Rennes

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48° 06′ 53″ N 1° 40′ 46″ W / 48.114722, -1.679444

Cet article concerne la ville bretonne. Pour les autres significations, voir Rennes (homonymie).
Rennes
Le Parlement de Bretagne, reconstruit après l'incendie de 1994. Il abrite la Cour d'appel de Rennes.
Le Parlement de Bretagne, reconstruit après l'incendie de 1994. Il abrite la Cour d'appel de Rennes.
Pays
drapeau de la France
     France
Région Région Bretagne Bretagne (préfecture)
Département Ille-et-Vilaine Ille-et-Vilaine (préfecture)
Arrondissement Rennes (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 11 cantons
Code Insee 35238
Code postal 35000, 35200 et 35700
Maire
Mandat en cours
Daniel Delaveau (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Rennes Métropole 404 000 hab.
Coordonnées
géographiques
48° 06′ 53″ Nord
         1° 40′ 46″ Ouest
/ 48.114722, -1.679444
Altitudes moyenne : 30 m
minimale : 20 m
maximale : 74 m
Superficie 5 039 ha = 50,39 km²
Population sans
doubles comptes
210 500 hab.
(2005)
Densité 4 093 hab./km²
Aire urbaine 600 746 hab. (est. 2008) hab.
Gentilé Rennais, Rennaises
Site Site de la ville de Rennes
Carte de localisation de Rennes

Rennes est une commune française, le chef-lieu du département d'Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne, ainsi que l'une des capitales historiques du duché de Bretagne se situe à l'est de la Bretagne sur les bords de la Vilaine.

Ses habitants sont appelés les Rennais et Rennaises.

Elle est appelée Resnn en gallo et Roazhon en breton, Rennes vient des Redones, nom du peuple gaulois peuplant cette partie d'Armorique au IIe siècle av. J.-C. En langue des signes française, la ville se signe comme un renne. Rennes est la huitième ville universitaire française, après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Aix-Marseille, Montpellier et Bordeaux. [1]

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Relief

Le bassin rennais
Le bassin rennais

Rennes est située au confluent de l’Ille et de la Vilaine.

La ville se trouve au centre d’une zone affaissée du Massif armoricain entre les zones plus élevées de l’ouest de la Bretagne et les contreforts des collines de Normandie et du Maine. Le bassin de Rennes a été creusé par l’érosion de l’Ille et de la Vilaine dans les schistes tendres. L’altitude de la commune est faible et comprise entre 20 et 74 mètres [2]. Le relief est peu encaissé et a donc permis un étalement urbain et une continuité du bâti.

[modifier] Transports

En terme de transports, la ville est facilement accessible. Les voies express partent en étoile en direction de Paris ou Brest (E 50), l'autoroute des Estuaires vers Caen ou Nantes (E 03), ou encore vers Saint-Malo (D 137) ou Vannes et Lorient (N 24). La gare a une forte activité avec de fréquents arrêts TGV ou TER. Elle est également un nœud de transport multimodal avec la connexion du réseau de bus et le métro (dont une deuxième ligne est à l'étude pour 2015/2018). En 2013, Rennes sera à 1 h 23 de Paris grâce au prolongement de la ligne grande vitesse. A cette occasion, il est prévu un quartier type EuraLille nommé EuraRennes avec une nouvelle gare TER ainsi que la construction de plus de 120 000 m2 de bureaux. L'aéroport de Rennes - Saint-Jacques lui ouvre des dessertes nationales et internationales.

[modifier] Climat

La ville est sous un climat océanique relativement doux. Les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à 700 mm. Il pleut en quantité (et pas en nombre de jours de pluie) davantage à Nice qu'à Rennes. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés. Rennes bénéficie d'environ 1 850 heures d'ensoleillement chaque année.


  Relevé météorologique de Rennes
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Déc Année
Température maximale (°C) 8.1 9.4 12.3 14.7 18.4 21.5 23.8 23.6 21.1 16.7 11.7 9.0 15.7
Température moyenne (°C) 5.2 5.9 8.2 10.1 13.4 16.4 18.5 18.3 16.2 12.5 8.3 6.1 11.6
Température minimale (°C) 2.2 2.5 4.0 5.4 8.5 11.2 13.1 13.1 11.2 8.3 4.9 3.2 7.3
Hauteur de pluie (mm) 61.3 52.3 49.3 45.1 58.1 46.4 42.6 47.3 56.6 63.8 68.4 69.1 660.3
Source: Le climat à Rennes (en ° C et mm, moyennes mensuelles de 1945 à 2002)[3]


[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de Rennes.

