Villebon-sur-Yvette

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48°42′01″N 2°13′40″E / 48.70028, 2.22778

Pour les articles homonymes, voir Villebon.
Villebon-sur-Yvette
Blason de la commune.
L'hôtel de ville.
Carte de localisation de Villebon-sur-Yvette
Pays France France
Région Île de France Île-de-France
Département Essonne Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Villebon-sur-Yvette
(chef-lieu)
Code Insee 91661
Code postal 91140
Maire
Mandat en cours
Dominique Fontenaille (DVD)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Europ'Essonne
Latitude
Longitude
48° 42′ 01″ Nord
         2° 13′ 40″ Est
/ 48.700223, 2.22766
Altitude 43m (mini) – 164m (maxi)
Superficie 7,43 km²
Population sans
doubles comptes
11 036 hab.
(2005 (est. Insee))
Densité 1 279 hab./km²

Villebon-sur-Yvette (prononcer [vil.bɔ̃ sʏʁ i.vɛt̪]) est une commune française, située à vingt kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu de son canton.

Village agricole jusqu'à la fin du XIXe siècle, situé à l'extrémité de la vallée de Chevreuse, Villebon-sur-Yvette a connu dès le début du XXe siècle une urbanisation de villégiature puis de résidence avec l'arrivée du chemin de fer, qui en fait aujourd'hui une commune pavillonnaire recherchée de l'agglomération parisienne. Avantagée par la présence sur son territoire du parc d'activités de Courtabœuf, du Grand Dôme et de la zone commerciale de Villebon 2, c'est devenue une des communes les plus « riches » du département.

Ses habitants sont appelés les Villebonnais[1].

Sommaire

[modifier] Géographie

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 49 % 366,00
Espace urbain non construit 9 % 66,29
Espace rural 43 % 319,71
Source : Iaurif[2]

Villebon-sur-Yvette se situe dans la région naturelle du Hurepoix le long de la rivière l'Yvette, dans la vallée du même nom, aussi appelée Vallée de Chevreuse, sur un terrain composé de meulière, sable et argile. Elle occupe 743 hectares dans un rectangle de 4,4 kilomètres de long et 2,1 kilomètres de large, entre le plateau de Courtabœuf et la vallée de l'Yvette, décomposés en 426 hectares de constructions, 286 hectares de bois et 163 hectares de terrains agricoles protégés dont 97 exploités par le couloir aérien de l'aéroport d'Orly. Cette répartition des terrains a été en majeure partie figée en 2007 à la définition du plan local d'urbanisme et par le classement en zone préservée ou zone sensible des espaces boisés ou agricoles. Cinq ponts et quatre passerelles permettent de traverser l'Yvette qui matérialise la frontière avec Palaiseau.

Un important site d'émission de radio et de télévision se trouve à Villebon-sur-Yvette. Il couvre le sud-ouest de la région parisienne.

Particularité remarquable, sous le plateau de Courtabœuf et les quartier de Villiers et des Sablons passe le tunnel de la LGV Atlantique, construit en 1985. Achevé en 1989, il aura nécessité l'extraction de 600 000 m³ de sable, la pose de 50 000 voussoirs et de 100 000 m³ de béton armé. La commune est aussi traversée en son centre dans un vallon encaissé par l'autoroute A 10 et par l'ancienne Ligne Paris-Chartres État devenue la RN 188. La RN 988 traverse la totalité de la commune d'est en ouest, elle serpente à travers la vallée de Palaiseau à Limours.

L'ancienne gare de Villebon-État, près du centre culturel, et certains ponts ou tunnels du quartier suisse sont les vestiges de la ligne Paris-Chartres par Gallardon. Une locomotive à vapeur est toujours exposée sur un tronçon de rail.

Villebon-sur-Yvette est située à vingt kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, dix-sept kilomètres au nord-ouest d'Évry, deux kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, sept kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, douze kilomètres au nord-ouest d'Arpajon, quatorze kilomètres au sud-est de Versailles, vingt-cinq kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente kilomètres au nord d'Étampes et trente-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

La commune de Villebon-sur-Yvette est située à quatre-vingt trois kilomètres de son homonyme Villebon en Eure-et-Loir.

[modifier] Hydrographie

Villebon-sur-Yvette au cœur de la vallée de l'Yvette.
Villebon-sur-Yvette au cœur de la vallée de l'Yvette.

La commune est située sur la rive droite de l'Yvette qui fait office de frontière entre Villebon-sur-Yvette et Palaiseau puis Champlan. Plusieurs ruisseaux parcourent le territoire de la commune en descendant dans la vallée et se jettent dans la rivière. De l'amont à l'aval passent le ruisseau de la Butte Sainte-Catherine, le Vatancul, le Cretel, le ruisseau du Parc et à la limite avec Champlan le ruisseau de Paradis et la Boëlle. Dans la parc du château se trouve la source et le lac Sainte Geneviève.

