Dominique Baudis

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Dominique Baudis
Dominique Baudis à Toulouse en 2008
Parlementaire français
Naissance 14 avril 1947
Décès
Mandat Député 1986-2001
Début du mandat {{{début du mandat}}}
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Première circonscription de la Haute-Garonne
Groupe parlementaire UDF (1986-1988)
UDC (1988-1993)
UDF (1993-2001)
Vème République

Dominique, Pierre, Jean, Albert Baudis, né le 14 avril 1947 à Paris (IXe arrondissement), fils de Pierre Baudis, est un journaliste, écrivain et homme politique français, membre de l'UDF.

Il effectue ses études au collège du Caousou à Toulouse, puis à Paris, et obtient son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris. En 1965, il devient responsable du mouvement des Jeunes démocrates.

Il se marie en secondes noces avec Ysabel Saïah le 27 avril 1988. Le couple a deux enfants : Pierre et Benjamin. Dominique Baudis a également une fille issue d'un précédent mariage : Florence.

Sommaire

[modifier] Carrière journalistique et politique

En 1971, il part au Liban et devient journaliste de radio et de télévision à Beyrouth, jusqu'en 1973, au début de la guerre civile libanaise. Il devient ensuite correspondant de TF1 (alors chaîne publique) pour le Proche-Orient. Sa carrière journalistique l'amène à devenir grand reporter pour TF1 de 1976 à 1977, puis présentateur du journal télévisé de la même chaîne de 1978 à 1980, avant de devenir celui de FR3 jusqu'en 1982. Cette même année, il est chargé par FR3 d'assurer les relations avec le Sénat.

En 1983, son groupe le Centre des démocrates sociaux, composante de l'UDF, gagne les élections communales : il est élu maire de Toulouse, prenant la succession de son père, Pierre Baudis (maire de 1971 à 1983). En 1984, il est aussi élu au Parlement européen pour quatre ans. En 1985, il devient également conseiller général de la Haute-Garonne, pour cinq ans. En 1986, il est élu au conseil régional de Midi-Pyrénées, dont il devient le président. Enfin, la même année, il est élu député à l'Assemblée nationale, mandat dont il démissionne au profit de son père Pierre, il sera réélu en 1988, en 1993 et en 1997. Il est alors un des responsables de Force démocrate, parti faisant partie de la confédération de partis nommée UDF.

En 1994, il conduit la liste UDF-RPR aux élections européennes. En 1998, il devient membre du bureau politique et du conseil de la présidence de l’UDF.

En mai 2000, succédant à Alain Peyrefitte, il devient pour un an le président du comité éditorial du quotidien français Le Figaro.

Il en démissionne, comme de tous ses mandats électifs, lorsque le président de la République Jacques Chirac lui propose de devenir membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Il laisse également ouverte sa succession au poste de maire de Toulouse, qui sera gagnée par Philippe Douste-Blazy aux élections municipales suivantes. Sa nomination au CSA fut contestée, son impartialité étant mise en cause par certains hommes politiques de gauche, tels François Hollande et Robert Hue [1].

En 2003, il révèle au journal de Claire Chazal sur TF1 qu'il est mis en cause dans une affaire de proxénétisme, de viol, de meurtre et d'actes de barbarie impliquant le tueur en série Patrice Alègre. Il sera innocenté par la Justice. Depuis cette affaire, il garde une rancune tenace à son successeur à la mairie de Toulouse, Philippe Douste-Blazy qu'il accuse de complaisance à l'égard de la rumeur. Il a également accusé la Dépêche du Midi et son directeur Jean-Michel Baylet d'avoir contribué à propager la rumeur.

Face à la calomnie est le journal que Dominique Baudis a tenu pendant les dix huit mois en 2003 et 2004 où il a été victime d'une campagne de calomnies. Dans ce livre, il accuse l'ex-gendarme Michel Roussel d'avoir orienté les témoignages des deux anciennes prostituées qui l'avaient impliqué dans l'affaire Alègre. Cela lui vaudra d'être condamné pour diffamation en première instance le 4 janvier 2006. Le 9 août de la même année, la Cour d'appel de Toulouse a confirmé la diffamation ; il est condamné à verser mille euros a Michel Roussel [2].

Il a quitté ses fonctions de Président du CSA le 24 janvier 2007 et est remplacé par Michel Boyon.

En février 2007, il est élu président de l'Institut du monde arabe [3] pendant les derniers mois de présidence de Jacques Chirac.

[modifier] Anecdotes

À la tête du CSA, il engage une lutte contre la pornographie.

Son sport favori est l'aviron.

En 2003, il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux.

Dominique Baudis apporté son soutien au centriste, apparenté UMP Jean-Luc Moudenc pour l'élection. Philippe Douste-Blazy n'était présent dans aucune liste.

[modifier] Œuvres

  • La Passion des chrétiens du Liban, Éditions France Empire, 1978.
  • La Mort en keffieh, Éditions France Empire, 1980.
  • Raimond le Cathare, Éditions Grasset, 1996.
  • Raimond d'Orient, Éditions Grasset, 1999.
  • La Conjuration, Éditions Grasset, 2001.
  • Il faut tuer Chateaubriand, Éditions Grasset, 2003.
  • Nadine-Josette Chaline, François Bayrou et Dominique Baudis, Jean Lecanuet. Témoignages de François Bayrou et Dominique Baudis, Beauchesne, 2003 (ISBN 2701014050).
  • Face à la calomnie, Fixot, Paris, 2005, 317 p. (ISBN 2-84563-189-8).

[modifier] Notes

  1. Audiovisuel. La nomination contestée de Dominique Baudis à la présidence du CSA.
  2. Affaire Alègre : Baudis condamné pour diffamation
  3. [1]

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Dominique Baudis.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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Premier président élu
Président du Conseil régional de Midi-Pyrénées
1986-1988
Marc Censi