Vers le IIe siècle avant Jésus-Christ : La ville est fondée par la tribu des Riedones qui choisit le site du confluent de l'Ille et de la Vilaine pour capitale, et prend le nom de Condate (ce qui signifie « confluent » en gaulois, de même que Kemper (Quimper) en breton).

Vers le IIIe siècle, des remparts sont érigés pour protéger la ville, dans une emprise considérablement réduite, des attaques barbares , fréquentes à cette époque. La ville évangélisée dés la fin du Ie siècle va recevoir son premier évêque de Rennes en 439.

La ville, comprise dans les marches de Bretagne, est progressivement intégrée au royaume de Bretagne et devient rapidement une ville ducale. Au XVe siècle, Rennes consolide l'enceinte primitive gallo-romaine. Dans ce même siècle, deux enceintes successives agrandiront la ville.

Au XVIe siècle, après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France en 1532 par l'édit de Vannes, la ville devient le siège du Parlement de Bretagne, et donc capitale provinciale par opposition à Nantes, ancienne capitale du duché. Les fortifications élevées contre les Français et les Anglais deviennent inutiles et sont lentement démantelées jusqu'au début du 20e siècle.

  • 1720 : un incendie détruit les trois quarts de la ville, la reconstruction sera l'occasion de repenser la ville selon l'urbanisme et l'esthétisme du XVIIIe siècle.
  • 1857 : arrivée du chemin de fer au sud de la ville, ce qui permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville.
  • 1899 : la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes.
  • Seconde Guerre mondiale : la ville est occupée à partir du 18 juin 1940 par l'armée allemande, elle subit de nombreux bombardements et sera libérée le 4 août 1944 par les troupes du général Patton.

À partir des années 1950, la ville connait un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'usine Citroën implantée au sud de la ville (qui compta jusqu'à 13 000 salariés dans les années 1970). Actuellement, la ville est reconnue pour être une ville administrative, dynamique avec de nombreux étudiants et des activités de pointe dans les télécommunications, les réseaux, image et transmissions, profitant de sa position de capitale régionale.

[modifier] Démographie

Au recensement de 1999, le dernier ayant valeur officielle, la ville comptait 206 229 habitants. L'unité urbaine de Rennes comptait 272 263 habitants (elle était alors composée de dix communes : Rennes, Bruz, Cesson-Sévigné, Chantepie, Chartres-de-Bretagne, Montgermont, Pont-Péan, Saint-Grégoire, Saint-Jacques-de-la-Lande et Vezin-le-Coquet). La ville est au centre de la 12e aire urbaine française qui accueillait 521 188 habitants[4] en 1999. Au travers des divers recensements intermédiaires de population et le dynamisme démographique de Rennes et de son agglomération (+1,3 % de croissance entre 1990 et 1999), on peut estimer à plus de 300 000 les habitants de l'unité urbaine et à plus 600 000 les habitants de l'aire urbaine[réf. nécessaire].


Évolution démographique
(Source : Cassini[5] et INSEE[6])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
30 160 25 904 29 225 29 589 27 340 35 552 37 895 39 218 39 505
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
45 664 45 483 48 283 52 044 57 177 60 974 66 139 69 232 69 937
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
74 676 75 640 79 372 82 241 83 418 88 659 98 538 113 781 124 122
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
151 948 180 943 198 305 194 656 197 536 206 229 210 500 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Monuments et curiosités

Rennes est classée ville d'art et d'histoire.

