Orsay

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48°41′58″N 2°11′15″E / 48.69944, 2.1875

Pour les articles homonymes, voir Orsay (homonymie).
Orsay
Blason de la commune.
Logo de la ville.
L'hôtel de ville.
Carte de localisation de Orsay
Pays France France
Région Île de France Île-de-France
Département Essonne Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Orsay
(chef-lieu)
Code Insee 91471
Code postal 91400
Maire
Mandat en cours
David Ros (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du plateau de Saclay
Latitude
Longitude
48° 41′ 58″ Nord
         2° 11′ 15″ Est
/ 48.699345, 2.18747
Altitude 51 m (mini) – 160 m (maxi)
Superficie 7,97 km²
Population sans
doubles comptes
16 236 hab.
(1999)
Densité 2 037 hab./km²

Orsay (prononcer [ɔʁ.sɛ]) est une commune française située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton.

Place forte de la vallée de Chevreuse dès le VIIIe siècle, village agricole possession de personnages influents et généreux, Orsay se développa dès le XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer et de donateurs qui permirent l'édification d'un centre hospitalier encore en activité aujourd'hui. Siège de l'Université Paris XI, la commune est devenue une cité pavillonnaire de l'agglomération parisienne facilement accessible, à l'environnement préservé au cœur d'un pôle d'excellence scientifique avec sur son territoire les locaux des écoles Supélec et SupOptique et des laboratoires du CNRS et de l'Institut Curie.

Ses habitants sont appelés les Orcéens[1].

Sommaire

[modifier] Géographie

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 54 % 399,67
Espace urbain non construit 13 % 95,27
Espace rural 33 % 247,43
Source : Iaurif[2]

Orsay est située dans la région naturelle du Hurepoix, dans la vallée de la rivière l'Yvette aussi appelée Vallée de Chevreuse sur un terrain sablonneux et argileux dont on a extrait des pierres meulières et du grès. Elle occupe une superficie de 776 hectares dans un rectangle de 2,9 kilomètres de long et 4,6 kilomètres de large, entre la vallée et les plateaux de Saclay et de Courtabœuf, dont 95 hectares d'espaces verts, 399 hectares de construction, 247 hectares d'espaces agricoles[3]. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisé en rigoles jusqu'à l'étang de Saclay. Six passerelles, sept ponts dont un pour la RN 118 et un viaduc pour la Ligne B du RER d'Île-de-France permettent de franchir l'Yvette.

La commune était traversée par l'ancienne ligne de chemin de fer Paris-Chartres État qui est devenue la RN 188. Un viaduc permet son passage au dessus de la commune. Elle est traversée d'est en ouest par la RER B, anciennement ligne de Sceaux, qui enjambe la vallée et l'Yvette par un viaduc en pierre de taille et pierre meulière. Deux gares desservent la commune, la Gare du Guichet et la Gare d'Orsay - Ville. Elle est coupée du nord au sud par la RN 118, axe majeur de circulation entre l'autoroute A 10 et la capitale. Une partie du tronçon de l'ancienne RN 446 de Versailles à Nangis passe encore par le centre-ville. La route départementale 988 traverse la totalité de la commune d'est en ouest, elle serpente à travers la vallée de Palaiseau à Limours.

Orsay est située à vingt-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, vingt et un kilomètres au nord-est d'Évry, cinq kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, dix kilomètres au nord-est de Montlhéry, douze kilomètres au sud-ouest de Versailles, treize kilomètres au nord-ouest d'Arpajon, vingt-trois kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-sept kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente kilomètres au nord d'Étampes et trente-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

[modifier] Hydrographie

La rivière l'Yvette traverse le territoire de la commune d'ouest en est. Elle la sépare de Palaiseau au nord-est. Un ruisseau coule dans la bois de la Grille Noire. Plusieurs lacs naturels sont disposés sur la commune en bordure de rivière. D'amont en aval : le lac de La Pacaterie, le lac du Mail, le lac de la Clarté-Dieu, les lacs du Temple de la Gloire et enfin le lac de Lozère. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisé en rigoles jusqu'à l'étang de Saclay.

