Gaillac
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Gaillac | |
Pays | France |
---|---|
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Canton | Gaillac (chef-lieu) |
Code Insee | 81099 |
Code postal | 81600 |
Maire Mandat en cours |
Michèle Rieux 2008-2013 |
Intercommunalité | Communauté de Communes Tarn et Dadou |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 140 m minimale : 105 m maximale : 288 m |
Superficie | 5 093 ha = 50,93 km² |
Population sans doubles comptes |
11 073 hab. (1999) |
Densité | 217 hab./km² |
Gaillac (en occitan Galhac) est une commune française, située dans le département du Tarn (81), dans la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants se nomment des Gaillacois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La rivière Tarn borde la ville de Gaillac par le sud, d'est en ouest. Gaillac se situe à 140 mètres d'altitude.
[modifier] Histoire
Gaillac est une cité millénaire située entre Toulouse, Albi et Montauban. Elle a bâti sa réputation sur son vignoble qui porte son nom.
Gaillac naît une première fois au deuxième siècle avant notre ère. Les Gaulois du lieu en font un port fluvial par lequel ils exportent leur vin vers la province romaine de Narbonnaise. Lorsque l'Aquitaine est absorbée par Rome, Gaillac connaît la prospérité avec Montans qui fournit les contenants.
Le Bas Empire et les Grandes invasions annihilent cependant la ville dont on ne trouve plus aucune trace. Il faudra attendre que les moines de Saint-Michel obtiennent de l'évêque d'Albi des privilèges de viticulture, en 972, pour qu'une population stable se reconstitue et rebâtisse la ville. D'abord coupés à Bordeaux pour être exportés en Angleterre, les vins de Gaillac sont sans cesse améliorés et finiront par s'imposer pour eux-mêmes.
Pendant les guerres de religion, les Gaillacois restés catholiques sont chassés de la ville par les protestants. Ils vont se réfugier à Castelnau-de-Montmiral. Après le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris), les Gaillacois massacrent les protestants : 74 sur les 90 présents en ville[1].
C'est aussi une ville d'histoire, on y découvre l’abbaye Saint-Michel (XIIIe siècle), le château de Foucauld (XVIIe siècle) entouré de son parc dessiné par André Le Nôtre, le dédale des rues étroites qui dessinent la couronne du Gaillac historique etc.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1983-1995 | Jacques Dary | DVD-UDF | ||
1995-2005 | Charles Pistre | PS | ||
depuis 2005 | Michèle Rieux | PS | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|
8767 | 10 315 | 10 573 | 10 389 | 10 378 | 11 073 | 12 737
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[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Abbaye Saint Michel
L'abbatiale Saint-Michel est connue depuis le Xe siècle. Il est attestée qu'en 972 une communauté bénédictine est présente qui initia le développement agricole et économique à partir de l'exploitation du vignoble et du trafic commercial du vin sur le Tarn. L'abbaye est en partie reconstruite en 1271. En 1524, elle est sécularisée, un chapitre de chanoine remplace la communauté, mais le titre abbatiale est conservé. Dévasté par les protestants à deux reprises, l'édifice est reconstruit et redécoré de 1570 à 1620. C'est en 1849 que l'entrée nord étant fermée, une autre est ouverte sur la façade ouest où l'on plaque un portail néo-roman (œuvre d'Alexandre du Mège). De gros travaux de restauration depuis la fin du XIXe siècle ont été entrepris jusqu'à la rénovation complète des bâtiments abbatiaux dans les années 1990.
[modifier] Aux alentours
De l'autre côté du Tarn, se trouve l'archéosite de Montans, un musée qui retrace le passé de cette localité fondée par les Romains.
Ainsi que l'Archéocrypte à Lagrave (vestiges de la crypte de Sainte Sigolène classés M.H (P. Cabot responsable des travaux archéologiques du site de Troclar et conservateur archéocrypte) consulter site www:perso.wanadoo.fr:pmc.cabot
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Mathieu Blouin
- Delga (les trois frères)
- Maurice et Eugénie de Guérin
- Jean Joseph Ange d'Hautpoul, maréchal d'Empire
- Benoît Lacombe
- Marcel Marchandeau, dit Touny-Lerys
- la bande à Mina, bande de hors la loi
- Antoine Portal, médecin à la cour de France sous Louis XVIII
- Rigal (famille)
- Jean-Laurent Riol
- Jean-Joseph Vaissète, connu comme dom Joseph Vaissète
- Vialar (famille), famille de Sainte Emilie
- Olivier Monterrubio, footballeur, attaquant du RC Lens, né à Gaillac le 8 août 1976
- Bernard Laporte, sélectionneur de l'équipe de France de rugby à XV, ex-joueur de l' UA Gaillac, et du CA Bèglais, ex-entraineur du Stade bordelais et du Stade Français, actuellement secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, chargé des Sports (depuis la coupe du monde 2007)
- Éric Blanc, joueur de rugby au Racing club de France, puis au RC Narbonne, né à Gaillac en 1959.
- Vincent Moscato, ex-joueur de l' UA Gaillac, de Bordeaux-Bègles, du Stade Français et de l'équipe de France de rugby à XV
- Jacques Dary, ancien Maire (1983-1995), ancien vice-président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées (1992-1998), ancien Député suppléant (1993-1997)
- Bernard Berthelon-Vitte, ambassadeur du Gaillac dans la région lyonnaise et accessoirement Technicien Méthodes
- Paul Marchandeau (1882-1968), homme politique
- Eric Carrière, membre du duo comique Les Chevaliers du Fiel
[modifier] Jumelage
[modifier] Villes voisines
[modifier] Expression
L’expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisée dans le Sud-Ouest de la France pour désigner l’état d’ébriété d’une personne.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 288