[modifier] Centre historique

  • Les maisons traditionnelles à pans de bois (colombages) colorés sont situées principalement le long des rues Saint-Sauveur, Saint-Georges, de Saint-Malo, Saint-Guillaume, des Dames, du Chapitre, Vasselot, Saint-Michel, de la Psallette et autour des rues du Champ-Jacquet et Rallier-du-Baty, des places des Lices et Sainte-Anne et de la cathédrale.
  • Ancienne chapelle de l'hôpital Saint-Yves (gothique), rue Saint-Yves, aménagée en musée sur l'évolution de Rennes, Office de tourisme.
  • Place des Lices et environs.
    • Les halles Martenot du XIXe siècle, édifiées de 1868 à 1871 par Jean-Baptiste Martenot, accueillent le marché des Lices le samedi matin (le 3e marché de France).
    • Les portes Mordelaises, châtelet à deux tours et pont-levis, bordent les restes des anciennes fortifications médiévales du IIIe siècle, jusqu’à la tour Jehan Duchesne du XVe siècle, rue Nantaise, et les remparts du XVe siècle à l'est des fortifications gallo-romaines, place Rallier-du-Baty.
  • Place Sainte-Anne (Plasenn Santez-Anna).
  • La rue Saint-Michel, surnommée la « rue de la Soif », provenant du fait d'un grand nombre de bars dans cette rue, et de sa popularité lors des soirées étudiantes.
  • Place Hoche.
  • De la rue Saint-Melaine à la place Saint-Melaine.
  • Rue Nationale.
    • La coupole des magasins de musique et lutherie, aux 1 et 3 de la rue, construite par Laloy, architecte de la ville pour obtenir la meilleure acoustique.
  • Rue Saint-Georges et rue Gambetta.
    Palais Saint-Georges
    Palais Saint-Georges
    • Piscine municipale et bains publics Saint-Georges (1923-1926). Construite par l'architecte Emmanuel Le Ray et décorée par le mosaïste Isidore Odorico et par Gentil & Bourdet pour les décors de grès flammé, elle fut la première piscine chauffée de France.
    • Palais Saint-Georges et son jardin.
  • Place du Parlement de Bretagne (Plasenn Breujoù Breizh).
  • Place de la Mairie (Plasenn Ti Ker).
  • Place du Vau-Saint-Germain,
    • Église Saint-Germain, édifiée de 1435 à 1570.
    • Passerelle Saint-Germain[8], construction de bois et métal de la fin du XXe siècle pour relier la place au quai Émile-Zola.
  • Rue du Champ-Jacquet.
  • Rue de Corbin.
    • L'hôtel de Châteaugiron, des XVIe siècle et XVIIIe siècle, quartier général, PC et hôtel de commandement de la région militaire Terre Nord-Ouest.
  • Rue du Chapître.
    • L'hôtel de Blossac, du XVIIIe siècle, Direction régionale des Affaires culturelles.
  • Carrefour Jouaust.

[modifier] Au sud de la Vilaine

  • Le Palais du commerce, édifié de 1885 à 1911, par les architectes Jean-Baptiste Martenot, puis Emmanuel Le Ray, actuellement la poste centrale (mosaïque intérieure : Isidore Odorico).
  • Quai Émile-Zola, au bord de la Vilaine
  • Rue du Pré-Botté
    • Anciens locaux de Ouest-Éclair, puis de Ouest-France, premier quotidien régional et national ; façade classée de brique rouge et rose, restaurée et occupée maintenant par l'hôtel Mercure.
  • Rue Duhamel.
    • Les grands moulins, construits de chaque côté du bras sud de la Vilaine en 1895 et 1902, reliés entre eux par un corps central enjambant la rivière.
Église Sainte-Thérèse
Église Sainte-Thérèse
  • Place Honoré-Commeurec.
    • Les Halles centrales, marché couvert de 1922, autrefois criée municipale, reconverties en partie en galerie d'art contemporain.
  • Esplanade Général-de-Gaulle.
    • Les Champs Libres, installation culturelle (bibliothèque, musée de Bretagne et espace des sciences) ouverte en mars 2006, à l'architecture audacieuse de Christian de Portzamparc.
    • Le Liberté, salle de spectacles, d'événements et de concerts, ancienne salle ommisport construite en 1961, par les architectes Louis Arretch, Yves Le Moine et Yves Perrin, jeu de toitures en voile de béton précontraint.
    • La Maison provinciale des Filles de Jésus, remarquable édifice contemporain, construit par les architectes Perrin-Martin, en 1991.
  • Rue Saint-Hélier.
  • Place Hyacinthe-Perrin.
    • L'église Sainte-Thérèse, chef-d'œuvre d'art déco, construite en 1932-1936 par l'architecte Hyacinthe Perrin et ornée de mosaïques d'Isidore Odorico[9]. L'église a été ravagée par un incendie le 23 septembre 2001 et a été entièrement restaurée pour rouvrir le 12 décembre 2004[10]. Suite à cette restauration, la place de l'église, alors propriété de l'association diocésaine tout comme l'église, a été réaménagée par la Ville et porte désormais le nom de l'architecte du bâtiment ; elle a été inaugurée le 30 juin 2007[11].

