Annecy

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Annecy

Palais de l'Isle et les Canaux d'Annecy.
Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône Alpes Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie Haute-Savoie
(préfecture)
Arrondissement Annecy
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu d'Annecy-Centre, d'Annecy-Nord-Est et d'Annecy-Nord-Ouest
Code Insee 74010
Code postal 74000
Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Rigaut
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de l'agglomération d'Annecy
Coordonnées
géographiques
45° 54′ 58″ Nord
         6° 07′ 59″ Est
/ 45.916, 6.133
Altitudes moyenne : 448 m
minimale : 418 m
maximale : 926 m
Superficie 1 602 ha = 16,02 km²
Population sans
doubles comptes
50 000 hab.
(2006)
Densité 3 695 hab./km²
Gentilé Annéciens, Annéciennes
Site www.ville-annecy.fr
Carte de localisation de Annecy

Annecy est une commune française, préfecture du département de la Haute-Savoie dans la région Rhône-Alpes. Avec une population d'environ 50 000 habitants, son aire urbaine se classe au 101e rang national[1].

La ville devient la capitale du comté de Genève durant le XIVe siècle au détriment de la ville de Genève en raison des affrontements entre les évêques et les comtes genevois. Elle sera ensuite vendue en 1401 au comte de Savoie et perd alors son prestigieux rôle de capitale. La Maison de Savoie crée en 1444 l'apanage d'Annecy qui regroupe les possessions savoyardes dans le Genevois, le Faucigny et le Beaufortain. Cet apanage durera jusqu'au XVIIe siècle. De 1792 à 1815 et depuis 1860 la ville fait partie de l'état Français.

Établie sur les rives du lac d'Annecy et grâce à ses canaux qui parcourent en tous sens la vieille ville, Annecy est surnommée « la Venise des Alpes[2]», surnom succédant à celui de « Rome des Alpes » en raison de son influence religieuse importante au cours du XVIe et du XVIIe siècles. La ville accueille l'évêché et les ordres religieux catholiques en 1535 lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève. En 1602, François de Sales devient évêque d'Annecy[3]. Aujourd'hui la ville est devenue une destination touristique très en vue, tout en conservant un pied dans le monde de l'industrie avec la présence de grands groupes comme Salomon, Entremont, SNR.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

[modifier] Localisation

Topographie d'Annecy.
Topographie d'Annecy.

Annecy se situe au bord du lac qui porte son nom, dans le nord des Alpes françaises, entre Chambéry et Genève. L'agglomération est située sur un axe, dit sillon alpin, comprenant les plus grandes agglomérations de la région Rhône-Alpes : Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy et Genève. Elle se place à la jonction de deux grands ensembles géographiques et géologiques : les préalpes du massif des Bauges au sud et du massif des Bornes à l'est séparés par le lac d'Annecy et les collines et plaines de l'Albanais et du Genevois à l'ouest et au nord[4]. Le site occupé par Annecy est l'extrémité d'une cluse entre le nord de la montagne du Semnoz et l'ouest du mont Veyrier, entre les Bauges et les Bornes, itinéraire d'un ancien cours de l'Isère au Pléistocène. Les massifs calcaires des Bauges et des Bornes situés à l'est et au sud de la ville s'organisent en croupes (Semnoz, etc.), en escarpements (mont Veyrier, Parmelan, Tournette, etc.) et en dents (Dents de Lanfon)[4].

Annecy est divisée en deux parties qui se distinguent par le relief, l'urbanisme et la végétation. Le nord et le sud-ouest sont plats, encadrés à l'est par la colline d'Annecy-le-Vieux, qui est en fait une langue morainique, à l'ouest par la dépression occupée par le Fier[5], et la colline de Seynod et de Cran-Gevrier. Fortement urbanisée, la ville s'y étale avec la majorité de ses équipements. Le sud-est est quant à lui occupé par la montagne du Semnoz. Très peu construit ou aménagé, sauf à son extrémité nord, il est occupé en majeure partie par une forêt de conifères plantée au XIXe siècle. La commune se situe sur l'une des rives du lac d'Annecy[4]. Cette situation lacustre a fortement influencé l'émergence de la ville d'Annecy. Elle lui doit notamment ses nombreux canaux ainsi qu'un port de plaisance situé aux Marquisats et ses trois plages que sont les Marquisats, au sud, l'Impérial au centre-ville, et Albigny sur la commune limitrophe d'Annecy-le-Vieux. Les bateaux de croisière sur le lac partent du canal situé à l'entrée de la rivière du Thiou[6].

[modifier] Climat

Le climat y est de type montagnard[7] en raison de la présence du Semnoz, du mont Veyrier, mais également des Bauges et des Bornes. Cependant, les effets y sont quelque peu atténués en raison de la présence du lac qui tempère localement le bassin annécien, bien que les hivers restent froids en raison de l'altitude de la commune. La station de référence de Météo France, pour la ville d'Annecy, se situe à une altitude de 458 mètres sur la commune de Meythet[8].

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Annecy 1 942 h/an 906 mm/an 26 j/an 32 j/an 25 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales moyennes (°C) 3 6 9 13 18 22 24 24 21 14 8 4
Températures minimales moyennes (°C) -2 -1 1 3 7 11 12 11 9 6 2 1
Températures moyennes (°C) 1 2 5 9 13 17 19 18 15 10 5 2
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 74 74 74 61 71 84 66 79 79 74 89 81
Source: Météo France et Météo123[9]

[modifier] Voies de communications

[modifier] Voies routières

Annecy est un important nœud routier. La ville est desservie par l'autoroute A41[10] (E712) qui relie Lyon à Genève et au Mont Blanc. Elle permet de relier également Chambéry et Grenoble. La liaison autoroutière directe vers Saint-Julien-en-Genevois, permettant de rejoindre Genève, la Suisse, Bourg-en-Bresse et Paris, sera effective fin 2008.

La ville est également au centre d'un important nœud routier qui voit se croiser de nombreuses nationales et départementales fréquentées : RN 203, RN 201/RN 1201, RN 508[11], RN 501, RD 14, RD 129, RD 5, RD 16/RD 916, RD 908 et RD 909.

L'Avenue de Chambéry partant de l'ouest d'Annecy et reliant, entre autres, la rue Royale, puis celle du Pâquier jusqu'au lac.
L'Avenue de Chambéry partant de l'ouest d'Annecy et reliant, entre autres, la rue Royale, puis celle du Pâquier jusqu'au lac.

Un itinéraire de contournement (voie de Poisy, voie de Metz, voie des Aravis) permet d'éviter l'agglomération par le nord et l'ouest en empruntant une voie rapide connectée aux voies transversales et aux deux sorties d'autoroute desservant l'agglomération (Annecy-nord et Annecy-sud). Cette voie rapide bute contre le Semnoz au sud et contre le mont Veyrier à l'est. Un autre itinéraire interne à la ville d'Annecy, appelé rocade, est constitué d'un ensemble de boulevards et d'avenues. Il permet de traverser le centre-ville des bords du lac à l'est (à hauteur du palace Impérial) jusqu'au sud en contournant le centre-ville par le nord. En 2002, un nouveau plan de circulation du centre ville a vu le jour[12]. Un tunnel bi-tube (2 x 2 voies) a été creusé sous le centre commercial Courier[13]. D'une longueur d'environ 600 mètres, il permet de rejoindre l'envers de la gare jusqu'au rond-point Berthollet au nord du centre-ville[13]. Ce projet a rendu piétonne l'avenue de Brogny et a permis la création de voies pour bus en sites propres. Depuis 2007, le centre-ville est entièrement dédié aux sites propres et des parcs relais commencent à voir le jour dans les principaux points de l'agglomération[12].

La ville d’Annecy, prise en étau entre le lac et la montagne, connaît de graves difficultés de circulation du fait de cette configuration géographique[14]. Les deux points noirs routiers d'Annecy (notamment pendant les périodes estivale et de vacances scolaires) sont la traversée du centre-ville par les bords du lac et la liaison à partir du centre-ville vers la rive sud du lac par les Marquisats[12]. Des projets prévoient l'agrandissement de l'ancien tunnel ferroviaire passant sous le Semnoz entre Vovray (Sud d'Annecy) et Sevrier afin d'éviter le passage par la corniche des Marquisats[15]. Un autre projet prévoit de prolonger la rocade à son extrémité est en la faisant passer sous le lac par un tunnel immergé et débouchant au niveau des Marquisats. Cette solution, peu réaliste et se révélant très coûteuse, ne dispose d'aucun calendrier de réalisation[12].

[modifier] Transport ferroviaire
La gare d'Annecy.
La gare d'Annecy.
Icône de détail Article détaillé : gare d'Annecy.

Annecy est traversée par une voie ferrée reliant Aix-les-Bains et Annemasse, vers Genève. La gare d'Annecy est un départ de trains grande vitesse qui gagnent les voies à grande vitesse à hauteur de Lyon ou de Mâcon[16]. Deux gares routières, situées à proximité immédiate de la gare ferroviaire, permettent de gagner les communes non desservies par les voies ferrées, les stations de sport d'hiver, l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry, [16]... Un projet de liaison entre les réseaux ferroviaires du canton de Genève (Suisse) et de la Haute-Savoie (France) est actuellement en cours de réalisation. Cette liaison a pour dénomination la CEVA qui est l'acronyme de « Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse ». Actuellement en exploitation partielle, le projet consiste à relier Genève (gare de Cornavin) à Annemasse en contournant le centre-ville de Genève par l'ouest et le sud-est. Il constituera la colonne vertébrale des transports publics régionaux en permettant la mise en place d'un réseau RER dans le bassin franco-valdo-genevois avec des lignes desservant Bellegarde-sur-Valserine, Nyon, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, la vallée de l'Arve et Annecy[17]. La société Transferis est chargée de la planification de ce réseau RER.

[modifier] Transports aériens
Vue panoramique de l'aéroport d'Annecy - Meythet.
Vue panoramique de l'aéroport d'Annecy - Meythet.
Icône de détail Article détaillé : Aéroport d'Annecy - Meythet.

Annecy dispose d'un aéroport situé sur les communes de Meythet et de Metz-Tessy[18]. L'aéroport d'Annecy - Meythet est officiellement appelé « Aéroport Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc », il est depuis janvier 2007 la propriété du Conseil général. La C2A participe au financement de la structure à hauteur de 120 000 € en 2006. La Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie en a la concession jusqu'en 2013. Des vols réguliers permettent de faire la liaison avec l'aéroport d'Orly de Paris en vols directs.

[modifier] Transports en commun

Le réseau de transport en commun urbain de l'agglomération annécienne est géré par la SIBRA (Société intercommunale des bus de la région annécienne)[19]. Il est constitué d'un réseau de dix lignes principales (Autobus urbains), huit lignes d'extension (minibus), dix lignes express (cars interurbains, quatre lignes fonctionnant le dimanche, deux lignes en soirée) et d'une ligne d'été reliant les treize communes de la communauté d'agglomération[19]. La place de la gare est l'important centre de correspondance des différentes lignes du réseau, à partir de ce point l'ensemble des communes de l'agglomération est accessible[19]. On trouve également des liaisons grandes lignes assurées par les bus Crolard, un transporteur routier basé au cœur du bassin annécien. Ce dernier propose plusieurs lignes régulières entre Annecy et ses environs. Ces bus permettent d'accéder aux stations de ski des Aravis, aux rives du lac, à Albertville, à Bellegarde sur Valserine et enfin à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[20].