[modifier] Relief

Le territoire de la commune s'étale du plateau de Saclay au plateau de Courtabœuf, en passant par la vallée de l'Yvette. Au point le plus bas, il atteint 51 mètres. Sur le plateau de Saclay, l'altitude culmine à 160 mètres, approximativement la même que sur la plateau de Courtabœuf en face.

[modifier] Communes limitrophes

Au nord-ouest, au nord et au nord-est sur le plateau de Saclay, la commune est limitrophe de Gif-sur-Yvette, Saclay et Palaiseau, à l'est et au sud-est, dans la vallée et sur le plateau de Courtabœuf se trouve Villebon-sur-Yvette, au sud et au sud-ouest, la commune des Ulis créée en 1977 sur d'anciens terrains d'Orsay entre autres, et à l'ouest dans la vallée, la faculté se partage sur Orsay et Bures-sur-Yvette.

Gif-sur-Yvette,
Supélec
Saclay,
Plateau de Saclay
Palaiseau,
École Polytechnique
Bures-sur-Yvette,
Université Paris-Sud 11
N Villebon-sur-Yvette,
Villebon 2
O    Orsay    E
S
Les Ulis,
Ulis 2
Les Ulis,
Parc d'activités de Courtabœuf
Villebon-sur-Yvette,
Parc d'activités de Courtabœuf
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Climat

Orsay, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique. En moyenne, la température relevée s'établit à 11,2°C avec une maximale de 14,8°C et une minimale de 7,1°C. La température réelle maximale intervient en août avec 24°C et la minimale en janvier avec 1°C. Elle se distingue de Paris par un écart constant de température de -2°, qui s'explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L'influence du climat continental engendre des records extrêmes avec -15,8°C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2°C le 1er juillet 1952. L'ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l'année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 615,4 millimètres de pluie. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1798
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52,0 53,2 58,1 53,1 615,4
Source : Climatologie mensuelle à Antony[4].

[modifier] Accès

La commune est desservie par divers grands axes qui la rendent accessible en voiture depuis Paris :

  1. de la Porte de Saint-Cloud par l'ex RN 10 puis la RN 118, direction Orléans/Chartres, sorties « Centre Universitaire » ou « Orsay Centre » ou « Mondétour ».
  2. de la Porte d'Orléans par l'autoroute A 6a, ou de la Porte d'Italie par l'A 6b, bifurcation par l'A 10 en direction de Bordeaux/Nantes, sortie « Vallée de Chevreuse-Orsay-Bures », puis « Orsay ».

Elle dispose aussi de connexion ferroviaire par le RER B : direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse, stations « le Guichet » et « Orsay-ville » ; le RER C : correspondance à Massy-Palaiseau vers Saint-Rémy-lès-Chevreuse et la Gare de Massy-TGV : correspondance à Massy-Palaiseau par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

L'Aéroport d'Orly est accessible par l'Orlyval et une correspondance à Antony avec le RER B, direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L'Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est relié directement par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Le Noctilien N122 (stations Place de la République ou Mairie d'Orsay) entre 0h30 et 5h30, les autobus Daniel Meyer DM10A et DM10S (station « Orsay-RER ») Les Cars d'Orsay 006-002, 006-03, 006-005, 006-007 et 006-008 et TransEssonne 91.02, 91.06 et 91.08 desservent la commune.

[modifier] Lieux-dits et écarts

Orsay est découpé en différents quartiers dont le centre-ville, Le Guichet avec sa gare, Mondétour, récemment urbanisé sur le plateau de Courtabœuf, Les Terrasses au bord de l'Yvette, Le Petit Madagascar, Corbeville, Launay, La Troche, commun à Palaiseau, Les Planches et le Domaine du Bois Persan[5], un quartier autogéré excentré.

