Nîmes
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Nîmes | |
Centre ville de Nîmes | |
Pays | France |
---|---|
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Gard (préfecture) |
Arrondissement | Nîmes (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 6 cantons + Canton de La Vistrenque |
Code Insee | 30189 |
Code postal | 30000 et 30900 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Paul Fournier (UMP) 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 21 m (mini) – 215 m (maxi) |
Superficie | 161,85 km² |
Population sans doubles comptes |
144 000 hab, Agglomération : 236 000 hab. (2005) |
Densité | 883 hab./km² |
Nîmes (Nimes en occitan provençal rhodanien) est une ville du sud-est de la France. Préfecture du département du Gard et fait partie de la région administrative du Languedoc-Roussillon.
Située entre la mer Méditerranée et la montagne des Cévennes, sur l'axe très fréquenté Avignon/Arles/Marseille - Montpellier/Perpignan, peuplée de ses 144 000 habitants, la ville de Nîmes voit en période estivale sa population s'accroître de très nombreux touristes qui viennent visiter ses célèbres monuments romains.
Ses habitants sont appelés Nîmois, Nîmoises. Son nom dérive du latin Nemausus qui devint en occitan médiéval Nimes ou Nemze.
La fondation de Nîmes remonte à l'Antiquité. Ville à la fois romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, provençale et languedocienne, fief protestant historique, elle s'enorgueillit d'une culture et d'une histoire particulièrement riches et reste une ville à forte identité. Ses antiques racines et la pluralité des cultures ont inspiré l'écrivain Christian Liger, né à Nîmes, qui a écrit de la ville qu'elle est « Posée au carrefour de l'Histoire et des relations humaines ».
L'engouement de la population de l'hexagone pour le sud-est de la France et la desserte de la ville par des relations ferroviaires assurées par les TGV depuis 2001 lui donnent un dynamisme nouveau et contribuent à ses récents essors démographique et économique.
Son riche patrimoine historique et culturel ainsi que la valorisation du patrimoine et de l'architecture a permis à la ville d'obtenir le label de Ville d'Art et d'Histoire.
[modifier] Géographie
[modifier] Situation géographique
Préfecture du département du Gard, la ville de Nîmes, se trouve dans l’étroite plaine du bas Languedoc qui s’étire du Rhône à l’Aude. Sa position avantageuse sur l’arc méditerranéen la met en proximité de villes importantes. À l’est, 27 kilomètres la séparent d'Arles, 95 kilomètres d’Aix-en-Provence et au sud-est, Marseille n’est qu’à 110 kilomètres. Au nord-est, elle est distante de 40 kilomètres d'Avignon, de 65 kilomètres d’Orange et au nord, Lyon est à 250 kilomètres par le couloir rhodanien. Au sud-ouest, une distance de 52 kilomètres la sépare de Montpellier et de 84 kilomètres de Sète.
Ses coordonnées géographiques sont les suivantes :
(Voir les Plans et vues par satellite de Nîmes).Assise au pied de basses collines, l'altitude maximale sur celles au nord de la ville atteint 215 mètres (116 mètres en zone urbaine) et l'altitude minimale est de 21 mètres dans la plaine du Vistre (30 mètres en zone urbaine). Depuis sa position dominante sur la large vallée du Vistre, Nîmes embrasse le paysage sur un rayon de plus de 100 kilomètres.
En direction du midi, s’étalent tout d’abord la vallée fertile de la Vistrenque où coule le Vistre, ce petit cours d’eau qui descend des collines de Cabrières, puis le bas plateau des Costières : deux éléments géographiques qui constituent à la fois un grand couloir de circulation et un espace agricole grâce aux vignobles réputés où l'irrigation a permis d'y développer aussi vergers et maraîchages. Ce secteur comporte des villages importants qui soutiennent des densités de population assez élevées. Au delà du bourrelet des Costières arrive le pays de l’eau, du sable et du sel, nature grandiose et sauvage de la petite Camargue qui s’achève par les salines. Le paysage s’ouvre alors sur le cordon littoral sablonneux baigné par les eaux de la mer Méditerranée où s’est développé l'ensemble touristique comprenant les villes d'Aigues-Mortes, du Grau-du-Roi et de Port Camargue.
Vers le Nord, en direction d’Alès (ville distante seulement de 45 kilomètres de la cité nîmoise) s’étagent successivement les paysages arides et calcaires des garrigues nîmoises, puis de la large plaine de la Gardonnenque où le Gard serpente et parfois perd ses eaux avant de croiser le pont qui porte son nom, prestigieux monument romain. Au pied de la ville d’Alès la chaîne montagneuse des Cévennes dresse ses premiers contreforts.
Au levant, le mont Ventoux du haut de ses 1912 mètres découpe la ligne d'horizon de sa masse imposante. Au-delà du Rhône qui trace les limites entre les départements du Gard et du Vaucluse et des régions Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la ville côtoie les cités d’Avignon (40 km au nord-est) et d’Arles (27 km au sud-est).
À l'ouest, sur la ligne d'horizon, le regard s'accroche en terre héraultaise sur la silhouette du pic Saint Loup qui culmine du haut de ses 658 mètres d'altitude à vingt-cinq kilomètres au nord de Montpellier. Plus près, à environ vingt-cinq kilomètres, peu avant Lunel, le Vidourle (petit cours d’eau dont la longueur ne dépasse pas 100 kilomètres mais sujet à des crues automnales violentes appelées Vidourlade) chevauche la limite entre les départements du Gard et de l’Hérault.
Les communes de Milhaud (continuité urbaine), La Calmette, La Rouvière, Gajan, Parignargues, Caveirac, Générac, Saint Gilles, Caissargues, Bouillargues, Rodilhan, Marguerittes et Poulx sont limitrophes à la commune de Nîmes.
Nîmes est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard, elle en est la ville centre. Elle est également l'une des 41 communes du Pays Garrigues Costières par la Communauté d'agglomération de Nîmes Métropole.
[modifier] Climat
La cité gardoise bénéficie d'un climat privilégié avec une température agréable soutenue toute l'année pendant laquelle le soleil brille généreusement pendant environ 2 669 heures. Cette durée d'ensoleillement lui donne une durée moyenne annuelle d'ensoleillement comparable à celle de Nice. Cependant, la ville reste soumise à l'influence du Mistral dont les rafales peuvent dépasser les 100 kilomètres/heure et qui souffle une centaine de jours par an en moyenne dans la vallée du Rhône. Ce vent tend à relativiser les hivers doux.
L'influence méditerranéenne limite les précipitations et donne un été chaud ainsi qu'une aridité très marquée de la période estivale. Au contraire, l'automne est généralement la saison des perturbations orageuses méditerranéennes pouvant déverser des quantités d'eau remarquables en quelques heures.
Sa position topographique, au creux des collines de garrigues, retient parfois de fortes chaleurs (Les sept collines de Nîmes -qui topographiquement n'ont constitue que trois- ont pour toponyme : Puech du Teil, Montaury, Mont Duplan, Mont Cavalier, Canteduc, La Croix de Fer, Mont Margarot). Cette situation explique les importantes chaleurs estivales et les fréquentes inondations (les plus dramatiques furent celles du 3 octobre 1988)[1].
[modifier] Données et comparaisons climatologiques
Le tableau suivant donne la comparaison du climat nîmois avec la moyenne nationale et quelques villes représentatives[2]:
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Nîmes | 2 669 h/an | 762 mm/an | 3 j/an | 24 j/an | 11 j/an |
Toulon | 2 899 h / an | 665 mm / an | 1 j / an | 23 j / an | 3 j / an |
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Besançon | 1 872 h/an | 1 108 mm/an | 29 j/an | 28 j/an | 22 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
[modifier] Températures et précipitations
La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année 2007 est de 10,4 °C. La moyenne des températures les plus élevées de cette même année 2007 est de 19,9°C. Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, toujours de l'année 2007 donnent une moyenne de 28,5°C. En été des pics réguliers à plus de 35°C ne sont pas exceptionnels. Météo France a relevé la température là plus élevée à 40,6 °C le 1er août 1947 (Sur la période 1971 - 2000).
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
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Températures moyennes (année 2007) °C |
5,7 | 6,8 | 10,1 | 13 | 16,8 | 20,8 | 23,6 | 22,9 | 19,7 | 14,6 | 9,8 | 6,5 | 14,2 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1971-2000) - Source: Météo France |
78 | 59 | 53 | 64 | 61 | 48 | 28 | 57 | 78 | 139 | 64 | 65 | 794 |
[modifier] Transports et infrastructures de communication
Déjà à l'époque romaine, Nemausus[3] était une étape sur la Via Domitia, cette ancienne voie de communication qui reliait l'Est de la Provincia romana, (la Provence d'aujourd'hui), à la Septimanie, devenue ensuite (pour la plus grande partie) le Languedoc. Aujourd’hui la ville tire profit pour son développement des excellentes infrastructures de communications, tant autoroutières que routières, ferroviaires ou aériennes qui irriguent le sud de la France.
[modifier] Voies routières et autoroutières
L’autoroute A9, dite aussi « la Languedocienne » est un des axes majeurs qui assurent la liaison entre l'Europe du Nord et l'Espagne via la vallée du Rhône. Dans sa traversée du Languedoc elle borde la ville de Nîmes sur sa façade sud. Ses deux accès est et ouest favorisent les liaisons rapides avec les villes importantes ; au nord en direction de Lyon et les villes au-delà, et à l’ouest vers Montpellier, et les prolongements vers l’Espagne, ou Toulouse et Bordeaux. La liaison autoroutière avec les villes du sud de la France comme Arles, Aix-en-Provence, Marseille et au-delà vers Nice puis l’Italie sont établies par l'autoroute A54. Une route à deux fois deux voies, assure les importantes relations vers le nord du département du Gard, vers la cité gardoise d'Alès et les sites touristiques des Cévennes. La proche rive droite du Rhône et les villes et les sites touristiques du Vaucluse sont accessibles par route N 86, mais on peut regretter l'absence d'une liaison autoroutière de qualité avec la cité des papes. De Nîmes vers les sites touristiques du littoral, la cité d'Aigues-Mortes et du Grau du Roi, les plages du littoral méditerranéen, le lien routier a été largement dimensionné pour répondre à la demande de la forte densité de circulation de la période estivale.
[modifier] Transport ferroviaire
Le réseau ferroviaire nîmois est également de première importance, constituant un nœud stratégique depuis 1845. La ville bénéficie des relations directes assurées par des trains à grande vitesse de la Ligne à grande vitesse Méditerranée. Le TGV met la gare de Nîmes à environ 1 heure de Marseille, 1 heure 20 de Lyon-Part-Dieu, 2 heures 52 de Paris, 3 heures 10 de Genève ou même à 4 heures 40 de Lille.
Le prolongement de la ligne LGV vers l'Espagne, prévu pour 2013 facilitera les relations avec la ville de Barcelone, la capitale de la Catalogne.
Le réseau ferroviaire classique, par la ligne de Tarascon à Narbonne assure les liaisons par trains TER ou Corail Téoz de, ou vers, Avignon, Lyon ou Marseille, Montpellier, Perpignan ou Bordeaux. En direction du nord, la ligne des Cévennes[4] à fort intérêt touristique, met en relation Nîmes et Paris via Alès et Clermont-Ferrand[5]. Vers les plages du littoral, la ligne Nîmes - Le Grau du Roi assure, avec du matériel TER la desserte des stations touristiques d'Aigues-Mortes et du Grau du Roi, son terminus.