[modifier] Autres voies de communications
La navigation sur le lac d'Annecy avec le Libellule.
La navigation sur le lac d'Annecy avec le Libellule.

Le Fier et son affluent le Thiou ne sont pas navigables. Néanmoins, le lac constitue une voie d'eau en lui-même et est fréquenté par les bateaux de croisière du Lac d'Annecy et les bateaux-navettes. Un service de navettes par bateau relie Annecy à d'autres villes riveraines du lac : Sevrier, Saint-Jorioz, Duingt, Doussard, Talloires, Menthon-Saint-Bernard et Veyrier-du-Lac[21]. Il y a la possibilité de prendre un bus avec son vélo tout terrain (VTT) jusqu'au sommet du Semnoz, point de départ de sentiers VTT qui permettent de rejoindre la ville. Il est aussi possible de louer des vélos à la gare[22] et près des stationnements des Marquisats lorsque l'on arrive de Sevrier et St-Jorioz. La piste cyclable achevée en 2005 permet de rejoindre Faverges en longeant le lac d'Annecy sur plus de 20 km. Un plan vélo a été mis en place par la C2A[23].

[modifier] Urbanisme

[modifier] Morphologie urbaine

Annecy vue panoramique au sud.
Annecy vue panoramique au sud.

L'agglomération d'Annecy est divisée en deux couronnes : la petite couronne qui regroupe les communes urbaines limitrophes d'Annecy (Annecy-le-Vieux, Meythet, Cran-Gevrier et Seynod) et la grande couronne qui regroupe des communes plutôt péri-urbaines (Argonay, Pringy, Metz-Tessy, Épagny, Poisy, Chavanod, Montagny-les-Lanches et Quintal). Annecy est composé de neuf quartiers[24]. On trouve en premier lieu le centre-ville où sont établis la mairie, la préfecture, le centre culturel Bonlieu, le centre commercial Courier ainsi que les gares ferroviaires et routières. Il s'étend de la gare à l'ouest jusqu'au palais de justice à l'est. Le second quartier est le quartier Parmelan Albigny à l'est[24], on peut y découvrir la plage de l'Impérial Palace alors que le reste de cet espace est surtout résidentiel. Le troisième quartier est celui des écoles, quartier résidentiel où une gendarmerie a été implantée. Le quatrième quartier est le quartier Novel Teppes à l'extrême nord[24], il comprend une ZUP bâtie au début des années 1970[25] et de nombreux complexes sportifs. Le cinquième quartier (quartier des Fins) est celui du parc des sports, il est constitué d'une zone résidentielle, de stades sportifs et surtout du hall des expositions d'Annecy.

Plan de toutes les communes membres de la Communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A).
Plan de toutes les communes membres de la Communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A).

Le sixième quartier est dénommé les Romains, c'est un quartier principalement résidentiel qui se démarque des autres grâce à sa Place des Romains, la plus grande place de la ville. Situé entre la gare et Cran-Gevrier, le septième quartier, la Mandallaz, est essentiellement résidentiel. Puis on découvre comme autre quartier, la vieille ville, une zone très touristique de la commune qui se présente sous les traits de petites rues piétonnes avec des canaux. On peut y apercevoir les vieilles prisons et le château d'Annecy. Enfin le neuvième et dernier groupe de quartiers sont les quartiers des Balmettes, Prairie et Vovray. Les Balmettes et Prairie sont surtout résidentielles, au-delà on trouve la zone industrielle de Vovray qui s'étend jusqu'à Seynod. Une grande partie du centre-ville et de la vieille ville est constituée de voies piétonnes. Les plus grandes et les plus fréquentées sont la rue Sainte-Claire, la rue Carnot et la rue Royale. Une autre rue piétonne, la rue Louis-Armand, se situe dans le nord de la commune, dans le quartier de Novel. Grâce à ses canaux qui parcourent en tous sens la vieille ville, Annecy a pour surnom flatteur « la Venise des Alpes ».

Historiquement la ville est née sur les rives du lac d'Annecy ainsi que le long des cours d'eau qui s'y déversent tels que le Thiou. Rempart naturel, ressource alimentaire et force de travail, ces éléments naturels ont imposé une forme d'urbanisme qui fera la réputation de la ville. Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses traboules, qui étaient à l'origine des accès couverts et intérieurs des hôtels particuliers permettant de rejoindre les différentes dépendances (écuries, cuisines, hangars…).

Ces traboules sont de véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. De nombreux canaux sillonnent la vieille ville. La commune est desservie par plusieurs grands axes de circulation, soit des artères moyenâgeuses pour ce qui concerne la vieille ville. La circulation automobile a entraîné la création de nombreux grands axes. Désormais la ville offre deux visages d'une part une ville ancienne disposée sur les rives du lac. Puis d'autre part une ville moderne avec ses grandes avenues et ses boulevards communs à toutes les grandes agglomérations.

Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Annecy s'étend sans cesse un peu plus tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville d'Annecy en tant que telle, mais du bassin annécien englobant, sur le plan urbain, la totalité des communes qui lui sont limitrophes. La morphologie urbaine de ce bassin de vie s'étend sans cesse un peu plus ; afin de concilier le développement économique et urbain qui l'accompagne, l'ensemble des Conseils municipaux du bassin d'Annecy ainsi que les syndicats intercommunaux tels que la Communauté de communes du Pays de Cruseilles, la Communauté de l'agglomération d'Annecy et le Syndicat mixte du lac d'Annecy, ont pour mission de suivre le Schéma de cohérence territoriale[26] (SCOT) du bassin annécien.

[modifier] Logement

Vue des toits de la vieille-ville d'Annecy.
Vue des toits de la vieille-ville d'Annecy.

En 1999, on dénombre un total, pour Annecy, de 27 970 logements dont la répartition est la suivante. Il y a 24 481 résidences principales soit 87,5 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires sont au nombre de 1 158 soit un pourcentage de 4,1 %. Les logements occasionnels se chiffrent à 422 soit 1,5 %, le nombre de logements vacants s'élève à 1 909 soit 6,8 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 1 221 logements individuels soit 4,4 % et 26 749 logements dans un immeuble collectif soit 95,6 %[27].

Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 87,5 % de l'ensemble des logements annéciens, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 24 481 résidences, 4 286 datent d'avant 1949 soit une part de 17,5 % ; 13 951 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 57,0 % ; 3 292 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 13,4 % et 2 952 datent de 1990 à nos jours soit 12,1 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 3 122 en ont une soit 12,8 %, 5 348 en comptent deux soit 21,8 %, 7 503 en possèdent trois soit 30,6 % et 8 508 en possèdent quatre et plus soit une part de 34,8 %[27]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 134 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,5 %, 23 670 ont un chauffage central soit près de 96,7 % des résidences, alors que 811 n'en ont pas soit 3,3 %, 10 839 bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 44,3 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 1 554 disposent de deux salles d'eau soit 6,3 % du total des résidences principales[27].

À Annecy, le prix moyen des logements, pour l'année 2007, est d'environ 3 300 euros/ dans l'ancien et de 5 327 euros dans le neuf. Les prix de l'immobilier ont augmenté de presque 75 % à partir de l'année 2001[28]. La proximité de la Suisse a tendance à faire augmenter le prix d'achat qui, par suite, dépasse la moyenne nationale. À titre d'exemple on peut citer les nouvelles résidences qui bordent l'avenue d'Albigny, elles affichent des prix record avoisinant parfois les 9 000 euros au mètre carré[29]. De nombreux organismes d'attribution de logements sociaux sont présents sur la commune. On y trouve des entreprises sociales pour l'habitat telles que la S.A. d'HLM Le Mont-Blanc ou encore l'Halpades[30]. Il y a également un office public de l'habitat (OPH) dont la dénomination est l'Office public d'aménagement et de construction de la Haute-Savoie (OPAC)[31].

[modifier] Projets d'aménagements

L'Impérial Palace au bord du lac d'Annecy.
L'Impérial Palace au bord du lac d'Annecy.

L'étude d'un projet de Palais des congrès a été lancée en 2006[32], elle prévoit une implantation sur l'ancienne propriété Balleydier, avenue de Trésum, qui serait complémentaire au complexe de l'Impérial Palace[33].

Dans les années 2008 à 2012, Annecy va se doter de nouvelles infrastructures[33] :

  • autoroute Annecy-Genève, mise en service en décembre 2008, qui mettra les deux villes à 20 minutes ;
  • création d'un troisième échangeur sur l'autoroute A41 (Annecy sud-sud) permettant de desservir l'extrémité sud de l'agglomération (normalement prévu pour 2009/2010) ;
  • nouvelle gare multimodale (train/bus) en plein centre-ville d'Annecy ;
  • nouveau centre des expositions permettant d'accueillir plus facilement les artistes ;

[modifier] Toponymie

Les romains s’installent à partir de 50 av. J.-C. sur la rive nord du lac d’Annecy et y fondent le Vicus de Boutae ou Bautas (la « cité des bœufs », future Annecy)[34]. Boutae est le nom romain d'Annecy, découvert dans une inscription à Meythet (C.I.L., XII, n°2532). À cette même époque un propriétaire romain du nom d'Annicius avait une villa baptisée Anniciaca, située sur le coteau en contrebas du Mont-Veyrier à l'emplacement actuel du chef-lieu d'Annecy-le-Vieux[35].

Le site actuel correspond à la localité fortifiée d'Annecy-le Neuf édifiée vers 1107 à proximité du château comtal. L’ancienne Anniciaca, devenue Annecy-le-Vieux, perd sa position hégémonique.

[modifier] Histoire

Icône de détail Articles détaillés : Histoire d'Annecy et Chronologie d'Annecy.

Annecy possède une longue histoire depuis son origine comme bourgade romaine (50 av. J.-C.), elle s'appelait alors Boutae ou Bautas, suivie par son implantation sur le bord du lac et de son château au XIIe siècle. Son développement au XVIIe siècle fait d'elle la « Rome des Alpes ». La ville devient brièvement française de 1792 à 1815 puis définitivement le 24 mars 1860, date de l'annexion de la Savoie à la France[36]. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune d'Annecy.

[modifier] Héraldique

Armes de Annecy

Les armes de Annecy se blasonnent ainsi : De gueules à une truite d'argent posée en bande.[37]

On sait très peu de chose sur ce blason. Annecy a pris la truite pour emblème à la fin du XVe siècle. Elle symbolise l'activité de pêche relative à la présence du lac au bord duquel se situe la ville[38].

[modifier] Préhistoire et époque gallo-romaine

L'empire romain à son apogée.
L'empire romain à son apogée.

La rive nord du lac d'Annecy fut occupée au moins dès 3100 av. J.-C. et Annecy, qui s'appelait alors Boutae ou Bautas, fut une bourgade industrieuse à l'époque romaine (50 av. J.-C.). Les tribus gauloises Allobroges occupèrent très tôt les préalpes des pays de Savoie, les rives des grands lacs et les montagnes, certainement dès le début du IVe siècle av. J.-C.[36]. En 121 av. J.-C., les Allobroges perdent la bataille contre le Consul Fabius Maximus « allobrogique ». Puis, malgré une forte résistance et des rébellions contre les lourds impôts romains, les Allobroges sont définitivement battus par les légions romaines, en 62 av. J.-C., ouvrant leurs terres à la colonisation romaine. Après leur victoire, les Romains s’installent à partir de -50 sur la rive nord du lac d’Annecy et fondent le Vicus de Boutae ou Bautas[39]. Entre le deuxième et le cinquième siècle, l'agglomération de Boutae regroupe près de 2 000 habitants. Le vicus disposait d'un forum, d'une basilique, de thermes, d'un théâtre, et de divers entrepôts de marchandises[36]. La cité occupait une position stratégique au carrefour de trois voies romaines, dont la voie impériale menant au col du Petit Saint-Bernard qui reliait la Gaule et l'Italie, voie attestée par l'Itinéraire d'Antonin. Elle était aussi non loin de l'axe stratégique permettant de relier Genève avec Lyon et Vienne[35]. À la chute de l'Empire romain les grandes invasions amenèrent une telle insécurité que la ville dépérit complètement[39].