[modifier] Mais aussi

  • Au nord-ouest :
    • le plus haut immeuble de Rennes, Les Horizons, construit en 1970 par l'architecte Geoges Maillols.
    • les écluses du canal d'Ille-et-Rance de 1843.
    • le nouveau quartier de Beauregard, d'architecture contemporaine, son parc jardin public et la monumentale sculpture de l'alignement du XXIe siècle.
  • Au nord-est :
    • Le parc des Gayeulles avec ses divers étangs fleuris de lotus en été, sa patinoire à double piste, bientôt une nouvelle piscine avec un puits pour initiation à la plongée, son stand de tir, ses tennis, ses nombreux terrains de foot, rugby, etc.
  • À l'est de la ville, rue de Paris :
    • les deux halles d'imprimerie Oberthür, construites par Martenot entre 1870 et 1895 en fonte, brique et schiste, reconverties en zone d'entreprises après le rachat par la Ville.
    • le parc Oberthür, le second plus grand jardin public du centre-ville.
  • Au sud-est, près de la gare et de la clinique saint-Yves:
    • Les anciennes brasseries Graff, dont les bâtiments construits en 1927 par l'architecte Georges Robert Lefort sont convertis en lieux privilégiant l'expression du graffiti urbain, dans l'attente de la construction d'un nouveau petit quartier d'habitations et de commerces.
  • Au sud, quartier du Blosne (Bréquigny) :
    • le manoir de la Haute-Chalais du XVIIe siècle, château de granit.

[modifier] Hommage rendu à la ville

Rennes est la ville de Jean-Denis Lanjuinais (1753-1827), l'homme qui a écrit : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales n'ont d'intérêt que par utilité commune ».

C'est à ce même auteur que l'on doit la phrase : « Les prisons sont bien davantage le lieu où l'on fabrique les individus dangereux pour leurs semblables que celui où on les conduit. »

Figure de proue des fédéralistes bretons, adversaire déterminé de la peine de mort et de la machine à couper les têtes, Jean-Denis Lanjuinais s'opposa courageusement à la mise à mort du monarque dont il avait voté la déchéance. Pour les mêmes raisons, on le vit plus tard s'opposer avec la même énergie, à la mise à mort du maréchal Ney.

Rennes s'honore d'avoir su protéger son grand homme et grand proscrit sous la Terreur jacobine. Les mouchards de Carrier ne l'ont jamais repéré.

Rappelons que la Révolution française émergea à Rennes en décembre 1788 et janvier 1789, principalement sous les noms de journée des Bricoles et journée des Cordeliers (26 et 27 janvier 1789). Ceux qui la firent triompher dans les rues de Rennes étaient les élèves de Jean-Denis Lanjuinais à l'École universitaire de Droit, dans l'enceinte de l'actuel Lycée Émile Zola. Optant personnellement pour l'activisme de la plume, Jean-Denis Lanjuinais rédigea de sa main la plupart des cahiers de doléances de la Sénéchaussée de Rennes.

Jean Denis Lanjuinais fut élu député pour la sénéchaussée de Rennes aux États généraux de 1789, puis député d'Ille-et-Vilaine à la Convention nationale. En son temps, il était si connu et apprécié qu'il fut choisi, sous le Directoire, par 73 départements, pour les représenter au Conseil des Anciens. Fidèle à sa Bretagne et à sa ville natale, Jean-Denis opta sans la moindre hésitation pour l'Ille-et-Vilaine. Il était si connu qu'à cette époque, la Bretagne était appelée le « pays de Lanjuinais » dans les assemblées révolutionnaires et post-révolutionnaires. Jean-Denis Lanjuinais et Jean Leperdit ne sont plus là mais Rennes demeure fidèle à l'esprit de ses grands semeurs de Liberté.

