Vannes
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Vannes / Gwened | |
de gueules à l'hermine passante d'argent, accolée et bouclée d'argent, cravatée d'hermine doublée d'or. |
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Pays | France |
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Région | Bretagne |
Département | Morbihan (Préfecture) |
Arrondissement | Vannes (Chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 3 cantons Vannes-Est Vannes-Centre Vannes-Ouest |
Code Insee | 56260 |
Code postal | 56000 |
Maire Mandat en cours |
François Goulard (UMP) 2008-2014 |
Intercommunalité | Pays de Vannes |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 22 m minimale : 0 m maximale : 56 m |
Superficie | 3 230 ha = 32,30 km² |
Population sans doubles comptes |
54 000 hab, aire urbaine : 118 029 hab. (2005) |
Densité | 1 669 hab./km² |
Gentilé | Vannetais, Vannetaise |
Site | www.mairie-vannes.fr |
Vannes, la cité des Vénètes (Gwened en breton, prononcé [gɥinˈjɛt] dans les communes du pays de Vannes, et Vann en gallo) est une ville chef-lieu du Morbihan (« petite mer » en breton, nom venant du golfe éponyme), un des quatre départements français constituant la Région Bretagne.
Vannes sous le nom de Gwened, de Vennes ou sous d’autres noms fut pendant longtemps une des capitales du Royaume de Bretagne, du Duché de Bretagne et seule capitale du Bro Waroch (correspond au département du Morbihan), un des anciens royaumes de Bretagne.
Ses habitants sont les Vannetais et Vannetaises (Vannetaise au féminin singulier).
Vannes, visitée pour son riche patrimoine architectural, conserve des remparts qui protègent encore la cité médiévale regroupée autour de sa cathédrale Saint-Pierre. Bâtie en amphithéâtre au fond du golfe du Morbihan, elle constitue un point de départ pour un excursion vers la célèbre « petite mer »…
Vannes possède deux étoiles() au guide Vert Michelin.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Vannes, préfecture du Morbihan est située sur les rives nord du golfe du Morbihan, sur l'estuaire de la Marle. De ce fait Vannes est à la fois en bord de mer et à l'intérieur des terres en étant distant de 15 km de l'océan Atlantique.
Elle est située sur l'axe autoroutier Nantes / Brest (E60-N165) et est aussi reliée à Rennes par un axe rapide (N166 puis N24). Vannes est aussi sur la ligne de TGV Paris - Quimper.
[modifier] Démographie
De 1790 à 1982, Vannes est le chef-lieu du canton de Vannes-Est, et depuis 1982 est le chef-lieu de trois cantons :
- le canton de Vannes-Centre, formé d'une partie de Vannes (24 905 habitants) ;
- le canton de Vannes-Est, formé d'une partie de Vannes et des communes de Le Hézo, Noyalo, Saint-Avé, Séné, Surzur, Theix et La Trinité-Surzur (36 479 habitants) ;
- le canton de Vannes-Ouest, formé d'une partie de Vannes et des communes de Arradon, Baden, Île-aux-Moines, Île-d'Arz, Larmor-Baden, Le Bono, Ploeren et Plougoumelen (29 644 habitants).
À partir des chiffres de 2005, il ne s’agit plus de recensements mais d’estimations.
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Les statistiques relatives à la population, en l'année 1999, étaient les suivantes [3]:
- Population totale : 54 773 habitants.
- Population sans doubles comptes : 51 759 habitants.
- Unité urbaine : 60 062 habitants (composée de Vannes et de Saint-Avé).
- Aire urbaine : 118 029 habitants.
La ville est la deuxième plus peuplée du département après Lorient et la 5e de Bretagne (sur 1 498).
[modifier] Histoire
[modifier] Origine du nom Vannes
Le nom Vénètes regroupe deux peuples antiques homonymes dont l’un habitait le sud de l’Aremorica (celtique Veneti).