[modifier] Transport aérien
L'Aéroport Nîmes Alès Camargue Cévennes assure la desserte aérienne de la ville. Situé à environ 10 kilomètres au sud de l'agglomération nîmoise et à 15 kilomètres d'Arles sur les communes de Garons et Saint-Gilles, il possède une piste longue de 2 440 mètres. Il reçoit les vols réguliers qui relient Nîmes à Londres (Luton), Liverpool, East Midlands, Bruxelles-Charleroi et Madrid. Des vols saisonniers de fréquence hebdomadaire sont assurés vers Copenhague-Odense. Les liaisons vers Séville, Marrakech ou les Baléares en cours d’étude en 2007 pourront être concrétisées fin 2008 sous réserve d’obtenir une fréquentation suffisante. La gestion de l'aéroport a été confiée en janvier 2007 à Véolia Transport pour une durée de cinq ans. Sa fréquentation a enregistré une hausse de 75 000 passagers entre les années 2004 et 2005, passant ainsi de 135 000 à 210 000 passagers. Toutefois, une trop grande proximité avec l'aéroport de Montpellier-Méditerranée (éloigné seulement de 55 kilomètres) semble nuire au développement naturel des deux infrastructures aéroportuaires. Par ailleurs, Nîmes dispose encore, à l’est de la ville de l'ancien aérodrome de tourisme et loisirs de Nîmes-Courbessac, doté d’une piste non revêtue.
[modifier] Transports en commun
Les transports urbains sont assurés par les Transports de l'Agglomération Nimoise. Le terme "Go" emprunté à langue anglaise a été ajouté pour symboliser le mouvement, le déplacement, voire le dynamisme.
[modifier] Urbanisme
La ville s’est développée à partir de l’Écusson, son centre historique contenu à l’intérieur d’une enceinte constituée par des boulevards tracés sur le pourtour de l’enceinte médiévale. L'espace s’est urbanisé d’une façon dissymétrique. Le centre urbain posé au pied des reliefs s’est moins développé au nord, en s’adossant aux petites collines qui montent en gradin sur les garrigues, tandis qu’il s’étalait plus facilement vers l’ouest débordant les collines de Valdegour et de Pissevin et au sud sur la plaine du Vistre en délaissant quelque peu le secteur est. L’Écusson, secteur protégé, dense et saturé avec ses places et placettes, son dédale de rues étroites, commerçantes et ombragées, propices à la flânerie, recèle de trésors architecturaux, hôtels particuliers érigés entre le XVIe et le XIXe siècle, Hôtel de Ville du XVIIIe siècle, cathédrale, chapelles, façades, tous remis récemment en valeur.
Au nord-ouest de l'Écusson, les visiteurs constateront une audacieuse confrontation : l’antique pose son regard sur le moderne. La Maison Carrée, vieille dame romaine deux fois millénaire cotoie le jeune Carré d'art. Cette œuvre de verre de Norman Foster abrite le musée d'Art contemporain.
La pointe méridionale de l'Écusson s’ouvre sur le monument le plus emblématique de la ville, l'amphithéatre romain posé sur l'écrin de la grande esplanade rénovée, ornée en son centre de la fontaine Pradier et prolongée jusqu’à la gare ferroviaire par l’avenue Feuchère. Dans ces quartiers du XIXe siècle siècle, se localisent le Palais de Justice de style néoclassique, l'Hôtel de la Préfecture, l'hôtel Silhol qui accueille le tribunal administratif. Ce bel ordonnancement architectural est fermé par la façade de la gare qui lui fait face. Ce secteur fait l'objet d'aménagements dans le cadre du projet "Arènes-Esplanade-Feuchères". L'achèvement de ce projet concernera les aménagements de l'avenue Feuchère de façon à réunir les trois espaces distincts Arènes-Esplanade Feuchères et comprendra, à terme, l'aménagement de la rue de la République. La voie ferrée posée en hauteur sur un viaduc long de 2 km, dont la plupart des grandes arcades sont hélas
bouchées, traverse en son centre la ville d'est en ouest.
En se développant vers l'ouest, la ville à ouvert de larges et longues artères. L'avenue Jean Jaurès, la plus longue (1,8km), orientée nord-sud s'étire au sud, des immeubles du Forum-Camargue jusqu'aux grilles des Jardins de la Fontaine au nord avec en ligne de mire la tour Magne.
Certaines rues et quartiers du centre ville ou de sa périphérie immédiate portent encore les stigmates des périodes économiques difficiles. Sous différents mandats, la ville a réhabilité et continue à transformer des rues, places et quartiers. Citons dernièrement la place du Chapitre, la place Montcalm, la place du Griffe à Saint Cézaire, la percée Clérisseau, l'îlot Corcomaire, le Square Antonin.
Dans l'important projet Hoche-Sernam qui voit le jour autour de l'ancien hôpital Gaston Doumergue, la ville entend permettre la construction du nouveau site universitaire ainsi que plusieurs centaines de logements étudiants.
À l'est, ce sont les zones du Chemin Bas d'Avignon, et à l'ouest sur les collines de Valdegour et de Pissevin, devenues des îlots de précarité comportant des immeubles vieillissants qui ne répondent plus aux normes de vie. L'agglomération Nîmes-Métropole doit lancer un vaste programme de modernisation, de désenclavement et de réhabilitation dans l'espoir d'y faciliter une dynamisation économique.
Pour faire face à la poussée démographique, la ville autorise ou lance de nombreuses opérations immobilières, résidences ou zones d'Aménagement concertées (ZAC), et accepte même l'ajout d'un étage des immeubles dans certains quartiers.
Nîmes s'embellit, se modernise. En cherchant à séduire, elle voudrait convaincre les investisseurs à venir s'y installer afin de trouver une réponse définitive à son endémique problème de chômage.
Comme toutes les villes, Nîmes se décline dans ses quartiers, véritables repères géographiques, économiques, sociologiques et politiques à l’influence certaine par l’intermédiaire des Comités de Quartier, qui en comptent 50 à ce jour, regroupés en une active Union réussissant apparemment le tour de force de réunir quartiers chics et populaires sous une même bannière.
Voici une énumération des quartiers les plus connus de la ville :
- Les Amoureux : Situé au sud du viaduc SNCF, ce quartier est composé de nombreuses maisons individuelles et villas. L’appellation fut contestée au siècle dernier, on rebaptisa même la rue des Amoureux, rue Sainte-Félicité.
- Camplanier : Au nord-ouest de la ville, le terme est très ancien et signifie champ plat.
- Castanet : Ce quartier situé vers la route de Sauve à l’ouest de Nîmes, porte le nom du propriétaire d’une guinguette très fréquentée au début du siècle.
- Courbessac : À l’extrémité est de la ville, le quartier est marqué par la base aérienne 726 remplacée depuis le 1er septembre 1998 par l'École Nationale de Police. Le terme Courbessac est très ancien. Près de la route d’Avignon en bordure du terrain d’aviation, un menhir oublié se dresse dans un terrain vague.
- La Placette : Historiquement, quartier populaire protestant, la « Placette » est aujourd'hui le quartier où vivent des Gitans sédentaires, des commerçants, des boulistes. Un village au cœur de Nîmes.
- L’eau Bouillie : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom de la fameuse soupe provençale faite d’ail et d’huile d’olive. Un mas est à l’origine du nom. C’est vers ce quartier que les protestants se réunissaient au temps du désert. Ils eurent de nombreuses cachettes au cours des âges ; la grotte des Fées, les carrières de Barutel puis de Lecques, le Creux de l’Assemblée, etc.
- Le Vieux Nîmes (l'écusson) : centre-ville historique, où se trouvent de splendides demeures médiévales et hôtels particuliers du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle. Il est encadré par les boulevards Victor Hugo, Alphonse Daudet, Gambetta, Amiral Courbet, de Prague, de Bruxelles.
- Grézan : Ce quartier situé au sud-est de Nîmes près de la route de Beaucaire, porte le nom d’une ancienne ferme. Le terme vient de la nature gréseuse du terrain. C’est ici que fut retrouvée une magnifique statue-menhir exposée maintenant au musée archéologique.
- L'Îlot Littré : La restauration récente de ce quartier de l'écusson, habité par artisans teinturiers à partir du Moyen Âge est une réussite. Fer forgé, façades colorées, patios et terrasses l’ont patiné du charme d’un village provençal.
- Mas de Mingue : Avant Courbessac vers l’est, le quartier porte le nom de l’un des mas situés autrefois à la périphérie de Nîmes. Le sanctuaire Notre-Dame-de-Santa-Cruz attire un grand nombre de Pieds-noirs lors du pèlerinage, le jeudi de l’Ascension. Le quartier connaît un fort taux de chômage (environ 25 %). Actuellement, les résidents reprochent largement à la municipalité d'« abondonner le quartier ».
- Montaury : C’est une des sept collines nîmoises, elle culmine à 105 mètres. L’appellation viendrait de la couleur dorée qu’elle prenait au soleil levant autrefois.
- La Planète : C’est le quartier nord de Nîmes. Le nom vient de la topographie des lieux ; un vaste terrain plat (planet).
- Pissevin : Le terme vient de la viticulture. Un pissevin est un sarment taillé plus long. C'est notamment ici que s'est construit la ZUP (zone à urbaniser en priorité), construite par l'architecte Xavier Arsène-Henry, caractérisée par des tours de béton difficiles à vivre pour environ 9 600 habitants (le taux de chômage y est de 20 %).
- Préfecture : Au XIXe siècle, dès que la décision de faire passer la ligne au sud de la ville fut connue, un ingénieur des ponts et chaussées, Didion, fut chargé de dessiner un nouveau quartier entre la gare, dont il détermina l'emplacement, et la vieille ville. Les normes constructives furent strictes pour les hôtels particuliers et bâtiments (hauteur minimale, grille en ferronnerie, etc.) afin d'affirmer l'élégance du quartier. La volonté de construire l'hôtel de la préfecture sur l'avenue centrale du quartier (avenue Feuchères) consacra le caractère prestigieux et résidentiel du quartier. Aujourd'hui encore, ce quartier est un des plus prestigieux de Nîmes.
- Puech du Teil : Ce sommet culminant à 98 mètres est situé à l’ouest de la ville entre l’avenue Jean-Jaurès et la ZUP Le Teil c’est le tilleul. Une magnifique source, blottie au fond d’une grotte, a été réaménagée en 1995.
- Quais de la Fontaine : Quartier prestigieux situé entre le centre-ville et les Jardins de la Fontaine (un des plus beaux parcs publics français) et longeant le canal de la Fontaine du Square Antonin à la Maison de Santé Protestante.
- Quartier d’Espagne : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom d’une fontaine. C’est là bas que se trouvait la carrière de Lecques dans laquelle les protestants célébraient le culte au temps du Désert.
- Saint-Césaire : Ce village rattaché à Nîmes, forme l’extrémité ouest de la ville. Le hameau est partiellement occulté par les zones industrielles et le marché.
- Serre Paradis : Ce petit coin de paradis culmine à 106 mètres. L’origine du terme vient peut-être de la qualité de la vie sur cette colline.
- Valdegour : Ce vallon caractérisé par des gours a vu émerger les tours de la ZUP, construite par l'architecte Xavier Arsène-Henry. Aujourd'hui, il n'existe plus de gours, ces trous d’eau du torrent dans lesquels il devait faire bon se baigner. Il reste le Gardon mais il est malheureusement bien loin de ces masses verticales où la vie est difficile pour environ 6 000 habitants (le taux de chômage y est de 37 %).
Les sept collines de Nîmes sont les suivantes : Puech du Teil, Montaury, Mont Duplan, Mont Cavalier, Canteduc, La Croix de Fer, Mont Margarot.
L'agglomération de Nimes accueille aussi le Camp des Garrigues, camp militaire d'une surface totale de 1818 hectares situé au nord de la ville depuis 1875 (concession "perpétuelle" du terrain au ministère de la défense).
[modifier] Démographie
La ville qui fut, au cours du XXe siècle, un centre de l'immigration espagnole, italienne, portugaise et maghrébine est devenue la vingtième ville de France par sa population intra-muros : elle compte aujourd'hui 146 000 habitants. La communauté d'agglomération Nîmes Métropole qui comprend 23 communes totalise 236 000 habitants. D'après les prévisions, la population de l'agglomération pourrait atteindre 300 000 habitants d'ici les années 2030.