[modifier] Économie

Ancienne rédaction locale de Rennes du journal Ouest-France, située rue du Pré Botté (aujourd'hui en partie transformé en un hôtel 3 étoiles).
Ancienne rédaction locale de Rennes du journal Ouest-France, située rue du Pré Botté (aujourd'hui en partie transformé en un hôtel 3 étoiles).
  • Construction automobile : usines de la Janais à Chartres-de-Bretagne (Sud-Ouest de Rennes) du groupe PSA (pôle haut de gamme : C5, C6 et 407), depuis 1960 et environ 10 000 salariés.
  • Télécommunications et informatique; Rennes est la pièce essentielle du pôle de compétitivité « Images et Réseaux » de Bretagne-Pays de Loire, grâce au développement de la technopole Rennes Atalante, qui accueille plus de 250 entreprises qui emploient plus de 15 000 salariés.
  • Connectique : siège de Legris Industrie.
  • Presse : siège du journal Ouest-France, premier quotidien français par le tirage.
  • Agriculture, la ville accueille l'un des plus grand salon mondial consacré à l'élevage, le SPACE (Salon des productions animales de la culture et de l’élevage) qui accueille chaque année, en septembre, plus de 110 000 visiteurs (quasi exclusivement professionnels, et avec un public international).
  • Agroallimentaire : situé au cœur d’Agrocampus Rennes, le pôle de compétitivité (scientifique) Valorial « agroalimentaire, biologie, santé », est un des plus importants sites européens de recherche et développement de niveau international.

Rennes est le siège de nombreuses directions régionales et interrégionales administratives (voir le paragraphe consacré à l’administration) ou économiques :

  • Banques : Banque de France (direction régionale ouest), sièges de plusieurs banques régionales privées ou coopératives
  • Commerce : siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes. Elle gère l’aéroport de Rennes et le port fluvial de Redon, l’École supérieure de commerce de Rennes. Elle fut l’une des toutes premières en France à créer une zone industrielle à partir de 1953 (zone industrielle ouest, dite de la route de Lorient).

Elle est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne.

[modifier] Principaux employeurs

Selon l’INSEE[12], les principaux employeurs de l’unité urbaine rennaise sont :

  • PSA - Usine de Chartres de Bretagne, environ 10 000 salariés (Industrie Automobile)
  • CHU Pontchaillou, Rennes, environ 3800 salariés
  • Ville de Rennes, Rennes, environ 2500 employés
  • SNCF, Rennes, environ 2000 salariés
  • CF Gomma, Rennes, environ 1300 salariés (Industrie Automobile)
  • CHS Guillaume Régnier (Psychiatrie), Rennes, environ 1200 salariés
  • Ouest France, Chantepie, environ 1200 salariés (Presse et Edition)
  • CH Hopital Sud, Rennes, environ 1000 salariés
  • Académie de Rennes-Rectorat, Rennes, environ 1000 employés
  • Université de Rennes 2, Rennes, environ 1000 salariés
  • Société de Transport Gaultier, Noyal-Sur-Vilaine, environ 800 salariés (Transport)
  • La Poste, Rennes, Le Rheu et St Jacques, environ 700 salariés
  • Orange Business Service/Equant, environ 600 salariés (Services aux entreprises)
  • Orange, Rennes, environ 600 salariés (Télécommunications)
  • Thomson R&D, Rennes, environ 500 salariés (Télécommunications)
  • Crédit Agricole d'Ille-et-Vilaine, environ 500 salariés (Banque)
  • Oberthur Fiduciaire, Chantepie, environ 300 salariés
  • Visteon, Noyal-Chatillon, environ 300 salariés (Industrie Automobile)
  • Banque Populaire de l'Ouest, Montgermont, environ 300 salariés (Banque)
  • Leclerc St Grégoire, Saint-Grégoire, (Grande distribution)

[modifier] Transports

Rennes est desservie par un réseau de voies rapides et de chemins de fer ; la gare de Rennes est à 2h05 de Paris en TGV, et sera à 1h20 de la capitale française lors de la mise en service de la ligne à grande vitesse Le Mans - Rennes, prévue pour 2013.

Rennes dispose également de l'aéroport de Rennes - Saint-Jacques, situé à 7 kilomètres du centre-ville, au sud-ouest sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande.

Un réseau dense et très fréquenté de transports urbains et péri-urbains, géré par le STAR, par bus et métro automatique (souterrain et aérien), facilite les déplacements quotidiens (avec la carte RFID KorriGo depuis 2006). Il a permis de résoudre l'engorgement du trafic en centre-ville, tout en étendant le domaine piétonnier.