[modifier] Toponymie

Le nom d'Orsay viendrait du propriétaire d'une villa romaine nommé Orcius. En 1080, le nom Orceacum apparut, puis Villula Orceacus au XIe siècle, Orcei au XIIe siècle, Orceiacus au XIIIe siècle puis Ourcet et Orsay.[6]

[modifier] Histoire[7],[8]

Carte d'« Orſay » d'après Cassini
Carte d'« Orſay » d'après Cassini

La ville était originellement nommée "Ourcet". En 754, le roi Pépin le Bref donnait le territoire de la commune à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, en 999, le nom du village était mentionné dans un manuscrit de moine bénédictin relatant une bataille entre le comte de Corbeil et le comte de Blois dans la plaine[9]. En 1080, de part l'évêque de Paris Godfrey de Boulogne, le territoire revenait aux moines de Longpont qui entamèrent en 1089[10] puis en 1151 la construction de l'église Saint Martin et d'une léproserie.

En 1424, le château-fort fut pris par les Anglais. Plus tard, la famille Raguier, dont sont issus Jacques Raguier, évêque de Troyes (1483-1518) et Antoine Raguier, évêque de Lisieux (1474-1482) acheta le domaine et construisit le château. Par mariage et héritage, la seigneurie revint en 1675 à Charles Boucher, conseiller au Parlement et Prévôt des marchands de Paris qui présidait les travaux d'assainissement du quai de la Grenouillère, devenu par arrêté du roi Louis XIV le quai d'Orsay.

En 1741, Pierre Grimod du Fort, fermier général et intendant des Postes acheta le domaine, il réaménagea la ville, restructura le centre. Son fils, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay poursuivit les travaux et fut titré comte d'Orsay. En 1790, la Révolution permit à Orsay de devenir une commune, dans le district de Palaiseau et le département de Seine-et-Oise et à Madame Hulot d'acquérir le château. En 1801, elle fit bâtir en l'honneur de son gendre, le général Moreau le Temple de la Gloire pour célébrer sa victoire à Hohenlinden et la paix retrouvée en Europe.

À partir de 1815, la cité se modernisa sous l'impulsion de notables, Jean-Louis Archangé permit la création d'un hospice et d'une école en 1832, Mme Courtépée finança la création de l'orphelinat de Sainte Suzanne en 1878. En 1854, la Ligne de Sceaux fut prolongé jusque Orsay-Le Guichet, puis en 1867 jusque Limours via Orsay-Ville. Elle aboutit en 1895 au cœur de Paris à proximité du jardin du Luxembourg. L'urbanisation et le progrès permirent à la commune de bâtir un hôtel de ville en 1873 et de disposer dès 1875 de l'eau courante dans tous les logements et de l'éclairage public au gaz en 1881.

Le XXe siècle apporta des changements dans la commune. En 1924, les terrains de Mondétour furent lotis, en 1938, l'électrification de la ligne de chemin de fer permit de rallier Paris en trente minutes, en 1955, l'Université de Paris acheta les terrains du château de Launay et s'installa en 1958, elle fut rejointe en 1957 puis 1965 par l'Institut Curie[11]. En 1973 fut conclu le jumelage avec la ville allemande de Kempen et en 1980 avec la ville anglaise d'Ely. En 1977, la ville nouvelle des Ulis est créée à laquelle Orsay dut céder des terrains à proximité de Mondétour.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Depuis les débuts du recensement des personnes et non des « feux », la commune a connu une relative stagnation de la population jusqu'à la moitié du XIXe siècle et l'arrivée du chemin de fer venant de Paris. La guerre de 1870 fit perdre près de 10 % de la population à la commune, mais elle connut ensuite une croissance soutenue de cent à cent-cinquante personnes entre chaque recensement. Le XXe siècle confirma cette croissance, qui permit de compenser les pertes des Première et Seconde Guerre mondiale. Les années 1960, avec l'urbanisation du quartier de Mondétour pour accueillir les rapatriés d'Algérie ou la construction de grands ensembles pour loger les parisiens chassés par les restructuration de la capitale entraîna un doublement de la population entre 1954 et 1968. Depuis, la population orcéenne croît plus raisonnablement au rythme de l'avancée de l'urbanisation dans la vallée et sur le plateau de Saclay et a dépassé au cours des années 1990 les 16 000 habitants. En 1999, 5,9 % de la population était étrangère, 9,6 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[12].