[modifier] Les grandes invasions et début de l'ère féodale

L'affaiblissement de l'Empire romain voit déferler à travers la Gaule de nombreux peuples barbares, ces invasions barbares annoncent le début de l'ère féodale pour la ville d'Annecy. En 259, le vicus subit une importante attaque, il est rasé et la population massacrée[40]. Les survivants se réfugient dans les grottes du Mont-Veyrier. La paix revenue, certains finissent par abandonner la ville pour se réfugier sur les collines voisines, en particulier sur le site de la villa « Anniciaca » (Annecy-le-Vieux)[39]. Les Burgondes occupèrent aussi un certain temps la région et laissèrent de nombreux témoignages archéologiques, mais les trop nombreuses attaques, incendies, pillages et tueries, sonnèrent le glas pour la cité romaine du Vicus de Boutae, et au VIe siècle la population finit par complètement abandonner la ville[36].

Le château d'Annecy.
Le château d'Annecy.

Il faudra attendre le XIIe siècle pour voir la ville renaître et se développer autour de son château. Un texte de 1107 confirme la naissance d'Annecy-le-Neuf sur les rives du Thiou. La première église Saint-Maurice marque le point de départ du nouveau village. Le château commence aussi à être construit à cette époque. La cité nouvelle se développe le long du Thiou entre le château et l'église. Elle a alors l'apparence d'un gros bourg avec de nombreuses étables. En lutte permanente avec les évêques de Genève, les comtes de Genève finissent par se réfugier à Annecy où ils occupent le manoir de Novel au fond de la plaine des Fins[41]. La ville devient donc capitale du comté. Le XIVe siècle est marqué par le long règne du comte Amédée III de Genève de 1320 à 1367, sa femme, la comtesse Mahaut de Boulogne, donnera naissance au dernier des comtes de Genève, Robert, au château d'Annecy. Le dernier comte de Genève provoquera le Grand Schisme d'Occident en devenant l'antipape Clément VII, en résidence à Avignon[35].

[modifier] Annecy savoyarde

Annecy à la fin du XVIe siècle.
Annecy à la fin du XVIe siècle.

Après le décès de Clément VII en 1394, le comté de Genève est vendu en 1401 au comte de Savoie Amédée VIII, qui deviendra lui-même antipape sous le nom de Félix V. Annecy, réunie au comté de Savoie, perd alors son rôle de capitale[36]. Pour se rallier les habitants de son nouveau comté, qui ne voyaient pas d'un bon œil leur rattachement à la Maison de Savoie, il crée en 1444 un apanage qu'il confie à un membre de sa famille et lui assure une grande autonomie[40]. L'apanage d'Annecy regroupe les possessions que la Maison de Savoie avait dans le Genevois, le Faucigny et le Beaufortain. Cet apanage durera jusqu'au XVIIe siècle. Janus, fils de Louis Ier de Savoie, fit d'Annecy sa résidence officielle alors qu'il était comte de Genevois, baron de Faucigny, seigneur de Beaufort-Ugines-Faverges-Gourdans[41]. C'est à Annecy que furent établis les principaux organes du gouvernement du comté: conseil comtal, chambre des comptes, procureur fiscal, juge mage[41].

À la mort de Janus, Annecy est rattachée à la Savoie de 1491 à 1514[40]. En 1514, Charles III de Savoie inféode le Genevois et des baronnies à son frère Philippe, Annecy est alors à nouveau le centre d'un apanage allant du Genevois à Ugine. Philippe est le premier prince de la dynastie des Genevois-Nemours qui se prolonge jusqu'en 1639. L'administration de la franchise d'Annecy est alors de la responsabilité d'un conseil général, assemblée des bourgeois de la ville, qui élisent des syndics pour trois ans. À partir de 1491, un conseil étroit, comprenant en particulier les syndics et des conseillers, prend en charge les affaires de la ville[36].

[modifier] Annecy « Rome des Alpes »

Portrait de saint François de Sales.
Portrait de saint François de Sales.

L'influence religieuse était très importante à Annecy qui comptait une bonne douzaine de couvents. La moitié de la ville appartenait à différents ordres religieux qui possédaient non seulement les églises et les couvents mais aussi des ateliers, des moulins et de vastes terres et forêts[40]. Au XVIe siècle, lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève les catholiques fidèles se réfugient à Annecy. À partir de 1535, l'évêché de Genève est transféré à Annecy. La ville accueille l'évêché et tous les ordres religieux catholiques[36]. À cette époque, une série de beaux monuments sont construits comme le Logis de Nemours, la cathédrale Saint-Pierre, la Maison Lambert, et le clocher de l'église Notre-Dame de Liesse... En 1600, le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie entra en conflit avec le roi de France Henri IV ; pendant cette période de guerre qui se termina par le traité de Lyon, les calvinistes s'approprient une partie des biens régionaux. Lors de sa visite en 1600, Henri IV se rendit à Annecy (ville alliée du roi de France et siège de l'évêché du Chablais[42]), et rencontra l'évêque Claude de Granier ainsi que François de Sales à qui il promit de protéger tout ce qu'il avait fait dans cette région[43]. C'est durant l'année 1602 que François de Sales devient évêque d'Annecy[3]. C'est un enfant du pays. Son père l'envoya à l’âge de 6 ans aux collèges de La Roche[44] et d'Annecy, où il fut un bon élève[45]. Il va marquer de façon durable la ville et toute la région grâce à son prestige intellectuel et spirituel, et va inspirer tout un renouveau religieux et culturel dynamique, connu sous le terme de Contre-Réforme[39]. Annecy devient la « Rome des Alpes »[40].

[modifier] La Révolution française

Bataille d'une armée révolutionnaire.
Bataille d'une armée révolutionnaire.

Les idées germes de la Révolution étaient connues et répandues, parmi les bourgeois et les ouvriers d'Annecy, grâce aux nombreux Savoyards qui vivaient et travaillaient à Paris, sans oublier les écrits des Genevois Voltaire et Jean-Jacques Rousseau[41]. Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, les troupes françaises du général Moutesquiou envahissent par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée savoyarde, le roi et de nombreux fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au Piémont. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de Chambéry, déclare la fin du despotisme, la suppression des corvées et de la gabelle, la fin de la milice et la création du département du Mont-Blanc[39]. Les Annéciens deviennent français pour 23 ans. L'accueil fait aux troupes françaises a été de prime abord plutôt enthousiaste, car le duc de Savoie avait pris la fuite et les habitants avaient le réel sentiment d'être libérés. Cependant la mobilisation en masse des hommes, la fuite des édiles de la noblesse et du clergé, réfugiés au Piémont, et la politique anti-religieuse des représentants de la Révolution, finirent par exaspérer et amener la population à se révolter. En revanche, durant cette période, les importants marchés de France étaient ouverts, et ainsi de nombreuses fabriques s'installèrent au bord du Thiou, pour profiter de la force hydraulique et du savoir-faire industriel des Annéciens[41].

[modifier] Époque moderne

Plan de la ville en 1914.
Plan de la ville en 1914.
Icône de détail Articles détaillés : La Belle Epoque et De 1945 à nos jours.

En 1866, le train à vapeur arrive pour la première fois à Annecy. Ce progrès dans les transports permet, entre autres, au tourisme de se développer et de prendre un nouvel essor. Un syndicat d'initiative est créé en 1895 afin d'organiser de nombreux évènements. Durant la première moitié du XXe siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (les quartiers des Balmettes, Prairie et Vovray...). Grâce à la centrale hydroélectrique des Forces du Fier[46], Annecy est éclairée à l'électricité dès 1906. L'essor touristique de la commune s'accompagne dans un même temps d'un essor industriel. Parmi les figures emblématiques de l'industrie locale émergente on peut citer les noms de Crolard, Dunant, Aussedat[47], Léon Laydernier[48] et Barut. L'apparition des congés payés permet aux classes populaires, dès 1936, de venir découvrir Annecy, son lac et ses montagnes environnantes. Après les Trente Glorieuses, la crise économique entraîne une pause dans le développement urbain. Aujourd'hui, Annecy, ville-centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 130 000 habitants, mène une politique de développement et d'équipements en lien avec les treize autres communes de son agglomération[49].

[modifier] Politique et administration

Le logo de la ville d'Annecy
Le logo de la ville d'Annecy

L'agglomération d'Annecy s'est organisée en une communauté d'agglomération qui regroupe treize communes que sont Annecy, Annecy-le-Vieux, Argonay, Chavanod, Cran-Gevrier, Épagny, Metz-Tessy, Meythet, Montagny-les-Lanches, Poisy, Pringy, Quintal et Seynod (voir l'article communauté de l'agglomération d'Annecy). Annecy compte 31 bureaux de vote répartis sur trois cantons en huit centres de vote[50]. La ville est chef-lieu[51] de trois cantons[52]. Le premier canton est le canton d'Annecy-Centre. Il est formé du centre d'Annecy. Il compte 15 344 habitants. Le second est le canton d'Annecy-Nord-Est qui est formé du nord-est d'Annecy. Il compte environ une population de 19 540 habitants[52]. Le dernier canton est le canton d'Annecy-Nord-Ouest. Il est formé du nord-ouest d'Annecy et des communes de La Balme-de-Sillingy, Choisy, Épagny, Lovagny, Mésigny, Metz-Tessy, Meythet, Nonglard, Poisy, Sallenôves et Sillingy. Il compte, en tout et pour tout, environ 44 164 habitants[52].

Annecy a pour vocation de maintenir sa population intra-muros supérieure à 50 000 habitants et de développer son agglomération pour tenter d'atteindre une aire urbaine à plus de 200 000 habitants[53]. Les lignes directrices de ce développement repris dans son PDU[54] sont les suivantes. Le Plan de développement urbain d'Annecy affiche une affirmation de la ville comme chef-lieu du département et ville centre de l'agglomération. Il conforte Annecy comme commune incontournable dans l'économie et la croissance de la région Rhône-Alpes. Il envisage de soutenir la démographie et prévoit des aménagements d'espaces nouveaux tout en préservant le cadre de vie d'une manière générale[53]. Il désire procurer plus d'équipements à la ville et doter la ville d'Annecy d'une véritable politique en matière de déplacements en favorisant les transports en commun, en améliorant les voies de communications[55].

