Valence (Drôme)

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Panorama de Valence vue de la rive droite du Rhône
Panorama de Valence vue de la rive droite du Rhône
Valence
.
Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
(préfecture)
Canton chef-lieu de 4 cantons
Valence 1, 2, 3, 4
Code Insee 26362
Code postal 26000
Maire
Mandat en cours
Alain Maurice
2008-2014
Intercommunalité Valence Major
Coordonnées
géographiques
44° 56′ 00″ Nord
         4° 53′ 30″ Est
/ 44.9333333333, 4.89166666667
Altitudes moyenne : 123 m
minimale : 106 m
maximale : 191 m
Superficie 3 669 ha = 36,69 km²
Population sans
doubles comptes
66 568 hab.
(2005)
Densité 1 782 hab./km²
Gentilé Valentinois, Valentinoise
Site www.mairie-valence.com
Carte de localisation de Valence

Valence (ou Valence-sur-Rhône) (en occitan Valença) est une commune française, préfecture du département de la Drôme qui fait partie de la région Rhône-Alpes. Elle fait partie du réseau des Villes et Pays d'Art et d'Histoire et a obtenu quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris. Ville Fleurie : Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg

Ses habitants sont appelés les Valentinois et les Valentinoises.

Sommaire

[modifier] Devise

Unguibus et Rostro (Par le bec et par les ongles)

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Sa situation géographique place Valence au centre de l'axe méridien de la vallée du Rhône, au débouché de la vallée de l'Isère, voie d'accès vers les Alpes. Située à quelques kilomètres au sud du 45e parallèle, la ville est souvent désignée comme la porte du Midi.
"A Valence le midi commence" disent les gens du "Nord". La cité est désormais établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche du Rhône :

  • la plus basse, qui est la plus proche du fleuve, où se trouvaient les quartiers de pêcheurs et de mariniers ;
  • la terrasse intermédiaire, à l'abri des crues du fleuve, où s'est développée la ville historique, d'abord à l'intérieur de ses remparts, puis à l'extérieur ;
  • la troisième terrasse fortement urbanisée dans la deuxième moitié du XXe siècle ;
  • la plus haute, dénommée plateau de Lautagne où se développe un pôle d'activités technologiques depuis la fin du XXe siècle.

La ville a également donné son nom à une région géographique bien délimitée : le Valentinois.

Icône de détail Article détaillé : Valentinois.

[modifier] Communes limitrophes

Bourg-lès-Valence,   Saint-Marcel-lès-Valence Alixan
Rhône N Montélier,
Chabeuil,
Malissard
O    Valence    E
S
Portes-lès-Valence Beaumont-lès-Valence,
Montéléger
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[modifier] Climat et végétation

Valence bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent presque permanent qui souffle le long du couloir rhodanien. Baptisé mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations pluvieuses. Il s'appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

A partir de Valence, l'influence du climat méditerranéen se fait clairement ressentir avec un ensoleillement annuel élevé (environ 2300 heures/an). Les étés, typiquement méditerranéens, sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de 22°C. Les hivers, frais et lumineux, s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental, faisant de la ville un carrefour climatique entre Nord et Sud de l'Europe. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de 4°C.


La pluviométrie annuelle est relativement élevée : environ 850mm par an. Les pluies sont particulièrement importantes à l'automne (en Octobre la pluviométrie mensuelle est de plus de 100mm) où elles tombent durant des épisodes orageux connus sous le nom de "cévenols" dans le sud de la France.

La transition climatique s'exprime également à travers la végétation de la plaine Valentinoise. De fait, les premières garrigues et chênaies méditerranéennes (Quercus Ilex) apparaissent au sud du 45e parallèle sur les coteaux Ardéchois (collines de Cornas, Crussol et Soyons). L'olivier, arbre emblématique de la Provence, apparait au niveau de Tain-l'Hermitage qui est située à 17,7 km au nord de Valence, cette commune apparaissant comme le nord du midi méditerranéen.

[modifier] Histoire

Le gentilé correspondant à Valence est Valentinois, mais le « Valentinois » désigne aussi une des anciennes provinces de France ayant pour capitale Valence et faisant partie de la province du Dauphiné.

[modifier] Antiquité : la colonie de Valentia

[modifier] Valence avant Valentia : le Valentinois à l'époque préromaine

La cité de Massalia, depuis longtemps en bons termes avec Rome, lui avait demandé de l’aide contre les Salyens qui ravageaient alors son territoire. L’intervention des Romains, dès 125 av. J.-C., assura sa sécurité : les places fortes barbares, et notamment l’oppidum d'Entremont, furent détruites et, en 123 av. J. C., le proconsul victorieux Caius Sextius Calvinus établit un poste militaire auquel il donna son nom, Aquae Sextiae (Aix-en-Provence). La guerre se poursuivit contre les Allobroges, chez qui les dynastes salyens avaient trouvé refuge. Les Romains, sous le commandement de Cneius Domitius Ahenobarbus, les écrasèrent près de la place de Vindalium, avant qu’en août 121 av. J.-C. l’armée de Quintus Fabius Maximus ne l’emportât de nouveau sur eux, cette fois-ci associés aux Arvernes au confluent du Rhône et l’Isère selon Strabon (Géographie, IV, 1, 11).