[modifier] Relief

Le relief de Villebon-sur-Yvette est caractérisé par sa situation dans la vallée de l'Yvette. En bas de la vallée, le point le plus bas se situe à 43 mètres. Sur le plateau de Courtabœuf, le point le plus élevé est à 164 mètres. Entre ces deux points, la distance est parfois inférieure à un kilomètre. Les pentes sont donc relativement fortes, notamment dans le quartier Suisse. Sur le flanc est, entre le plateau et la rivière se trouve une grande plaine cultivée en pente douce nommée La Plesse. Un escalier de cent soixante-deux marches sur cent trente mètre permet de gravir la butte Sainte-Catherine dans la rue Daubigny.

[modifier] Communes limitrophes

Villebon-sur-Yvette est située sur la rive droite de l'Yvette, qui la sépare du nord-ouest au nord-est de Palaiseau et à l'est de Champlan. Sur la même rive, à l'ouest, le bois de la Grille Noire la sépare d'Orsay et au sud-est, la zone d'activité de La Prairie est limitrophe de Saulx-les-Chartreux. Sur le plateau de Courtabœuf, au sud se trouve Villejust et au sud-ouest Les Ulis qui chacune partagent leur territoires pour accueillir le Parc d'activités de Courtabœuf.

Palaiseau,
Plateau de Saclay
Palaiseau,
École Polytechnique
Palaiseau
Orsay,
Université Paris-Sud 11
N Champlan
O    Villebon-sur-Yvette    E
S
Les Ulis,
Ulis 2
Villejust,
Parc d'activités de Courtabœuf
Saulx-les-Chartreux
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Climat

Villebon-sur-Yvette, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique. En moyenne, la température relevée s'établit à 11,2°C avec une maximale de 14,8°C et une minimale de 7,1°C. La température réelle maximale intervient en août avec 24°C et la minimale en janvier avec 1°C. Elle se distingue de Paris par un écart constant de température de -2°C, qui s'explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L'influence du climat continental engendre des records extrêmes avec -15,8°C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2°C le 1er juillet 1952. L'ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l'année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 615,4 millimètres de pluie. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1798,0
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52,0 53,2 58,1 53,1 615,4
Source : Climatologie mensuelle à Antony[3].

[modifier] Les transports

La commune est desservie par des grands axes accessibles en voiture depuis Paris de la Porte de Saint-Cloud par l'ex RN 10 puis par la RN 118, direction Orléans/Chartres, sortie « Orsay-centre ». Ou de la Porte d'Orléans par l'ex RN 20 puis la RN 188, sortie « Villebon-sur-Yvette ». Ou encore de la Porte d'Orléans par l'Autoroute A 6a, ou de la Porte d'Italie par l'A 6b, bifurcation A 10 en direction de Bordeaux/Nantes, sortie « Massy, Palaiseau,Villebon-sur-Yvette ».

Le RER B en direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse dessert pour la commune les stations Palaiseau-Villebon et Lozère. Le RER C dispose d'une correspondance à Massy-Palaiseau avec le RER B et permet l'accès à la gare de Massy-TGV.

Le Noctilien N122 s'arrête à la station « Les Suisses-Lozère » entre 0h30 et 5h30, les autobus Daniel Meyer DM12 et DM153 depuis Massy-Palaiseau aux stations « La Bretêche » et « École de l'Île-de-France ». Un réseau de navette parcourt la commune de 5h30 à 23h30 et un service de transport à la demande est réservé aux personnes âgées, notamment vers les centres commerciaux et les marchés.

L'Aéroport d'Orly est accessible par l'Orlyval avec correspondance à Antony par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L'Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est accessible directement par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

[modifier] Lieux-dits et quartiers

La commune se divise en trois ensembles séparés par des cultures ou le massif forestier. Ces ensembles disposent chacun de quartiers. Au nord-est, le site historique avec le Village, la Prairie, la Plesse, la Bretêche, le Regard et la Tournelle. Au sud-est, le hameau de Villiers et le Parc d'activités de Courtabœuf cernés par les cultures. Enfin, du sud-ouest au nord, dans la vallée, la ville résidentielle et ses quartiers d'habitations historiques ou récents des Sablons, Maraichers, les Roches, les Casseaux, les Foulons, le Quartier Suisse, Bel-Air, le Beau-Site, et Fourcherolles.

[modifier] Toponymie

Le nom Villebon-sur-Yvette tire ses origines de la présence d'une villa romaine, la Villa Bona. En 1922 fut ajoutée la référence à la rivière pour distinguer la commune de son homonyme située en Eure-et-Loir.