[modifier] Tendances politiques

Politiquement, Annecy est une ville du Centre droit, les électeurs ayant majoritairement voté centriste pour les élections municipales depuis 1954[56]. L'ancien député-maire de la ville, Charles Bosson, fut notamment membre du Centre des démocrates sociaux. Depuis ce dernier, d'autres maires lui ont succédé qui tous se réclament d'une sensibilité proche du centre[56]. Bernard Bosson, qui fut maire d'Annecy de 1983 à 2007, a été successivement élu sous les étiquettes du CDS puis de l'Union pour la démocratie française mieux connu sous le sigle d'UDF[57]. Le maire actuel Jean-Luc Rigaut a lui aussi été membre du parti politique de centre droit, l'UDF, qui lors de sa dissolution intégra alors le Nouveau Centre plutôt que le Modem[57].

Les Annéciens ont voté pour la constitution européenne contrairement à la moyenne nationale représentée ci-dessus.
Les Annéciens ont voté pour la constitution européenne contrairement à la moyenne nationale représentée ci-dessus.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Annéciens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 60,33 % de Oui contre 39,67 % de Non avec un taux d’abstention de 34,03 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[58].

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour[59] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 34,62 % soit 9 049 voix, suivi de François Bayrou avec 24,73 % soit 6 464 voix, suivi de Ségolène Royal avec 22,69 % soit 5 930 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 7,48 % soit 1 954 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour[60], les électeurs ont voté à 56,57 % soit 14 231 voix pour Nicolas Sarkozy contre 43,43 % soit 10 924 voix pour Ségolène Royal, résultat davantage à droite par rapport à la moyenne nationale[61] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 32 524 inscrits sur les listes électorales annéciennes, 80,79 % soit 26 276 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 19,21 % soit 6 248 voix, 4,27 % soit 1 121 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 95,73 % soit 25 155 voix se sont exprimées.

[modifier] Administration municipale

Le conseil municipal annécien est composé d'un maire et de 45 conseillers municipaux. Parmi ces conseillers municipaux, on dénombre 13 maires-adjoints et 3 conseillers délégués[62]. Il y a un seul groupe majoritaire contre quatre groupes minoritaires qui constituent l'opposition.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Annecy[62] :

Groupe Président Effectif Statut
NC Jean-Luc Rigaut 36 majorité
UMP Pierre Hérisson 4 opposition
PS Robert Saint-Romain 3 opposition
Extrême gauche Philippe Métral-Boffod 1 opposition
MoDem Pierre Poles 1 opposition

Lors des élections municipales de mars 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 53,24 % de votants[63]. Sur les 33 055 inscrits sur listes électorales, 17 597 Annéciens ont voté et 17 148 électeurs se sont exprimés. Le centriste du Nouveau Centre Jean-Luc Rigaut, tête de la liste Plus fort Annecy, a été élu avec une majorité absolue de 52,44 % soit 8 993 voix. Il fut suivi par la liste UMP de Pierre Hérisson, tête de la liste En avant Annecy, qui a recueilli 17,69 % des suffrages soit 3 034 voix[63]. La liste d'union de la gauche Horizon solidaire, avec à sa tête Robert Saint-Romain, se place troisième en ayant récolté 15,90 % des suffrages soit 2 727 voix. La liste d'extrême gauche Annecy résolument à gauche, avec à sa tête Philippe Métral-Boffod, se place quatrième en ayant récolté 6,8 % des suffrages soit 1 043 voix. Et enfin en cinquième position, Pierre Poles, tête de la liste du Modem Annecy démocrate, obtint 5,66 % soit 970 voix[63].

[modifier] Les maires d'Annecy

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Annecy :

Liste des maires successifs[64]
Période Identité Parti Qualité
2007 ... Jean-Luc Rigaut UDF>NC Conseiller général
1983 2007 Bernard Bosson UDF-CDS>UDF Ministre 93-95, Secrétaire d'Etat 86-88, Député 86-07
1975 1983 André Fumex ... ...
1954 1975 Charles Bosson MRP>CD>CDS Député 58-68, Sénateur 68-86
1953 1954 François Ritz ... ...
1947 1953 Georges Volland ... ...
1946 1947 Lucien Boschetti ... ...
1944 1946 Albert Lyard ... ...


[modifier] Instances judiciaires et administratives

Annecy compte de nombreuses juridictions administratives et judiciaires. La ville est administrativement la préfecture de la Haute-Savoie[65]. Elle possède un Palais de justice disposant d'une Cour d’appel, d'un Tribunal de Grande Instance (TGI), d'un Tribunal d’Instance (TI) et de Police, d'un Tribunal administratif (TA), d'un Tribunal de commerce (TC), d'un Conseil des Prud’Hommes. On y trouve aussi un ordre des Avocats au Barreau d’Annecy[66]. En tant que chef-lieu départemental, la commune abrite la Chambre des huissiers de Haute-Savoie, la Chambre des notaires de Haute-Savoie, la Chambre de métiers et de l'artisanat de la Haute-Savoie[67] ainsi que la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie (CCI74)[68]. La ville dispose d'un commissariat de Police, d'une maison d'arrêt et d'un peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM). On se doit également de signaler la présence d'administrations telles que la Conservation des Hypothèques et le Centre des Impôts[66].

[modifier] Politique environnementale

Vue du canal du vasse.
Vue du canal du vasse.

La politique environnementale de la ville prend corps, pour l'essentiel, au sein d'un plan, appelé Agenda 21[69]. Le plan, adopté en mars 2007, est applicable pour une période de sept ans. Il comporte, à lui seul, vingt et une actions et soixante quatorze engagements afin que la ville puisse intégrer au mieux les préoccupations environnementales, sociales et économiques dans toutes ses actions[69]. De nombreux acteurs sociaux tels que les habitants, les associations et les entreprises, sont invités à accompagner et à veiller à sa mise en application. Une multitude de thèmes sont abordés dans ce programme. Il est, entre autres chose, orienté vers la co-responsabilité politique mais aussi vers l'économie durable, la solidarité, la préservation des ressources naturelles, l'écocitoyenneté et la préservation du cadre de vie. Suite à la mise en place de l'agenda 21, la ville d'Annecy s'est lancée dans de nombreuses dispositions en faveur de l'environnement. Les plus concrètes sont notamment la gestion raisonnée durable, la meilleure gestion de l'eau, la diminution des produits phytosanitaires et la valorisation des déchets verts[69].

Annecy a effectué la thermographie de son territoire au moyen d'une prise de vue depuis le ciel à l'aide d'un avion équipé de caméras thermiques. L'objet de cette photographie permettra d'observer une meilleure visualisation des déperditions de chaleur caractéristiques. La thermographie permettra d'établir un premier bilan qui apportera à la commune un outil de sensibilisation de la population locale en vue de diminuer la consommation énergétique et de promouvoir une meilleure isolation des habitations[70].

[modifier] Jumelages et partenariats

La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels[71].

La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes :

Pactes d'amitié :

Charte de partenariat :

La commune de Cheltenham au Royaume-Uni
La commune de Bayreuth en Allemagne
La commune de Rudolstadt en Allemagne
La commune de Vicenza en Italie
La commune de Liptovsky Mikulas en Slovaquie
La commune de Sainte-Thérèse au Canada
La commune de Sassandra au Côte d'Ivoire

[modifier] Population et société

[modifier] Démographie

Annecy est la sixième ville de la région Rhône-Alpes, la situant ainsi entre les communes de Chambéry et de Bourg-en-Bresse. Elle représente la quatrième agglomération ce qui la place entre la ville de Saint-Étienne et celle de Valence[72]. Au dernier recensement démographique, la population d'Annecy compte environ 51 000 habitants. Quant à la population de l'agglomération annécienne, elle s'élève à 136 815 habitants alors que la population du bassin annécien est voisine de 186 000 habitants[73].

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Annecy classée par date de recensement de 1793 à 1999.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 440 5 130 5 467 5 724 abs. 8 252 abs. 8 547 abs.
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 374 9 370 11 554 11 581 10 976 11 334 11 817 11 947 12 894
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13 611 14 351 15 622 15 004 17 233 20 289 23 293 26 722 33 114
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
43 255 54 484 53 262 49 965 49 644 50 348 51 000 - -
Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[74] et INSEE[73]

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Annecy classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Annecy, comparaison entre l'année 1999 et 1982[75] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
1 663  75 à plus  3 462
2 994  60 à 74  4 217
5 805  40 à 59  6 257
8 076  20 à 39  7 650
5 185  0 à 19  5 015
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
1 014  75 à plus  2 135
2 608  60 à 74  3 877
5 492  40 à 59  6 234
8 163  20 à 39  8 049
6 252  0 à 19  6 152

Le nombre total de ménages annéciens est de 24 481. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Annecy 44,4 % 30,1 % 12,9 % 8,8 % 2,7 % 1,1 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[76]

En 1990, par sa population, la ville se trouvait au 98e rang national[77] puis en 1999 celle-ci est passée au 101e rang national. Sa croissance est en constante augmentation et devrait encore s'accélérer dans les années à venir en raison de l'augmentation du taux de natalité et de la diminution du taux de mortalité constatées durant ces dernières années notamment grâce aux progrès médicaux et à l'amélioration du niveau de vie. Son solde migratoire pour la période 1990-1999 fut négatif puisqu'il a été évalué à moins 1 275 habitants plaçant Annecy au 8 252e rang national. Le solde naturel pour cette même période fut positif de plus de 1 979 habitants et une variation totale annuelle de population de 0,1 %. Le tourisme estival représente chaque année environ un apport de plus de 46 000 vacanciers[78].

[modifier] Enseignement

[modifier] Établissements éducatifs

Annecy relève de l'académie de Grenoble[79]. Ses écoles sont gérées par la Direction de la vie scolaire qui est un des services de la commune en faveur des jeunes annéciens. Cette Direction s'occupe du fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires ; de l'organisation des activités périscolaires en relation avec les associations de quartiers, et de la restauration scolaire[80]. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale[81].

Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la ville[82] :


[modifier] Enseignement supérieur

Campus de l'Université de Savoie à Annecy-le-Vieux.
Campus de l'Université de Savoie à Annecy-le-Vieux.

Annecy est une petite ville universitaire grâce à sa proximité avec la commune d'Annecy-le-Vieux qui abrite le campus technologique et commercial de l'Université de Savoie. Le campus est constitué de nombreuses écoles. On y trouve l'Institut universitaire technologique (IUT) d'Annecy-le-Vieux avec ses huit départements et ses treize licences professionnelles[86]. On y dénombre environ 1 800 étudiants chaque année. Autre établissement présent sur le campus, l'École supérieure d'ingénieurs d'Annecy[87] (ESIA), devenue depuis Polytech Savoie et qui est membre du réseau polytechnique. Elle totalise à elle seule environ 400 étudiants. Il faut citer aussi l'Institut des techniques d'ingénieurs d'industrie d'Annecy-le-Vieux (ITII 2 Savoies) qui propose des formations d'ingénieurs par alternance, l'Institut de management de l'université de Savoie[88] (IMUS) qui regroupe quatre anciens IUP et qui propose des formations allant de l'après-bac au doctorat qui compte environ 1 200 étudiants. Il est possible de suivre des formations dans le laboratoire SYMME[89] (SYstèmes et Matériaux pour la MEcatronique) ainsi qu'au sein du LAPP (Laboratoire d’Annecy-Le-Vieux de Physique des Particules[90]) et du laboratoire du CNRS/IN2P3. De nombreuses autres formations, dans divers domaines, sont dispensées dans le bassin annécien, comme l'École nationale des beaux-arts d'Annecy[85], l'antenne annécienne de l'école des métiers de l'image des Gobelins[91] et enfin l'IPAC, institut d'études supérieures dont les disciplines enseignées sont principalement le business, l'environnement, la santé, les affaires sociales et le tourisme. Ainsi, Annecy, et plus généralement le bassin annécien, accueille environ 11 000 étudiants sur l'ensemble de l'agglomération dont 4 500 étudiants sur son campus universitaire[92].