Les officiers romains reconnurent et exploitèrent sans doute très tôt le potentiel stratégique de la plaine valentinoise. En effet, Orose signale que Caius Marius, envoyé par Rome pour stopper les Cimbres et les Teutons, avait établi son camp non loin de la confluence entre le Rhône et l’Isère[1]. Ce poste militaire qui y fut établi devait jouer un rôle clé : Marius, sans répondre aux provocations, y semblait attendre patiemment le départ de l’armée barbare afin de les attaquer aux lieu et moment propices, en fonction de la direction qu’ils prendraient.

D’autres camps militaires furent également établis au nord de la plaine valentinoise. Des fouilles menées en 1991-1992 sur la partie haute du plateau de « Lautagne » (Valence) ont révélé la présence de fossés en « V » bordés partiellement de palissades, témoins d’une succession de dispositifs d’ordre défensif datés du Ier siècle av. J.-C. Un fer de lance et un boulet de baliste en granite y ont également été découverts.

Le Valentinois fut également la proie de soubresauts d’indépendance : les Allobroges, tribu établie au nord de l’Isère, se soulevèrent à plusieurs reprises contre l’occupant romain et de violents affrontements eurent lieu, dont le dernier pourrait s'être déroulé à Soyons (Solo selon Tite-Live, Epitomé 103) en 62 avant notre ère. Mais l’arrivée en 58 av. J.-C. de Jules César par la vallée de la Drôme, Valence et Vienne, fut un tournant dans l’histoire de la région valentinoise et de toute la province  : la conquête des Gaules fit du couloir rhodanien un axe de communication nord-sud essentiel, reliant les nouvelles possessions romaines à la mer Méditerranée. De nombreuses colonies y furent fondées, dont Valence, vraisemblablement d’époque césaro-augustéenne dans le territoire appartenant alors aux Segovellaunes.

[modifier] Une fondation ex nihilo

C'est sans doute durant la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C. que les Romains fondèrent la colonie de Valentia, nom latin signifiant La Vigoureuse.

Valence romaine a-t-elle succédé à un oppidum gaulois ? L’archéologie n’a révélé à ce jour aucune trace, dans le sous-sol de la ville actuelle, d’une agglomération antérieure à la conquête. Cependant, les découvertes de ces deux dernières décennies nous permettent d’affirmer que le site même de Valence a bien connu une occupation humaine avant sa création, mais qu’il ne s’agit pas d’une occupation urbaine.

Cela n’exclut pas l’existence d’une ville indigène à l’origine de Valence : les habitants de la cité de Soyons, sur la rive droite du Rhône, à hauteur de Portes-lès-Valence, ont pu être attirés puis absorbés par Valentia établie en face.

[modifier] Le choix du site

La cité de Valentia fut établie sur une terrasse dominant le Rhône, à cinq kilomètres au sud du confluent de l’Isère et à une quinzaine de kilomètres de celui de la Drôme.

Le choix de ce site d’implantation a sans doute représenté une étape essentielle pour les colons. À en lire Vitruve, nous savons que les caractéristiques naturelles du terrain (essentiellement hydrographiques et topographiques) étaient un des premiers critères pris en considération par les fondateurs de colonies. En effet, Valence, comme beaucoup d’autres cités de Gaule, fut implantée en bordure d’un cours d’eau, traduisant une volonté de mettre à profit les « opportunitates fluminum » (Vitruve, De l’architecture, I, V, 1), c’est-à-dire les commodités des voisinages fluviaux, lacustres ou maritimes :

  • possiblité de transport
  • approvisionnement en eau
  • évacuation des eaux usées

Ce dernier point était un besoin impératif pour les villes romaines : construite sur une terrasse alluviale, donc en légère pente, Valentia assurait ainsi sa salubrité en évacuant plus aisément vers le Rhône les eaux usées et les précipitations grâce à des fossés, mais aussi des égouts dont deux ont été localisés sous la via Agrippa . Sur ce plateau dominant le Rhône d’une dizaine de mètres, la cité était à l’abri d’éventuels débordements du fleuve.