[modifier] Évolution de la population
1881 | 1891 | 1901 | 1911 | 1921 | 1931 | 1936 | 1954 | |||||||
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63 552 | 71 623 | 80 605 | 80 437 | 82 774 | 89 213 | 93 736 | 89 107 | |||||||
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2007 | |||||||
99 775 | 123 292 | 127 933 | 124 220 | 128 471 | 133 406 | 143 000 | 146 000 | |||||||
Nombre retenu à partir de 1881 : Population sans doubles comptes |
Le tableau ci-dessus met en évidence la variation de l'accélération du rythme d'accroissement de la population entre les recensements des années 1990 et 1999 et ceux de 1999 à 2004. Dans les neuf années qui séparent les années 1990 et 1999 la population s'est accrue de 5 000 habitants, entre les cinq années qui séparent 1999 de 2004 la progression a dépassé les 11 000 habitants et si on porte la comparaison entre les années 1999 à 2007 c'est un accroissement de 12 594 habitants qu'a connu la ville. En pourcentage, l'accroissement qui était d'environ 3,8 % sur neuf ans entre 1990 et 1999, pour un taux moyen annuel de 0,4 %, a atteint les 8 % sur les cinq années comprises entre 1999 et 2004, soit un taux moyen annuel positif de d'environ 1,6 %. Cet accroissement s'explique non seulement par le solde naturel, mais aussi par la forte attractivité de tout l'est de la région Languedoc-Roussillon (Nîmes se situant dans le triangle Montpellier-Avignon-Marseille) qui enregistre les plus forts taux migratoires et par l'attractivité propre de la ville dopée par l'arrivée du TGV en 2001. La création et l'indépendance de l'université des lettres et sciences humaines, déplacée, pour partie, prochainement, dans les locaux de l'ancien hôpital Hoche, constitue également un atout supplémentaire à moyen et long terme (8000 étudiants inscrits en 2007-2008).
[modifier] Graphe de l'évolution démographique entre 1921 et 2006
[modifier] Administration
[modifier] Les Maires de Nîmes de 1790 à nos jours
Liste des maires successifs depuis 1790 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Période | Identité | Parti | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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2001 | 2014 |
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UMP | Je triche pour avoir la bonne largeur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2001 |
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PCF | député, conseiller général | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 1995 |
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UDF | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1983 |
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PCF | député, conseiller général | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1965 |
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SFIO | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1945 | 1947 |
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PCF | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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[modifier] Division administrative
Nîmes est divisée en sept cantons.
Six d'entre eux ont Nîmes pour chef-lieu et sont formés d'une partie de la commune
Les sept cantons de Nîmes | ||||
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Canton de Nîmes-1 29684 habitants Conseiller général Jean-Paul Fournier |
Canton de Nîmes-2 27712 habitants Conseiller général Thierry Procida |
Canton de Nîmes-3 24 867 habitants Conseiller général Alain Clary |
Canton de Nîmes-4 16 575 habitants Conseiller général Bernard Casaurang |
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Canton de Nîmes-5 13 935 habitants Conseiller général Franck Proust |
Canton de Nîmes-6 20 279 habitants Conseiller général Bernard Auzon-Cape |
Canton de La Vistrenque 21 057 habitants Conseiller général Jean Yannicopoulos |
[modifier] Nîmes Métropole
La Communauté d'Agglomération Nîmoise, Nîmes Métropole, compte vingt-trois communes.
Les Communes de la Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
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Nîmes | Bernis | Bezouce | Bouillargues | Cabrières | Caissargues | Caveirac | Clarensac | Garons | Générac | La Calmette | Langlade | Lédenon | Manduel | Marguerittes | Milhaud | Poulx | Redessan | Rodilhan | Saint-Côme-et-Maruéjols | Saint-Dionizy | Saint-Gervasy | Saint Gilles |
[modifier] Justice
Nîmes est le siège de la Cour d'Appel du Gard, de l'Ardèche, du Vaucluse et de la Lozère.
Nîmes est également le siège du Tribunal Administratif du Gard, du Vaucluse et de la Lozère.
[modifier] Économie
Après avoir traversé des années de sérieuses difficultés, la ville semble avoir retrouvé depuis l’an 2000 le chemin de l’essor et du dynamisme économique. L’environnement nîmois devenu attractif est un gage de succès pour les entreprises qui s’installent dans les zones d’activité créées et leurs capacités d’accueil sont dépassées. Ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier que la résorption du chômage demandera de persévérer dans les efforts.
Les chiffres communiqués par l’INSEE l’attestent. Ils fournissent pour 2006 l’indice d’un taux de chômage qui reste préoccupant puisque voisin de 14 % et supérieur au taux de chômage qui affecte le département du Gard et le territoire national. Les données particulières(1999) concernant les Zones Urbaines Sensibles de Valdegour et Pissevin[8] sont encore plus préoccupantes et méritent une attention particulière. Dans ces îlots de précarité, sur une population de 16 030 habitants représentant une population active de 5 665, 2 502 chômeurs ont été recensés, soit 44, 2 % de cette population ; et sur les jeunes de 15 – 24 ans de ces quartiers le taux s’élève à 54,7 %.
Malgré un accroissement marqué de sa population de plus de 7 000 personnes entre les années 2000 et 2005, le taux de sa population active n’atteint que les 42,5 % environ, soit en valeur absolue environ 67 000 actifs à comparer au taux de 45,5 % de la moyenne nationale. La comparaison des données concernant le taux d'activité des travailleurs dont l’âge se situe entre 20 et 59 ans se fait encore en défaveur de la cité nîmoise ; il n’atteint que les 78 % alors que la moyenne nationale s'élève à 82,5 % et sa population de retraités est supérieure d'un demi point à celle de la moyenne nationale qui n'est qu'à 18,5 %.
Concernant les revenus[9], celui moyen par ménage est d'environ 16 500 €/an quand il est d'environ 21 000 € au niveau national. Le nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) s'élève à 20 995 personnes, soit 14 % de la population totale, contre 4 % au niveau régional et 2 % au niveau national)[10].
La population active nîmoise se compose pour 36,4 % d’employés, pour 22,4 % de professions dites intermédiaires, pour 21,6 % d’ouvriers, pour 12,5 % de cadres et autres professions intellectuelles, pour 6,6 % d’artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Les actifs des professions du secteur agricole ne comptent que pour 0,5 % de la population active.
Pour maintenir le rythme du nouvel essor économique, la ville avec l'aide de la communauté d'agglomération « Nîmes Métropole », et la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan, dont la ville est le siège, cherche à valoriser ses atouts. Les efforts déployés pour améliorer la situation économique portent en particulier sur l’extension des zones d’activités économiques. La zone d’activité de Grézan avec ses 90 entreprises[11] procure quelques 1720 emplois principalement dans la logistique. La zone du parc scientifique et technique Georges Besse spécialisée dans les hautes technologies et les nouvelles technologies de l’information (NTIC), compte 70 entreprises[11] et apporte environ 320 emplois. La Zone Franche Urbaine (ZFU) de Pissevin-Valdegour avec l'attractivité de ses avantages fiscaux temporaires pour les entreprises a prospéré de façon assez significative. Son attractivité a favorisé, mais sans doute pas dans de suffisantes proportions, l’emploi dans les quartiers classés en Zones Urbaines Sensibles (ZUS) qui reste encore à un niveau trop élevé. Toutes ces zones ont fait l’objet d’extensions et les nombreuses demandes d'installations venant d'entreprises souhaitant s'y installer créent une situation encourageante.
[modifier] Enseignement
Nîmes devient une vraie ville universitaire autour des sites de Vauban, des Carmes et du nouveau site Hoche, où 10 000 à 12 000 étudiants sont prévus d'ici 2010.
Derrière la fidélisation des jeunes à Nîmes, l'objectif avoué était d'y obtenir la création d'une véritable université de plein exercice. Ce qui a été obtenu en 2006, pour la rentrée universitaire 2007.
[modifier] Enseignement supérieur (liste non exhaustive)
L'enseignement supérieur à Nîmes tend à se développer rapidement, suite à une forte volonté politique (de toutes tendances) et à une demande croissante de la part d'une population locale qui ne cesse d'augmenter. À l'heure actuelle, la population étudiante de Nîmes est d'environ 8 000 étudiants, dont près de 4 000 à l'Université de Nîmes. Nîmes a, par ailleurs, la particularité de posséder un Centre Hospitalier Universitaire (Carémeau) autonome et indépendant alors que l'UFR de médecine n'est qu'une antenne de celle de Montpellier.
[modifier] Enseignement supérieur public
- L'Université de Nîmes, située sur 3 pôles :
- Site Vauban (Arts, Droit, Économie, Lettres, Sciences Sociales, Psychologie)
- Site des Carmes (Sciences)
- Parc scientifique et technique Georges-Besse (avec la CCI de Nîmes)
- UFR de Médecine de Montpellier, site de Nîmes (Université Montpellier 1)
- Institut universitaire de technologie (Génie Civil, GEII, SGM, GMP, GEA) (IUT) (Université Montpellier 2)
- École d'infirmières (CHU de Nîmes)
- École de sages-femmes (Université Montpellier 1)
- Institut Universitaire Formation des Maîtres (IUFM)
- Classes Préparatoires Scientifiques (Maths Sup, Maths Spé), Littéraires et Economiques (Lycée Alphonse Daudet)
- École de Notariat
- École des Beaux-Arts
- École des mines d'Alès, Institut EERIE
- École nationale de musique [École nationale de musique Nîmes]
- École nationale de Police
- École des employés territoriaux
- BTS (dans la plupart des lycées publics de la ville)
- Centre national des arts et métiers (CNAM Nîmes)
[modifier] Enseignement supérieur privé
- Airways Formation - École de formation de Pilote de ligne
- Institut Vatel
- IFCE Nîmes (baccalauréat professionnel, BTS et formations supérieures)
- IFAG Nîmes (École supérieure de commerce)
- IFSI Croix rouge
- BTS (Institut Emmanuel d'Alzon)
- Management industrielle QSE
- IPESUD
- Pigier (formation initiale/formation en alternance)
- Soforma (BTS)
- Maison des Compagnons
- École de l'ADN
- Formatic Santé
[modifier] Enseignement primaire et secondaire
Le département du Gard compte 564 écoles publiques : 200 écoles maternelles, 182 écoles primaires (regroupant à la fois des classes maternelles et élémentaires) et 182 écoles élémentaires (ayant des classes pouvant aller du CP au CM2).
Les quelques 44 écoles maternelles que compte la ville de Nîmes, dont 14 situées en ZEP, accueillent et scolarisent de l'ordre de 4000 à 5000 enfants chaque année. Le cycle élémentaire, écoles primaires et élémentaires, accueille chaque année entre 7000 et 7500 enfants dans une quarantaine d’écoles, dont une dizaine situées en ZEP.
Sur les 49 collèges publics du département du Gard, la ville de Nîmes comporte les 12 collèges suivants : Antoine Bigot, Capouchiné, Condorcet, Diderot, Feuchères, Jean Rostand, Mont Duplan, Les Oliviers, Révolution, Romain Rolland, Jules Vallès et Jules Verne.
Les lycées publics sont au nombre de 5 : Alphonse Daudet, Philippe-Lamour et Albert-Camus (ex Montaury), établissements d'enseignement général et technologique, Ernest Hemingway (ex Camargue), établissement d'enseignement polyvalent et le lycée Dhuoda, établissement d'enseignement technologique. Les lycées professionnels publics au nombre de 4 : Jules Raimu, Gaston Darboux, Frédéric Mistral, et le lycée Voltaire à vocation hôtelière (ex L'Étincelle), auquel il faut ajouter 1 établissement Public Local d'Enseignement et de Formation professionnelle Agricole : EPLEFPA Nîmes-Rodilhan, Marie Durand, et 5 lycées et collèges privés : Institut Emmanuel d'Alzon, St-Stanislas, St-Vincent-de-Paul, St-Jean-Baptiste de La Salle et le Lycée privé de la CCI de Nîmes.