Ces Vénètes avaient une importante puissance maritime et commerciale, comme plus tard l'auront Venise ou Saint-Malo. Ils avaient une forte organisation, étaient dotés d’un Sénat et avaient notamment une flotte importante pour commercer avec les îles Britanniques et l’Italie. En 56 avant J.-C., les sénateurs sont massacrés par l'armée Romaine et le peuple fut vendu comme esclave.
Jules César dans La Guerre des Gaules ne cite aucune capitale pour les Vénètes, cependant Ptolémée, au IIe siècle après J.-C. cite Dariorigum (ou Darioritum ou Dartorigum) comme étant la capitale des Vénètes. Elle aurait été auparavant nommée Venetia. Venetia devient Dariorigum sous l'empire romain, puis Vennes en hommage aux Vénètes (Voir l'Édit du Plessis-Macé : Confirmation des privilèges de Bretagne par le Roi François 1er, Septembre 1532). Vennes se prononce Djuened et s'écrit Gwened en breton.
Cependant la Société polymathique du Morbihan n'a retrouvé de traces archéologiques de Darioritum (carrefour stratégique pour les terriens de romains) qu'après la défaite des Vénètes. Il faudrait plutôt voir dans (Locmaria)Ker (la Ville) leur capitale antérieure. Des vestiges romains y ont été découverts attestant de l'importance du site à cette époque contrairement aux marais du fond du golfe. Des monceaux de briques romaines y ont été récupérés pour etre utilisés à Lorient à l'avènement de la Compagnie des Indes.
Le nom breton a inspiré le nom gallo "Venn" qui deviendra "Vannes" sous l'administration française.
[modifier] Héraldique et devise
Les armoiries de Vannes se décrivent ainsi: de gueules à l'hermine passante d'argent, accolée et bouclée d'argent, cravatée d'hermine doublée d'or.
Ce blason a été enregistré à l'armorial général de France de 1696. L'hermine a été popularisée par le duc Jean IV de Bretagne qui baptisa de ce nom le château qu'il bâtit à Vannes et l'ordre de chevalerie qu'il fonda en 1381. C'est à Vannes que fut proclamée en 1532, devant le roi François Ier, l'Union de la Bretagne à la France. L'hermine est devenue le symbole du rattachement à la Bretagne.
La devise de Vannes est "A ma Vie" (Dam'm Buhez en breton).
Le duc Jean IV institua, en 1381, l'ordre chevaleresque breton de l'Hermine, en la ville de Vannes. Les chevaliers de l'Ordre portaient au cou un collier auquel pendait une hermine au naturel qu'on voit dans le blason de la ville. La devise A MA VIE qui était celle de l'Ordre, rappelle le fait historique dont Vannes a été le théâtre.
[modifier] Antiquité
Vannes aurait été fondé il y a plus de 2 000 ans et se serait nommé Darioritum sous l'époque gallo-romaine, mais son identité et nom actuel provient plus des Vénètes, peuple gaulois armoricain qui occupait vraisemblablement les territoires entre la Laïta, à l'ouest et la Vilaine à l'est (soit à peu près l'actuel département du Morbihan). À ce qu'en dit Jules César, le peuple vénète imposait son hégémonie sur les autres peuples de la fédération armoricaine. Ce peuple de marins contrôlait nombre d'îles et de presqu'îles, et surtout le commerce vers l’île de Bretagne (aujourd'hui la Grande-Bretagne) et les Sorlingues (les îles Cassitérides).
Ces relations leur permettent d'obtenir l'intervention de contingents des cités bretonnes contre les Romains lors de leur conquête des Gaules. La réponse de César est sans nuance.