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
852 947 948 910 1 011 1 034 1 069 1 215 1 172
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 152 1 271 1 426 1 297 1 320 1 566 1 672 1 773 1 852
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 904 2 184 2 392 2 538 3 213 3 749 4 213 5 186 6 443
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
9 344 12 087 13 544 14 071 14 863 16 236 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Source : Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui[13] et INSEE.
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Pyramide des âges

Orsay est une commune à la population relativement jeune, grâce notamment à la présence de l'université et des nombreuses Grandes Écoles à proximité. On note ainsi une forte différence entre les jeunes adultes très représentés et les enfants et adolescents relativement peu nombreux. En 1999, 34 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans, seulement 7,1 % n'était pas diplômée[14]

Pyramide des âges à Orsay en 1999[15] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,3
4,0  1905-1924  7,3
12,2  1925–1939  13,8
18,1  1940-1954  19,6
20,2  1955-1969  18,8
30,3  1970-1984  25,4
15,2  1985-1999  14,7

[modifier] Administration et politique

L'Hôtel de Ville d'Orsay (XIXe siècle).
L'Hôtel de Ville d'Orsay (XIXe siècle).

Orsay est le chef-lieu du canton d'Orsay dans l'arrondissement de Palaiseau représenté par le conseiller général David Ros (PS). Elle est rattachée à la cinquième circonscription de l'Essonne représentée par le député et conseiller régional Pierre Lasbordes (UMP). Trente-trois élus siègent au conseil municipal. Depuis le 9 mars 2008 la répartition est la suivante : vingt-cinq sièges pour la liste divers gauche-MoDem et huit pour la liste divers droite. Le maire, pour la période 2008-2014 est David Ros PS qui succède, à l'issue de l'élection municipale du 9 mars 2008 à Marie-Hélène Aubry (P.Rad) en poste depuis 1995. En 2006, la commune disposait d'un budget de 36 700 000 € dont 19 600 000 € de fonctionnement et 11 000 000 € d'équipement, 1 400 000 € sont consacrés au remboursement des emprunts et 2 000 000 € à l'autofinancement[16]. Le nombre de logements sociaux s'élèvait à 930 soit 5,1 % du parc d'habitation en 2005, et 24 % si l'on inclus les chambres de résidence universitaire (ce qui explique une opération de réhabilitation des logements étudiants). La commune est rattachée à la juridiction d'instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d'Évry[17], à la cour d'appel de Paris. Les taux d'impositions en 2007 s'élevaient à 15,20 % pour la taxe d'habitation, 21,64 % et 79,15 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti)[18], 15,69 % pour la taxe professionnelle, commune à toutes les communes membres de la CAPS[19].

La ville adhère aux syndicats intercommunaux CAPS pour la sauvegarde de l'environnement et les objectifs scientifiques et d'enseignement, au SIAHVY pour l'aménagement de la rivière, au SIOM pour le traitement des ordures ménagères.

[modifier] Maires d'Orsay


[modifier] Tendances et résultats politiques

La vie politique d'Orsay est atypique avec une proportion de familles bourgeoises qui tend à voter à droite et une forte proportion d'étudiants et chercheurs qui ont tendance à voter à gauche. Ces dernières années, il semble que cette dernière part du vote ait pris l'avantage lors des derniers scrutins, situation accentuée par une présence croissante de bourgeois-bohèmes. Les élections municipales de 2008 se sont jouées sur un tour, à 86 voix d'écart[22], avec seulement deux listes. C'est celle du candidat du PS David Ros qui l'a emporté face à Marie-Hélène Aubry (successivement UDF, UMP et aujourd'hui PR) qui occupait le poste depuis 1995.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultat des premiers tours :

Élections référendaires :

[modifier] Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Versailles. Plusieurs structures accueillent les enfants et élèves de la ville :

S'ajoutent deux établissements privés catholiques :

La ville d'Orsay, au cœur de la « Vallée de la Science » accueille en centre ville et dans le parc de deux cents hectares la présidence, les services généraux de l'Université de Paris XI, et concentre une forte communauté d'étudiants (13 000 étudiants, 1 700 enseignants, 2 100 doctorants, 1 800 personnels administratifs et techniciens), à travers les cinq UFR (Sciences et STAPS), les trois IUT (Chimie, Informatique et Mesures physiques), l'IFIPS, les soixante laboratoires, les 500 000 m² de locaux et les résidences universitaires du CROUS.