[modifier] Manifestations culturelles et festivités

Le carnaval d'Annecy.
Le carnaval d'Annecy.

Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville d'Annecy[93] :

Depuis 1982, le Centre de Pratique musicale d'Annecy donne des concerts au musée-château d'Annecy. Pour les amateurs de musique classique, on peut également voir et écouter l'Orchestre des pays de Savoie qui est dirigé par Graziella Contratto[99].

[modifier] Santé

[modifier] Le N.H.R.A

Vue du nouveau centre hospitalier de la région annécienne.
Vue du nouveau centre hospitalier de la région annécienne.

En avril 2008, le Nouveau centre Hospitalier de la Région Annecienne (NHRA) ouvre ses portes. Il est implanté sur la commune de Metz-Tessy située au nord d'Annecy. Cet établissement de santé s'étendra sur 54 199 m². Il aura une capacité de 652 lits. Son coût est estimé à plus de 227 millions d'euros. Il a pour but de doter le bassin annécien d'un équipement de haut niveau en matière de santé[100]. En effet, par rapport à l'actuel Centre Hospitalier de la Région Annécienne (CHRA) connu sous le nom de Centre Hospitalier d'Annecy, le NHRA aura deux points forts reconnus en Rhône-Alpes. La première spécialisation sera la cardiologie avec un centre de cardiologie interventionelle et un service d'angioplastie coronaire[100]. En ce qui concerne la seconde spécialité attribuée à cette nouvelle structure, la gestion des grossesses à risques et la création d'un service de néonatalogie, il s'agira du pôle mère-enfant qui sera par la suite voué à se développer encore davantage dans ce même domaine. Le NHRA sera lui aussi doté d'un service de réanimation néo-natale[100].

[modifier] Autres établissements de santé

Le centre hospitalier d'Annecy.
Le centre hospitalier d'Annecy.

En marge du Nouveau centre Hospitalier de la Région Annécienne, il existe de nombreux établissements de santé présents dans le bassin annécien. On peut citer, l'hôpital de la région annécienne qui gère un personnel de 2 100 personnes dont 1 700 sur Annecy uniquement et 400 sur Seynod, la ville voisine. Il dispose d'un budget de plus de 100 millions d'euros et il totalise environ 300 000 journées d'hospitalisation par année. L'unité d'hospitalisation du Centre hospitalier d'Annecy pratique la chirurgie, l'ophtalmologie, l'ORL et la stomatologie. De nombreuses spécialités y sont présentes à savoir l'orthopédie, la traumatologie, la viscérale, le vasculaire, la gastro-entérologie, l'infectiologie, la dialyse-gériatrie, la dyalise rénale, l'ophtalmologie et enfin l'O.R[101]. Toujours dans le bassin annécien, la Clinique générale d'Annecy pratique entre autres la médecine nucléaire, la radiothérapie, la chimiothérapie, des doppler, de l'ostéo-densitométrie[101]... Les autres cliniques sont la Clinique d'Argonay et la Clinique du Lac. Il existe un Centre de transfusion sanguine. La commune dispose de trois cabinets de radiologie qui sont le Scanner du Mont-Blanc ainsi que les deux cabinets de radiologie d'Annecy présents successivement rue Vaugelas et au chemin de la Tour la Reine[101].

[modifier] Sports et loisirs

Sur le lac d'Annecy, le ski nautique, le parapente et le wake board sont les sports les plus répandus, cependant d'autres loisirs comme la plongée sous marine, les croisières sur le lac ou encore la visite des monuments de la ville sont possibles. Tous les ans, durant la période estivale, est organisée la traversée du lac d'Annecy à la nage. Tous les vendredis soir à partir de 20h, au départ de la place de la Mairie, une randonnée en roller est organisée par l'association Roll'n'cy[102]. L'aéroport d'Annecy permet à la ville de disposer d'un aéro-club. Les amateurs d'aviation peuvent ainsi y passer leurs licences[103]. On peut également citer Sports de Glace Annecy qui est un club de hockey sur glace français évoluant au deuxième niveau national (D1) pour la saison 2006-2007. L'équipe porte le nom des « Chevaliers du Lac »[104].

Un DR400-160 Major de l'aéro-club d'Annecy.
Un DR400-160 Major de l'aéro-club d'Annecy.

De grands évènements sportifs ont lieu à Annecy et sont parfois organisés par celle-ci. La commune a organisé la huitième édition des Championnats du monde junior d'athlétisme en 1998. Après avoir été l'hôte du prologue du critérium cycliste du Dauphiné Libéré en 2006, la ville a annoncé son intention d'être candidate à l'accueil d'une étape du Tour de France cycliste en 2009[105]. Un prologue autour du lac d'Annecy pourrait alors être envisagé. Elle a également accueilli l'arrivée de la dernière étape de l'édition 2007 du Critérium du Dauphiné Libéré. Annecy a dernièrement tenté, sans succès, d'être candidate à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2014. Cependant l'association continue de croire en ses chances et prépare les jeux de 2018[106]. Par ailleurs, tous les ans, le championnat de France de skate passe par le bowl d'Annecy[107]. La 23e coupe d'Europe des nations d'athlétisme s'est déroulée les 22 et 23 juin 2002 à Annecy. Il existe actuellement un projet d'organisation d'une étape de coupe du monde de biathlon. Il est mené conjointement par Annecy et Le Grand-Bornand[108].

Jeannie Longo-Ciprelli.
Jeannie Longo-Ciprelli.

Annecy possède différents complexes sportifs et culturels de grande valeur[109], elle dispose notamment d'un stade d'une capacité d'environ 15 000 places qui a vu l'organisation des mondiaux juniors d'athlétisme en 1998. D'autres structures importantes de la ville sont situées à proximité du stade, la salle omnisport Chatenoud et le complexe Jean-Régis. Ce dernier, situé au nord de la commune, regroupe une patinoire d'une capacité avoisinant les 2 500 places assises et une piscine couverte[109].

La ville possède également un second stade, le stade du Coteau situé dans le quartier des écoles, où le FC Annecy évoluait lorsqu'il fut champion de France amateur en 1960[109]. Parmi les autres aménagements importants, la piscine des Marquisats est située au bord du lac d'Annecy. Elle comprend une piscine olympique, deux piscines de vingt-cinq mètres et une pataugeoire permettant l'initiation à la natation pour les plus petits[109].

De nombreux sportifs de haut niveau sont nés à Annecy, parmi eux on peut citer l'alpiniste Louis Lachenal (vainqueur de l'Annapurna en 1950), la cycliste Jeannie Longo-Ciprelli (Médaille d'or de cyclisme sur route en 1996), le fondeur Vincent Vittoz (champion du monde de poursuite en 2005), Ève Pouteil-Noble (1re française médaillée aux Championnats du Monde d’escrime au sabre féminin) et la patineuse Vanessa Gusmeroli.

[modifier] Médias

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz[110] ... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. Sur cette même chaîne, il existe une émission d'une durée de six minutes intitulée Annecy TV Mag : Le magazine de la ville d'Annecy[111]. Ce programme présenté par Stéphanie Reges permet de suivre l'actualité locale du bassin annécien. De plus, dans l'édition locale et régionale de France 3, la vie de la commune fait régulièrement l'objet d'attention. La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, le Courrier savoyard ... Sous l'impulsion de l'association Annecy Wireless, créée en 2003, la création d’un réseau métropolitain libre d’accès à tous sur la région annécienne a été mis en place. Ce réseau permet de se connecter à Internet de façon permanente ou ponctuelle depuis un point d’accès situé en ville au moyen de Bornes Wi-Fi[112].

En 2006 et 2007, Annecy sert de décor premier à de nombreux épisodes de la série télévisée Déjà vu produite par la société grenobloise « Project images films ». Cette série est diffusée sur France 2 dans le cadre de l'émission KD2A. Les 25 et 26 janvier 2007, furent organisées les 11e Journées d'études François-de-Sales où 150 professionnels des médias chrétiens ont réfléchi quant à leur place au sein des médias actuels et sur leurs missions. Parmi ces 150 congressistes, on retrouvait des journalistes, des promoteurs et observateurs des médias, des éditeurs, des responsables marketing et enfin des publicitaires[113].

[modifier] Personnalités liées à la commune

Claude-Louis Berthollet.
Claude-Louis Berthollet.
Icône de détail Article détaillé : Personnalités annéciennes.

Voici ci-dessous un aperçu des personnalités annéciennes les plus significatives ou ayant un attachement particulier à la ville :

  • François de Sales (° 1567 - † 1622) – Noble devenu évêque de Genève. Il fonda l'ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence religieuse et politique importante sur ses contemporains.
  • Claude Louis Berthollet (° 1748 - † 1822) – Grand chimiste français et membre de l’Académie des sciences. Il découvrit les propriétés décolorantes du chlore, et est l’inventeur de l’eau de javel.
  • Pierre Decouz (° 1775 - † 1815) – Lieutenant-général français, mais aussi baron de l'Empire et commandeur de la Légion d'honneur. Napoléon Ier le nomma colonel.
  • Joseph-Marie Balleydier (° 1777 - † 1857) - Il fut, avec son frère Jean, maître de forges. Entrepreneur dans l’âme, il contribua à l'introduction de la houille dans les hauts fourneaux de Savoie.
  • Eugène Sue (° 1804 - † 1857) - Célèbre écrivain engagé. Il entreprit une carrière politique et devint député républicain et socialiste de la Seine mais il dut très vite s’exiler en Savoie.
  • Sadi Carnot (° 1837 - † 1894) - Ingénieur en chef de la Haute-Savoie. Il conçut le système de régulation de la sortie des eaux du lac d'Annecy. Il devint président de la République française.
  • Léon Laydernier (° 1866 - † 1958) - Il exerça de nombreuses responsabilités. Il prit la direction de la banque commerciale d'Annecy qui deviendra la future Banque Laydernier.
  • Marcel Fournier (° 1914 - † 1985) - Cofondateur, actionnaire principal et dirigeant du groupe de distribution français Carrefour. Cet homme d’affaire débuta à Annecy.
  • Louis Lachenal (° 1921 - † 1955) – Grand alpiniste français, premier vainqueur de l'un des sommets de plus de huit mille mètres du monde qu’est l'Annapurna.
  • André Dussollier (° 1946) - Célèbre acteur français. Il remporta le César du Meilleur acteur à de multiples reprises ainsi qu’un 7 d'Or du Meilleur Acteur. Il joue également au théâtre.
  • Marc Veyrat (° 1950) - Grand chef cuisinier français spécialisé en gastronomie moléculaire, avec deux fois trois étoiles au Guide Michelin et meilleur cuisinier et 2x 20/20 au Gault-Millau.
  • Véronique Jannot (° 1957) – Célèbre actrice française. Elle a joué dans de nombreux films et téléfilms ainsi que dans des pièces de théâtre. La chanson fait également partie de sa carrière.
  • Frédérique Bel (° 1975) – Actrice française. Elle est surtout connue pour son interprétation de Dorothy Doll dans la séquence intitulée La Minute blonde sur Canal+.