En 56 avant J.-C., après une ou plusieurs campagnes infructueuses dues à l'impossibilité de vaincre les Vénètes qui fuyaient par la mer lorsque le combat tournait à leur désavantage, d'un éperon barré à l'autre, César comprit qu'il lui fallait la maîtrise des mers. Comme à son habitude, il s'appuya sur une cité voisine de ses ennemis, celle des Namnètes (ils donneront leur nom à Nantes et au Nantais), qui subissait l'autorité vénète et désirait s'en dégager. Les Namnètes lui construisent une flotte avec laquelle il vainc les Vénètes en un lieu incertain (golfe de Quiberon, tract de Guérande, futur golfe du Morbihan ou autre ?). Les survivants sont massacrés ou réduits en esclavage. De plus, comme en atteste la disparition des fours à sel au Ie siècle sur le territoire des Vénètes, il leur sera interdit de produire du sel, qui était l'une des sources de leur puissance.
Les recherches archéologiques n'ont pu mettre en évidence aucune occupation vénète antérieure à l'arrivée des Romains sur le site de Vannes, mais le quartier de la cathédrale n'a pas encore fait l'objet de fouilles et ce site aurait été le plus propice à l'établissement d'un retranchement. En l'état actuel des connaissances, il faut donc voir les Romains comme promoteurs de la ville nouvelle de Darioritum sur la colline de Boismoreau (actuel quartier Saint-Patern) peu après leur victoire. Elle se couvre bientôt des bâtiments et des monuments nécessaires à toute capitale de cité : forum avec basilique, temples, villas, etc.
À la fin du IIIe siècle, comme partout au nord-ouest de la Gaule, la désorganisation administrative, militaire et commerciale de l'empire romain, mais beaucoup plus sûrement les agressions de pirates (Frisons ?) et de bandes incontrôlées (les Bagaudes) contraignirent les habitants gallo-romains à se réfugier derrière une muraille imposante faite en urgence absolue avec les éléments réutilisés des monuments publics démolis pour l'occasion, sans doute les seuls en dur et donc pouvant livrer des matériaux utiles en quantité. Cette première enceinte construite sur un petit éperon rocheux bordé d'un lacet marin, face au centre ancien de Darioritum (40 ha), forme le cadre rétréci de la ville (5,5 ha) pour plus de mille ans, jusque vers l'an 1380.
Aux IIIe et IVe siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Darioritum change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l'empire romain s'effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de nom de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d'appartenance ethnique des tribus gauloises.
[modifier] Haut Moyen Âge
Au cours de la première moitié du VIe siècle, des Bretons du royaume de Cornouaille menés par un chef du nom de Waroch s'emparent de l'ouest du Vannetais, mais pas de la ville de Vannes qui devient une enclave gallo-franque. Les territoires sous son contrôle prennent le nom de Bro-Waroch (qui évoluera en Broërec) c'est-à-dire en français « pays de Waroch ». En 567, le Broërec se détache de la Cornouaille pour constituer une principauté indépendante aux mains d'un fils de Waroch, le comte Canao, qui s'était débarrassé de ses frères. Un d'entre eux, Macliau, survit et devient avec l'aide de l'évêque Félix de Nantes, le premier évêque breton de Vannes. Canao est tué au combat par les Francs lors de la révolte de Chramme contre Clotaire. Macliau quitte alors sa charge épiscopale pour assumer celle de comte et meurt en tentant de contrôler la Cornouaille contre son héritier légitime en 577. Un autre Waroch, peut-être son fils, lui succède. Ce Waroch II prend enfin la ville de Vannes en 578 et inflige à l'armée de Chilpéric venu à la rescousse une sévère défaite près de la Vilaine, qu'il ne sait pas exploiter diplomatiquement. Il en profite cependant pour mener de nombreuses incursions dans le Rennais et le Nantais francs, notamment à la saison des vendanges. Exaspéré, le roi des Francs Gontran envoie en 590 une armée punitive menée par Beppolen et Ebrachaire dont la rivalité (ainsi que la ruse de Waroch II) provoqua la défaite finale, même si Ebrachaire put reprendre brièvement Vannes aux Bretons. C'est à cette occasion que l'évêque Regalis assura se trouver « sous le joug très sévère des Bretons » ce qui laisse entendre que les Vannetais ne s'estimaient pas encore Bretons, à moins que ce n'ait été une prudente déclaration de fidélité en un temps d'occupation militaire.