Une ligne de métro permet de se déplacer rapidement (100 000 voyages/jour). Un parc de vélos permet d'emprunter gratuitement, pour une durée maximale de deux heures, l'un des 200 vélos répartis sur 25 stations disséminées dans la ville (service fournis par une compagnie publicitaire). Ce service, aujourd'hui répandu dans les grandes agglomérations, était une première lors de sa mise en place en juin 1998 par l'équipementier Clear Channel.

Depuis 2004, l'opérateur d'autopartage City Roul propose aux habitants des véhicules en libre-service.

[modifier] Administration

Icône de détail Article détaillé : Liste des maires de Rennes.

Derniers maires de Rennes :

La ville est le chef-lieu de nombreuses collectivités locales (la communauté d'agglomération Rennes Métropole, le Conseil Général d'Ille-&-Vilaine, le Conseil Régional de Bretagne) mais aussi le siège de nombreuses administrations (entités publiques) régionales ou inter-régionales.

  • Justice : cour d'appel (pour les quatre départements de la région Bretagne et la Loire-Atlantique), Brigade interrégionale d'investigation financière, JIRS (juridiction interrégionale spécialisée pour le grand ouest), direction interrégionale de l'administration pénitentiaire,
  • Police et contrôle routier : Centre national de contrôle des infractions routières, CRIR (Centre régional d'information routière), DST (direction ouest),
  • Armée : Direction de la région Terre nord-ouest, zone de défense ouest, gendarmerie de la zone de défense ouest
  • Administration : association des villes de l'arc nord-atlantique, Chambre régionale de l'agriculture, Chambre régionale et territoriales des comptes (C.R.T.C.), Conseil économique et social régional (C.E.S.R.), Chambre régionale de commerce et d'industrie, ...
  • Religion : Siège métropole de la province ecclésiastique catholique Bretagne-Pays de Loire ( 9 diocèses), archevêché et diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo.
  • Services publics : La Poste (direction ouest), Météo France (direction interrégionale ouest), DIRO : direction interdépartementale du réseau national routier du grand Ouest.
  • Éducation nationale : Rectorat de l'académie de Rennes (couvre la Bretagne à quatre départements) ; Inspection académique d'Ille-et-Vilaine, Université de Rennes (Rennes I : Droit, médecine, sciences et Université de Haute-Bretagne (Rennes II : Lettres).
  • Recherche publique : CNRS (direction ouest), INRA, IRISA, CEMAGREF, ...
  • Services de l'information : AFP (direction Ouest), France 3 Ouest, INA, ...

Rennes est divisée en 11 cantons :

Canton Formation Habitants
Rennes-Nord-Est Quartiers résidentiels urbains autour de Maurepas 18 224 hab.
Rennes-Nord Quartiers au Nord du canal d’Île-et-Rance, zone Atalante Nord, zone de la préfecture et du CHR/CHU, et zone industrielle et commerciale Nord (près de Saint-Grégoire) 21 845 hab.
Rennes-Nord-Ouest Quartiers résidentiels urbains denses de Villejean, Université de Rennes II, et communes de Gévezé, Pacé et Parthenay-de-Bretagne 28 130 hab.
Rennes-Centre-Ouest La partie ouest du centre historique et les quartiers résidentiels Ouest de Rennes 21 264 hab.
Rennes-Centre La partie du centre historique de Rennes au Nord de la Vilaine, les Lices, la mairie, le parlement de Bretagne, jusqu’à la place de la République 19 017 hab.
Rennes-Centre-Sud Le centre historique de Rennes étendu au Sud de la Vilaine, les anciens quartiers du Nord de la gare jusqu’à la place de la République et la dalle commerciale et résidentielle du Colombier 15 774 hab.
Rennes-Est Quartiers résidentiels et zone universitaire Rennes I, zone Atalante Est 20 323 hab.
Rennes-Sud-Est La zone industrielle et d’activité du Sud-Est, et les communes de Chantepie et Vern-sur-Seiche 33 459 hab.
Rennes-le-Blosne Quartiers résidentiels urbains denses (ZAC) au Sud-Est de Rennes 21 151 hab.
Rennes-Bréquigny Quartiers résidentiels urbains denses (ZUP) et zone commerciale du Sud-Ouest 15 397 hab.
Rennes-Sud-Ouest Quartiers résidentiels près de la zone industrielle de l’Ouest, et les communes de Saint-Jacques-de-la-Lande et Vezin-le-Coquet 28 707 hab.