Plus précisément, Valentia fut édifiée sur la rive gauche du Rhône, là où il vient buter dans les terrasses anciennes de la plaine et décrit une courbe vers l’est, d’autant plus forte que les alluvions du ruisseau Mialan ont créé un cône de déjection sur la rive droite et dans la plaine de Guilherand-Granges. Une telle position, à cinq kilomètres au sud de la confluence entre l’Isère et le Rhône, avait un rôle stratégique évident. Mais cette situation géographique se comprend surtout par le croisement de plusieurs voies de transport et de communications :

  • Valentia avait une place privilégiée dans les échanges nord-sud grâce au Rhône et à la via Agrippa .
  • Valentia s’insérait dans des axes est-ouest puisque les différents chemins qui traversaient la plaine en venant de la vallée de l’Isère et de celle de la Drôme (voie des Alpes) convergeaient vers la cité. Le Rhône se franchissait au niveau de Valence sur un bac, un gué ou un pont.

[modifier] Le réseau urbain

La cité de Valence, comme bon nombre de villes gallo-romaines, reçut un plan orthonormé. Les données archéologiques sont trop peu nombreuses pour savoir si ce schéma régulateur était véritablement régulier sur tout le territoire de l’agglomération, soit 30 hectares environ. L’orientation du réseau viaire urbain a successivement suivi les cadastres « A »[2] et « B »[3] repérés dans la plaine valentinoise.

Nous connaissons avec certitude le decumanus de la cité grâce à la découverte d’une chaussée démunie de son dallage et d’un double réseau d’égouts à l’angle de la rue Madier-de-Monjau et la rue Farnerie, à quelques mètres au nord de la mairie. Le cardo du réseau urbain était la via Agrippa elle-même, qui traversait la cité en ligne droite de la porte sud de la cité jusqu’à l’ancienne porte et tour d’Aïon, au nord de la ville, devenue par la suite « Tourdéon ».

C’est le long de la via Agrippa que devait se situer le forum, place constituant le centre des affaires publiques et privées. Cette esplanade rectangulaire entourée de portiques était bordait d’édifices qui lui étaient organiquement liés : la basilique civile, la curie, un temple, des monuments honorifiques et des boutiques, dont nous ignorons l’emplacement dans la cité de Valentia.

Au sud de l'emplacement présumé du forum, entre la rue du Théâtre et la rue Vernoux, furent mises au jour, en 1956, les ruines d’une vaste salle avec abside, le caldarium des thermes publics ouvrant sans doute directement sur le forum. L’alimentation en eau de cet établissement thermal, et plus généralement celle de toute la cité de Valentia, se faisait grâce aux nombreuses sources à proximité. Le site même de Valence présente encore aujourd’hui un dense réseau de ruisseaux et de canaux nés du trop-plein des nappes qui s’échappe en sources au pied des gradins, formant, à l’est, une ligne courbe depuis la Source du Treuil jusqu’à la Fontaine des Malcontents, et près du Rhône et de la Basse-Ville, une ligne quasi-parallèle au fleuve depuis la Source Saint-Pierre jusqu’à la descente du Boulevard Gambetta. Ainsi, au quartier Chony (sur la commune de Bourg-lès-Valence), ont été retrouvés des restes de canalisations ayant appartenu à l’aqueduc qui amenait à Valence les eaux de la Source du Treuil.

Evocation de la porte Sud de la cité de Valentia sous le Haut-Empire
Evocation de la porte Sud de la cité de Valentia sous le Haut-Empire

Tout autour de l’actuelle cathédrale furent découverts, en 1952, des fragments d’architecture appartenant sans doute à un grand temple.

La cité possédait des établissements de spectacle :

  • On imagina, au cours du XIXe siècle, l’existence d’un cirque dont le lieu-dit Quartier du Cire (« Siry » au Moyen Âge) en aurait conservé le souvenir ; cette hypothèse n’a pu être vérifiée.
  • Un amphithéâtre a dû exister, car un groupe de maisons établi au bord du Rhône, à l’extérieur de l’enceinte, dessine, sur les photos aériennes, une portion d’ellipse presque parfaite.
  • L’emplacement du théâtre est plus sûrement établi : depuis fort longtemps, l’arc de cercle formé par les maisons qui bordent la côte Sainte Ursule : trois sondages de contrôle y furent entrepris en 1950, mettant au jour l’orchestra avec son pavement de marbre gris bleu et jaune, des traces de grandes marches dont les pierres de gradin avaient disparu, ainsi que de gros éléments de murs.
  • Valence aurait peut-être possédé un odéon dont la courbure serait matérialisée par la rue du Croissant.

La cité fut ceinte d’un rempart dès le Haut-Empire. Les fouilles menées place de la Porte Neuve fin 2004, au sud de la vieille ville, ont permis l’étude d’un segment de courtine du rempart antique ainsi que des niveaux contemporains de sa construction. Cette enceinte aurait été mise en place entre 15 av. J.-C. et 15 ap. J.-C. Une telle construction avait des intentions surtout symboliques : elle exprimait la dignitas de la cité mais aussi proclamait la puissance de la communauté qui y résidait et de l’autorité qui y siégeait ; elle signifiait également la toute-puissance de Rome et témoignait d’une confiance et d’une bienveillance particulières de l’empereur.