La faculté et l'hôpital sont par ailleurs liés dans la recherche et la thérapie avec l'utilisation conjointe du troisième centre mondial de protonthérapie de l'Institut Curie depuis 1991[32]. Le CNRS est aussi présent avec l'implantation de l'Institut de physique nucléaire, le Laboratoire de l'accélérateur linéaire, le Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse[33]. SupOptique dispose de locaux sur la commune, tout comme Supélec.

Enfin, l'hôpital est doté d'un Institut de formation en soins infirmiers sur le site du Grand-Mesnil.

Icône de détail Article détaillé : Université Paris XI.

[modifier] Santé

La commune accueille sur son territoire le Centre Hospitalier d'Orsay inauguré en 1836, d'une capacité de 431 lits, avec des services spécialisés en médecine générale, Cardiologie, gastro-entérologie, hépatologie, neurologie, chirurgie, pédiatrie et néonatalogie, gynécologie et obstétrique, psychiatrie. La maternité d'Orsay réalise en moyenne 1 068 accouchements par an[34]. L'hôpital est aussi équipé d'un centre d'analyse, d'un centre de radiographie et d'imagerie médicale par IRM. En outre, un centre de protonthérapie est installé sur le campus de l'université, en partenariat avec l'hôpital. Enfin, l'hôpital d'Orsay est le centre de base des SMUR et SAMU pour le nord-ouest essonnien.

Elle accueille aussi plus de cent quarante médecins[35] dans toutes les spécialités, certains exercant dans le cadre de l'hôpital, d'autres en médecine de ville, six pharmacies[36] et deux résidences adaptées aux personnes âgées pour un total de cent treize logements en centre-ville.

[modifier] Services publics

La commune dispose d'un commissariat de police, d'une caserne de gendarmerie, d'un centre de la CPAM, d'une office notariale neuf avocats[37] rattachés au barreau d'Évry.

[modifier] Jumelages

Orsay a développé des associations de jumelage avec :

[modifier] Vie quotidienne à Orsay

[modifier] Culture

La commune propose différentes installations culturelles, la plupart regroupées en centre-ville dont le cinéma « Les Trois Jacques », l'auditorium et la salle de spectacle Jacques Tati, le centre d'exposition de la Grande Bouvêche, la MJC Jacques Tati, la maison de quartier Pierre Mendès France, la maison des associations, la bibliothèque et discothèque Georges Brassens et l'Office de tourisme de la Vallée de Chevreuse.

Différentes manifestations nationales sont relayées sur la commune : la Fête de la Musique, la Fête de la Science, la Fête de l'Internet. La fête de la commune se déroule traditionnellement le deuxième dimanche de mai. Un groupe de Scouts et Guides de France est présent à Orsay et participe à l'animation culturelle et sportive de la commune. Une télévision associative disponible sur Internet organisée par les jeunes du collège Alain Fournier complète le journal municipal pour relater les évènements de la commune.

[modifier] Sport

Orsay dispose de nombreuses infrastructures sportives dont : le stade de la Terrasse avec trois terrains de rugby, quatre terrains de football, une piste d'athlétisme, un plateau d'évolution, des jardin et pas de tir à l'arc, sept courts de tennis dont un couvert, les gymnases Marie-Thérèse Eyquem (plateau d'évolution et deux salles spécialisées gymnastique aux agrès et arts martiaux), du Guichet, Jean-Charles Blondin et de Mondétour, les tennis de Mondétour et de l'ATO, la piscine olympique trois bassins dont deux couverts et une fosse de plongeon, un studio de danse de 160 m² et le Centre Municipal d'Initiation aux sports offrant des stages.