Au début du VIIIe siècle, la ville et son pays sont dirigés par un certain comte Ogier, peut-être gallo-franc. Il fit son intendant d'un Vannetais nommé Emilion qui deviendra saint en Aquitaine.
En 753, les roi des Francs Pépin le Bref vainc les Bretons et prend Vannes. Pour contenir les Bretons, il organise une zone-tampon sous administration militaire, la Marche de Bretagne composée du Vannetais, du Nantais, du Rennais et d'un bout du Maine et dont le plus célèbre titulaire (préfet ou comte de la Marche) fut le fameux Roland de Roncevaux (mort en 778). Vannes en a été la capitale avec pour préfet le comte d'origine austrasienne Gui (=Wido), puis ses successeurs les Widonides. En 799, Gui et les comtes sous son commandement, dont son frère le comte de Vannes Frodoald (=Hrodolt) soumet les rois bretons. Guy II, probable neveu du premier Gui, tient le comté de Vannes à partir de 813. L'empereur Louis le Débonnaire réunit en septembre 818 son armée à Vannes (alors souvent appelée Veneda ou Venedia) avant de la lancer à l'assaut des forces du roi Morvan Lez-Breizh qui l'avait défié.
En mai 831, le Débonnaire transfère le comté de Vannes de Gui II à un Breton, le missus Nominoë promis à un avenir glorieux, choix qui traduit une recherche d'apaisement au lieu de la politique d'affrontement qui avait précédé. Sous la férule de Nominoë, Vannes et toute la Bretagne retrouvent leur statut antérieur aux expéditions franques, mais avec une administration renforcée et unifiée. La Marche de Bretagne disparaît bientôt sous les coups de boutoir des armées de Nominoë, Erispoë et Salomon, qui la conquièrent tout entière.
Bientôt en guerre ouverte avec Charles le Chauve, Nominoë chasse vers l'an 847 à Coetlouh, pour cause de simonie, quatre évêques que celui-ci avait nommés, dont l'évêque de Vannes Susan. Le Breton Courantguen lui succède dès 850. Le comté de Vannes est concédé à Pascweten, gendre et conseiller du roi Salomon. Il fait pourtant partie de la conjuration des princes qui provoquent la chute et la mort du roi à La Martyre en juin 874. Après quoi il entre en compétition avec Gurvant et laisse la vie durant cette guerre civile. Son frère s'impose finalement vers 890 et devient le roi Alain le Grand. Il fait son fils Rudalt comte de Vannes. Mais en 919 la déferlante normande l'emporte comme l'évêque martyr saint Bili. La cathédrale est incendiée.
[modifier] Bas Moyen Âge
Lors de la guerre de Succession de Bretagne la ville se donne paisiblement à Jean de Montfort lors de sa chevauchée de 1341, puis à Charles de Blois l'année suivante quand Montfort est fait prisonnier à Nantes. Robert d'Artois, Jeanne la Flamme et les troupes anglaises d'Édouard III la prennent d'assaut en août 1342 pour la perdre peu après. D'Artois meurt en octobre des blessures qu'il reçoit en tentant de reprendre Vannes. Piqué au vif, le roi d'Angleterre Édouard III vient lui-même diriger sa guerre et assiège la ville en décembre avec 12 500 soldats. En janvier, le roi de France Philippe VI approche avec 50 000 hommes. Vannes est sauvée du choc par les deux légats du pape Clément VI qui obtiennent une trêve de 3 ans conclue à Malestroit le 19 janvier 1343. Malgré les serments, les troupes anglaises entrent dans la ville en septembre 1343. Elle reste Montfort. Blois prisonnier y est soigné avant d'être envoyé à la tour de Londres. À partir de 1362, le fils de Jean de Montfort (Jean IV) en fait sa résidence habituelle. C'est de là qu'il part pour vaincre et tuer au combat son compétiteur Charles de Blois à la bataille d'Auray en 1364.