[modifier] Histoire

[modifier] Les origines

Des fouilles préventives effectuées aux Sablons pour le percement du tunnel du TGV en 1984 ont mis au jour près de trois cents pièces, outils façonnés et déchets de tailles, datant du Paléolithique supérieur. Plus tard une Villa-Bona gallo-romaine donnera son nom à Villebon.

Une légende raconte qu'en 451, sainte Geneviève, après avoir protégé Paris de l'avancée des Huns s'arrêta pour se désaltérer dans une source qui porte son nom dans le parc actuel du château.

En 745, le roi Pépin le Bref fit don du terroir de Palaiseau à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 815, le recensement établit une population de deux cent quatre-vingt trois personnes sur le territoire de Villebon. En 992, une bataille se déroula dans la plaine entre La Plesse et Villefeu. Les belligérants étaient Bouchard, comte de Corbeil et vassal de Hugues Capet et Eudes Ier de Blois, soutenu par Richard Ier de Normandie. Villebon était alors à la frontière du domaine royal. Jusqu'en 1056, l'histoire de Villebon fut liée à celle de Palaiseau. À cette date, Fromand de Paris devint le premier seigneur de Villebon. C'est son fils, Aszo qui le premier prit le nom de Villabona en 1092. Il fit construire une ferme fortifiée sur l'actuel site du château. En 1196, Gautier de Villebon devint Grand chambellan de France. Il fut suivi de Pierre de Nemours, évêque de Paris de 1208 à 1219. Lambert de Villebon, lui, partit en croisade à Tunis en 1270 avec le roi Louis IX.

[modifier] Villebon seigneurie et château

Carte de « Vilbon » d'après Cassini.
Carte de « Vilbon » d'après Cassini.

En 1474, le domaine de Villebon devint la propriété de la famille De Thou. En 1512, Augustin de Thou fit construire à la place de la demeure existante un petit château de style renaissance dont subsiste aujourd'hui le pavillon Henri IV. En 1563, Nicolas de Thou, seigneur de Villebon et évêque de Chartres, obtint du roi Charles IX l'établissement d'un marché tous les jeudis et deux foires, le 27 septembre et le 12 novembre, donnant ainsi à Villebon une certaine reconnaissance. En 1587, il fit bâtir une chapelle à Villebon sous l'invocation de Saints Côme et Damien.

En 1611, un incendie ravagea le château. Jacques-Auguste de Thou confia à Louis Métezeau, architecte du roi Henri IV sa reconstruction, qu'ils ne purrent finir. Le domaine fut alors vendu en l'état en 1626 à André Potier de Novion, Président au Parlement de Paris, qui acheva la restauration du château. Son fils, Nicolas Potier de Novion l'agrandit par deux ailes. Le 24 mai 1648, il obtint de l'archevêque de Paris d'ériger Villebon en paroisse, contre dédommagement au curé de Palaiseau. Le 8 juillet 1787 s'ouvrit le registre paroissial.

Le 16 avril 1789, l'assemblée du Tiers état rédigea le cahier de doléances. Le 31 janvier 1790, la population élit les membres du conseil général de la paroisse. En 1793, la Cour d'appel de Paris décida que l'Yvette sépare les deux communautés de Villebon et de Palaiseau. En 1806, la propriété de Villebon revint au comte Alfred-Félix de Montesquiou-Fezensac qui construisit le presbytère et l'orangerie du château.

[modifier] Les temps modernes et l'essor

Le domaine fut rapidement revendu en 1832 au baron Laurent-Antoine-Isidore de Nivière, maire de la commune, qui laissa par testament dix mille francs pour en distribuer les intérêts aux familles nécessiteuses. Son fils, Louis, offrit en 1855 le terrain qui accueille le nouveau cimetière. Élu maire à son tour, il accorda à quarante-huit familles de Villebon les soins médicaux gratuits. En 1846, Villebon fit l'acquisition d'une pompe à incendie. En 1857 fut construite l'école-mairie, à l'emplacement de l'actuel conservatoire de musique. En 1864 fut construit le Haras de Villebon et en 1889, la cloche de l'église fut bénie par le père Émile Lapchin, curé de Villebon.

En 1899, arrivée de l'éclairage au gaz dans les rues et à l'école. Suivie en 1906, de l'installation de l'électricité pour l'éclairage et le chauffage privé et en 1907, de l'éclairage électrique public. 1912 vit l'attribution d'un facteur-receveur pour la commune de Villebon. L'arrivée des lignes de chemin de fer jusque Paris au début du XXe siècle permit à Villebon, comme ses voisines, de développer une activité de villégiature pour les parisiens. De cette époque datent les quartiers Suisses, Bel-Air, Beau-Site et l'expansion de Villebon sur les coteaux de l'Yvette.