De nombreuses personnalités influentes ont fréquenté Annecy telles que Françoise-Louise de Warens. De 1401 à 1860, la ville fait partie des États de Savoie, propriété de la Maison de Savoie; ainsi tous les membres de cette famille sont régulièrement présents dans la cité, dont Amédée VIII de Savoie... On peut notamment citer Napoléon III lors de son passage, suite à l'Annexion de la Savoie, en 1860.

[modifier] Économie

De nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) sont présentes sur le territoire de la commune, ce qui lui permet de disposer d'un potentiel de sous-traitance conséquent[114]. La ville en tant que chef-lieu de la Haute-Savoie abrite une multitude d'organismes économiques et financiers. Elle est le siège de la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Savoie[115] et de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie qui gère l'aéroport d'Annecy-Meythet. On peut citer l'Agence économique départementale et un Tribunal de commerce. L'économie locale bénéficie également du tourisme grâce au lac et à ses monuments historiques.

[modifier] Revenus de la population et fiscalité

Le revenu moyen par ménage annécien est de 16 621 € par an, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an[116]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 525 Annéciens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Annecy est de 5 060 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables annéciens de l'ISF est estimé à environ 1 454 682€/an[117]. Le taux de fiscalité directe locale[118] de la commune pour l'année 2007 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle.

Le taux de la taxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 15,72 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 5,33 %. Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 16,75 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 7,65 % et au niveau régional à 2,07 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 19,55 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 23,02 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la taxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 19,83 %, au niveau départemental à 7,08 % et au niveau régional à 2,43 %[119].

[modifier] Emploi

Environ 52 % de la population des ménages, de 14 ans ou plus, a un emploi. En 2005, on dénombre 24 481 ménages à Annecy. La part des ménages dont la personne de référence est active est de 61 % alors qu'en 1999 elle était de 60 %. La commune d'Annecy comptait environ 72 283 emplois totaux[120] (salarié + non salarié) en 1999, dont 64 428 emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +0,83 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au 31 décembre 2006 était de 4 331 et le taux de chômage de 6,4 %[121]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 84 % ce qui est proche de la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,2 % d'actifs contre 20,7 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21 % de jeunes scolarisés et 10,1 % de personnes sans activité[122].

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Annecy 0,1 % 6,4 % 14,1 % 24,7 % 31,6 % 23,1 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[123]

La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Une agence nationale pour l'emploi y est présente ainsi qu'une mission locale spécialisée dans l'orientation et l'organisation d'ateliers de découverte du monde de l'emploi[124]. Cette dernière comprend six chargés de Mission Emploi sur l'ensemble de l'agglomération annécienne et elle travaille en lien avec le CIO de l'Éducation Nationale et la MIFE à la chambre des métiers.

[modifier] Entreprises de l'agglomération

Vue du siège social à Annecy de l'entreprise SNR Roulements.
Vue du siège social à Annecy de l'entreprise SNR Roulements.

Le nombre total d'entreprises et d'établissements au 1er janvier 2006 était de 4 198 et 569 entreprises ont été créées en 2004. L'agglomération se situe ainsi au 53e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[125]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 2 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de quatre-vingt-trois, les industries des biens de consommation représentent 2,5 % avec cent cinq établissements, les industries automobiles comptent une entreprise, les industries des biens d'équipement une part de 1,1 % avec quarante-sept entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte vingt-cinq entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,5 % avec ses dix-neuf entreprises, la construction avec ses deux cent trente-quatre entreprises représente 5,6 %, le commerce représente pas moins de 26,4 % du nombre total d'entreprises avec mille cent neuf établissements, le transport comprend quatre-vingt-dix établissements soit 2,1 %. Les activités immobilières totalisent cent quatre-vingt-dix-sept entreprises soit 4,7 %, les services aux entreprises représentent 18,2 % avec sept cent soixante-deux établissements, les services aux particuliers comprennent sept cent quarante-neuf entreprises soit 17,8 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre sept cent soixante-dix-sept entreprises soit 18,5 % du nombre d'établissements total.

Les sept principales entreprises[126] présentes sur la commune d'Annecy sont le groupe Entremont avec un chiffre d'affaires annuel de 823 millions d'euros, SNR Roulements avec un chiffre d'affaires de 417 millions d'euros, Salomon avec un chiffre d'affaires de 391 millions d'euros et Union Pump Pompes Guinard (Groupe Textron) avec 31 millions d'euros de chiffre d'affaires. On trouve ensuite l'entreprise Graphocolor avec un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros suivi de CGL Thermoformage (Groupe PSB) avec un chiffre d'affaires total de 23 millions d'euros et enfin la Clinique du Lac avec 13 millions d'euros de chiffre d'affaires par an. Le bassin annécien comprend de nombreuses autres entreprises. Entre autres, sont également présentes dans l'agglomération d'Annecy, la Compagnie Alpine d'Aluminium anciennement Pechiney Rhenalu / Novelis, Alcatel Vacuum Technology France, Carrefour, Sopra, Fusalp, Tefal-SEB, Schneider Electric, Baïkowski (Groupe PSB), Mobalpa et Pérène (Groupe Fournier), Maped, Ubisoft, Dassault, Mavic, SGP chauffage climatisation... La société française de développement et de distribution de jeux vidéo Ubisoft dispose de trois studios de développement en France dont un à Annecy[127].

[modifier] Commerce

La rue Carnot.
La rue Carnot.

S'agissant du commerce, il recouvre plusieurs réalités que sont les petits commerces et les grands centres commerciaux. On dénombre quatre centres commerciaux à Annecy, cependant d'autres existent dans l'agglomération. On y trouve la grande surface Carrefour à l'extrême nord de la commune, la galerie commerciale Courrier dans le centre-ville avec ses quarante boutiques et son parking de 800 places, le centre commercial des Galeries Lafayette qui s'appelait auparavant les Nouvelles Galeries, et la galerie Royal center[128].

Le centre ville annécien possède de nombreuses rues passantes très commerçantes, les plus importantes sont la rue Carnot, la rue de la République, la rue Royale, la rue Sainte-Claire, la rue Sommeiller et enfin la rue Vaugelas. L'agglomération d'Annecy dispose également de trois grandes surfaces que sont Géant à Seynod, Leclerc à Cran-Gevrier et Auchan à Épagny appelé le Grand Épagny au nord-ouest d'Annecy, une des plus grandes zones commerciales de Rhône-Alpes[128].

Le tissu commercial annécien a toujours été très dynamique. Il faut à ce titre souligner que c'est à Annecy que de grands groupes de distribution français ont vus le jour. On peut citer le groupe Provencia mais aussi le Groupe Carrefour qui est né lors d’une rencontre entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d’un grand magasin de nouveautés à Annecy et les frères Jacques et Denis Defforey[129], dont les familles Badin-Defforey sont propriétaires d’une maison de gros et petits succursalistes à Lagnieu dans l’Ain[130]. Marcel Fournier est piqué au vif par les intentions de l’épicier de Landerneau Édouard Leclerc, venu à Annecy à la bourse du travail en novembre 1959 pour faire part de son expérience, qui a déclaré vouloir s’implanter dans la ville[129]. Il prend rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès janvier 1960 une épicerie dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas[129]. Ce sera un franc succès mais le besoin de grandir sera concrétisé par l’ouverture d’un supermarché, en juin 1960, au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet et par une association avec les familles Badin-Defforey pour leur participation tant en savoir-faire qu’en capitaux. Ce magasin prendra comme enseigne Carrefour du nom de l’immeuble dans lequel se trouve le magasin[131].

[modifier] Culture et Patrimoine

Annecy est classée Ville d'Art et d'Histoire et abrite de nombreux monuments et lieux culturels de premier ordre. Des guides-conférenciers organisent des visites à la découverte du Vieil Annecy, de son patrimoine et de son histoire. L’agglomération annécienne compte neuf édifices distingués par l’attribution du label patrimoine du XXe siècle[132].

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Monuments médiévaux

Le château d'Annecy.
Le château d'Annecy.
  • Le Palais de l'Isle : datant du XIIe siècle, il a été construit au milieu du canal du Thiou. C'est actuellement un musée mais il a eu par le passé des fonctions très diverses. Palais du châtelain d'Annecy au XIIe siècle, il devient hôtel administratif quand le comte de Genève s'est installé dans la ville. Il a aussi été, tour à tour, siège de la judicature, hôtel des Monnaies, depuis le règne d'Amédée III de Genève (vers 1356), et prison avant d'être classé monument historique[134].
  • La vieille ville : elle est traversée par de nombreux canaux et des rues piétonnes à arcades, la rue Sainte-Claire étant l'une des plus belles avec ses arches romantiques des XVIIe et XVIIIe siècles. On peut également y découvrir de nombreuses fontaines. Parmi elles, celle du puits Saint-Jean transféré au croisement de la rue Carnot et de la rue Royale, cœur de la vie commerçante et politique d'Annecy[135].

[modifier] Monuments contemporains

Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé.
Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé.

Liste non exhaustive de bâtiments contemporains présents dans la ville :

Liste non exhaustive d'infrastructures contemporaines dans Annecy :

  • Les canaux par lesquels le lac se déverse et les écluses qui régulent les débits constituent un système de dérivation et de contrôle des eaux conçu par l'ingénieur Sadi Carnot avant qu'il ne devienne président de la République.
  • Le Pont des Amours au-dessus du canal du Vassé et reliant les jardins de l'Europe au Pâquier, bel exemple de l'architecture en fer typique du début du XXe siècle.

[modifier] Monuments religieux

Maître-autel de l'église Notre-Dame-de-Liesse.
Maître-autel de l'église Notre-Dame-de-Liesse.

Liste non exhaustive de monuments religieux présents dans la ville :

[modifier] Espaces verts

Annecy bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleursImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[137] et la distinction du grand prix national du fleurissement.

Les parcs et espaces verts les plus appréciés des Annéciens sont ceux situés au bord du lac, qui attirent de nombreux promeneurs en toutes saisons[138] :

  • Les Jardins de l'Europe situés à l'emplacement des jardins d'une communauté de religieuses[138], ont été aménagés après l'annexion de la Savoie en 1863 et offrent une collection variée d'arbres ;
  • Le Pâquier est une vaste pelouse avec une vue dégagée sur le lac. Il accueille les gradins temporaires installés pour la fête du lac[139] ;
  • Le parc de l'Impérial s'avance dans le lac à l'arrière du palace du même nom.

D'autres espaces verts plus petits parsèment la ville : le square Stalingrad en face de la gare, le square des Martyrs de la Déportation...

Le parc animalier de la Grande Jeanne se trouve dans le Semnoz, sur la route menant au sommet. Sur 10 500 m², il accueille dix-neuf daims, neuf cerfs élaphes et une vingtaine de mouflons corses en semi-liberté[140].

Les bords du lac et les quais de la vieille ville offrent de nombreuses possibilités de promenades telles que l'avenue d'Albigny, les quais des Marquisats, les quais bordant les canaux de la vieille ville ainsi que la promenade Sainte-Thérèse du Québec...

Une écluse du Thiou dans Annecy.
Une écluse du Thiou dans Annecy.

[modifier] Gastronomie

Marc Veyrat.
Marc Veyrat.

Quelques pêcheurs professionnels sont encore basés à Annecy et mouillent dans le canal du Vassé. Leur pêche est constituée des poissons du lac (omble chevalier, truite, féra, brochets, petite friture de perchettes, perches, etc.) qui alimentent la carte des restaurants autour du lac. Les Roseaux du lac, confiseries à base de chocolat imitant l'inflorescence des massettes, sont une spécialité d'Annecy.

