne Pathouot, 2007 [2]
  47. Verdict procès Ségolène Royal, INA
  48. Plainte pour harcèlement moral
  49. Associated Press, le 9 novembre 2006
  50. http://www.liberation.fr/interactif/chats/chat_actu/257788.FR.php Réaction des journalistes à leur assignation en justice], Libération, 1er juin 2007.
  51. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31189797@7-58,0.html Soutien de RSF], Le Monde, 8 juin 2007.
  52. http://fr.news.yahoo.com/afp/20080409/tpl-proces-partis-ps-edition-ee974b3_2.html
  53. « Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel », Le Monde, 29 juin 2006.
  54. « Frères de... », L'Express, 16 mars 2006 ; Paul Barril, Guerres secrètes à l'Élysée.
  55. Europe 1, jakouiller.com, societe.com
  56. Le Nouvel Observateur du 22 septembre 2006
  57. L'Humanité du 7 décembre 1999
  58. Comité de soutien de J-M Le Pen [pdf]

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Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance
2000-2001
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