Le 23 juin 1920, la Société Immobilière de l'École de l'Île-de-France, représentée par M. Hawkins, ancien élève de Cambridge acquit le château, ses dépendances et les cent hectares de bois et prés alentour pour un million de francs. L'internat, divisé en quatre pavillons regroupant chacun vingt-cinq à trente élèves de sept à dix-huit ans, et deux maîtres accueillait les enfants d'officiers tués à la guerre, français et étrangers pour un coût de dix mille francs par an. Ils disposaient de l'électricité, du chauffage central, de l'« hydrothérapie » et du téléphone. Le 18 novembre 1933, un incendie ravagea le pavillon Sully et les salles de cours. L'école ferma ses portes. Une nouvelle école, tenue par les frères Lazaristes ouvrit en 1967 et ferma l'année suivante pour laisser la place à un centre de retraites spirituelles. Aujourd'hui, ce centre partage le domaine avec un collège et lycée privé qui utilisent toujours le nom d'Île-de-France.

En 1922, suite à certaines confusions avec la commune de Villebon en Eure-et-Loir, la commune adopta le nom de Villebon-sur-Yvette, en référence à la rivière qui coule sur son territoire.

L'Entre-deux-guerres vît la ville se moderniser, généralisation de l'électricité, du gaz, de l'eau courante et du téléphone, modernisation de la gare de Palaiseau-Villebon, construction du groupe scolaire des Casseaux (1931), construction de la chapelle Saint-Sébastien (1938). Durant la Seconde Guerre mondiale, le château fut occupé par les allemands qui en firent une kommandantur et un poste de la Waffen-SS. À quelques centaines de mètres de là, Jacques Duclos, dirigeant du PCF clandestin se cacha de 1941 à 1944 dans la villa de l'Oasis au hameau de Villiers. Comme la région, la ville fut libérée le 24 août 1944 par la Division Leclerc. Durant cette période, deux villebonnaises se sont illustrées et ont été récompensées par le titre de Juste de France, Lucienne Reuter en 1995[4] et Julie Thelliez en 2002[5].

Cette modernisation de Villebon-sur-Yvette se poursuivit après-guerre avec la construction du collège Jules Verne, le développement des parcs d'activités de Courtabœuf et La Prairie, les grands travaux de 1988 avec l'inauguration de l'Hôtel de Ville par Charles Pasqua, du nouveau centre-ville avec l'école Andersen et de la résidence pour personnes âgées Alphonse Daudet, du centre sportif Saint-Éxupéry, du Centre culturel Jacques Brel, du conservatoire Erik Satie et plus récemment, Le Grand Dôme et la zone commercial de Villebon 2.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Des débuts du recensement des personnes jusqu'au début du XXe siècle, le village rural a connu une relative stabilité du nombre d'habitants. À partir du deuxième quart du XXe siècle, l'engouement des parisiens pour le caractère champêtre de la commune entraîna un doublement de la population jusqu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Les années 1960 et 1970 virent la construction de lotissements pavillonnaires puis d'immeubles collectifs par la municipalité de gauche. L'évolution continua avec la création du nouveau centre-ville dans les années 1980 et de nouveaux logements dans les années 1990 pour se rapprocher du palier des dix mille habitants au début du XXIe siècle. Toutefois, l'accroissement se fait moins rapidement, les terrains constructibles étant presque tous occupés. En 1999, 4,7 % de la population était étrangère, 10,5 % des foyers étaient des familles monoparentales[6].

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
630 704 676 634 644 626 656 654 679
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
662 688 725 699 729 711 733 775 790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
776 734 809 1 181 1 621 1 829 1 695 1 860 2 370
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
3 033 4 949 7 234 7 728 9 080 9 501 11 036[réf. nécessaire] - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Source : Cassini[7] et Insee.
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Pyramide des âges

Villebon-sur-Yvette est une commune à la population relativement jeune, caractérisée par une forte présence de baby boomers et de génération suivante, en âge d'être actifs professionnellement. Les personnes âgées sont relativement peu représentées, caractéristique commune à l'ensemble de la région, lieu d'immigration de travail puis d'émigration en fin de vie. La part des enfants et adolescents est plus importante que dans les communes voisines, signe de la présence de nombreuses jeunes familles. En 1999, 31,8 % de la population villebonnaise avait moins de vingt-cinq ans[8].