La gastronomie annécienne brille à travers Marc Veyrat né au sein de la commune. Celui-ci est un grand chef cuisinier savoyard spécialisé en gastronomie moléculaire, avec deux fois trois étoiles au Guide Michelin depuis 1995 et meilleur cuisinier et 2x 20/20 au Gault-Millau depuis 2003 pour ses deux restaurants d'élite « l'Auberge de l'Eridan » de Veyrier-du-Lac et « la Ferme de mon Père » à Megève. En 1985 il vend son auberge de Manigod et ouvre l'Eridan, un restaurant traditionnel dans une villa qu'il rénove à Annecy. Il se fait une notoriété dans le milieu gastronomique et obtient rapidement sa première étoile du Guide Michelin en 1986 puis sa seconde étoile en 1987. En 1989 et 1990 Marc est élu « meilleur cuisinier de l’année » avec la note exceptionnelle de 19,5/20 au Gault-Millau[141].

Un restaurant inter-administratif (RIA) a été créé dans le quartier de la Cité administrative. Ce restaurant est destiné aux fonctionnaires travaillant dans les différents centres administratifs de la commune. Cet établissement s'inscrit dans une politique de santé initiée par la ville[142].

[modifier] Patrimoine culturel

La ville d'Annecy bénéficie de plusieurs installations culturelles. Elle dispose de salles événementielles et de théâtres. Parmi les plus représentatives, on peut citer le centre de séminaires au sein de l'Impérial Palace, le Hall des expositions qui est une salle de concert située au nord de la commune, à côté de la salle Chatenoud. Comme autres lieux importants, on trouve Bonlieu Scène nationale[143] qui a totalisé 67 228 entrées en 2007 pour le spectacle vivant[144], sachant que sa fréquentation générale s'élève, quant à elle, à 185 048 entrées[145], l'Auditorium du Conservatoire national de région[146] et le théâtre de l'Échange.

Le centre de Bonlieu à Annecy.
Le centre de Bonlieu à Annecy.

La commune possède à elle seule quatre Maison des Jeunes et de la Culture qui sont rattachées au Ministère de la Jeunesse et des Sports. On trouve ainsi la MJC de Novel, la MJC Maison de l'enfance, la MJC Archipel Sud et la MJC des Romains. Ces structures ont pour objectif la responsabilisation et l'autonomie des citoyens par l'animation socio-culturelle, à travers le sport, la culture, les arts, voire la formation. Annecy compte plusieurs musées, parmi eux le Musée-Château, l'Observatoire régional des lacs alpins, le Palais de l'Île, le Manoir de Novel, le Mémorial Saint-François et les Arteppes qui est, pour ce dernier, spécialisé dans l'art contemporain. Il faut d'ailleurs préciser qu'il existe à Annecy une association appelée Association de Musiques Amplifiées.

La ville possède un bâtiment qui s'appelle le Brise-Glace[147], abritant deux salles de concerts et des studios de répétition pour les groupes qui souhaitent les utiliser. Une première salle de concert (la plus grande des deux) peut contenir environ 530 personnes et l'autre qui s'appelle Le Club, où sont organisés des concerts gratuits le mercredi soir, peut contenir environ 140 personnes[147]. Le Brise-Glace propose à des groupes amateurs locaux, tels que le groupe Daskik, de jouer les mercredis soirs ; ils proposent aussi aux groupes des aides fournies par des techniciens pour les conseiller avant leurs concerts, sur les balances, sur leur jeu de scène, etc.[147]

De nombreux acteurs œuvrent pour mettre en valeur le patrimoine annécien. On peut citer la Société des Amis du Vieil Annecy qui est une association, fondée en 1932 à Annecy et qui est reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1969. Elle a pour objet de défendre le patrimoine annécien, promouvoir ses atouts et préparer l'avenir en demeurant vigilante vis-à-vis de l'actualité de la ville d'Annecy[148].

Vue de l'entrée principale du Brise-Glace.
Vue de l'entrée principale du Brise-Glace.

Plusieurs sociétés savantes sont présentes dans la ville. La première est l'Académie florimontane, anciennement appelée Société florimontane. C'est une société savante fondée en 1606 à Annecy, disparue en 1610, puis réactivée en 1851. En 1607[149], Antoine Favre, François de Sales, Honoré d'Urfé et Claude Favre de Vaugelas avaient fondé une société savante avec un objectif d'instruction et d'éducation, dans l'hôtel Bagnorea dans Annecy, puis en 1851, un groupe de notables savoyards créèrent une Société florimontane qui deviendra ensuite Académie. La seconde société savante est l'Académie salésienne, fondée en 1878 par un groupe d'ecclésiastiques, parmi lesquels Monseigneur Claude-Marie Magnin, évêque d'Annecy, et soutenu par son successeur, Monseigneur Louis-Ernest-Romain Isoard. Afin de se démarquer de l'autre société savante annécienne, l'Académie florimontane, la Salésienne dirigea ses travaux sur les textes théologiques et la vie de saint François de Sales[150]. Aujourd'hui, l'Académie, d'après l'article 1er de ses statuts, a pour objet les études historiques et archéologiques concernant la Savoie (spécialement l'ancien diocèse de Genève) et tout ce qui a rapport avec saint François de Sales[148].

Le 7e art a sa place au sein de la cité. Les Annéciens ont à leur disposition plusieurs cinémas comme le Bonlieu Scène nationale, le Multiplexe Décavision, Les Nemours, la MJC de Novel (salle de Multiplexe), le Plan large (association de sensibilitation) et d'autres. Plusieurs fois la ville d'Annecy a servi de décor pour des films tels que Le Genou de Claire, film français d'Éric Rohmer, sorti en 1970 ; ou encore Le Plus Beau Métier du monde, un film français de Gérard Lauzier sorti en 1996... En 2004, Gaël Morel réalise le film intitulé Le Clan, sorti en salles durant l'année 2004. L'intrigue du film se déroule à Annecy et ses alentours. Au départ, Gaël Morel a situé son histoire à Toulon. Le financement du film a imposé des villes de Rhône-Alpes. Le choix d'Annecy avec le lac et les cours d'eau de montagne a imposé des réécritures : en sont issues les scènes du téléphérique et du parapente qui ont remplacé des scènes d'excursion dans une île au large du Var. Morel a néanmoins conservé l'importance de l'eau. Enfin saluons la présence à Annecy de l'actrice Anaïs Bret qui à l'âge de 6 ans, joua le rôle de Jeanne dans le film Les Fugitifs de Francis Veber aux côtés de Gérard Depardieu et Pierre Richard. Elle est actuellement professeur de physique à Annecy.

[modifier] Lieux de cultes

Le maître-autel de l'église Saint-François-de-Sales.
Le maître-autel de l'église Saint-François-de-Sales.
Icône de détail Articles détaillés : Diocèse d'Annecy et Liste des évêques d'Annecy.

La ville compte de nombreux lieux de culte. Plusieurs confessions y sont représentées.

Liste non exhaustive des lieux de culte catholiques[151] :

Liste non exhaustive des lieux de culte musulman[152] :

  • La Mosquée d'Annecy

[modifier] Le diaporama

Vue d'un canal d'Annecy dans la vieille ville.
Vue d'un canal d'Annecy dans la vieille ville.
Les Jardins de l'Europe à Annecy sur les rives du lac.
Les Jardins de l'Europe à Annecy sur les rives du lac.
Les toits de la vieille-ville vus depuis le château.
Les toits de la vieille-ville vus depuis le château.
Le canal du Vasse se déversant dans le lac d'Annecy.
Le canal du Vasse se déversant dans le lac d'Annecy.
Vue du pont des Amours.
Vue du pont des Amours.
Vue du débarcadère du Pâquier.
Vue du débarcadère du Pâquier.
Le Novotel d'Annecy avec son architecture moderne.
Le Novotel d'Annecy avec son architecture moderne.
Vue d'un canal annécien où s'écoule le Thiou.
Vue d'un canal annécien où s'écoule le Thiou.
Vue d'une maison traditionnelle à Annecy.
Vue d'une maison traditionnelle à Annecy.
Vue de l'ancienne prison d'Annecy.
Vue de l'ancienne prison d'Annecy.
Annecy vue du sud : à droite avant le lac le Semnoz, à droite après le lac les Bornes, au centre la ville dans la plaine des Fins et au fond les monts du Jura, au fond le Chablais.
Annecy vue du sud : à droite avant le lac le Semnoz, à droite après le lac les Bornes, au centre la ville dans la plaine des Fins et au fond les monts du Jura, au fond le Chablais.
Vue nocturne de l'ancienne prison d'Annecy.
Vue nocturne de l'ancienne prison d'Annecy.
Sur Le Pâquier, vue du Champ de Mars.
Sur Le Pâquier, vue du Champ de Mars.
Vue de l'entrée du bateau "Le Libellule" sur le lac d'Annecy.
Vue de l'entrée du bateau "Le Libellule" sur le lac d'Annecy.
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy lors du festival de musiques militaires de Nice le 6 octobre 2007.
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy lors du festival de musiques militaires de Nice le 6 octobre 2007.
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy (suite).
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy (suite).
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy (suite).
La fanfare du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy (suite).
Vue de la basilique de la Visitation.
Vue de la basilique de la Visitation.
Vue de la vieille ville.
Vue de la vieille ville.
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[modifier] Notes et références

