Christine Albanel

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Christine Albanel
Naissance	25 juin 1955 à Toulouse, France
Nationalité	Française
Profession	femme politique française Ministre de la Culture
Occupation	Haut fonctionnaire
Formation	Enseignante
Autres fonctions	Ancienne présidente du Château de Versailles

Christine Marie Albanel est une haute fonctionnaire et femme politique française née le 25 juin 1955 à Toulouse.

Elle est depuis mai 2007, ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement François Fillon 1 (reconduite dans le gouvernement François Fillon 2).

[modifier] Biographie

[modifier] Origine et formation

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Fille de Jean-Claude Albanel, médecin toulousain, et de son épouse Lucile Bez, Christine Albanel est divorcée de Philippe Guilhot de Lagarde, et est la mère d'un enfant : Antoine Valroff^[1].

Christine Albanel suit des études de lettres à la Sorbonne à Paris et obtient l'agrégation en lettres modernes. Elle devient professeur de français au lycée technique Saint-Lambert à Paris, dans une classe de BEP bâtiment.

Sa première rencontre avec la politique, c’est un jeune oncle, étudiant en sociologie et gauchiste de Mai 68, qui la lui fournit à l'âge de 20 ans^[2].

Puis présentée par son cousin, Jean-Bernard Mérimée, alors chef du protocole au Palais de l'Élysée, elle devient de 1979 à 1981, l'attachée de presse d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing, en tant que chargée de mission au secrétariat général de l'Élysée.

Après mai 1981, elle intègre les effectifs de l'enseignement secondaire et pendant l'année scolaire 1981-1982 occupe un poste à Luzarches. Denis Baudouin la fait venir à l'Hôtel de ville de Paris, où elle est chargée d'écrire les discours de Jacques Chirac, poste qu'occupa Alain Juppé avant elle. Chargée de mission auprès du directeur général de l’information et de la communication de la Ville de Paris (1982-1986), elle rejoint le cabinet de Jacques Chirac quand il est nommé premier ministre en 1986 pour continuer à écrire ses discours.

En 1988, Christine Albanel retrouve la mairie de Paris, où elle est nommée directrice adjointe du cabinet du maire. Elle fait aussi partie de l'équipe qui autour de Maurice Ulrich prépare la campagne présidentielle de 1995. Jacques Chirac ayant été élu Président de la République, elle le suit à l'Élysée. C'est elle qui rédige le fameux discours du Vèl'd'Hiv de juillet 1995 par lequel Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs et l'hommage à François Mitterrand prononcé le 8 janvier 1996. Elle devient aussi conseiller pour l’éducation et la culture et est nommée conseiller d'État en 2000.

Nommée présidente de l’établissement public du musée et du domaine national de Versailles en juillet 2003^[3], elle succède à Hubert Astier. La nomination d'une personnalité administratrice et non d'une personnalité scientifique à la tête d'un tel établissement a cependant ému le monde des conservateurs et des historiens d'art^[4]. D'autant plus que son action a ensuite été très contestée, les spécialistes de la période l'accusant de sacrifier la conservation et la recherche scientifique au profit de la fréquentation toujours plus grande du site et au marketing^[5]. Elle a en effet largement fait appel au secteur privé pour la rénovation et la valorisation du château^[6].

[modifier] Carrière politique

Elle est élue conseillère régionale RPR UDF, MPF, DVD puis UMP d’Ile-de-France de 1986 à 1992 et de 1998 à 2004^[7].

Le 18 mai 2007, elle est nommée ministre de la Culture et de la Communication et Porte-parole du gouvernement, cependant le poste de Porte-parole a été en juin 2007 confié à Laurent Wauquiez. Elle est également membre du Conseil scientifique et d'évaluation de la Fondation pour l'innovation politique.

Quelques semaines après sa nomination, elle demande à Jean-Pierre Bady, président de la Commission de récolement des dépôts d’œuvres d’art, de ne pas publier son rapport 2007 concernant la gestion du mobilier de l'État en 2006. Ce rapport fait état de 17 000 disparitions d'objets du patrimoine historique, dont certains avaient été confiés à des ministères, ambassades ou élus. Elle se serait engagée à publier ce rapport en 2008^[8].

En octobre 2007, elle s’oppose au retour en Nouvelle-Zélande de têtes de guerriers māori actuellement détenues par des musées français^[9]. Tandis que le maire de Rouen décide de restituer à la Nouvelle Zélande une tête de Māori tatouée conservée par musée de la ville, en réponse à la demande formulée depuis 1992 par le musée national néozélandais Te Papa Tongarewa, pour le retour de tous les restes de dépouilles māori dispersés de par le monde, la ministre cherche à faire reculer la municipalité, et refuse la généralisation de cet acte aux musées nationaux, dont le Musée du quai Branly. En effet, selon elle, ces têtes sont des œuvres d'art, et à ce titre inaliénables, tandis que pour la mairie de Rouen, ces morceaux de corps humains doivent être rendu au nom de la loi sur la bioéthique^[10].

Elle se présente aux élections municipales derrière Vincent Roger, tête de liste de la majorité présidentielle dans le 4^e arrondissement de Paris où, selon son entourage, elle souhaite "apporter sa connaissance de Paris", et se battre sur trois fronts : "le plan de sauvegarde du Marais, la création d'un festival culturel du Marais, et la revalorisation de la dimension patrimoniale et culturelle du Marais" ^[11].

[modifier] Décoration

• Chevalier de la Légion d'honneur^[12]

[modifier] Œuvres

Christine Albanel est également l'auteur d'œuvres de fictions.

Théâtre 

• La Maison Ambuse, éd. J.-C. Lattès, 1981. Pièce de théâtre
• Barrio Chino, éd. Actes Sud, 1987. Pièce de théâtre créée au théâtre du Petit Odéon, avec Bernadette Lafont.
• Le Domaine de Marie-Antoinette, éd. Société française de promotion artistique, Paris, 2006 (coll.)

Roman 

• Une mère insensée, éd. Flammarion, 1994

[modifier] Notes et références

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