[modifier] Jumelages

La ville de Rennes est jumelée avec 13 villes d’autres pays, dont 7 en Europe :

[modifier] Éducation

Icône de détail Article détaillé : Études supérieures à Rennes.

Rennes constitue la locomotive du développement régional. Elle profite d'un environnement économique dynamique. Régulièrement citée en tête des villes où il fait bon vivre[réf. nécessaire], 60 000 étudiants l'ont choisie pour suivre leurs études (59 220 étudiants au cours de l'année universitaire 2004-2005 et 56 200 en 2005-2006[13]). En outre, Rennes a acquis une position stratégique dans les télécommunications grâce à la présence de la 1re technopole européenne dans le domaine, Rennes Atalante. Ville étudiante, Rennes est dotée de deux universités et d' écoles supérieures (25 au total) réparties sur plusieurs campus.

À l'est se trouve le campus de Beaulieu, le plus important en nombre d'étudiants. Il est notamment composé de l'université de Rennes I et regroupe des établissements d'enseignement supérieur, essentiellement en sciences et technologies et jouxte la zone Atalante Est, qui s'étend sur les communes de Cesson-Sévigné et Chantepie.

À l'ouest, le campus de Villejean, second campus en terme d'étudiants, est composé principalement de l'université de Rennes II. Il est essentiellement orienté vers le domaine des lettres, sciences humaines, sciences sociales, sports mais comprend également le campus santé (médecine, pharmacie, odontologie) de l'université de Rennes I. Rennes II est aussi connue comme point de départ de nombreux mouvements sociaux et manifestations nationales. Le siège de l'école des hautes études en santé publique (EHESP) est dans ce secteur.Situé aussi à l'Ouest sur la route de Saint-Brieuc, se trouve le campus de l'Institut national d'enseignement supérieur et de recherche agronomique et agro-alimentaire de Rennes, Agrocampus Rennes.

Panneau bilingue (français et breton) de l'école du Faux-Pont
Panneau bilingue (français et breton) de l'école du Faux-Pont

Au nord se trouve l'École supérieure de commerce de Rennes. Excentré au sud-ouest de la ville de Rennes, à Bruz, se trouve le campus de Ker Lann. Il comprend principalement des établissements d'enseignement supérieur privés.

On notera également la présence d'autres campus, comme celui de la Harpe, au nord de Villejean (dépendant de Rennes II), ainsi que dans le centre, principalement spécialisé en sciences économiques et en droit et rattaché à l'Université de Rennes I. D'autres écoles sont toutefois installées en centre-ville, telle l'Ecole Régionale des Beaux-Arts, l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne, l'Institut de Gestion de Rennes ou l'Institut d'études politiques de Rennes.

De plus, la ville compte un grand nombre de collèges et lycées et d'écoles préparatoires, drainant chaque jour des élèves et étudiants de toute l'agglomération, grâce au système de transport public intégré et dense.