  1. Sources des données : INSEE - Annecy: Données générales
  2. Site officiel du Conseil National des Villes et Villages Fleuris
  3. ab R.P Dom Jean de Saint-François , La vie du bienheureux Mre François de Sales, p 225
  4. abc Annecy. Esquisse de géographie urbaine. (Extrait des Annales de l'Université de Grenoble, t. XXVIII, 1916.)
  5. Site de l'Office International de l'Eau - Cycle de l'eau à Annecy
  6. Compagnie des bateaux du lac d'Annecy
  7. Définition du Climat montagnard et cartographie climatique des départements français
  8. Site officiel de Météo France - Prévisions météorologiques d'Annecy
  9. Base de données météo par Météo123 et Météo France
  10. Site du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire - Autoroute A 41
  11. Journal officiel du 30 décembre 2005 - Texte 69 à propos de le RN508
  12. abcd [pdf] Le Plan de circulation général et Plan de circulation des transports en commun sur le site officiel de la commune d'Annecy.
  13. ab Site officiel du centre commercial Courier à Annecy - Plans et accès ...
  14. Question orale à l'Assemblée Nationale - Débat du 2 octobre 2007
  15. Le magazine Le Moniteur - Annecy le tunnel sous le Semnoz en études
  16. ab La annecy sur Gares en mouvement, un site officiel de la SNCF
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  18. Site de l'Aéroport d'Annecy
  19. abc Site officiel de la http://www.sibra.fr/site/index.htm
  20. Site officiel du transporteur Crolard
  21. Site officiel de la Compagnie des bateaux du Lac d'Annecy
  22. Site officiel du service de location de vélos à la Gare d'Annecy
  23. Site officiel de la Communauté de l'agglomération d'Annecy - Le plan vélo
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  28. La Rédaction du Dauphiné libéré du 01/03/08 - Logement : ce que les candidats comptent faire
  29. La magazine politique Le Point du 29/11/2007 n°1837 - Annecy - Les enjeux de la campagne
  30. Site officiel de l'entreprise sociale pour l'habitat Halpades
  31. Site officiel de l'association régionale des organismes d'HLM de Rhône-alpes - Liste des membres
  32. [pdf] Le rapport de présentation du PLU de la ville d'Annecy.
  33. ab [pdf] Le projet d'aménagement et de développement durable de la commune d'Annecy.
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  35. abc Le magazine L'Express publié le 05/10/2006, édition spéciale titrée Annecy, 400 ans d'histoire vus du ciel
  36. abcdefg Site officiel de la commune d'Annecy - Histoire de la ville
  37. Collectif, Pour la petite histoire... les Armoiries d'Annecy, collection Pour la petite histoire, éd. la municipalité d'Annecy
  38. Espace en ligne de collections d'écussons et de définitions héraldiques
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  41. abcde Paul Guichonnet,L'Histoire d'Annecy, éd. Privat, 1987
  42. Saint François de Sales et ses amitiés, par Maurice Henry-Coüannier, Monastère de la Visitation (édité en 1921, rééd. 1979), p107
  43. Histoire du Bienheureux François de Sales, par son neveu Charles-Auguste de Sales (réédité en 1879, Vivès, 2 vol.) Vol I, p 293
  44. Vie de Saint François de Sales, par Hamon, révisée par Gonthier et Létourneau (Lecoffre, 1909, 2 vol.) p 23
  45. Histoire du Bienheureux François de Sales, par son neveu Charles-Auguste de Sales (réédité en 1879, Vivès, 2 vol.) Chapitre I, p7
  46. Faits historiques de la ville d'Annecy - centrale hydroélectrique du Fier
  47. Généalogie et historique de la famille Aussedat
  48. [pdf] Le groupe bancaire Crédit du Nord - Histoire de la banque Laydernier
  49. Communauté de l'agglomération d'Annecy - Développement et composition
  50. Site officiel de la mairie d'Annecy - Organisation et attribution
  51. Site officiel du Ministère de la culture et de la communication
  52. abc Données INSEE - Carte et liste des cantons d'Annecy
  53. ab [pdf] Texte de révision du PLU de La Balme de Sillingy et données démographiques du bassin annécien
  54. Plan de développement urbain d'Annecy.
  55. 13ème législature de l'Assemblée Nationale, Question publiée au JO le : 02/10/2007 page : 5861 - Circulation amélioration perspectives Annecy
  56. ab Le magazine Le Point publié le 29/11/2007 dans le n°1837 - Annecy municipales Rigaut et l'héritage
  57. ab Journal Le Figaro publié le 03/03/2008 - Annecy : le dauphin de Bosson résiste à l'assaut de l'UMP
  58. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Annecy, ministère de l'intérieur. Consulté le 06/06/2007
  59. Résultats électoraux indexés sur le site du journal Le Figaro
  60. Résultats électoraux indexés sur le site du journal Le Figaro
  61. Résultats électoraux indexés sur le site officiel du Ministère de l'intérieur
  62. ab Le site officiel de la mairie d'Annecy - Le conseil municipal
  63. abc Site du magazine l'Express - Résultats des municipales de 2008
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  65. Site officiel de la Préfecture et des services de l'État de Haute-Savoie
  66. ab Le site communautaire juridique Village de la justice
  67. Site officiel de la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Savoie
  68. Site officiel de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie
  69. abc Site officiel de la commune d'Annecy - Agenda 21
  70. Reportage du journal télévisé de TF1 du 20h présenté par P.Poivre d'Arvor - Consulter la vidéos
  71. Site de la commune d'Annecy Jumelages, pactes d'amitié et partenariats
  72. Site de la Communauté de l'agglomération d'Annecy
  73. ab INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  74. Population avant le recensement de 1962
  75. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  76. Données démographiques d'après l'INSEE
  77. Sources des données : INSEE reprises par le site linternaute.com
  78. Site de Académie de l'eau réalisé par l'Office International de l'Eau
  79. Site du Centre Départemental de Documentation Pédagogique de la Haute-Savoie (CDDP Haute-Savoie)
  80. Site officiel de la mairie d'Annecy - La Direction de la vie scolaire
  81. Site officiel de l'Inspection académique de Haute-Savoie.
  82. Site officiel de l'académie de Grenoble - Liste des établissement scolaires d'Annecy et d'Annecy-les-Vieux
  83. abc Établissement d'enseignement privé Saint-Michel
  84. Arrêté du 19 février 2003 portant habilitation de l'école d'arts d'Annecy - Texte paru au JORF/LD page 03801
  85. ab Site Officel de l'école nationale des beaux-arts d'Annecy
  86. [pdf] Site officiel de l'Université de Savoie - Domaine universitaire d'Annecy
  87. Site officiel de l'École supérieure d'ingénieurs d'Annecy
  88. Site de l'Institut de management de l'université de Savoie
  89. Site officiel du laboratoire SYMME
  90. Site du Laboratoire d’Annecy-Le-Vieux de Physique des Particules
  91. Site officiel de l'École des Gobelins d'Annecy
  92. [pdf] Site de l'université de Savoie - Rapport d'évaluation
  93. Site officiel de la mairie d'Annecy - Agenda des manifestations culturelles et des festivités
  94. Site officiel de la biennale du cinéma espagnol d'Annecy
  95. Site officiel du Festival international du film d'animation d'Annecy
  96. Site officiel du festival du cinéma italien d'Annecy
  97. Mise en scène d'éléments d'un tableau vivant du passé alpin avec chants, danses, métiers anciens, artisanat, défilés des animaux... - Site officiel de l'association Annecy Traditions, organisatrice du Retour des Alpages
  98. Site officiel du Salon de la Mariée d'Annecy
  99. Site officiel du Centre de pratique musicale d'Annecy
  100. abc Site officiel du Nouvel Hôpital de la région d'Annecy
  101. abc Liste et coordonnées des différents centres de soins d'Annecy
  102. Site de l'association Roll'n'cy, organisatrice de randonnées.
  103. Site de l'Aéro-club d'Annecy Haute-Savoie
  104. Site du club de hockey sur glace d'Annecy
  105. Site de l'organisateur du Tour de France
  106. Site officiel de l'Association des Maires de France (AMF) bulletin du 27 Juillet 2005 - Jeux olympiques d'hiver 2014
  107. Site de la Commission Nationale Skateboard (le CNS)
  108. La candidature Annecy-Grand Bornand choisi par la FFS !, sur ski-nordique.net, 4 octobre 2007. Consulté le 08/03/2008.
  109. abcd Sited ela ville d'Annecy - Les équipements sportifs
  110. Site officiel de la radio locale Radio Semnoz
  111. Site officiel de la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc - Émission Annecy TV Mag
  112. Site officiel de l'association Annecy Wireless
  113. Le journal La Croix, article publié le 28/01/2007 - La presse chrétienne sur de nouveaux chemins
  114. Site officiel de la mairie d'Annecy - Le tissu économique
  115. Site de la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Savoie
  116. Données INSEE - Unité urbaine : Annecy
  117. Sources des données INSEE - Fiscalité
  118. Données fiscales publiées par le Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
  119. Délibérations taux applicables dans les collectivités territoriales en 2007 - Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
  120. Données générales sur l'unité urbaine d'Annecy par l'INSEE
  121. Données générales sur l'unité urbaine d'Annecy par l'INSEE reprises sur linternaute
  122. Ministère de l'économie et des finances - Zone de territorialisation d'Annecy
  123. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute
  124. Site officiel de la Mission Locale d'Annecy
  125. Indices de l'INSEE et synthétisés sur linternauteinformations partielles
  126. Indices de l'INSEE et synthétisées par linternaute informations partielles
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  128. ab Site officiel de l’Agence économique départementale de Haute-Savoie
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  134. LISTIC – EA 3703: Laboratoire d’Informatique, Systèmes, Traitement de l’Information et de la Connaissance - Le Palais de l'isle
  135. LISTIC – EA 3703: Laboratoire d’Informatique, Systèmes, Traitement de l’Information et de la Connaissance - La Vieille Ville
  136. L'hôtel de ville d'Annecy, www.sabaudia.org [lire en ligne]
  137. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil National des Villes et Villages Fleuris
  138. ab Collectif, Pour la petite histoire... L'hôtel de ville et son jardin, collection Pour la petite histoire, éd. la municipalité d'Annecy
  139. Collectif, Pour la petite histoire... Un site d'exception, le Pâquier, collection Pour la petite histoire, éd. la municipalité d'Annecy
  140. Site de la mairie d'Annecy - Parc animalier et volières
  141. Site officiel du chef cuisinier Marc Veyrat
  142. [pdf] Site officiel du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement de la Haute-Savoie (CAUE)L restaurant interadministratif d'Annecy
  143. Le média culturel Evene soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication - Bonlieu Scène nationale
  144. Site officiel de Bonlieu Scène nationale
  145. La rédaction du DL édition du 04/03/08 - Annecy, culture, sport et loisirs
  146. Site officiel du Conservatoire à rayonnement régional de l'agglomération d'Annecy
  147. abc Site officiel de la salle de concert le Brise-Glace
  148. ab Consulter la "Liste des Sociétés savantes de Savoie"
  149. Note sur la création de l'académie
  150. Le Comité des trvaux historiques et scientifiques (CTHS) - L'Académie florimontane
  151. Site officiel du Diocèse d'Annecy
  152. La magazine politique Le Point du 29/11/2007 n°1837 - Mosquée : en délibéré

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • François Isler, Annecy : La ville, le lac, le pays, éd. Cléopas, 2007, (ISBN 2-95224-593-2)
  • Collectif, Le Livre d'Or de la ville d'Annecy, éd. Ville d'Annecy, 2007, (ISBN 2-95061-078-1)
  • Collectif, Annecy : Autour du lac, Collection Tranches de France, éd. Déclics, 2006, (ISBN 2-84768-089-6)
  • S.Bloch et A.Crouzet, Annecy une ville, un lac : Traces d'histoire, éd. Dauphiné Libéré, 2005, (ISBN 2-91173-982-5)
  • Michel Velay, La vie quotidienne à Annecy au 17e siècle, éd. M.Velay, 2004, (ISBN 2-95212-790-5)
  • Catherine Lansard, Randonnées autour du lac d'Annecy, éd. Glénat, 2003, (ISBN 2-72343-957-7)
  • Jond Germain, Annecy et son lac autrefois, éd. La Fontaine de Siloe, 2002, (ISBN 2-84206-140-3)
  • Paul Guichonnet, Histoire d'Annecy, éd. Privat, 2000, (ISBN 2-70898-244-3)
  • Elisabeth Chalmin-Sirot, Le château d'Annecy, éd. Presses Universitaires de Lyon, 1998, (ISBN 2-72970-363-2)
  • H. Baud, Histoire des diocèses de France : Genève et Annecy, éd. Beauchesne, 1997, (ISBN 2-70100-204-4)
  • Gardet Clement, Annecy - Aix-les-Bains, éd. Alpina la France Illustrée, 1950, (ASIN B0000DMS6R)
  • Guiton Paul, Les délices d'Annecy, éd. Gardet et Garin, 1944, (ASIN B0000DTPFC)
  • Chagny André, Annecy et son lac Talloires, éd. G.l.Arlaud, 1934, (ASIN B0000DQ848)
  • Léandre Vaillat, Paysages d'Annecy. dessins d'André Jacques, éd. Dardel, 1931, (ASIN B0000DTPF1)

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens externes

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