Les fouilles menées en 1869 au sud de la vieille ville ont révélé l’existence d’une porte monumentale défendue par deux tours en saillie. La façade, ou tout au moins les piliers qui ont pu être observés lors des fouilles, était recouverte d’un grand appareil en pierre de molasse et ornée d’une frise de trophées militaires : boucliers, jambières, cuirasses (un bloc de cette frise est exposé au Musée de Valence).

[modifier] Les faubourgs (suburbia) de Valentia

Les ateliers d’artisan qui pouvaient être source de nuisances pour les habitants (odeurs, bruits, etc.) ou présenter des risques important d’incendie étaient généralement implantés en périphérie du réseau urbain, dans les couronnes suburbaines. Il faut donc imaginer une ceinture périurbaine animée, constituant ce qu’on appelle des suburbia (faubourgs) : les activités économiques y devaient être installées en grand nombre le long des axes routiers, le carroyage urbain orthogonal s’interrompant avec l’enceinte de la cité.

Des habitations modestes et des résidences aisées pouvaient également s’installer dans ces faubourgs. Disposant pour leur développement de plus de place qu’en ville, elles assuraient à leurs occupants, surtout si elles se groupaient en quartiers résidentiels, une atmosphère de calme inconnue dans le périmètre urbain lui-même, où régnait une animation bruyante.

  • Plusieurs bassins et une villa ont été découverts à l’ouest de la cité de Valentia, non loin de la voie des Alpes (en direction de Die et Gap), actuelle rue des Faventines.
  • Un quartier résidentiel, à inclure dans le périmètre urbain de Valence, aurait même existé au quartier des « Nonniers », sur la commune de Guilherand-Granges (rive droite du Rhône, face à Valence) : deux voies de rocades le traversant (aujourd’hui rue Henri Dunant et chemin de Cornas) rejoignaient la Voie d'Antonin (actuel Chemin des Mulets) et un pont ou un bac reliait les rives du fleuve.

Certaines de ces habitations, plus proches de la campagne comme sur la rive droite du Rhône, devaient sans doute posséder des vignes, des jardins et des vergers afin d’approvisionner la ville en produits frais. On peut également supposer la présence de fermes d’élevage, avec de la volaille et des porcs, et sans aucun doute quelques prairies destinées aux animaux de trait et aux bêtes de somme.

Les suburbia de Valence accueillaient aussi probablement des entrepôts et des installations portuaires. Le port antique se situait peut-être sur le territoire de l’actuelle commune de Bourg-lès-Valence, où le vallon du Barberolle donnait un accès facile au fleuve depuis la ville haute. Les pêcheurs avaient certainement leurs établissements à proximité du fleuve et leur activité semble confirmée par la découverte, dans la Basse-Ville, en 1894, de près de 200 pierres percées, de tous calibres, qui pouvaient servir pour les filets de pêche. Ce secteur a d’ailleurs était habité puisque des fossés en contrebas du théâtre antique, non loin de l’amphithéâtre, ont révélé un mobilier domestique abondant.

[modifier] L'Antiquité tardive

Au cours des premiers siècles de notre ère, Valence devint un important carrefour routier présent sur les cartes et itinéraires. Au Bas Empire, cette cité conserva sa position privilégiée, comme l’indique le tracé emprunté par un pèlerin chrétien se rendant de Bordeaux à Jérusalem, en l’année 333 : celui-ci, arrivant dans la vallée du Rhône à la hauteur d’Arles, n’hésita pas à remonter le fleuve jusqu’à Valence pour emprunter l’axe alpin Die-Gap-col de Montgenèvre.

Mais dès le IVe siècle, Valentia dû faire face à des incursions de plus en plus nombreuses de bandes armées dont le but était d’effectuer des raids avec le souci de rapporter du butin. Malgré ces razzias, Valentia conservait, à l’abri de son rempart, sa parure monumentale rivalisant, selon Ammien Marcellin (Histoires, XV, 11, 14), avec Arles et Vienne.

À l’aube du Ve siècle, la cité vivait à l’abri du rempart érigé sous le Bas Empire (construction encore visible au siècle dernier) tandis que les invasions barbares faisaient fuir une partie de la population établie en vallée du Rhône. Les Wisigoths s’emparèrent de Valence en 413 ap. J.-C. ; les Burgondes furent maîtres du bassin rhodanien à la fin du Ve siècle ; le Valentinois échut au royaume franc en 533. Ces invasions successives effacèrent presque toute trace de romanisation.