L'Orsay Rugby Club est l'un des plus actifs du département et évolue en Championnat de France de 2e division fédérale.

[modifier] Marchés

En centre-ville, un marché se tient les mardi et vendredi matin, un marché biologique le dimanche matin. À Mondétour, marchés les jeudi et dimanche matin.

[modifier] Associations

Les associations Amnesty international et la Ligue des Droits de l'Homme sont présentes dans la ville.

Un Lions Club et un Rotary Club agissent socialement et économiquement sur le territoire de la commune.

Une cellule d'ATTAC est installée sur la commune

[modifier] Lieux de cultes

L'Église saint-Martin et saint-Laurent.
L'Église saint-Martin et saint-Laurent.
La chapelle de la Clarté-Dieu par Xavier Arsène-Henry.
La chapelle de la Clarté-Dieu par Xavier Arsène-Henry.

La commune propose une paroisse catholique qui dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes avec l'église principale Saint-Martin-Saint-Laurent[38], une paroisse évangélique portugaise et protestante évangélique et une pagode bouddhiste Khuông Viêt.

[modifier] Médias

Le journal gratuit ParuVendu dispose de locaux dans la commune. L'hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traîte en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne diffuse des informations locales sur le réseau câblé, satellite et ADSL.

[modifier] Économie

Vue du centre-ville d'Orsay.
Vue du centre-ville d'Orsay.

Bien que principalement résidentielle, la commune accueille 784 entreprises, pour la plupart des commerces de proximité ou de jeunes organisations, au sein de la pépinière d'entreprises[39] et du Parc-Club. Le centre-ville est particulièrement dense en commerces, services et cabinets médicaux[40],[41]. La commune dispose en outre de deux bureaux de Poste, d'agences de chaque banque nationale et sociétés d'assurance, d'un centre de CPAM.

L'implantation de l'Université Paris XI sur la commune et les organisations associées comme les grandes écoles (IFIPS, SupOptique, Supélec), les centres de recherche d'entreprises (Institut Curie, Thales, Hewlett-Packard ou anciennement Pfizer) et du Centre hospitalier permettent à la commune de percevoir des revenus importants de taxe professionnelle et de bénéficier d'un fort dynamisme économique. La présence de deux gares du RER B permet en outre à la population active de rallier rapidement les centres économiques de la région.

Ainsi, la commune gère un budget de 36 700 000 € (en 2006), le taux de chômage en 2005 s'établissait à 5,4 % et le revenu par ménage en 2004 à 27 009 € par an. 60,6 % des Orcéens sont propriétaires de leur logement, des maisons individuelles dans 56,3 % des cas. Située au cœur de la vallée de la science, 25,4 % de la population est diplômée au-delà de bac+2 ou 22,9 % sont encore étudiants. Cette présence de nombreux étudiants se retrouve dans la pyramide des âges avec un taux de 33,9 % de la population entre vingt et trente-neuf ans.[42] Avec un prix moyen au mètre carré de 4 290 euros, Orsay est la commune la plus chère du département à la fin 2007[43]. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l'opération d'intérêt national Massy-Saclay-Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[44].

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine environnemental

Le lac du Mail.
Le lac du Mail.

La commune située à l'entrée de la verdoyante vallée de Chevreuse valorise et conserve les espaces verts. Elles disposent de nombreux bois (la Troche, Croix de Bures, la Grille Noire, la Bouvêche, la Cyprenne, le bois Persan et le bois des Rames), de trois parcs paysagers (East Cambridgeshire, Grande Bouvêche et parc botanique de Launay), de trois lacs (lac du Mail, lac de Lozère et lac du Temple de la Gloire). Elle s'est vue décerner deux fleurs Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg au Concours des villes et villages fleuris[45]. En outre, la commune fait partie des sites pilotes "Gaz Naturel pour Vehicule" et dispose ainsi de cinq véhicules utilitaires roulant au gaz et trois véhicules électriques[46]. Elle encourage les circulations douces avec sept kilomètres de pistes cyclables et un centre ville piétonnier.