[modifier] Histoire
[modifier] La Colonia Nemausa
L’origine de la ville se perd dans une certaine obscurité. La légende veut que l’origine de la ville soit attribuée à Nemausus, un des fils d’Hercule héros éponyme de Nîmes. Étymologiquement Nemausus pourrait trouver son origine dans le mot celtique Nemos, qui signifie lieu consacré à la Religion[12]. Strabon et Pline rapportent qu’une peuplade celte se serait établie dans cette région et aurait fondé l’antique capitale des Volques Arécomiques, qui devint maîtresse de vingt-quatre bourgs considérables.
La victoire remportée sur les Arvernes par Gnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus, en 121 av. J.-C., décida dû sort de la ville ; l’inquiétude que lui causaient ses voisins turbulents l'engagea à s'offrir d'elle-même aux Romains et à se mettre sous leur protection sans pour autant lui permettre d’échapper aux dévastations causées par l’irruption des Cimbres et des Teutons. La colonie fondée par César Auguste sous la direction de Marcus Vipsanius Agrippa ne fut définitivement organisée qu’en l’an 27 av. J.-C..
Vers la fin du IIIe siècle le christianisme ouvrit ses premières pages en 287 à Nîmes (saint Baudile). Au début du Ve siècle (407-408) une invasion des Vandales avec Crocus à leur tête, attirés en Italie par Stilicon, apporta son lot dévastations dans la colonie qui vit disparaître, entre autres, la basilique élevée en l’honneur de Plotine.
[modifier] La période médiévale
En 472, aux Vandales succédèrent les Wisigoths, aux Wisigoths, en 720 succédèrent les Sarrasins, nouveaux vainqueurs dont on dit qu’ils firent peu de ruines dans la ville. En 738, ce fut le tour des Francs de Charles Martel qui brûlèrent et rasèrent largement la cité. Ce fut certainement pendant ces temps obscurs que l’amphithéâtre fut converti en citadelle.
Reprise par les Sarrasins, la ville, en association avec plusieurs villes voisines, réussit en 752 à prendre son indépendance et en profita pour s’ériger en république. Elle mit à sa tête un seigneur goth du nom d’Ansemond qui se plaça sous la protection de Pépin le Bref. Ce dernier donna en 758 le gouvernement de Nîmes au comte Radulfe.
En 892, le comté de Nîmes passa dans la maison des comtes de Toulouse[13], puis aux Trancavels[14], vicomtes d'Albi, qui restèrent néanmoins soumis à la suzeraineté des comtes de Toulouse, avant de revenir en 1181 sous l’autorité directe des comtes de Toulouse. En 925 elle eut à subir de nouvelles désolations : les Normands et les Hongrois la traversèrent et en emportèrent quelques lambeaux.
Au XIIe siècle la ville avait déjà perdu son unité matérielle et formait[15], avec l’amphithéâtre romain devenu forteresse (le castrum arenarum, occupé par la noblesse qui en avait la garde sous le titre de Chevaliers des arènes) et le reste de la cité occupée par la population, deux quartiers indépendants[16]. En 1378, le consulat sortait presque tout entier des rangs de la bourgeoisie. Les arènes, dépeuplées de chevaliers, avaient forcément abandonné aux bourgeois une partie de leurs privilèges municipaux. En 1390, la population entière des arènes avait disparu, et avec elle son consulat.
En 1226, les Nîmois effrayés par l’approche de Louis VIII en croisade contre les Albigeois se soumirent volontairement. Le roi en profita pour réunir la ville à la couronne. Le traité fut passé le 12 avril 1229.
La fin du XIVe siècle voit une ville qui, si elle est délivrée du danger des Anglais et des routiers, n’en est pas moins épuisée par les tailles et les pestes. Elle eut à disputer le peu de substance qui lui restait à l’avidité fiscale d’abord du duc d’Anjou, puis du duc de Berry, frère du duc d’Anjou nommé gouverneur du Languedoc. La résistance que la ville opposa à la rapacité du duc donna naissance en 1382 à une jacquerie locale désignée le Tuchinat.
L'histoire de Nîmes pendant la première moitié du XVe siècle s'inscrit comme une triste continuation de celle du XIVe siècle, sans compter les calamités climatiques qui dévastèrent la ville. La peste qui trouvait une proie facile sur une population déjà malade, faible et mal nourrie y sévit trois fois en moins de dix ans (1448-1455-1459).
[modifier] Guerres de religions
Au XVIe siècle la situation de la ville s’améliora insensiblement. En 1533 elle fit un accueil magnifique au roi François Ier et mérita l’établissement de son université. Très vite, Nîmes devint un foyer des plus actifs du calvinisme et les désaccords entre catholiques et protestants furent courants, se partageant le pouvoir soit de manière consensuelle, soit de manière forcée et violente.
Si l’Édit de Nantes apporta une relative tranquillité, sa révocation en octobre 1685 fut suivie de nouvelles persécutions à l'encontre des protestants, ainsi que de nouvelles restrictions. Les réformés ne pouvaient éduquer leurs enfants dans la religion calviniste, leurs inhumations étaient interdites dans les cimetières, leurs cultes encadrés et limités, et ils se voyaient refuser toute fonction publique. C'est logiquement qu'en 1702, suite à l'assassinat de l'abbé du Chayla (un persécuteur des réformés), commença la guerre des Cévennes (par la suite dénommée la Guerre des Camisards) où de simples paysans et artisans protestants, excédés par l'intolérance subis par eux et leurs coreligionnaires, parvenaient à tenir tête aux Dragons du roi. Le Gard dans son ensemble fut touché par ce conflit et Nîmes vit se reproduire, le 1er avril 1703, des tueries comme celui du massacre du moulin de l’Agau où les les troupes catholiques du maréchal de Montrevel firent preuve d'une cruauté certaine contre des protestants.
La première moitié du XVIIIe siècle ne voyait pas encore l'avènement d'une véritable tolérance. Celle-ci fut véritablement acquise en 1789 avec la Révolution française et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen dont l'un des auteurs est un pasteur nîmois. Cependant, la Révolution provoqua de derniers affrontements. Catholiques, proches des royalistes, et protestants, proches des idées révolutionnaires, se livrèrent, du 13 au 16 juin 1790, à des combats meurtriers désignés sous le nom de bagarre de Nîmes.
[modifier] Essor économique
Dans le domaine économique, c'est à la Renaissance, et surtout aux XVIIIe siècle et XIXe siècle que Nîmes connaît un impressionnant essor. Notamment, de grandes manufactures de tissus se développent. Ainsi, les premiers jeans furent réalisés à Nîmes avec une toile résistante, d'abord conçus pour les voiles de caravelles, les les marins Génois, les bergers cévenols, et ensuite pour les colons de l'ouest américain, chercheurs d'or et « cow-boys ».
Nîmes, cité manufacturière vouée au textile et place commerciale importante, devient une plaque tournante ferroviaire essentielle lors de la mise en place du réseau de chemin de fer dans les années 1830-1840. Mais la concurrence lyonnaise est rude durant la deuxième moitié du XIXe siècle et la bourgeoisie nîmoise réinvestit les capitaux du textile dans la banque ou la vini-viticulture. La culture de la vigne est facilitée par la construction du Canal du Midi (dés le 17ème) et surtout sa liaison au Rhône par Sète (19ème). Le transport du vin est aussi grandement favorisé par l'apparition du chemin de fer à Nîmes dès 1839. C'est une nouvelle ère de prospérité, au prix d'une sérieuse paupérisation de la classe ouvrière du village
[modifier] Héraldique
L´emblème de la ville d´aujourd´hui s´inspire de l'iconographie de l'As, monnaie frappée à Nîmes dans les début de notre ère, au revers de laquelle figure un crocodile enchaîné à un palmier qui symbolise la soumission de l'Égypte à Rome et où sont frappés les mots : COL NEM. Ces mots ayant la signification de colonia Nemausus, ou Nemausum, ou Nemausensis, ou encore colonie nîmoise.
Le logo actuel de la ville, conçu en 1985 par Philippe Starck a gardé la symbolique romaine, tout en modernisant le trait de manière plus lisible.
Pendant le moyen-âge, la ville dut perdre entièrement le souvenir de ce symbole, car le sceau de la ville, scellant un acte de 1226 qui était propre à la Communauté de Nîmes représentait les quatre consuls de la ville, debout en habits civils[17]. Le blason de Nîmes, vers la même époque, était, dit-on, de gueules plein, armes qui appartenaient à la maison des vicomtes de Narbonne.
Les armes successives de la ville de Nîmes | |||
Au moyen-âge | En 1516 | Au XVIe siècle, les consuls de cette vieille cité voulurent orner ce Champ de Gueules vide d'emblème qui composait le blason du moyen-âge en y plaçant un « Taureau d'Or passant », pour rappeler sans doute l'attachement de la ville à la culture taurine. Ce souhait fut exaucé par François Ier en avril 1516. Elles se blasonnent ainsi : « De gueules, à un palmier de sinople, au tronc duquel est attaché, avec une chaîne d'or, un crocodile passant, aussi de sinople, et une couronne d'or liée d'un ruban de même, posée au premier canton du chef de l'écu » |
Depuis 1535 |
[modifier] Patrimoine monumental et culture
Nîmes est classée ville d'art et d'histoire.
Connue sous le nom de Colonia Nemausa à l'époque romaine, Nîmes conserve de nombreux témoignages de la splendeur romaine et des largesses de l'empereur Auguste : comme les « Maison Carrée » et amphithéâtre pour citer les plus célèbres mais aussi portes, temples, tours et remparts ; sans oublier, à proximité, l'aqueduc et le pont du pont du Gard - inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco - construit au premier siècle de l'ère chrétienne qui conduisait les eaux de la source d'Eure près d'Uzès au castellum (château d'eau) situé rue de la Lampèze. La ville possède également des édifices religieux, hôtels particuliers, places et musées prestigieux.
[modifier] Monuments romains
- L'amphithéâtre romain : « Les Arènes »
- Construit à la fin du premier siècle après J-C, l’amphithéâtre de Nîmes, l'un des mieux conservé au monde, mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. À l’intérieur, près de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs. Aujourd’hui, les arènes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où des corridas réunissent des milliers de spectateurs venus du monde entier.
- Une légende affirme qu'un tunnel relierait les arènes de Nîmes à celles d'Arles (à 25 km). Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égouts romains.
- Construite entre l'an 4 et 5 apr J.-C., ce temple romain, exceptionnel et inedit par son état de conservation, dominait le forum de la ville antique. Dédié à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est le seul temple du monde antique entièrement conservé (ses façades sont en cours de restauration). La Maison Carrée est entourée d'une colonnade, élevée sur un podium et marquée dans son architecture classique par une influence grecque. Elle appartenait autrefois à un important ensemble immobilier : le Forum romain.
- La tour Magne (Années 16 -15 av. J.-C.)
- La tour Magne domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier. Octogonale, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine Augustéenne se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus de son écrin de verdure. Par beau temps, elle constitue un point de vue permettant d’apercevoir le mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le mont Aigoual, le pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, sans oublier la garrigue avoisinante.
- Le Temple de Diane
- Ce "temple" date du 2ème apr J.C. Il se dresse dans la partie basse des Jardins de la Fontaine à proximité de la source. Il était encore entier au milieu du 16ème siècle, transformé en église. Les frères en furent chassés au moment des guerres de religions et le bâtiment servit alors d'entrepôt à bois et foins... Mais, rapidement, un différend apparaît entre deux personnages quand à l'attribution de la propriété du lieu qui est alors incendié. C'est ainsi que sa superbe voute s'effondre... Il constitue néanmoins le seul monument conservé (en partie) en élévation de l'ensemble du sanctuaire romain dédié au culte impérial et aux loisirs autour de la source sacrée (possiblité d'être en présence d'un sebasteion comme on en trouve en Asie Mineure). Sa fonction originelle exacte reste encore partiellement inconnue même si l'on penche de plus en plus vers un édifice à vocation culturelle, de type bibliothèque. Un ancien théâtre lui fait d'ailleurs face, à flanc de colline, aujourd'hui malheureusement recouvert par une pelouse. Le nymphée, théâtralisant les eaux, etait entouré de portiques à colonnades dans des proportions bien plus importantes que la reconstitution quelque peu "romantique" de Mareschal au 18ème siècle. Les jardins de La Fontaine n'en sont pas moins un lieu d'une grande beauté ayant constitué l'une des premières promenades de ville de province créée et destinée au public.