Cette période troublée marqua donc profondément le paysage valentinois. La ville elle-même tenta de survivre en aménageant au mieux son enceinte antique. Pour des raisons stratégiques, les portes romaines furent murées, faisant ainsi disparaître les deux axes principaux de la cité et restructurant durablement le réseau urbain. En outre, les habitants des campagnes s’installèrent sur les petits Monts de la plaine, donnant naissance à un grand nombre de villages. La toponymie semble souligner l’ampleur de ce phénomène : Montoison, Montmeyran, Montélier, Montvendre, Montéléger, etc. Ainsi, la plaine alluviale, fortement mise en valeur sous le Haut Empire, devint le « pays des Monts » dès la fin de l’Antiquité.

[modifier] Moyen Âge

La ville, à l'abri des crues du fleuve et protégée par ses remparts est une étape sur la route des pèlerinages vers Compostelle. La vie religieuse s'anime, la cathédrale Saint-Appolinaire est construite ainsi que l'abbaye des chanoines de Saint-Ruf. Deux personnages importants se disputent le pouvoir sur la ville : l'évêque et le comté de valentinois.
Le Rhône est parfois présenté comme la frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique dont Valence fait partie, jusqu’au XVe siècle, mais c'est surtout un trait d'union entre les différents pays qui le bordent. L'évêché de Valence, tout comme la principauté rivale, le comté de Valentinois-Diois, s'étendent d'ailleurs sur les deux rives. C'est aussi un axe commercial important, notamment pour le sel, ce dont va profiter la ville qui en garde comme trace le nom de la rue « Saunière », autrefois nom de l'une des quatre portes de Valence, celle qui donnait au Sud.
L'essor économique se traduit par le développement de bourgs, surtout du côté du Rhône : la Rivière (Riperia) dite aujourd'hui, moins poétiquement, « basse-ville » ; la Ville Neuve, au Nord de l'ancienne porte Pomperi ; et le Bourg-Saint-Pierre, formé autour de l'abbaye Saint-Pierre, qui a engendré la commune actuelle de Bourg-lès-Valence. Ailleurs, sur la moyenne terrasse, l'habitat hors-les-murs est associé aux fondations religieuses : la commanderie des Hospitaliers Porte Tourdéon, l'abbaye Saint-Félix Porte Saint-Sulpice, la commanderie templière à Faventines, le prieuré bénédictin de Saint-Victor au Sud à proximité de l'ancienne Via Agrippa, et peut-être, plus au Sud encore, une léproserie dont la mémoire est transmise par le canal de la « Maladière ».
Après la disparition du comté de Valentinois, incorporé au Dauphiné, le dauphin Louis II peut imposer l'hommage à l'évêque et à l'abbé de Saint-Ruf (abbé exempt et immuniste) : Valence est donc incorporée au Dauphiné.
La seconde moitié du XVe siècle et le début du XVIe siècle constituent un âge d'or pour la cité médiévale, matérialisé par la Maison des Têtes et le Pendentif. Fondée le 26 juillet 1452 par le dauphin Louis, futur Louis XI, l'université de Valence s'est rapidement développée. Des professeurs de renom venus de divers pays, tel Jacques Cujas ont forgé sa réputation en enseignant le droit, la théologie, la médecine et les arts.

Le dauphin Louis fait de nombreux séjours à Valence qui, en signe d'allégeance, lui fait don d'une porte de la ville, la porte Saunière et de quelques maisons alentour. Il en fait un palais delphinal occupé par la suite par l'ordre religieux des Récollets. Cette époque s'achève brutalement lors de l'occupation de la ville par les troupes du baron des Adrets : tous les édifices religieux de Valence sont partiellement ou totalement détruits.

[modifier] Époque moderne

François Rabelais y étudie en 1532.

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[4].

L'université disparaît en 1792 pour renaître à la fin du XXe siècle.

[modifier] XIXe siècle

[modifier] XXe siècle

Après le génocide arménien entre 1918 et 1921, de nombreux Arméniens vinrent se réfugier en France. Valence en accueillit un certain nombre. Aujourd'hui, 10% des Valentinois sont d'origine arménienne, ce qui fait de la communauté arménienne de Valence l'une des plus importantes de France.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Valence subit plusieurs bombardements aériens alliés, destinés à détruire le pont sur le Rhône.
Le 15 août 1944, les bombes détruisent plusieurs quartiers et édifices de la ville, faisant 280 victimes. De la préfecture de l'époque, il ne reste que le portail, soigneusement conservé depuis. Quatre jours plus tard, le 19 août 1944, un train allemand chargé de nitroglycérine explose, détruisant en grande partie le quartier de La Palla et faisant 335 victimes parmi les civils, les militaires et les résistants.
La partie nord de Valence, ainsi quasiment rasée, a été rebâtie et on y trouve aujourd'hui beaucoup de bâtiments administratifs tels que la préfecture, la trésorerie générale, la sécurité sociale, la poste et l'hôtel de police.

