Institut d'études politiques de Toulouse

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43° 36′ 27″ N 1° 26′ 17″ E / 43.607556, 1.438007

Institut d'études politiques
de Toulouse

Statut	Établissement public à caractère administratif
Création	1948
Siège	Toulouse
Rattachement	Université Toulouse-I
Directeur	Laure Ortiz
Élèves	1700 (dont 250 étrangers)
Enseignants	180 (30 titulaires)
Site internet	www.sciencespo-toulouse.fr

L’institut d’études politiques de Toulouse (IEP), également surnommé « Sciences Po Toulouse », est un établissement français public d’enseignement supérieur. Créé en 1948, il est situé à Toulouse et est rattaché à l'université Toulouse-I.

Il fait partie des neuf instituts d’études politiques de France, considérés comme des grandes écoles.

Sommaire

1 Histoire
- 1.1 Liste des directeurs
2 Enseignants
3 Études
4 Autres activités
5 Annexes
- 5.1 Notes et références
- 5.2 Lien externe

[modifier] Histoire

L'établissement a été par décret le 5 mai 1948^[1] sous le nom d'Institut d'études politiques de l'université de Toulouse. Il prend son nom actuel en application du décret du 18 janvier 1969^[2].

Il s'agit un établissement public à caractère administratif rattaché à l'université de Toulouse-I. Son statut est fixé par le décret du 18 décembre 1989^[3]. Ses locaux sont situés rue des Puits-Creusés à Toulouse, en face de l'université de Toulouse-I.
Il est également le seul IEP de France à disposer d'une Cellule Insertion professionnelle, qui vise à proposer un maximum d’offres d’emploi à l’issue de la formation de ses étudiants. Face au constat que les employeurs méconnaissent les débouchés actuels du Diplôme de Sciences Po suite aux récentes évolutions, l’IEP de Toulouse vient d’inaugurer son Observatoire de l'Insertion Professionnelle (OIP). L'Iep fetera ses 60 ans en 2008.

Début septembre 2007, l'Institut d'études politiques de Toulouse a accueilli le 9^e congrès bi-annuel de l'association française de science politique^[4]. Cette manifestation scientifique, marquée par une forte ouverture internationale à travers en particulier la présence de l’association américaine de science politique (APSA), a rassemblé près de 600 participants^[5].

[modifier] Liste des directeurs

Paul Ourliac : 1948-1978. Paul Ourliac fut chef de cabinet de Jérôme Carcopino, secrétaire d’état à l’Éducation nationale en 1941 dans le gouvernement Pétain-Darlan.
André Cabanis : 1978-1995
Christian Hen 1995-2000
Laure Ortiz : à partir de juin 2000 (réélue en juin 2005 pour un mandat de 5 ans^[6])

[modifier] Enseignants

Il convient de noter que nombreux enseignants de l'iep sont des anciens diplomés de l'iep de Bordeaux, Toulouse et Paris. Parmi les enseignants à l’IEP comptent :

Laure Ortiz, Professeur agrégé de droit public
André-Jean Arnaud en sociologie du droit
Olivier Brossard en économie
André Cabanis, descendant de la longue lignée des Cabanis (professeurs en sciences sociales de l'université de Toulouse depuis des années), professeur d’histoire des idées politiques, ancien directeur, également professeur des universités à la faculté de droit et à la faculté d'administration de l’université de Toulouse-I
Daniel Hourquebie, Journaliste à La Dépêche du Midi, correspondant du journal Le Monde, enseignant à l’Ecole de Journalisme de Toulouse
Jean-Philipe Gayrard, Conseiller au Tribunal administratif de Montpellier
Christian Buzet, Conseiller, chambre régionale des comptes de Midi-Pyrénées
Thierry Demaret, Conseiller, chambre régionale des comptes de Midi-Pyrénées
François-Xavier Brunet, Secrétaire Général de la CCI de Tarbes
Xavier Bioy, professeur des universités , droit public.
Vincent Simoulin en sociologie
Philippe Droz-Vincent, Maître de conférences, sociologie politique
Jean-Michel Eymeri-Douzans, Professeur des Universités sociologie politique
Jean-François Soulet en histoire
Jean Saint-Jean Capot de Quissac, professeur agrégé de l'enseignement secondaire, Histoire.
Jérôme Vicente en économie
Alexandre Minda, en économie
Marie-Christine Monoyer en science de la gestion
Julien Weisbein en sociologie politique
Jean Joana, en sociologie de la participation politique
Serge Regourd, en communication

[modifier] Études

[modifier] Concours d'entrée

En juin 2006 et en juin 2007, le concours d'entrée a été commun avec l'Institut d'études politiques de Rennes. Le taux de réussite oscillait autour de 10 %^{[réf. souhaitée]}.

À partir de 2008, les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organiseront un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente^[7]. Outre la note du baccalauréat, le concours se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une épreuve d'histoire et une épreuve de langue vivante. Un nombre total de 1100 places, réparties entre les six IEP, est proposé, les lauréats étant admis en fonction de leurs choix préférentiels et de leur rang de classement.

L'accès direct en deuxième et quatrième année est également possible.

[modifier] Cursus

En février 2008, le conseil d'administration de l'Institut d'études politiques de Toulouse a validée la nouvelle maquette du diplôme, applicable à partir de septembre 2008^[8]. La durée du cursus passe de quatre à cinq ans, ce qui accorde au diplôme le grade de master dans le cadre de la réforme dite du LMD.

Le nouveau cursus s'articule en trois étapes :

les deux premières années, à caractère généraliste, sont consacrées à l'acquisition d'une culture générale de base, avec des matières très diverses (économie politique, histoire politique, sociologie politique, droit constitutionnel et droit administratif, philosophie politique, science politique, géographie urbaine, sociologie politique,...).
La troisième année est consacrée à la mobilité thématique (stages, études dans une université à l'étranger,...) ou à la préparation d'une licence d'administration publique.
Les deux dernières années sont celles du master (M1 et M2), l'accent est mis sur l'acquisition de compétences spécifiques et modulables. La spécialisation se fait en 4^e et se poursuit en 5^e année. Quatre domaines de métiers avec chacune leurs spécialisations (treize au total) sont proposés.

[modifier] Anciens élèves célèbres

Henri Cuq, homme politique, ministre délégué aux relations avec le Parlement, du 31 mars 2004 au 15 mai 2007
Sylvain Augier, animateur de radio et de télévision
Gérard Mestrallet, PDG du groupe industriel Suez.

[modifier] Autres activités

[modifier] Préparation aux concours

L'IEP prépare aussi aux concours administratifs (École nationale d'administration, fonction publique territoriale). Deux centres de préparation aux concours existent à l'IEP: un centre de préparation à la haute fonction publique dirigée par Delphine Espagno, maître de conférences en droit public, un Centre de préparation à l'administration générale dirigé par Alain Sorbara, maître de conférences en droit public. L'institut abrite également un centre de préparation aux concours militaires (commissariats des armées de terre, air et mer, Ecole spéciale militaire).

[modifier] Centres de recherche

Laboratoire des sciences sociales du politique (LaSSP)
Centre Morris Janowitz - Forces armées et sécurité (CMJ)
Centre d’Etudes et de Recherches sur la Police (CERP)

[modifier] Projet égalité des chances

Suite à un projet de loi voté en 2006 à l'Assemblée nationale, l'IEP de Toulouse a mis en un partenariat avec le rectorat de la région Midi-Pyrénées pour favoriser l'accès aux grandes écoles à des lycéens provenant d'un milieu défavorisé ou étant scolarisés dans un lycée classé en zone d'éducation prioritaire^{[réf. souhaitée]}.