À Orsay, le Centre d'essai des propulseurs est classifié au Répertoire du registre des émissions polluantes pour ses rejets importants de dioxyde de carbone et de déchets industriels parmi lesquels des hydrocarbures[47].

[modifier] Patrimoine architectural

La porte de la Grande Bouvêche.
La porte de la Grande Bouvêche.
Le Temple de la Gloire (1801).
Le Temple de la Gloire (1801).
Le Château de Launay, siège de la présidence de l'université Paris XI (XVIIe siècle)
Le Château de Launay, siège de la présidence de l'université Paris XI (XVIIe siècle)

La commune dispose de monuments intéressants datant des diverses époques de population ou de croissances :


[modifier] Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Orsay :

[modifier] Héraldique

Blason d'Orsay

D'azur à la fasce d'or accompagnée en chef d'un croissant accosté de deux étoiles et en pointe d'un poisson, le tout d'argent.[50]

Ce blason a pour origines les armes du premier comte d'Orsay, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, décrites ainsi : Sur le tout d'azur à la fasce d'argent accompagné en chef d'un croissant d'or entre deux étoiles du même et en pointe d'un poisson nageant sur une mer d'argent.[51]

[modifier] Mythes, légendes et anecdotes

Et sans lien avec la commune, c'est aussi le nom d'une île écossaise.

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • CHLOE (Comité d'Histoire LOcale et des Environs), Orsay, 999 - 1999, Maury, janvier 1998.
  • Office municipal pour les loisirs et la culture, Orsay, D'un village d'antan... aux techniques de demain, Maury, 1986.
  • Paul Brouzenq, Orsay, un jardin pour la science, EDP Sciences, avril 2005.

[modifier] Notes et références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
  2. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  3. Répartition du territoire d'Orsay sur l'IAURIF
  4. Climatologie mensuelle - Antony, France
  5. Le Bois Persan
  6. Toponymie d'Orsay
  7. Histoire d'Orsay
  8. Orsay, la ville
  9. Histoire d'Orsay en Hurepoix
  10. Saint-Martin aux Journées du Patrimoine
  11. Institut Curie
  12. Tableau de synthèse démographique sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
  13. http://cassini.ehess.fr/ : notices communales avec tous les recensements
  14. Tableau de synthèse sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 06/04/2008.
  15. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  16. Journal d'Orsay n°39
  17. Organisation judiciaire en Essonne
  18. Taux d'impositions sur le site de la commune
  19. Taux d'imposition de la CAPS
  20. Liste des maires d'Orsay
  21. Rattachement politique sur le site de sondage des décideurs de l'Essonne. Consulté le 16/02/2008.
  22. ab résultats officiels de la municipale 2008 sur le site de la maire d'Orsay, consulté le 10 mars 2008
  23. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  24. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  25. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  26. Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  27. Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  28. Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  29. Résultats de l'élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  30. Résultats du référendum 2005 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  31. Résultats CPGE Orsay 2006
  32. Centre de protonthérapie d'Orsay
  33. Le CNRS à Orsay
  34. Statistiques maternités d'Orsay
  35. Liste sur le Conseil de l'Ordre des Médecins
  36. Liste sur l'Ordre des Pharmaciens
  37. Annuaire des avocats sur le site du Conseil National des Barreaux
  38. Paroisse d'Orsay sur le site du diocèse. Consulté le 01/06/2008.
  39. Pépinière d'entreprise d'Orsay
  40. Commerçants d'Orsay
  41. Professions libérales d'Orsay
  42. Données économiques sur Journal du Net
  43. Le Figaro, dossier spécial Immobilier, n°19807 du samedi 5 avril 2008.
  44. Rapport d'activité du préfet d'Île-de-France sur l'OIN. Consulté le 08/06/2008.
  45. Palmarès des villes et villages fleuris
  46. L'environnement sur le site de la mairie d'Orsay
  47. Fiche du Centre d'essai des propulseurs sur la base iREP du Ministère de l'écologie. Consulté le 29/04/2008.
  48. Saint-Martin au Journées du Patrimoine
  49. Orsay, la ville
  50. Gaso, la banque du blason.
  51. Sceau de la famille Grimod d'Orsay