Pyramide des âges à Villebon-sur-Yvette en 1999[9] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0  Avant 1904  0,1
3,7  1905-1924  4,9
9,7  1925–1939  11,0
21,8  1940-1954  22,8
22,9  1955-1969  23,9
21,8  1970-1984  20,1
20,0  1985-1999  17,1

[modifier] Administration et politique

L'Hôtel de Ville.
L'Hôtel de Ville.

Villebon-sur-Yvette est chef-lieu du canton dans l'arrondissement de Palaiseau. Son maire actuel, Dominique Fontenaille (DVD) est aussi conseiller général. Elle est rattachée à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par le député Guy Malherbe (UMP), et la conseillère régionale Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP). Vingt-neuf élus siègent au Conseil municipal, répartis en vingt-trois conseillers de sensibilité divers droite, cinq élus de sensibilité PS et un élu divers gauche. La commune disposait en 2007 d'un budget de 32 945 487 euros dont 24 860 645 euros de fonctionnement et 8 084 842 euros d'investissement[10], en 2004 elle employait quatre cent quatre personnes et gérait 54 448 mètres carrés de locaux et trente et un kilomètres de voirie communale. La commune est rattachée à la juridiction d'instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d'Évry[11], à la cour d'appel de Paris. Les taux d'impositions en 2007 s'élevaient à 10,51 % pour la taxe d'habitation, 14,46 % et 38,69 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti)[12], 15,15 % pour la taxe professionnelle, commune à toutes les communes membres de la Communauté d'agglomération Europ'Essonne[13]. L'importance du budget en regard du nombre d'habitants (comparable au budget de commune deux ou trois fois plus peuplées) et la faiblesse relative des taxes communales valent à Villebon-sur-Yvette le surnom de « Monaco essonnien » dans les milieux politiques du département[réf. nécessaire].

La commune adhère aux syndicats intercommunaux Europ'Essonne[14] pour le développement économique, Courtabœuf Développement[15] pour le développement coordonné de la zone d'emploi, au SIAHVY[16] pour l'aménagement de la rivière, au SIAGV[17] pour l'accueil des gens du voyage, au SIOM pour le traitement des ordures ménagères, au Syndicat intercommunal du Gaz et de l'Électricité en Île-de-France, au Syndicat intercommunal pour l'enfance inadaptée, structure unique en France[réf. nécessaire] et au syndicat intercommunal du plan d'eau de Saulx-les-Chartreux.

[modifier] Maires de Villebon-sur-Yvette


[modifier] Tendances et résultats politiques

Une section du Parti socialiste est présente sur la commune. La commune se caractérise par une ambivalence politique marquée, avec une reconduction depuis vingt-cinq ans du conseil municipal et du conseiller général de droite et une prédominance du vote de gauche aux élections supra-locales, se distinguant ainsi des autres communes du canton. L'analyse des élections municipales et cantonales de 2008 qui ont nettement accordées la majorité des voix à l'équipe sortante divers droite dès le premier tour (respectivement 56,33 % et 51,47 %) tend à montrer que les électeurs villebonnais distinguent les élections nationales des élections locales, favorisant une certaine continuité locale depuis maintenant vingt-cinq ans et au contraire choisissant la rupture ou la contestation aux échéances nationales.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

[modifier] Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Versailles. Plusieurs structures accueillent les élèves de la ville, le jardin d'éveil Jacques Brel, trois crèches, Joachim du Bellay, Les Casseaux et La Basse-Roche et la crèche familiale, trois écoles maternelles et élémentaires, La Roche, Les Casseaux, maternelle Charles Perrault et élémentaire Andersen[28], le collège public Jules Verne[29], qui dispose d'une section SEGPA et un collège et lycée privé catholique de l'Île-de-France, le centre de loisirs au Bois des Gelles.

La ville accueille aussi des locaux de l'ESAA[30] qui forme les officiers administratifs de la DGA et participe aux journées d'appel de préparation à la défense. L'association Interval vient en aide à la jeunesse en difficulté sur la commune.

[modifier] Santé

La commune ne dispose pas d'établissement de santé sur son territoire mais trois hôpitaux sont à proximité sur Orsay, Longjumeau et Massy. Elle a mis en place un Centre communal d'action sociale et une résidence pour personnes âgées indépendantes offrant de multiples services. Quinze médecins[31] et cinq chirurgiens-dentistes[32] exercent sur la commune et trois pharmacies[33] sont implantées sur son territoire. En outre, la Croix-Rouge et le Secours catholique possèdent des locaux sur la commune.

[modifier] Services publics

En dehors des services et infrastructures dépendants de la mairie, la ville dispose d'un bureau de Poste et d'un centre de tri du courrier. Les casernes de pompiers et de gendarmerie de Palaiseau assurent la sécurité de Villebon-sur-Yvette.