De retour de son dernier exil en Angleterre en 1379, Jean IV choisit Vannes pour capitale, en double la surface par une nouvelle enceinte, y construit son château de l'Hermine et y installe le siège de la cour et du conseil ducal. Les États s'y réunissent 19 fois, la Chambre des comptes y est créée et y siège jusqu'en 1491-1499 ainsi que le parlement de Bretagne qui devient souverain en 1485 (il reste à Vannes jusqu'en 1553, date à laquelle Nantes et Rennes se le disputent) : Vannes est la première capitale de l'État breton et le siège de son administration supérieure. La ville reste pourtant de taille modeste.
En 1675, des troubles éclatent en Bretagne: c'est la révolte des Bonnets rouges ou révolte du Papier timbré. En représailles aux émeutes rennaises, Louis XIV déplace le siège du parlement de Bretagne de Rennes à Vannes.
Le retour du Parlement (les Rennais l'appellent l'« exil ») à Vannes de 1675 à 1689 provoquera un tel afflux de population que son urbanisme en sera transformé.
[modifier] Linguistique
Lors de l'immigration des Bretons en Bretagne, Vannes constituait un îlot gallo-romain, qui influença localement le breton par un petit nombre d'emprunts au roman.
Par la suite, elle se bretonnisa à la fin du haut Moyen Âge et demeura longtemps un bastion du breton alors que Saint-Brieuc par exemple, basculait au français et influençait progressivement ses environs.
[modifier] Économie
Si on l'estime en terme d'emploi, l'économie du pays vannetais est surtout basée sur le tertiaire. L'industrie est essentiellement un tissus de PMI, les secteurs les plus importants étant l'agroalimentaire (160 entreprise, 1 900 salariés), la production de produits intermédiaire (390 entreprises, 4 000 salariés) et le nautisme (90 entreprise, 500 emplois)[4]. Parmi les entreprises importantes on peut citer :
- Evialis (Guyomarch), agroalimentaire ;
- CECAB, conserves de légumes ;
- Michelin, tréfilerie pour pneumatiques ;
- Multiplast, catamaran de course (par exemple les catamarans Orange I et II) ;
- Bic sport, planche à voile, surf, kayak.
Arrive ensuite la construction et finalement l'agriculture et les produits de la mer.
La recherche est essentiellement publique, via l'université de Bretagne-Sud, néanmoins quelques PME de recherche se sont développées en biochimie (Archimex) et en informatique.
La ville dispose d'une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan.
[modifier] Administration
Du fait de son statut de chef-lieu de département et de canton, Vannes concentre les administrations :
- préfecture du Morbihan ;
- Conseil général ;
- Trésorerie générale.
[modifier] Mairie
Depuis décembre 2006, le maire est François Goulard.
Ses prédécesseurs furent :
- 1693-1694 : Mathieu Le Clerc
- 1694-1694 : Guimard d'Auzon
- 1694-1708 : Le Bartz de Portblanc
- 1708-1709 : François Mahé
- 1709-1717 : Nouvel de Glavignac (lieutenant du maire)
- 1888-1908 : Charles Riou
- 1908-1912 : Eugène Le Pontois
- 1912-1918 : Lucien Priou (Charles Hognon fit fonction de maire lors de la mobilisation de Lucien Priou de décembre 1914 à décembre 1918)
- 1919-1924 : Charles Marin
- 1924-1925 : Maxime Le Toux
- 1925-1933 : Auguste Jégourel
- 1933-1941 : Maurice Marchais (suspendu par Vichy en 1940)
- 1941-1944 : Edmond Germain (nommé par l'amiral Darlan)
- 1944-1944 : Maurice Marchais (nommé par le préfet)
- 1945-1945 : Gustave Thébaud (en place Mme de la Barre de Nanteuil, élue, qui refusa de prendre la fonction)
- 1945-1965 : Francis Decker
- 1965-1977 : Raymond Marcellin
- 1977-1983 : Paul Chapel
- 1983-2001 : Pierre Pavec
- 2001-2004 : François Goulard
- 2004-2006 : Norbert Trochet
- Depuis décembre 2006 : François Goulard
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Brittonum Dux (ducs et rois de Bretagne)
- Caradog Freichfras est un chevalier de la Table Ronde selon la légende et est le premier souverain du Bro Waroch en 490
- Nominoë comte de Vannes et roi de Bretagne au IXe siècle.