[modifier] Économie

  • Agroalimentaire (fruits, légumes, vins) ;
  • Métallurgie ;
  • Construction mécanique ;
  • Electronique / Monétique / Automatismes.

Valence est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme. Elle gère le port de l'Épervière et l'aéroport de Valence - Chabeuil.

[modifier] Transports et communications

La ville occupe une position clef, au centre de la vallée du Rhône.

L'autoroute du soleil la relie à Lyon (100 km au nord), à Avignon (110 km au sud), puis à Marseille (212 km au sud).
L'autoroute A49 la relie à Grenoble (90 km à l'est).
Par contre, les relations avec les villes du Massif central sont plus difficiles : les routes sont très sinueuses.

La gare de Valence-Ville, rue Denis Papin.
La gare de Valence-Ville, rue Denis Papin.

À Valence, l'autoroute A7 longe le Rhône et traverse donc la ville en la coupant du fleuve. Un projet de contournement autoroutier de la ville est à l'étude.

Les principales autres infrastructures relatives aux transports sont :

  • Dans toute l'agglomération, un service de bus appelé CTAV (Compagnie des Transports de l'Agglomération Valentinoise) contrôlé par le SISAV appelé Valence Major dont l'exploitation est confié au VTV (Véolia Transport Valence) depuis Juillet 2006. Depuis le 1er Janvier 2007, un nouveau plan du réseau est en service, avec comme slogan "Changeons d'ère".
  • Site officiel de la CTAV

[modifier] Les ponts de Valence

Durant l'Antiquité, l’existence d’un pont assurant, comme à Vienne, la liaison entre les deux rives, est probable. En effet, dès 1388, le toponyme « Pont Péri » est porté par un quartier de la Basse-Ville se situant dans le prolongement de l’axe est-ouest de la cité antique. De plus, A. Blanc aurait découvert, toujours dans ce même prolongement, des pilotis de chêne, à rapprocher peut-être à un embarcadère ; il mentionne également la « Tour de Constance », sur la rive valentinoise, construction déjà connue au Moyen Âge et qui supporta toutes les crues du Rhône. Quoi qu’il en soit, l’existence d’une liaison entre les deux rives ne fait pas de doute et un point de passage aurait même pu exister à la hauteur du site de Valence dès l’époque protohistorique. Qu'il ait ou non existé, ce pont antique ne fut pas remplacé avant le XIXe siècle.

Les différents ponts successifs de Valence, par ordre chronologique, sont :

  • la passerelle Seguin construite à partir de 1827 (deux ans après celle de Tain-Tournon, qui fut la première passerelle de ce type installée en France) et livrée à la circulation en 1830 ;
  • le pont en pierre datant de 1905, détruit en août 1944 par un bombardement américain au cours de la Seconde Guerre mondiale ;
  • le pont provisoire qui l'a remplacé pendant plus de 20 ans ;
  • le pont Frédéric Mistral achevé en 1967 et toujours en service ;
  • le pont des lônes inauguré le 18 décembre 2004, situé dans le sud de la ville, est, enfin, le « deuxième pont » de Valence, longtemps attendu pour atténuer les problèmes de circulation entre les deux rives du Rhône.

Durant les longues périodes où aucun pont n'était disponible, un bac à traille permettait de traverser le Rhône. Sur la rive droite, à Guilherand-Granges, une ancienne pile utilisée par ce bac est encore dressée.

[modifier] Enseignement

[modifier] Gastronomie

  • le suisse , spécialité de Valence, est un biscuit en pâte sablée en forme de bonhomme, avec poudre d'amande et écorce d'orange. Le nom, la forme et la décoration de ce biscuit sont inspirés de l'uniforme des gardes suisses du Pape Pie VI décédé à Valence.
  • le « saint-Genix » est une brioche aux pralines, de forme allongée qui est également fabriquée à Romans.
  • fruits : pêches, abricots, kiwis.
  • dragée de Valence.
  • la chef Anne-Sophie Pic (trois étoiles au guide Michelin) exerce à Valence

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
depuis le 22 mars 2008 Alain Maurice PS
8 avril 2004 au 21 mars 2008 Léna Balsan UMP
19 juin 1995 au 7 avril 2004 Patrick Labaune UMP
18 mars 1977 au 18 juin 1995 Rodolphe Pesce PS
27 mars 1971 au 17 mars 1977 Roger Ribadeau-Dumas RPR
25 septembre 1957 au 26 mars 1971 Jean Perdrix Radical-Socialiste
26 octobre 1947 au 24 septembre 1957 Camille Vernet Radical-Socialiste
31 août 1944 au 25 octobre 1947 Jean Buclon
3 février 1934 au 30 août 1944 René Pècherot
23 octobre 1928 au 2 février 1934 Jules Algoud
10 octobre 1919 au 22 octobre 1928 Henri Perdrix Radical-Socialiste
10 mai 1896 au 9 octobre 1919 Henri Chalamet
23 septembre 1894 au 9 mai 1896 Jean-François Malizard
Toutes les données ne sont pas encore connues.