- Le Castellum divisorium (Ier siècle)
- Situé rue de la Lampèze, dans le quartier du boulevard Gambetta, au pied de l'ancien "Fort Vauban" du 17ème siècle, devenu université, ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le Pont du Gard est un témoin unique et exceptionnel du génie des ingénieurs romains. Il est le seul du monde antique à avoir conservé l'intégralité de son socle percé de bouches. De ce bassin circulaire de 5,50 mètres de diamètre et de 1,40 mètre de profondeur, taillé dans le roc, partaient des canalisations en plomb qui acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.
- La Porte d'Auguste (Années 16 -15 av. J.-C.)
- Dite également « porte d'Arles », la Porte Auguste est une des portes principales de l'époque romaine de la ville. Elle s'ouvrait sur la Voie Domitienne et faisait partie des remparts. D'après certains érudits, une borne milliaire y fixait le point de départ de la Via Domitia de Nîmes à Beaucaire. Elle fut redécouverte au moment de la démolition du château royal durant la période révolutionnaire et échappa de peu aux coups de pioches. Elle était flanquée à l'origine de deux puissantes tours.
- La Porte de France (Années 16 -15 av. J.-C.)
- Autrefois porte d'Espagne, elle compte une seule arcade en plein cintre surmontée d'une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l'Antiquité, elle était, elle aussi, flanquée de deux tours semi-circulaires. Visible de loin, elle signalait la présence de la Cité et du sanctuaire impérial située au pied de la colline autour de la Source.
[modifier] Galerie de monuments romains
[modifier] XVII - XVIII & XIXe siècles
- La chapelle des Jésuites
- Datant du XVIIe siècle et classée au titre des monuments historiques son architecture se distingue par l'emprunt de nombreux éléments de décoration aux monuments romains de la ville. Elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles au sein de l'ancien collège des jésuites transformé depuis 1886 en musée archéologique et des siences naturelles. Le maître autel et son retable du 17ème son malheureusement invisible au public ; stockés depuis fort longtemps dans les réserves du musée des Beaux-Arts.
- Cet édifice roman du XIIe siècle flanqué d'une tour massive a subi les assauts des guerres de religion. Seules la tour nord et les six premières scènes de la frise sculptée sur le large fronton de la façade appartiennent à l'édifice d'origine. L'église a été reconstruite à deux reprises au XVIIe siècle. L'intérieur a été entiérement remanié à la fin du XIXe siècle par l'architecte diocésain Henri Revoil qui restaura également, entre autres, l'amphithéâtre romain ou encore la cathédrale de Montpellier. On remarquera cependant la chapelle du Rosaire, très bel exemple d'architecture religieuse baroque du XVIIe, un sarcophage paléochrétien intégré dans l'autel d'une chapelle latérale et, bien sûr, la frise du grand fronton de la façade extérieure, chef-d'œuvre de sculpture de l'art roman, en partie restaurée au 17ème, inspirée elle aussi des représentations antiques.
- Aménagés au XVIIIe siècle, les Jardins de la Fontaine constituent l’un des premiers jardins publics d’Europe. Respectant en partie le plan du sanctuaire antique autour de la source fondatrice de la ville (Nemausus), J-Ph. Mareschal et Gabriel Dardailhon ont dessiné (sous l'influence de Le Nôtre) un jardin à la française où sont actuellement rassemblées de nombreuses espèces végétales méditerranéennes.
- La fontaine de Pradier et l'Esplanade.
- Monumentale fontaine en marbre inaugurée en 1851 au centre de l'Esplanade, œuvre du sculpteur James Pradier et de l'architecte Charles Questel (auteur de l'église Saint Paul). La figure féminine monumentale représente la ville de Nîmes (une des toutes premières représentations allégoriques de ce type en France) couronnée des arènes et des colonnades de la Maison Carrée, du palais de justice et de l'ancien théâtre. Elle est entourée de personnages symbolisant les rivières importantes pour la ville ; le Gardon, le Rhône, la fontaine d'Eure (source d'Uzès point de départ de l'ancien aqueduc romain) et la Fontaine de Nîmes. L'esplanade est dominée à l'est par la haute flèche de l'église Sainte Perpétue, au nord-ouest par la palais de justice avec sa puissante colonnade puis, en arrière, par les imposantes arènes. Au sud, le départ de la très large avenue Feuchères bordée de façades monumentales telle la préfecture (construite par l'architecte Léon Feuchère en 1855) vers la grande gare (1842-1844) confère au site un aspect très monumental.
[modifier] XXe siècle
- Le Carré d'Art
- Face à la Maison Carrée, en lieu et place de l'ancien théâtre néoclassique (1798) détruit par les flammes en 1952, se trouve le Carré d'Art conçu par l'architecte lord Foster. le Carré d'Art regroupe la bibliothèque municipale classée, conservant un riche fonds ancien et proposant tous les services d'une médiathèque moderne, ainsi que le musée d'art contemporain, complété par une audiothèque et une petite médiathèque. La collection du musée comprend près de 370 œuvres et offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours[18].
- La place d'Assas
- Place du centre ville avec une importante fontaine. Elle fut imaginée par l'artiste Martial Raysseau milieu des années 1980.
- La place du Marché
- Place au palmier magistral, animée par la fontaine au crocodile, créée par les artistes Martial Raysse, Silvio et Vito Tongiani. Le crocodile qui se rafraîchit dans l'eau du bassin en marbre et le palmier rappellent les armoiries de la ville. Il s'agit du seul endroit de Nîmes où figure une plaquette de nom écrite en occitan (Plan dau mercat)
- L'avenue Carnot
- Philippe Starck y a aménagé en 1987 un abribus, monumental en cubes de marbre vert foncé, qui représente la figure emblématique du crocodile nîmois.
[modifier] Hôtels particuliers notoires
- Hôtel de la Baume
- Hôtel de l'Académie
- Hôtel Boudon
- Hôtel Colomb de Daunant, anciennement Hôtel Foulc et son jardin d'hiver, datant de 1855, réaménagé selon un plan inspiré d'Édouard André, puis transformé en véritable serre par la construction, vers 1907, d'une double verrière.
- Hôtel Fontfroide (XVIIe siècle, remarquable escalier)
- Hôtel Meynier de Salinelles
- Hôtel Novy de Caveirac, dit Chouleur
- Hôtel Rivet (XVIIIe siècle - actuelle École des Beaux Arts)
- Hôtel Régis
- Hôtel de Bernis
- Hôtel de Rozel
- Hôtel d'Aubais
[modifier] Édifices religieux notoires
- Le Petit Temple (ancien couvent offert par la famille Valz aux Réformés)
- Le Grand Temple (ancienne église du XVIIIe siècle, façade de style baroque)
- Le Temple de l’Oratoire (1866)
- La chapelle Sainte-Eugénie (la plus ancienne église de Nîmes)
- L'église Saint-Paul, de style néo-roman, exceptionnelle par la qualité de sa réalisation par Questel (1849)
- L'église Saint-Charles (XVIIIe et XIXe siècles) dont la façade sévère est surmontée d'un vaste fronton triangulaire de style néo-classique .
- L'église Sainte-Perpétue-et-Félicité (1854-1865) typique de l'éclectisme à tendance néo-gothique en règne sous le Second Empire sur les plans de l'architecte Léon Feuchères sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins. Hauteur de la flèche : 69 mètres, hauteur des voûtes intérieures sur croisées d'ogives : 20 mètres. L'église renferme une très belle pietà en marbre du XVIIe siècle.
Ste Perpétue et Ste Félicité sont deux martyres suppliciées dans l’arène en 203 à Carthage.
Nîmes est la seule ville de France qui possède une église où sont honorées les deux saintes. On ne sait pas vraiment par quel cheminement le culte de ces martyres nord africaines est arrivé jusqu’à Nîmes.
- L'église Saint-Baudile (1867-1877) imitant pâlement les cathédrales gothiques du nord et possédant deux flèches sur les plans de l'architecte bordelais Mondet au détriment du projet d’Henri Espérandieu. L'intérieur est bien mieux réussi, mosaïques des fonts baptismaux et vitraux de belle qualité. Elle est la plus spacieuse église de Nîmes. Hauteur sous voûtes, 20 mètres.
- La Synagogue (XVIIe siècle, remaniée au XIXe)
- L'ancienne chapelle du collège des Jésuites (XVIIe siècle)
[modifier] Lieux de culture
Nîmes propose une offre culturelle importante. Les théâtres sont également nombreux. Cette liste tend à énumérer les lieux culturels fréquemment visités, importants et/ou ayant une certaine influence sur les résidants et/ou les « élites » de la ville :
[modifier] Musées
- Muséum d’Histoire naturelle
- Installé dans l'enceinte du collège des Jésuites, ce musée fut aménagé en 1892 et n'a guère changé depuis... Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature et des sciences de l’homme (il se classe au septième rang national pour la richesse de ses collections relevant de tous les domaines des sciences de la nature et de certains secteurs des sciences de l'Homme. [5]. Il possède , notamment le fabuleux herbier de l'érudit nimois Jean-François Séguier .
- Musée Archéologique
- C'est un des plus importants de France avec une très riche collection d'antiques. Installé bien à l'étroit dans une partie l'ancien collège des Jésuites (17e) qui possède une remarquable chapelle, il présente des collections de l’âge du fer à l’époque gallo-romaine des céramiques sigillées, des vaisselles en bronze, des parures, des objets artisanaux , des verreries romaines , des monnaies et une des plus riches collections d’inscriptions latines ( épigraphie ) . [6]
- Musée d'Art Contemporain du Carré d'Art : panorama de la création des années 1960 à nos jours [7]
- Construit en 1907 sur les plans de l'architecte nîmois Maximilien Raphel, il a été réaménagé en 1986-1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le musée abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe siècle et XVIIe siècles, et une collection de peintures françaises des XVIIIe siècle et XIXe siècles.
- [8]
- Musée des Cultures taurines
- Inauguré en mai 2002 dans l'ancien bâtiment du Crédit municipal (anciennement « Le Mont de Piété »), ce lieu unique en France permet de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau et offre un véritable panel des traditions régionales (très présentes) et internationales.
- À Nîmes, la culture taurine et plus spécifiquement la tauromachie est extrêmement marquée. On peut constater l'ancienneté de ce rite en observant attentivement l'amphithéâtre romain : deux avant-corps de taureaux, émergeant d’un frontispice, rappellent l’univers des jeux taurins de l'époque. Leur présence s’expliquerait par le goût de l’empereur Auguste pour cet animal, car ses ancêtres venaient de la ville qui l’honorait, Thurium. Aujourd'hui, si la corrida est le spectacle le plus prisé des arènes et le plus présent, il en est d’autres très appréciés : outre certains combats sans « mise à mort », les courses à la cocarde, ou courses camarguaises, connaissent un grand succès. Ce jeu réunit dans l’arène taureau ou vachette d’une part, et razetteurs d’autre part ; il s’agit pour ces derniers de décrocher, à l’aide d’un peigne, la cocarde fixée entre les cordes de l’animal. Ce jeu demande beaucoup de souplesse et de vivacité pour les razetteurs qui doivent éviter les charges et les cornes de l’adversaire en sautant sur les barricades qui entourent la piste. [9]
- Musée du Vieux Nîmes : présente la vie , la culture, l'économie et l'artisanat nimois depuis la fin du Moyen Âge. Il est installé depuis 1921 dans l'ancien évêché de la fin du 17ème siècle, jouxtant la cathédrale :[10]
- Musée des Antiques : à l'intérieur de la Maison Carrée, archéologie gallo-romaine sous forme de représentations inter-actives.