- Pascweten comte de Vannes et prétendant au trône du royaume de Bretagne.
- Alain Ier dit le Grand, roi de Bretagne.
- Arthur III, duc de Bretagne, dit le Connétable de Richemont.
- Jean V de Bretagne, duc de Bretagne.
- François Ier de Bretagne (1414 à Vannes-1450), duc de Bretagne.
[modifier] Saints
- Saint Patern (+ 490-511) : premier évêque de Vannes, un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
- Saint Mériadec (VIIe siècle) : saint breton, évêque de Vannes.
- Saint Émilion (+ 767) : ermite et intendant du Comte de Vannes.
- Saint Vincent Ferrier (1350-5 avril 1419) : prédicateur de la Bretagne.
[modifier] Personnages des XXe et XXIe siècles
- Octave Mirbeau, écrivain français qui fit ses études au lycée Jésuite de Vannes ( Voir le roman Sébastien Roch)
- Colonel Rémy (1904 à Vannes-1984), résistant français lors de la Seconde Guerre mondiale.
- Alain Resnais (1922 à Vannes), réalisateur et scénariste.
- Yves Coppens (né en 1934 à Vannes), paléoanthropologue, membre de l’équipe qui découvrit Lucy, premier fossile relativement complet d’australopithèque.
- Bernard Poignant (né en 1945 à Vannes), homme politique français, député du finistère.
- Patrice Loko (né en 1970), footballeur de l’équipe de France de 1993 à 1997, Vannetais depuis la fin de sa carrière professionnelle.
- Hélène de Fougerolles (née en 1973 à Vannes), comédienne.
- Louise Bourgoin (née en 1981 à Vannes), comédienne et « miss météo » de Canal +.
- Sylvain Marveaux (né en 1986 à Vannes), footballeur au Stade Rennais.
- Benoît Vaugrenard (né en 1982 à Vannes), cycliste professionnel, champion de France de CLM.
[modifier] Personnages de Fiction
- Karadoc, chevalier de la Table ronde dans la série Kaamelott est le chevalier de Vannes. Il est inspiré par Caradog, un ancêtre semi-légendaire des rois de Gwent (Pays de Galles) vivant pendant le Ve siècle.Caradog Freichfras est un chevalier de la Table Ronde selon la légende et est le premier souverain du Bro Waroch en 490. Karadoc devient ainsi non plus un personnage de fiction mais un personnage historique souverain de Vannes
- Dans Le Vicomte de Bragelonne, un des volumes du roman d'Alexandre Dumas, les trois mousquetaires, Aramis est évêque de Vannes, puis général des Jésuites.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Vannes est classée ville d'art et d'histoire.
- La porte et la rue Saint-Vincent : elle date de 1704.
- Le manoir de Château-Gaillard : la demeure fut bâtie au XVe siècle par Jean de Malestroit, chancelier du duc de Bretagne.
- La cathédrale construite en 1020 par les Normands.
- Les remparts avec trois tours : la tour Joliette, la tour Poudrière et la tour du Connétable.
- Le château de l’Hermine : l'édifice actuel date de 1795. Le chateau d'origine du même nom fut construit par le duc Jean IV de Bretagne au XIVe siècle. La forteresse, détruite lors de combats, fut reconstruit fut remplacée par une vaste demeure qui fut trésorerie Générale, Ecole Militaire et Faculté de Droit. Le château de l’Hermine est aujourd'hui le siège de l'institut culturel de Bretagne.
Autres lieux touristiques :
- Vannes est située au fond du golfe du Morbihan.
- L'aquarium de Vannes.
- Musée de la préhistoire.
[modifier] Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs et la distinction Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[5].
Plusieurs jardins sont à signaler :
- Le jardin des Remparts.