[modifier] Jumelages

Villebon-sur-Yvette a développé des associations de jumelage avec :

La commune a aussi mis en place des partenariats privilégiés avec :

[modifier] Vie quotidienne à Villebon-sur-Yvette

[modifier] La culture

Le Centre culturel Jacques Brel et la statue monumentale de Don Quichotte par Alex Garcia.
Le Centre culturel Jacques Brel et la statue monumentale de Don Quichotte par Alex Garcia.
Le Grand Dôme.
Le Grand Dôme.

En regard de sa taille modeste, la commune dispose de nombreuses infrastructures culturelles, parmi lesquelles, la ludothèque des Casseaux, la médiathèque des Maraîchers, le conservatoire Erik Satie qui accueille six cent élèves, la MJC Boby Lapointe[34], le Centre culturel Jacques Brel, salle polyvalente de six cent cinquante places, la salle polyvalente Le Grand Dôme et trois salles de réunion à Villiers, aux Foulons et à la Boissière.

Trois manifestations d'importances rythment la vie de la commune :

  • les Puces de Villebon, un vide-greniers, qui se tiennent chaque année lors du week-end de Fête des mères,
  • les Guinguettes de l'Yvette, en association avec la commune de Palaiseau, traditionnellement les premiers samedi et dimanche de juin, l'occasion de retrouver l'ambiance des bords de la rivière du début du XIXe siècle,
  • la fête de la saints Côme et Damien, fête de la commune pour laquelle sont organisés un bal, un feu d'artifice et des rencontres avec les habitants des communes jumelées.

Douze associations dont le Lions Clubs et les Scouts et Guides de France animent la vie culturelle de Villebon-sur-Yvette. Une maison des arts et sports de Villebon et une maison des arts graphiques coordonnent les intervenants.

[modifier] Le sport

L'Hippodrome.
L'Hippodrome.

Villebon-sur-Yvette dispose de plusieurs installations sportives dont le centre sportif Saint-Exupéry, équipé de deux gymnases, un mur d'escalade, deux terrains de football, neuf courts de tennis, un centre de tir sportif et de tir à l'arc, un boulodrome, la piscine en association avec la commune de Palaiseau, un minigolf et un practice d'entraînement au golf à Villiers, un hippodrome de gazon.

Une École Municipale des Sports et vingt-cinq associations regroupant plus de trois milles licenciés forment les jeunes et moins jeunes villebonais aux sports.

Le RC Villebon 91 s'est illustré à de nombreuses reprises en compétitions nationales et internationales[35]. La ville accueille un club d'escrime important au niveau régional.

[modifier] Lieux de cultes

L'Église saints-Côme-et-Damien.
L'Église saints-Côme-et-Damien.
La Chapelle saint-Sébastien.
La Chapelle saint-Sébastien.
L'Institut Bouddhique Trùc Lhâm.
L'Institut Bouddhique Trùc Lhâm.

La paroisse catholique dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et dispose de l'église dédiée aux saints-Côme-et-Damien et de la chapelle dédiée à saint-Sébastien[36]. De plus la commune accueille un institut bouddhiste vietnamien Truc Lhâm.

[modifier] Médias

L'hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traîte en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne, diffuse des informations locales sur le réseau satellite et ADSL. S'ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le bassin parisien.

[modifier] Économie

Villebon-sur-Yvette dispose d'un tissu économique riche grâce notamment aux zones d'activités de Courtabœuf et sa pépinière d'entreprises Apis Développement, qui occupe quatre-vingt treize hectares sur le territoire de la commune, de La Prairie, la Bretêche et à la zone commerciale de Villebon 2. Elle accueille plus de 445 entreprises, dont cent un commerces, cinquante-sept professions libérales, vingt-deux artisans et soixante-seize associations représentant un total de 10 681 emplois, bien supérieur aux 4 904 personnes classées parmi la population active. Le taux de chômage était de 4,62 % en 2005, à comparé aux 6,7 % départemental. En 2004, elle disposait d'un budget de 33 280 575 € et le revenu moyen par habitant était de 25 094 € par an[37], 64,1 % des habitants sont propriétaires de leur logement[38]. La commune propose cinquante-trois chambres d'hôtel, principalement dédiées au tourisme d'affaire des zones d'activités. Particularité en Île-de-France, la commune dispose encore d'exploitations agricoles sur près de quatre-vingt dix-sept hectares, principalement dédiées au maraîchage. Avec mille salariés, Microsoft France est le premier employeur de la commune, suivi de prêt par JM Bruneau et ses huit cent salariés[39].

Dans l'optique d'accueillir les Jeux de la Francophonie en 1994, le département décide la construction d'une salle polyvalente. Le site de Villebon-sur-Yvette est choisi pour ses facilités d'accès, l'espace disponible et la proximité du grand parc d'activités. Cette salle deviendra Le Grand Dôme. À proximité de ces infrastructures, la ville dispose d'un refuge animalier, l'Arche Essonne.