La Ville de Valence est une collectivité territoriale administrée par un Conseil municipal qui est l'assemblée délibérante de la commune. Il est composé de 49 membres (le maire, 14 adjoints et 22 conseillers municipaux) élus au suffrage universel direct pour un mandat de 6 ans renouvelable. L'actuel conseil a été élu en mars 2008. Il a pour mission de régler par ses délibérations les affaires de la commune. La mairie de Valence emploie 1600 agents municipaux (emplois permanents et non permanents) représentant plus de 100 métiers et exerçant tous une mission de service public.

[modifier] Démographie

Évolution démographique de la Ville de Valence (Source : INSEE[6])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
52 532 62 358 68 604 66 356 63 437 64 260 66 568
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Ville de garnison

Depuis 1984, le 1er Régiment de Spahis est installé à la caserne Bacquet.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] En ville

  • la maison des têtes, construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, Consul de Valence, professeur à l'université, dont la façade Renaissance comporte plusieurs têtes sculptées représentant les vents, la fortune et le temps.
  • le pendentif, bâtiment d'inspiration Renaissance, qui est probablement le monument funéraire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathédrale Saint-Apollinaire, semble construit en 1548, d'après une pierre gravée portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformé, après la Révolution, en débit de boissons. Il a été racheté par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits à l'inventaire national des monuments historiques, après une visite de Prosper Mérimée dans la Drôme.
  • La maison de la Pra hôtel particulier XVe siècle propriété de Claude Frére riche marchand qui fut premier président du parlement de grenoble.
    Le Kiosque Peynet  sur le Champ de Mars
    Le Kiosque Peynet sur le Champ de Mars
  • l'église Saint Jean-Baptiste et sa tour-porche romane (XIe siècle et XIIe siècle).
  • le marché couvert.
  • le Théâtre à l'italienne datant de 1837 récemment rénové.
  • la cathédrale Saint-Appolinaire de style roman, qui fut érigée au XIe siècle.
  • l'ancienne préfecture, près de la place Saint Jean, dont il ne reste plus que la porte d'entrée monumentale. Le reste a été détruit lors d'un bombardement pendant la seconde guerre mondiale le 15 août 1944. Elle occupait ce lieu depuis la fin du XVIIIème siècle. Auparavant, se trouvait le palais abbatial de Saint Ruf, .
  • le temple de l'abbaye de Saint Ruf, ancienne chapelle d'un prieuré roman.
  • la place des Clercs, bordée de façades colorées. C'est à partir du Vème siècle, lorsque le quartier épiscopal fut crée, que la place des Clercs commença à prendre de l'importance. Des commerces s'installèrent, des marchés eurent lieu et l'on y rendait justice. On y trouvait à l'époque médiévale deux églises : la cathédrale à partir du XIème siècle et Notre Dame de la Ronde qui était plus ancienne (il reste une colonne située actuellement dans les toilettes publiques). Les guerres de religion déteriorèrent considérablement ces bâtiments.
  • les "côtes", pittoresques montées vers la ville haute. On trouve des traces des enceintes d'autrefois en haut de la côte Sainte-Ursule et en bas de la côte Sylvante; elles servaient à protéger la ville des invasions, épidémies ou inondations dues aux crues du Rhône. Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers ...) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute. La côte Sainte Ursule quant à lelle était moins empruntée; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie. On peut également citer les côtes Saint-Martin, Saint-Estève, des Chapeliers et de la Voûte.
  • le Champ de Mars, large esplanade arborée, rénovée en 2001, d'où le regard porte au delà du Rhône jusqu'au château de Crussol, à l'avant-garde des monts ardéchois.
  • le kiosque à musique construit en 1890 qui servit de modèle au dessinateur Raymond Peynet pour immortaliser ses amoureux, et qui porte depuis le nom de kiosque Peynet.
  • l'Hôtel Dupré la Tour datant du XVIe siècle, comportant une remarquable tourelle d'escalier.
  • la gare, réalisée en 1866 par l'architecte Jules Bouchot, dont la façade s'inspire du Grand Trianon de Versailles.
  • le château d'eau de Philolaos Tloupas (1969 - 1971), construit entre 1963 et 1971 est situé au parc Jean Perdrix, dans le quartier de Fontbarlettes. Il est constitué de deux tours vrillées aux lignes épurées hautes de 52 et 57 mètres qui allient fonctionnalité et recherche artistique. En 1981, il a obtenu le « Prix du quartier de l'Horloge » récompensant la meilleure œuvre d'art urbain des années 1970.
  • le parc Jouvet, jardin public de 7 hectares créé en 1905 et inauguré par le président Émile Loubet porte le nom de Théodore Jouvet, donateur du terrain, et comporte plus de 700 arbres d'essences diverses.
  • l'hôtel de ville, inauguré en 1894 comportant une façade classique, agrémentée d'un beffroi et d'une toiture aux tuiles colorées.
  • le musée des beaux-arts créé en 1850 et installé dans l'ancien évêché depuis 1911 qui abrite une centaine de dessins d'Hubert Robert dont beaucoup de sanguines.
  • la maison mauresque dite mauresque à Ferlin, du nom de son propriétaire, bâtie en 1858 et d'inspiration orientale.
  • un réseau de 40 km de canaux dont 8 km accessibles aux promeneurs.
  • le centre du patrimoine arménien.
  • les boulevards, large promenade, tracée sur l'ancien emplacement des remparts et bordée d'immeubles de style « Hausmannien », dont la rénovation est prévue de 2004 à 2009
  • la fontaine monumentale, oeuvre de l'architecte Eugène Poitoux et datant de 1887, située sur les boulevards. (Quelques décennies auparavant, en 1848 fut érigée à l'emplacement de la future fontaine une statue de la liberté brisant ses fers. Elle sera détruite trois ans plus tard sous le second Empire.) La fontaine était surmontée d'un génie ailé debout sur une boule et tenant d'une main un flambeau et de l'autre un miroir. Cette statuette fut détruite en 1954, la foudre s'étant abattue sur la colonne.