- Le jardin du château de l'Hermine.
- Le jardin de Limur.
- Le jardin de collection florale des Salines de Conleau.
[modifier] Éducation & Technologie
[modifier] La technopole
- Vannes est une ville 5 internet @
- La ville de Vannes et son pays est une technopole représentée par la société VIPE (Vannes Innovation Promotion Expansion)
4 axes stratégiques de développement ont été positionnés :
- Valorisation des produits naturels (technologies d’extraction, de purification, de retraitement.…)
- Traitement de l’information (création logicielle, systèmes de gestion logistique …)
- Santé et bien-être(télémédecine, instrumentation, produits de bien-être)
- Loisirs et nautisme(engins de loisirs en milieu naturel, ingénierie nautique)
[modifier] Enseignement secondaire
Les lycées de Vannes sont les suivants :
- Lycée Alain-René-Lesage (général, technologique).
- Lycée Charles-de-Gaulle (général).
- Lycées privé Saint-Paul et Saint-Georges (général et technologique).
- Lycée privé Saint-François-Xavier ; où l’écrivain Octave Mirbeau a fait ses études.
- Lycée privé Saint-Joseph (technologique).
- Lycée Jean-Guéhenno (technologique et professionnel).
- Lycée privé Notre-Dame-Le Ménimur (général et technologique).
[modifier] Enseignement supérieur
- Les CPGE scientifiques du lycée Alain-René-Lesage (PTSI, PT, MPSI, MP).
- Les CPGE littéraires (hypokhâgne et khâgne B-L) du lycée Saint-François-Xavier.
- l’IST Bretagne Groupe ICAM (école d'ingénieurs, en alternance).
- l'ENSIbs, école d'ingenieurs
L'université de Bretagne-Sud (UBS), créée en février 1995, est située entre plusieurs villes du département : Vannes, Lorient et Pontivy. les formations présentes sur Vannes sont :
- faculté Droit, sciences économiques et de gestion (DSEG) ;
- faculté Lettres, sciences humaines et sociales (LSHS) ;
- faculté Sciences et sciences de l’ingénieur (SSI) ;
- l’IUT propose des formations professionnalisantes (bac + 2 et bac + 3), dans les domaines de la gestion, du commerce, de l'informatique et de la statistique et l'informatique décisionnelle.
On peut également remarquer la présence d’établissements de recherche regroupant différents laboratoires, le centre de recherche Yves Coppens, situé sur le campus universitaire de Tohannic, à l’est de Vannes.
[modifier] Clubs sportifs
Le Vannes Olympique Club, est un club de football fondé en 1998 par fusion du « Véloce Vannetais » et du « FC Vannes » (ex-UCK). Il évolue en 2007-2008 en National. Le VOC évoluera en Ligue 2 durant la saison 2008-2009 après avoir fini champion de National en mai 2008.
Le Rugby Club Vannetais est un club de rugby à XV évoluant depuis la saison 2006-2007 en Fédérale 1.
Le Vannes Volley-Ball, est un club de volley fondé en 1964.
[modifier] Jumelages
Vannes est jumelée avec les villes de :
Elle entretient des relations (« partenariats ») avec :
[modifier] Anecdotes
- Vannes fut capitale de la Bretagne et ne se développa jamais jusqu'à atteindre une taille critique comme l'a fait Rennes ou Nantes.
- 56 est le numéro du département du Morbihan, c'est aussi l'altitude maximale de la ville de Vannes et ce fut en -56 que les Venètes furent battus par Jules César.
- Vannes est la ville où officia Saint Émilion et dans les Trois Mousquetaires c'est Aramis qui devient évêque de Vannes.
[modifier] Codes
Vannes a pour code :
- VA, selon la liste des quartiers maritimes,
[modifier] Galerie
[modifier] Références
[modifier] Articles connexes
- Cathédrale Saint-Pierre de Vannes
- Liste des souverains de Vannes
- Liste des évêques de Vannes
- Conleau
- Saint Patern
- Bro Waroch