- Musée du Chemin de fer : exposition d'ancien matériel ,histoire ,documentation , modélisme :[11]
[modifier] Théâtres et salles de spectacles
- Théâtre ATP
- Théâtre de Nîmes [12]
- L'Odéon
- Théâtre Christian Ligier
- Théâtre Mobile Homme
- Théâtre Beau Parleur
- Théâtre l'Armature
- Théâtre Télémac
- Théâtre de l'Odéon
- Théâtre du Périscope
- Comédia 7 : salle de spectacle
[modifier] Cinémas
- Cinéma complexe Forum (appartient au groupe Kinépolis)
- Cinéma d'Art et d'Essai Le Sémaphore
- Cinéma multiplexe Forum Kinépolis
[modifier] Religion
- Eglises protestantes de la fédération française [19]
- temple de l'oratoire, maison carré ERF
- Petit temple rue du Couvent ERF
- temple du quartier Saint Cezaire ERF
- Grand temple centre ville ERF
- Fraternité, rue Delon ERF
- Chapelle de Garon ERF
- Centre Martin Luther King, Carremaux Eglise évangélique Baptiste FEEBF
- Armée du Salut bd V.Hugo ADS
- Eglise rue de Fort Eglises évangéliques libres UEEL
- temple rue Adrien Eglise réformée évangélique indépendante EREI
- Eglise Adventiste fédération adventiste de France UFA
- Eglise catholique
- Eglises protestantes autre
- Eglise baptiste de langue française AEEB
- Culte musulman
[modifier] Vivre à Nîmes
[modifier] Sociétés savantes, culturelles, religieuses
- Académie de Nîmes (société savante) : une des plus anciennes de France. Officiellement reconnue par Louis XIV, l'Académie royale de Nîmes s'est vue conférer, par lettres patentes d'août 1682 « les honneurs, privilèges, facultés, franchises et libertés » dont jouissait depuis 1635 l'Académie française. Fidèle à ses traditions, elle travaille à l'enrichissement du patrimoine culturel, local (Nîmes, Gard), régional (Languedoc-Provence) et national. Sans jamais oublier la devise inscrite au fronton de son hôtel du 16 de la rue Dorée : Ne Quid Nimis (Rien de trop). [13]
- Maison du Protestantisme : Centre de rencontres, d’accueil et d’échanges, la Maison du Protestantisme se veut la vitrine nîmoise des Réformés et de leur histoire, très liée à la cité. Située à deux pas de la Maison Carrée et du Carré d’Art, elle a vocation à recevoir les visiteurs en organisant des circuits touristiques protestants. Quelques vitrines donnent un aperçu des collections du patrimoine réformé, qui manquent d’un espace permanent d’exposition au Musée du Vieux-Nîmes. La Maison du Protestantisme (qui n’est pas un temple) est selon ses responsables, une « expérience de médiation entre une confession religieuse et son environnement urbain ». À l’échelle du département, elle met en place des itinéraires : « Sur les traces des huguenots, des Cévennes à la Méditerranée ». [14]
[modifier] Bibliothèques et médiathèques
- Bibliothèque Jean-Paulhan [15]
- Bibliothèque municipale du Carré d'Art [16]
- Médiathèque Marc Bernard [17]
[modifier] Galeries, salles d'expositions
- Chapelle des Jésuites : expositions temporaires [20]
- Galerie 4 : galerie d'Art
- Galerie Anne Paulin : Galerie d'Art
- Galerie Jules Salles : Galerie d'Art
- Galerie des Arènes : Galerie d'Art
[modifier] Loisirs et communication
[modifier] Manifestations culturelles et festives
La ville, depuis quelques années, entreprend la création de nouvelles animations et festivités. En effet, Nîmes a depuis longtemps le surnom de « belle endormie ». Cependant, il est manifeste que les fonds alloués aux associations, autrefois très importants pour une ville de cette taille, sont depuis 2002 en forte baisse.
- La ville est connue pour ses feria (qui existent officiellement depuis 1952) :
- la feria de Pentecôte, dite Feria de Nîmes, du mardi au lundi qui suit (fin mai - juin)
- la feria des Vendanges en septembre (second week-end, trois jours)
- la feria de Primavera, en février (deux jours). Celle-ci n'existe plus aujourd'hui car une toile appelée « la bulle » par les nîmois recouvrait les arènes et protégeait ainsi les spectacles de l'hiver, cette bache n'est plus installée d'où la suppression de la feria de primavera.
À cette occasion, des corridas, qui se pratiquent officiellement à Nîmes depuis 1853 (il y avait des courses de taureaux depuis bien plus longtemps) sont organisées, avec ou sans mises à mort, dans les arènes romaines. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d'origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires) ouvrent au centre ville en caves ou en extérieurs.
La feria de Pentecôte constitue la première fête populaire d'Europe (en terme de fréquentation : entre 700 000 et 1 200 000 personnes) sur trois jours. [18]
Agenda annuel des principales manifestations culturelles et festives :
- Festival de la biographie : chaque année en janvier. [19]
- Tournoi européen de tir à l'arc : chaque année en fin janvier. [20]
- Épreuves de la Coupe du monde d'escrime : chaque année. [21]
- Différentes épreuves sportives nationales ou internationales : chaque année en février.
- Festival des auteurs psy : chaque année en mars. [22]
- Salon européen de la BD : chaque année en mai. [23]
- Les journées méditerranéennes de l'olivier en mai (dates et le programme ici)
- Les journées de l'environnement et du développement durable : chaque année en mai.
- Le Temps des Jardins : festival culturel et musical chaque année en juin.
- Salon du livre d'artiste : chaque année en juin.
- Les jeudis de Nîmes : tout l'été de chaque année, marchés ouverts en plein air durant la soirée. [24]
- L'Université Occitane d'Eté : chaque année au mois de juillet, les associations M.A.R.P.OC. (Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire OCcitane) et I.E.O. 30 (Institut d'Estudis Occitans) organisent une semaine de conférences, de colloques et de spectacles dont le thème central est l'Occitanie. [25]
- Festival de Nîmes : festival de musique où se retrouvent de nombreux groupes et artistes d'envergure internationale, en juillet de chaque année. [26]
- Festival Flamenco : chaque année. [27]
- L'exposition annuelle du musée archéologique de Nîmes. [28]
- ARTéNIM : Foire d'Art contemporain, chaque année en fin septembre. [29]
- Nimagine : salon de l'artisanat, pendant huit jours à la mi-novembre de chaque année.
- Salon des Antiquaires : première quinzaine de décembre, chaque année. [30]
- Théâtre : riche programmation tout au long de l'année. [31]
- Le Carré d'Art : musée d'art contemporain ayant une des plus importantes collections de France. [32]
- De nombreuses autres manifestations et festivals ponctuels, se renseigner auprès de l'office de tourisme
[modifier] Principaux médias locaux
- Le Midi Libre : journal quotidien le plus distribué
- La Marseillaise : version gardoise du quotidien provençal
- Nimes-actu - L'actualité de Nimes sur internet : Actualité de Nimes et de sa région, Agenda, Communiqués, Clips vidéo, présent sur le web, depuis 2005.
- La Gazette de Nîmes : hebdomadaire
- Télé Miroir : télévision locale, accessible depuis peu sur internet, dont l'audience et l'activité ne cessent d'augmenter
- France Bleu Gard Lozère : du réseau Radio France
- Radio Alliance (fréquence 103,1) : radio protestante locale
- RAJE (fréquence 102,5) : radio jeune axée sur les musiques actuelles, l'information locale et la culture.
- RTS fm (fréquence 106,6)
- RFN (Radio Fréquence Nîmes) Radio associative locale : Défense de la chanson française
- Sortir A Nîmes : Agenda des sorties et loisirs sur Nîmes et le Gard présent depuis Mars 2000 sur le web.
[modifier] Divers
- Centre culturel et sportif Pablo Neruda
- Planétarium du Mont Duplan : reproduction et simulation de phénomènes astronomiques [33]
- Palais des Expositions [34]
[modifier] Sport
[modifier] Infrastructures sportives
Nîmes a construit d'assez importantes infrastructures. En voici la liste :
- 32 complexes, stades ou gymnases
- 3 salles omnisports et spécialisées (dont un boulodrome couvert ultra moderne)
- 5 piscines couvertes (dont le Stade Nautique "Némausa", inaugurée en septembre 2007 ; piscine olympique comprenant une fosse à plongée d'une profondeur de 11 mètres)
- 1 hippodrome (Hippodrome des Courbiers)
- 1 circuit automobile de courses (Circuit de Lédenon)
- 1 aérodrome (aérodrome de Courbessac)
[modifier] Principaux clubs sportifs (liste non exhaustive)
Il existe de très nombreux clubs sportifs, ci-dessous sont énumérés ceux ayant le plus d'adhérents (ou de supporters) dans chaque discipline et étant assez présents sur la scène locale :
- USAM(handball)Voir le site non officiel de l'USAM plusieurs fois champions de France
- Nîmes Olympique (football)
- Handball Cercle Nîmes [35]
- RCN (Rugby Club de Nîmes) [36]
- Club Alpin Français section Nîmes Cévennes [37]
- Arc Club de Nîmes [38]
- Sun omnisports de Nîmes (Club universitaire de sports) [39]
- Société d'escrime du Stade des Costières [40]
- Rythmique Club de Nîmes (Gymnastique) [41]
- École taurine de Nîmes [42]
- JSCBA (Basket)
- Fédération française de pétanque et jeu provençal
- Joutes du Gard
- Fédération française de courses camarguaises
- FFJDA (Judo)
- Centre Karaté Nîmois [43]
- Club nîmois de water-polo
- Club nîmois de bowling
- Club de rollers de Nîmes
- Nautic Club Nîmois (Natation)
- Canoë Kayak Club Nîmes (CKCN)
- CPAL (Parachutisme)
- ASN (Club de spéléologie)
- 3 Golfs Clubs (Club de Nîmes Campagne, Golf Club de Nîmes Vacquerolles, Ligue du Languedoc-Roussillon de Golf)
- Fédération Gardoise de Pêche
- Ski Club de Nîmes
- Boxing Club Nîmois
- Association de chasse
- Aéro Club de Nîmes Courbessac
- Squash Club des Arènes
- 5 Tennis Clubs (Club des Hauts de Nîmes, Club du Mas de Galoffre, Club de la Cigale, Club du Bas Rhône, Tennis Club de Nîmes)
- Tennis de table gardois
- Amicale Nîmes Volley Club
- Club Tour Magno Gardiano, équitation
- Club d'Athlétisme du CACG30
- SSN (Soleil Sport Nature, canyoning)
- Club Nîmois de Hockey sur glace
- Nîmes Métropole Sports de glace
- Black Bunny Scuba Dive (Plongée)
- SPB (Snooker, Pool et Billards)
- Comité Départementale de Randonnée pédestre
- Sport Moteur Association (sport auto)
- Moto Club des Costières
- Centurions Nîmes (football américain)
- SNT (Société nîmoise de tir)
- 2 clubs de badminton (OBC [44], unanim'bad [45])
- Accueille la Fédération de Wing Tsun Kung-Fu et d'Escrima dés 1996 (www.wingtsun.fr)
- Il est a noter que Nîmes n'est pas membre de l'Union des Villes Taurines Francaises.
[modifier] Spécialités culinaires
Il existe pour certains produits locaux l'appellation d'origine contrôlée « de Nîmes ».