[modifier] Aux environs

[modifier] Sports

[modifier] Personnages célèbres liés à la ville

La cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, vue de la Place des Ormeaux
La cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, vue de la Place des Ormeaux

[modifier] Agglomération Valentinoise

Présentation du Syndicat Intercommunal des Services de l’Agglomération Valentinoise (SISAV)

De part et d'autres du Rhône, les quatre communes drômoises de Bourg-lès-Valence, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence et Valence et les trois communes ardèchoises de Cornas, Guilherand-Granges et Saint-Péray composent le territoire de l'agglomération valentinoise.

Valence Major - Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) créé en 1990 - les regroupe.

Ses missions

Répondre aux besoins de la population et aux enjeux de développement du territoire : développement économique, transport, logement, environnement… en organisant la gestion de certains services difficiles à concevoir à l’échelle d’une seule localité. Une expérience partagée depuis plus de 17 ans entre des communes qui font ensemble ce qu’elles ne pourraient plus faire seules.

Une histoire commune, qui aujourd’hui concerne plus de 135 000 habitants

Le Syndicat Intercommunal des Services de l’Agglomération Valentinoise (SISAV) connu sous le nom de (Valence Major) a été créé par arrêté interpréfectoral en date du 2 mai 1990, concomitamment à la dissolution du Syndicat Intercommunal des Transports Urbains de l’Agglomération Valentinoise (SITUAV) et du Syndicat Intercommunal d’Etude et de travaux pour le Traitement des Ordures Ménagères (SIETOM).

Les villes de Cornas et de Saint-Marcel-Lès-Valence ont rejoint les cinq communes fondatrices de (Bourg-Lès-Valence, Guilherand-Granges, Portes-Lès-Valence, Saint-Péray et Valence) respectivement en 1999 et 2000.

Initialement limitées à la réalisation d’étude sur des projets d’intérêt Intercommunale, à la gestion des transports urbains, et au traitement des ordures ménagères, ses compétences ont été étendues en 1991 à l’aménagement de certaines zones économiques, en 1997 à la collecte et au transport des déchets ménagers, en 2001 à l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), et en 2002 au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), à la politique de la ville, et aux grandes infrastructures routières.

[modifier] Jumelages

[modifier] Références

  • André Blanc, Valence, Éditions SAEP, Colmar-Ingersheim, 1973.
  • André Blanc, Valence à travers les hommes, Éditions SOREPI, Valence, 1975.
  • Robert Bornecque, Histoire de Valence et de sa région: Die - Crest, Éditions Horvath, Roanne.
  • Philippe Ravit, Le paysage valentinois, de la fondation de la colonie de Valentia (Valence) au IIIe siècle ap. J.-C., Lyon, Université Jean Moulin - Lyon 3, 2007, 202 p.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Valence (Drôme).

[modifier] Notes

  1. Orose, Histoires, V, 16, 9-10
  2. centuriation "Valence A" inclinée à N-12°30’E
  3. centuriation "Valence B" inclinée à N-23°E
  4. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 254
  5. Comment venir dans la Drôme en Rhône Alpes
  6. Valence sur le site de l'Insee