Établissements de formation à Rennes
Établissements Publics Privés
Maternelles • Volga, Trégain, Thorigné, St Malo, Quineleu, Picardie, Pablo Picassso, Oscar Leroux, Moulin du Comte, Marcel Pagnol, Marc Sangnier, Louise Michèle, L'ïle Papu, Les Cloteaux, Camille Claudel, La Poterie, Lafaye Gacet, Le Colombier, Léon Grimault, Albert de Mun... • Adoration, Saint Michel, Sainte Marie, Notre-Dame Du Vieux Cours, Saint Clément, Sainte Bernadette...
Primaires • École primaire Champion de Cicé, École primaire Oscar Leroux, École primaire Liberté, École primaire, Albert de Mun, Camille Claudel, Carle Bahon, Châteaugiron-Le Landry, Clemenceau, Clôteaux, Colombier, Contour St Aubin, Duchesse Anne, Eugène Guillevic, Gantelles, Guyenne, Ille, Jacques Prévert, Jean Moulin, Jean Rostand, Jean Zay, John Kennedy, Joseph Lotte, Jules Ferry, Jules Isaac, Léon Grimault, Louise Michel, Marcel Pagnol, Marie Pape-Carpantier, Mauconseil, Moulin du Comte, Pablo Picasso, Pascal Lafaye, Paul Langevin, Picardie, Poterie, Robert Doisneau, Sonia Delaunay, Torigné, Trégain, Volga • École primaire privée l'Adoration, École Privée Jeanne d'Arc, École Saint Michel, École Saint vincent-la Palestine, École Privée Jeanne d'Arc, École Notre Dame des Miracles, École Notre-Dame Du Vieux Cours, École Privée Marcel Callo, École Privée Montessori, École Saint Armel, École Saint Clément, École Saint Jean Bosco, École Saint Joseph, École Saint Yves, École Sainte Bernadette, École Sainte Marie, École St Jean, École St Laurent
Collèges • Collège La Binquenais, Collège Échange, Collège Emile Zola, Collège Jean Moulin, Collège Cleunay, Collège des Hautes Ourmes, Collège Anne de Bretagne, Collège Malifeu, Collège Montbarot, Collège Les Ormeaux, Collège Le Landry, Collège La Motte Brulon, Collège Les Chalais, Collège Adoration • Collège Assomption, Collège Adoration, Collège La Tour d'Auvergne, Collège ST Helier, Collège ND du Vieux Cours, Collège Sainte-Thérese, Collège Sainte-Geneviève
Lycées • Lycée Bréquigny, Lycée Chateaubriand, Lycée Emile Zola, Lycée Louis Guilloux, Lycée Jean Macé, Lycée Victor et Hélène Basch, Lycée Joliot-Curie, Lycée Mendès France, Lycée Coëtlogon, Lycée Descartes,Lycée Charles Tillon • Lycée Assomption, Lycée De La Salle, Lycée Jeanne-d'Arc, Lycée Sainte-Geneviève, Lycée Saint-Martin, Lycée Sainte-Thérese, Lycée Jean Paul II, Lycée Saint-Vincent

[modifier] Vie militaire

Unités ayant tenu garnison à Rennes :

[modifier] Culture

De nombreux artistes musicaux sont originaires de Rennes, ville souvent considérée comme un laboratoire du rock. Parmi ces artistes, on retrouve Billy ze kick, Psykick Lyrikah, X Makeena, Strup X, Betty Ford Clinic, Étienne Daho, DJ Zebra Marquis de Sade, Frank Darcel, Niagara, Shane Cough ou encore Monsieur Roux. Enfin, Pascal Obispo est Rennais depuis ses 13 ans.

Le Comité consultatif à l'identité bretonne est créé en septembre 1996, et rassemble des élus, des représentants associatifs et des personnes qualifiées pour tenter de définir et d'enrichir l'identité de Rennes, préfecture de la Bretagne, à travers des réflexions, propositions et actions qui valorisent la culture bretonne. Il est présidé par Martial Gabillard, conseiller municipal délégué aux cultures bretonnes. Lena Louarn, Michel Génin en sont membres.

[modifier] Animations socio-culturelles

  • Nuit des Quatre Jeudis : Dazibao, Nuit du sport, Bar en scène et les jeudis découvertes dans les MJC des quartiers rennais.
  • La Ville a institué,en 2008, une biennale d'art dit "contemporain" en liaison avec une grande entreprise, dont les expositions disséminées prennent place notamment dans l'ancien couvent des Jacobins.

[modifier] Héraldique

Blason de Rennes
  • Description : Palé d'argent et de sable de six pièces, au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable.

[modifier] Galerie photo

[modifier] Notes et références

  1. Site du gouvernement, Atlas 2006 de l'enseignement supérieur
  2. (fr) L’altitude de Rennes sur le site de l’IGN.
  3. Lameteo.org : la météo dans tous ses états
  4. Insee - France en faits et chiffres - Les 25 premières aires urbaines
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  6. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  7. Fiche d'Inventaire préliminaire
  8. Fiche d'inventaire préliminaire
  9. Source : La construction de l'église
  10. Source : Diocèse de Rennes
  11. Source : Ville de Rennes
  12. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/bretagne/rfc/docs/Oc100art4.pdf
  13. untitled

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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Voir « Rennes » sur le Wiktionnaire.

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