- La brandade de Nîmes
- plat typiquement nîmois ( depuis le Moyen-age, la morue etait echangée contre le sel de Camargue, d'où sa présence en abondance ) , la recette de la brandade de morue est signalée dès 1786. Ce mets a acquis son titre de noblesse en 1830, grâce au célèbre cuisinier Durand. La brandade de Nîmes est faite de morue dessalée que l'on monte avec de l'huile d'olive et un peu de lait. Servie de préférence chaude, la brandade se mange également en feuilleté ou tout simplement mélangée à la purée de pommes de terre .
- L'olive et l’huile d’olive de Nîmes
- l'olive de Nîmes est une picholine. Sa chair abondante, ferme et douce se croque verte. Son huile au goût très fruité provient de fruits murs récoltés en décembre et janvier.
- La tapenade
- c'est une pâte d'olives noires ou vertes que l'on pile avec des anchois, des herbes de Provence et de l'huile d'olive. On la déguste froide, tartinée sur du pain grillé.
- L'agneau de Nîmes
- l'agneau de Nîmes est élevé sous la mère. Son âge ne doit pas dépasser trois mois. Ainsi, sa viande très blanche reste particulièrement goûteuse et appréciée des gourmets.
- Le croquant Villaret
- sa recette tenue secrète par la famille Villaret et ses successeurs n'a pas changé depuis 1775. C'est un biscuit mince et doré fait à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d'éclats d'amandes , et particulièrement dur.
- Le petit pâté nîmois
- c'est une croûte blonde, petite boîte ronde qui cache sous son couvercle un pâté réputé. On le trouve aux halles de Nîmes, dans quelques charcuteries et pâtisseries et on le déguste chaud.
- La fraise de Nîmes
- disponible dès le 15 mars, la « fraise de Nîmes » est la première fraise printanière de France. De forme allongée et élégante, les deux variétés « Gariguette » (qui n'est pas strictement une spécialité nîmoise) et « Ciflorette » sont précoces, cultivées en pleine terre, et particulièrement parfumées.
- Les Costières de Nîmes et les Coteaux du Languedoc
- le vignoble des Costières de Nîmes s'étend au sud de la Ville sur 12 000 hectares. Celui des Coteaux du Languedoc s’étend plus à l’ouest de la ville. Rouge rosé ou blanc, la qualité de ces vins AOC n'ont cessé de s'améliorer ces vingt dernières années, permettant à certains Costières de Nîmes et Coteaux du Languedoc de figurer parmi les meilleurs vins français. Les vins de Nîmes, plus particulièrement de Langlade (village en bordure ouest de Nîmes dans la vallée de la Vaunage), sont loués par des chants provençaux.( Le Langlade fut un vin fort apprécié par Louis XIV )
- La zarzuela
- spécialité espagnole adaptée à Nîmes, la zarzuela est une sorte de ragoût espagnol importé par les immigrants ibériques venus s’installer en masse dans la ville, fuyant le franquisme ou la misère. La colonie espagnole est importante à Nîmes et a amené avec elle de nombreuses traditions et coutumes adoptées et adaptées par une ville que les traditions taurines rapprochent de ce qui vient de la péninsule.
- La gardianne de Taureau
- en Camargue, la viande de taureau, viande corsée, se déguste en « gardianne », c’est-à-dire, marinée dans du vin. Elle peut également se déguster en grillade, notamment lors des ferrades et fêtes champêtres en Camargue.
- La minerve
- cette spécialité n'est pas strictement de Nîmes mais plutôt du (Gard et de l'Hérault essentiellement). C'est une patisserie qui serait née à l’occasion de l’Epiphanie. Les gâteaux des rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranches et recouverts d’une "croûte" sucrée ( meringue arômatisée à la fleur d'oranger ) donnant ainsi la minerve.
- L'oreillette
- fameux beignet gardois, l’oreillette demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval.
- La fougasse d'Aigues-Mortes
- fougasse de la cité médiévale d'Aigues-Mortes, non loin de Nîmes et que l'on peut également trouver dans cette ville. Une brioche glacée au sucre et levée à la fleur d'oranger. La recette reste secrète car cette fougasse est unique dans la région. De nombreuses boulangeries en préparent dans le Gard.
- La rouille d'Aigues-Mortes
- rouille de la même cité gardoise avec du poulpe, de la pomme de terre et de l'aïoli, et que l'on retrouve également dans les restaurants nîmois.
Le Gard est également un important producteur d'asperges "blanches" ou "vertes"; L'asperge des sables , quand à elle, est produite en Petite Camargue, dans la vallée du Rhône et dans la plaine de Beaucaire, près de Nîmes.
[modifier] Marchés
Les marchés de Nîmes participent incontestablement à l'animation de la ville. Lieu de vie, lieu de rencontre, lieu d'échange, le marché est considéré ici comme étant indispensable à la cohésion sociale et au développement économique des quartiers.
Ainsi, chaque jour un marché est installé dans un quartier différent de la ville. Marché à thème (fleurs, puces, arts...) ou tout simplement marché pour profiter des produits de saison.
Le principal marché, celui du vieux Nîmes, reste celui des Halles. Ouvert 7 jours sur 7 et 364 jours par an, ses étals exposent effectivement les meilleurs produits régionaux.
Voici donc une liste de ces importants marchés :
- Les Halles de Nîmes : Marché alimentaire couvert (poisson, volaille, fromage, olives, charcuterie, fruits et légumes, pain...) avec de nombreuses spécialités nîmoises et provençales, sans doute un des meilleurs marchés de tout le sud de la France
- Stade des Costières : Articles de marché, habillement, bonbons, textiles, fleurs ; pépiniéristes, arboriculture ; Marché aux puces et aux véhicules d'occasion
- Boulevard Jean-Jaurès Sud : Brocante, expo-vente matériel agricole, loisirs, aménagements de la maison ; producteurs agricoles.
- Chemin Bas d'Avignon : producteurs agricoles, articles de marché, démonstration, postiches
- Place Pierre de Fermat : tous commerces
- Debussy : tous commerces
- Mas de Mingue - Jean Paulhan : tous commerces
- Place du Griffe - Saint-Cézaire : alimentaire (coquillages, poisson, volaille, fromage, huile, olives, fruits secs, vins, charcuterie, fruits et légumes, miel, pain)
- Esplanade : livres et disques
- Boulevard Gambetta : marché de la création, Artisanat d'Art.
[modifier] Environnement
La ville a été récompensée par trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[21].
[modifier] Nîmes dans la littérature
- Le Charroi de Nîmes (chanson de geste)
- A la Font de Nîmes (chanson provençale)
[modifier] Principales personnalités
Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes, ou d'origine nîmoise, ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.
- Domitius Afer (décédé en 60), orateur et avocat romain, né à Nemausus (Nîmes)
- Titus Aurelius Fulvus, grand-père paternel de l'empereur romain Antonin le Pieux. Nîmes lui doit son titre de « Cité des Antonins »
- Guy Foulques (XIIIe siècle), né à Saint-Gilles, élu pape sous le nom de Clément IV. Mort en 1268
- Jean Nicot, (1530-1600), diplomate, il fut le premier à réellement importer le tabac en Europe, quatre ans après que le moine Angoumois André Thevet a ramené pour la première fois quelques graines du tabac, et à le développer, croyant en l'effet curatif de la plante. L'alcoïde nicotine est tiré de son nom
- Jean Cavalier (1689-1740), né à Ribaute, le plus célèbre des chefs camisards.
- Charles-Joseph Natoire (1700-1777), peintre français qui fut notamment directeur de l'Académie de France à Rome
- Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759), général, participa activement aux batailles d'Amérique du Nord
- Paul Rabaut (1718-1794), célèbre pasteur nîmois qui contribua largement à la paix civile à Nîmes au XVIIIe siècle siècle
- Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne (1743-1793), pasteur protestant nîmois et député du Tiers Etat aux États généraux de 1789. Co-rédacteur de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, président de l'Assemblée constituante en 1790, exécuté en 1793
- François Guizot, né à Nîmes en 1787, issu d'une grande famille protestante nîmoise ; haut fonctionnaire, conseiller d'État, ambassadeur, ministre plusieurs fois, député et président du Conseil. Homme de lettres, académicien, historien, théoricien, écrivain et professeur
- Paulin Talabot (1799-1885), industriel né à Limoges, il construit le premier chemin de fer gardois (Alès-Nîmes-Beaucaire). Il est élu président du conseil général du Gard de 1865 à 1870
- Adolphe Crémieux, né en 1796, fils d'un commerçant nîmois juif modeste ; juriste, philanthrope et franc-maçon, ministre de la justice dans le Gouvernement de Défense nationale de 1870 — après la défaite de Sedan
- Alphonse Daudet (1840-1897), célèbre écrivain
- Paul Soleillet explorateur célèbre, né en 1842
- Louis-Nathaniel Rossel, né en 1844 à Saint-Brieuc issu d'une grande famille protestante nîmoise et de Saint-Jean-du-Gard, descendant de Camisards. Ministre de la Guerre de la Commune de Paris. Fusillé par les « Versaillais » en novembre 1871
- Ernest Denis, historien spécialiste de la Tchécoslovaquie considéré comme le co-fondateur du nouvel État tchécoslovaque en 1918
- Charles Gide (1847-1932), originaire d'Uzès, oncle d'André Gide, théoricien du mouvement coopératif, fondateur de l’« École de Nîmes »
- Gaston Doumergue, né à Aigues Vives près de Nîmes, résidant dans la « ville romaine », président de la République entre 1924 et 1931
- Édouard Daladier, homme politique célèbre, a fait ses études secondaires à Nîmes mais était originaire du Vaucluse à une trentaine de kilomètres. Président du Conseil de 1938 à 1940
- Jean Paulhan (1884-1968), écrivain, critique, éditeur
- Nimeño II (1954-1991), torero célèbre
- Robert Lafont (1923 linguiste, historien de la littérature occitane, poète, auteur de nouvelles, et dramaturge en occitan
- Jean Carrière (1934-2005), célèbre écrivain
[modifier] Autres personnalités (par catégorie)
Artistes divers
- Léonce Bénédite (1859-1925), critique d'art
- Jean Bosc (1924-1973), dessinateur
- Thomas Cadène (1976- ), dessinateur, illustrateur
- Marc Dautry (1930- ), illustrateur
- Charles Durand (1766-1854), cuisinier, gastronome
- Jacques Espérandieu (1829-1874), architecte,
- Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur
- Bernadette Lafont (1938-), comédienne
- Denis Loré, matador de toros,
- Christian Montcouquiol dit « Nimeño II », matador de toros
- Léopold Morice (1846-1919), sculpteur
- Antoine Renard (1825-1872), ténor
- Philibert Rouvière, comédien
- Jehan Testevuide, caricaturiste
- Hugot, dessinateur
- Patrick Laviosa, comédien
Écrivains
- Elisabeth Barbier, romancière
- Henry Bataille (1872-1922), dramaturge et poète célèbre
- Bartolomé Bennassar (1929- )
- Marc Bernard, écrivain et prix Goncourt 1942 avec Pareil à des enfants
- Paul Bonnetain, écrivain
- Jean Carrière (1934-2005), prix Goncourt 1972 avec l'Épervier de Maheux
- Jacques Cassagne, abbé
- André Chamson (1900-1983)
- Denys Colomb de Daunant (1922-2006), co-auteur de « Crin-Blanc » notamment
- Antoine Court de Gébelin, écrivain
- Ernest Daudet, écrivain et journaliste
- Alphonse Daudet, auteur notamment des Lettres de mon moulin et de Tartarin de Tarascon
- Léon Daudet, fils du précédent, écrivain et homme politique
- Jean-Pierre Claris de Florian (1757-1794), écrivain et fabuliste
- Christian Giudicelli (1942- ) : écrivain, poète, chroniqueur littéraire
- Frédérique Hébrard (1927- )
- Barthélemy Imbert, poète et dramaturge
- Robert Lafont (1923 - ), linguiste, historien de la littérature occitane et auteur occitan
- Bernard Lazare (1865-1903), journaliste et écrivain, qui le premier prendra la défense du capitaine Alfred Dreyfus en 1895
- Christian Liger (1937-2002), romancier
- Jean-Max Méjean (1948), écrivain de cinéma et critique
- Frédéric Mistral (n'est pas né à Nîmes mais y vécut, y passa son baccalauréat)
- Jean Paulhan (1884-1968), créateur de la « NRF » - La Nouvelle Revue Française. Membre de l'académie française
- Carlo Rim (1902-1989), romancier, essayiste, scénariste et réalisateur,
- Antoine de Rivarol (1753-1801), écrivain
- Alexandre Vincens-Valz, érudit écrivain
Entrepreneurs
- Famille André, grands industriels du textile et de la soie puis banquiers
- Jean Bousquet, fondateur de la marque de vêtements de prêt-à-porter Cacharel, couturier
- Famille Colomb de Daunant, grands industriels de la soie
- Edmond Foulc, entrepreneur textile, collectionneur et mécène
- Louis Perrier, docteur nîmois, c'est lui qui créa la Société des Eaux Minérales, Boissons et Produits Hygiéniques de Vergèze, futur eau de Perrier
- Paulin Talabot, créateur de la société « PLM » (Société des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée)
Juristes
- Domitius Afer, célèbre avocat et orateur romain
- Henri Donnedieu de Vabres, qui fut le seul avocat représentant la France au procès de Nuremberg
Militaires
- Jean Cavalier, Chef Camisard
- Gabriel Donnadieu, général
- Louis-Joseph de Montcalm, général
- Rolland, Chef Camisard
- Louis-Nathaniel Rossel, colonel, ministre délégué à la guerre de la Commune de Paris
Musiciens, chanteurs
- Bruno d'Auzon, compositeur
- Jules Duprato, compositeur
- Marguerite Long, pianiste
- Etienne Ozi, bassoniste
- Ferdinand Poise, compositeur
- Patrick Laviosa, pianiste, arrangeur, compositeur, interprète
- Sébastien Damiani, pianiste, compositeur
- Julien Doré, musicien, chanteur
- 10 Rue d'la Madeleine, groupe de rock-fusion
Peintres
- Auguste Chabaud (1882-1955)
- Paul Colin
- Charles Jalabert, (1819-1901)
- Lucien Lautrec (1909-1991)
- Adolphe Perrot
- Jules Salles-Wagner
- Claude Viallat, né en 1936, co-fondateur et animateur du mouvement « Support-Surface »
- Marc Lemanissier, né en 1951, directeur de la Prépa Saint Stanislas et peintre de renom.