La commune de Villebon-sur-Yvette abrite l'un des quatre émetteurs de la TNT en Île-de-France. Le projet de développer l'accès à Internet en très haut débit est en cours. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l'opération d'intérêt national Massy-Saclay-Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[40].

[modifier] Parc d'activité de Courtabœuf

Icône de détail Article détaillé : Parc d'activités de Courtabœuf.

En 1960 est décidée l'implantation d'un parc d'activité sur le plateau de Courtabœuf. La commune comme ses voisines doit céder des espaces de culture pour accueillir en 1967 la première structure : Atochem. Ce parc d'activité aujourd'hui premier parc tertiaire d'Europe[41] est connu sous le nom de Parc d'activités de Courtabœuf.

[modifier] Centre commercial Villebon 2

Icône de détail Article détaillé : Villebon 2.

L'installation du centre commercial Villebon 2 a été entamée en 1988 par l'ouverture d'un hypermarché accompagné d'une galerie commerciale. À partir de 1998, des enseignes de hard-discount ont accru l'offre commerciale. En 2006, une nouvelle phase d'agrandissement et une réorganisation de l'offre ont permis l'installation d'enseignes milieu de gamme.

[modifier] Agriculture

En 2000, l'enquête du Plan local d'urbanisme recensait cinq exploitations agricoles pour un total de soixante-dix neuf hectares, principalement tournées vers le maraîchage. En 1999, l'agriculture occupait vingt-quatre villebonais, soit 0,5 % des actifs. Ces terrains sont aujourd'hui protégés par la municipalité et l'activité maintenue[42].

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine environnemental

Villebon-sur-Yvette bénéficie d'un cadre naturel préservé et mis en valeur. 286 hectares, soit 38 % du territoire de la commune sont des surfaces boisées ou protégées. On trouve ainsi le Parc de la Mairie, la Promenade de l'Yvette, le Minigolf de Villiers, un vaste espace forestier avec le Bois des Gelles (16 ha) et des étendues de maraîchage. Elle s'est vu décerner trois fleurs Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg au Concours des villes et villages fleuris[43]. Le GR 655, ancien sentier de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par la commune en suivant les rives de l'Yvette. Le réseau d'eau potable de la commune est depuis 2008 certifié comme respectant les critères de la norme ISO 14001. En outre, la municipalité s'est engagée dans une politique de construction ou rénovation des bâtiments communaux selon les préconisations de la démarche HQE. Un projet de station d'épuration est en cours.

[modifier] Patrimoine architectural

Le Château de Villebon-sur-Yvette (XVe siècle).
Le Château de Villebon-sur-Yvette (XVe siècle).

Le Château de Villebon-sur-Yvette de style renaissance a été construit au XVe siècle.

L'église Saints-Côme-et-Damien, datant du XVIe siècle, est située à proximité du château. La chapelle Saint-Sébastien, dans le quartier des Casseaux, est de construction plus récente (1938) en brique rouge. La paroisse de Villebon-sur-Yvette fait partie du diocèse d'Évry. L'Institut Bouddhique Trùc Lhâm est situé rue de Neuchâtel dans le quartier suisse.

Les constructions récentes (Hôtel de Ville, Centre Culturel, Centre sportif) ou réhabilitées (Conservatoire, Ecole de La Roche) présentent une unité dans l'utilisation de structures métalliques apparentes colorées.

[modifier] Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Villebon-sur-Yvette :

[modifier] Héraldique

Blason de Villebon-sur-Yvette

D'argent au chevron de sable accompagné, en chef, de deux taons et en pointe un mortier, le tout du même.[44]

Dessiné par M. Le Gallo, dessinateur-héraldiste et adopté en 1975 par le conseil municipal, le blason de Villebon-sur-Yvette regroupe les éléments qui ont marqué l'histoire de la ville depuis le Moyen Âge. Le chevron symbolise l'Yvette, rivière frontière avec Palaiseau, les taons rappellent la famille de Thou, seigneurs de Villebon, le mortier symbolise saints Côme et Damien, patrons des apothicaires et saints patrons de la paroisse.

Ce blason apparaît sur la rame de TGV 313 N° 8718B au titre du parrainage des locomotives par les communes.[45]

[modifier] Mythes, légendes et anecdotes

  • Une légende raconte qu'en 451, sainte Geneviève, après avoir protégé Paris de l'avancée des Huns s'arrêta pour se désaltérer dans une source qui porte son nom dans le parc actuel du château.
  • Une autre légende raconte qu'au bord du plateau de Courtabœuf, dominant la vallée de l'Yvette à une altitude de cent cinquante-cinq mètres s'élevait l'abbaye de Villefeu, propriété des religieux de saint-Éloi. Cet abbaye apparaissait encore sur les cartes du XVIIIe siècle mais disparut dans un cataclysme. Un historien rapportait en 1888 que « la nuit de Noël, au moment où sonne la messe de minuit, les âmes des anciens religieux reviennent ».[46]
  • La commune est surnommée le « Monaco essonnien » par le milieu politique du département du fait de l'importance de son budget et paradoxalement de la faiblesse de la taxation des résidents. De plus, le centre commercial Villebon 2 est surnommé le « Las Vegas villebonais » par les communes voisines importunées par la pollution lumineuse des enseignes[47].
  • Le centre commercial de Villebon 2 apparaît dans le film Podium lorsque Benoît Poelvoorde décide de se produire sur le parking plutôt que dans le restaurant trop petit.
  • Un étang, un lieu-dit et un quartier HLM sont nommés « Villebon » dans la commune altoséquanaise de Meudon, un hôtel-restaurant de la chaîne Mercure a pris le nom d'« Ermitage de Villebon »[48].

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Villebon-sur-Yvette.

[modifier] Bibliographie

  • Bernard Bertet, Villebon-sur-Yvette, ses hameaux, leur passé, mai 1984.
  • Marius Denigot, Villebon-sur-Yvette, notre histoire, octobre 1990.

[modifier] Notes et références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
  2. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  3. Climatologie mensuelle - Antony, France
  4. Fiche du dossier n°6891 sur le site du Comité français pour Yad Vashem. Consulté le 19/02/2008.
  5. Fiche du dossier n°9702 sur le site du Comité français pour Yad Vashem. Consulté le 19/02/2008.
  6. Tableau récapitulatif sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
  7. Notice communale sur la base de données en ligne Cassini Consulté le 11/03/2008.
  8. Tableau récapitulatif sur le site de la délégation interministérielle à la ville. Consulté le 06/04/2008.
  9. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  10. Rapport du Conseil municipal du 21/12/2006 Consulté le 28/12/2007
  11. Organisation judiciaire en Essonne
  12. Taux d'impositions sur le site de la commune
  13. Taux d'imposition d'Europ'Essonne
  14. Liste des communes adhérentes sur le site officiel d'Europ'Essonne. Consulté le 01/06/2008.
  15. Villebon-sur-Yvette sur le site Courtabœuf Développement. Consulté le 01/06/2008.
  16. Liste des communes adhérentes sur le site officiel du SIAHVY. Consulté le 01/06/2008.
  17. Liste des communes adhérentes au SIAGV sur le site officiel. Consulté le 01/06/2008.
  18. Liste des maires de Villebon-sur-Yvette
  19. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  20. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  21. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  22. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  23. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  24. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  25. Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
  26. Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
  27. Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  28. Annuaire des écoles de l'Essonne sut le site de l'inspection académique. Consulté le 01/06/2008.
  29. Cartographie des établissements du second degré en Essonne sur le site de l'inspection académique. Consulté le 01/06/2008.
  30. Liste des centres de formation sur le site de la DGA. Consulté le 01/06/2008.
  31. Liste sur le Conseil de l'Ordre des Médecins
  32. Annuaire des dentistes sur le site de l'Ordre national. Consulté le 01/06/2008.
  33. Annuaire des pharmacies sur le site de l'Ordre national. Consulté le 01/06/2008.
  34. Site officiel de la MJC Boby Lapointe
  35. Palmarès sur le site officiel du club. Consulté le 01/06/2008.
  36. Paroisse de Villebon-sur-Yvette sur le site du diocèse. Consulté le 01/06/2008.
  37. Données économiques sur Journal Du Net
  38. Fiche d'indentité sur le site de la commune
  39. liste des grands établissements de la Communauté de communes Europ'Essonne sur le site de l'Insee. Consulté le 18/05/2008.
  40. Rapport d'activité du préfet d'Île-de-France sur l'OIN. Consulté le 08/06/2008.
  41. Récapitulatif des activités sur le site de Courtabœuf.
  42. Plan local d'urbanisme de Villebon-sur-Yvette défini en 2006.
  43. http://www.villes-et-villages-fleuris.com/ : Palmarès du Concours des Villes et Villages fleuris
  44. Gaso, la banque du blason.
  45. Tableau des blasons de parrainage de la SNCF
  46. Le « mythique » Villefeu sur le site de la MJC Boby Lapointe
  47. Le Las Vegas villebonais sur le site de l'ASEVI
  48. Site officiel de l'Hôtel-Restaurant Mercure l'Ermitage de Villebon.