Personnalités politiques
- Édouard André, député du Gard
- Ernest André, député du Gard
- Jean Bousquet, député-maire de Nîmes
- Alain Clary, député-maire de Nîmes
- Gaston Crémieux, révolutionnaire
- Gaston Defferre, ministre et maire de Marseille, n'est pas né à Nîmes mais y fit ses études au lycée
- David Dombre, révolutionnaire et banquier
- Tony Dombre, haut fonctionnaire
- Georgina Dufoix, ministre et député du Gard
- Adrien Victor Feuchères, baron d'Empire
- Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes
- François Guizot, ministre
- Emile Jourdan, député-maire de Nîmes
- Louis Mazelet Labaume, révolutionnaire, administrateur de la ville
- Jean Nicot, diplomate qui importa le tabac en France en 1560 et donna son nom à la nicotine
- Elie Peyron(1857-1941), avocat, co-fondateur de la Revue Socialiste, membre de l'académie de Nimes
- Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne, pasteur député membre de la Constituante
- Jean Raymond-Laurent, homme politique
- Paul Révoil (1856-1914), diplomate et administrateur colonial
- Louis-Nathaniel Rossel, ministre délégué à la guerre de la Commune de Paris
- Simon Sutour, sénateur du Gard
- Edgar Tailhades, sénateur-maire de Nîmes
- Paulin Talabot, président du Conseil général du Gard
- Jean Valz, membre du Club de la Constitution, administrateur de la ville
Poètes
- Antoine Hippolyte Bigot, poète occitan provençal
- Jean Reboul (1796-1864), poète-boulanger
- Louis Roumieux, poète occitan provençal
- Joseph Roustan, poète occitan provençal
Scientifiques et philosophes
- Claude Baduel, professeur
- Salomon Baux, médecin, cofondateur du Collège Royal de Médecine
- Pierre Baux (1679-1732), médecin de renom
- Pierre Baux, médecin, météorologue, botaniste, naturaliste
- Roger Bastide, sociologue
- Gaston Darboux, mathématicien
- Ernest Denis, historien spécialiste de la Tchécoslovaquie considéré comme co-fondateur du nouvel État tchécoslovaque en 1918.
- Charles Célestin Dombre, ingénieur ferroviaire
- Charles Léon Dombre, ingénieur hydraulique, président de la Chambre de commerce
- Louis Dumas, musicographe
- Louis Massebieau, historien
- Jean-François Séguier, botaniste
- Benjamin Valz (1787-1867), astronome
Théologiens et religieux
- Raoul Allier, originaire de Nîmes et Vauvert, pasteur, un des inspirateurs de la loi de Séparation des Églises et de l'État en 1905
- Claude Brousson, pasteur
- Saint Léonce, prélat
- Abraham Mazel, prophète du « Désert »
- Elie Marion, prophète du « Désert »
- Paul Rabaut, pasteur du « Désert »
- Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne, pasteur
- Jacques Saurin, pasteur
- Samuel Vincent, théologien protestant
Sportifs
- Isabelle Blanc, snowboardeuse
- Emmanuel Boileau de Castelnau, alpiniste
- Didier Camberabero, joueur de rugby
- Kader Firoud, footballeur
- Virginie Razzano, joueuse de tennis
- Eva Serrano, gymnaste
- Damien Tixier, footballeur
- Cyril Jeunechamp, footballeur
- Sébastien Bruno, joueur de rugby
- Laurent Roussey, footballeur
[modifier] Jumelages
- Preston (Royaume-Uni) depuis 1955
- Vérone (Italie) depuis 1960
- Brunswick (Allemagne) depuis 1962
- Prague (République tchèque) depuis 1967
- Francfort-sur-l'Oder (Allemagne) depuis 1976
- Salamanque (Espagne) depuis 1979
- Rishon LeZion (Israël) depuis 1986
- Meknès (Maroc) depuis 2005
Une convention de parrainage lie la municipalité à la frégate anti-sous-marine Montcalm de la Marine nationale française.
[modifier] Sources
[modifier] Bibliographie et références (liste non exhaustive)
- Nouvelle histoire de Nîmes, Roland Andreani, Collectif, Privat (fin 2005)
- Nîmes Antique, Dominique Darde, Patrimoine (2005)
- Il était une fois...Nîmes, Dominique Balaÿ, Livre Jeunesse, Editions des Falaises(2005)[46]
- La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe ‑ IIe siècles av. J.-C., Dominique Garcia, éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2877722864).
- Nîmes, Pays Gardois, Collectif, Déclic (2002)
- Nîmes sans visa, portrait d’une ville, Christian Liger, Robert Laffont (1987 - 2001)
- Nîmes et le rail, de la « bricole » au TGV, Mazier et Pignède, Du cabri (2001)
- Nîmes, le choc de la modernité, Bernie-Boissard, L’Harmattan (2000)
- L’enceinte gallo-romaine de Nîmes : les murs et les tours, Pierre Varène, CNRS Editions (1999)
- La rumeur de Nîmes, dix ans après l’inondation, Domergue, Edisud (1998)
- Recherches sur Nîmes préromaine : habitats et sépultures, Py, CNRS Editions (1998)
- Journées révolutionnaires à Nîmes, Anne-Marie Duport, Chambon (1998)
- Nîmes, Jean-Luc Fiches, Académie des belles lettres (1997)
- L’Arène de Nîmes, Fraigneau, (1997)
- Le guide de Nîmes, Christian Liger et Claudette Déom, La Manufacture (1989)
- Nîmes, Arles et la Camargue, Benoît, Alpina (1946)
- Nîmes, vingt siècles d’histoire, Jean Vieilleville (1941)
- Nîmes, son histoire, ses monuments, Igolen, Louis Salles (1939)
- Frédéric Mistral et l'Académie de Nîmes, Charles Terrin, (1930)
[modifier] Notes
- ↑ Cd Meteo France - Pluies Extremes Sur Le Sud De La France
- ↑ Données sur le climat de Nîmes, site de l'Internaute
- ↑ Nemausus est le nom latin de la divinité de la source nîmoise qui a donné le nom actuel de la ville de Nîmes. Nemausus est donc le nom latin et romain de Nîmes.
- ↑ La ligne fut construite en grande partie par les Nîmois Paulin Talabot et Charles Dombre. Sur cette ligne circule le train appelé Le Cévenol. Ce train permet au voyageur de s'offrir un voyage touristique pittoresque à travers les paysages sauvages des Cévennes, de la haute Lozère et des gorges de l' Allier. Cette ligne réalise au passage la desserte TER des villes d'Alès, La Grand'Combe, Chamborigaud, Génolhac, Villefort, La Bastide-Puylaurent/Saint-Laurent-les-Bains (point culminant de la ligne à 1 050 mètres et correspondance pour Mende) et enfin Langogne. D'Alès, il y a la possibilité de rejoindre Saint-Ambroix et Bessèges dans la haute vallèe de la Cèze
- ↑ Avec la particularité que ces circulations sont astreintes à un rebroussement au niveau du Poste 3 de Nîmes-Courbessac (en attendant le futur viaduc), pour rejoindre leur ligne
- ↑ [1] Recensement Insee
- ↑ [2]Recensement Insee
- ↑ Fournies par l’INSEE
- ↑ [3] Insee - Revenus
- ↑ CNAF cnaf.fr
- ↑ a b Donnée 2006
- ↑ Histoire abrégée de la ville de Nîmes, avec la description de ses antiquités, Jean François D. Maucomble - 1767
- ↑ Raymond II fils d’Eudes 918-924 fut le premier. Abrégé de l’histoire de Nismes de Ménard t. 1 p. 77, 1831
- ↑ Surnom donné à Raymond Bernard († 1074), père de Bernard Aton (1074-1129)
- ↑ Division matérielle qui devait remonter au temps des invasions
- ↑ Les deux factions qui s’étaient formées jouissaient d’une organisation municipale distincte : quatre consuls bourgeois administraient la cité, quatre consuls nobles, le château. La communauté nîmoise demanda à Raimond V, comte de Toulouse, et obtint de lui, en 1194, la confirmation de toutes ses franchises. Ils veillaient séparément ceux-là aux intérêts de la noblesse, ceux-ci de la bourgeoisie, et ne se réunissaient que dans les affaires d'administration d’un intérêt général
- ↑ Actuellement ce sceau fait parti des ornements vestimentaires du « Docte Collège des Consuls de Nîmes ».
- ↑ La liste des œuvres est disponible sur un site externe : [4]
- ↑ emmanuel espanol
- ↑ Chapelle des Jésuites : expositions temporaires
- ↑ Source : Villes et Villages Fleuris
[modifier] Articles connexes
- Saint-Césaire-lès-Nîmes, fraction de la commune de Nîmes ayant une identité historique propre sans avoir de personnalité juridique.
- Nîmes Olympique, le club de football nîmois, évoluant en L2.
- USAM Nîmes, le club de handball masculin nîmois, évoluant en championnat de France de 1re Division.
- HBC Nîmes, le club de handball féminin nîmois, évoluant en Championnat de France de handball féminin.
- Rugby club Nîmes Gard, le club de rugby jouant actuellement en Fédérale 1.
- Centurions de Nîmes, le club de football américain nîmois, évoluant en Casque d'or (Division 2).
- Université de Nîmes
- L'École de Nîmes
- Tauromachie
- Protestantisme
- 2e régiment étranger d'infanterie
- 4e régiment du matériel