Utilisateur:Mokarider/Ébauche Chine

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Cette page présente les pages Chine et République Populaire de Chine telles que je propose de les recomposer, afin de de mieux différencier la Chine, concept vaste et pluri-millénaires, de la RPC, un système politique où se trouvent les racines de la Chine contemporaine actuelle.


Sommaire

[modifier] PARTIE I : CHINE

Cet article concerne la civilisation chinoise. Voir l'article République Populaire de Chine ou Taiwan (République de Chine) pour les États modernes correspondant au terme "Chine".

La Chine (中国/中國 Zhōngguó, Wade-Giles: Chung-kuo; litt. « Pays du Milieu »)recouvre un ensemble de pays et de cultures s'étant succédé en Asie orientale durant 4000 ans jusqu'aujourd'hui. Aujourd'hui, la Chine peut etre considérée comme une seule civilisation ou un ensemble de civilisations diverses, selon les points de vue, de meme, il peut s'agir d'une nation ou de plusieurs nations distinctes.

La Chine est la plus vieille civilisation existant encore actuellement ; son histoire s'est carctérisée par une suite de réunifications et de divisions, de guerres et de paix, sur un territoire changeant. Pendant des siecles, la Chine a également été une des civilisations les plus scientifiquement avancées, et son influence est présente encore aujourd'hui dans de nombreux pays d'Asie. C'est aujourd'hui le troisieme pays du monde en superficie, et le premier pays par sa population : un humain sur cinq est chinois.

La derniere dynastie impériale chinoise Qing a connu sa période de déclin durant la phase d'expansion coloniale des pays occidentaux, menant le pays a la ruine apres les guerres de l'Opium. Ce n'est qu'apres la victoire contre l'armee japonaise en 1945 que la Chine a pu se constituer comme nation.

Politiquement, deux États distincts prétendent détenir la souveraineté sur la Chine. Ce qu'il est d'usage d'appeler la « Chine continentale » est dans la pratique administrée par la République Populaire de Chine, fondée par le leader communiste Mao Zedong en 1949 à Pékin, après une victoire militaire rejetant sur l'île de Taiwan le leader nationaliste Tchang Kaï-chek et le gouvernement de la République de Chine, fondée en 1912 par Sun Yat-sen sur les décombres de l'Empire Chinois de la dynastie des Qing.

Aujourd'hui, la Chine, au sens restrictif ou large du terme, est l'objet d'une fascination pour le reste du monde ; son développement économique, engagé en 1978 par les réformes de Deng Xiaoping et ses successeurs, en font aujourd'hui un des principaux acteurs économiques et géo-politiques mondiaux.

[modifier] Présentation

la Chine n'est pas « un pays » au sens nationaliste étroit du terme, la Chine est un concept d'universalité, une façon d'accomplir l'humanité, un intermédiaire entre l'homme et l'harmonie cosmique. (Simon Leys, Essais sur la Chine, p. 532)

La Chine est avant tout la très longue histoire d'un peuple, de sa très riche culture, de sa langue et de son écriture si particulière, de sa pensée qui continue aujourd'hui d'intriguer les occidentaux. Si ceux qui s'intéressent à tel ou tel aspect de la Chine, comme les arts martiaux, la calligraphie ou même la cuisine, sont de plus en plus nombreux, cet « Empire Céleste » si lointain et différent reste souvent difficile à comprendre. La « réalité chinoise » échappe à de nombreux observateurs occidentaux, aujourd'hui comme à l'époque de sa découverte par les premiers missionnaires. Dans la seconde moitié du XXe siècle, de nombreuses querelles idéologiques autour du maoïsme et de la Révolution culturelle n'ont pas contribué à éclaircir les débats. Aujourd'hui la Chine est dans une période d'ouverture et de développement économique accéléré. Même si de nombreux problèmes restent à résoudre, il semble que les réformes en cours aient permis au peuple chinois de déployer son industrie et que sa puissance soit désormais comparable à celle des grands pays occidentaux. Elle est aujourd'hui souvent qualifiée d'« usine du monde » et des études ont montré que le panier de la ménagère française, dans sa partie non alimentaire, contenait pour moitié des produits fabriqués en Chine.

Géographiquement, la Chine a acquis depuis la dynastie fondatrice des Qin en 221 av. J.-C. les proportions d'un continent. Son histoire est marquée par des mouvements de désintégration suivis d'unifications, selon des cycles de longues périodes de stabilité correspondant aux grandes dynasties, entrecoupées de périodes de division et de chaos. C'est cependant la continuité de sa culture et sa relative unité politique qui font dire aujourd'hui que ce serait la plus vieille civilisation vivante du monde. Une de ses caractéristiques fondatrices est probablement le culte de la chose écrite, qu'on peut faire remontrer aux pratiques oraculaires de la scapulomancie et au Livre des Mutations et qui irrigue toute l'activité intellectuelle depuis Confucius. Sur la pensée de ce Maître éducateur et sur celle de ses disciples Mencius et Xunzi, le confucianisme a été fondé, puis utilisé comme doctrine d'État par la plupart des empereurs qui se sont suivis sur le trône. D'autres courants de pensée et d'autres personnages ont contribué à informer la culture chinoise, ainsi Lao-tseu et le taoïsme, le bouddhisme, le néo-confucianisme et jusqu'au marxisme plus récemment. Les importants apports extérieurs du bouddhisme ou du marxisme montrent que, contrairement à une idée reçue, la Chine ne s'est pas toujours isolée du reste du monde.

La culture chinoise est toutefois marquée par une profonde originalité qui la rend à la fois attirante et repoussante, souvent obscure et incomprise, échappant à la description et à l'analyse, et elle fait encore trop souvent office de miroir fantasmatique des craintes ou des espoirs des occidentaux. Pourtant, l'« expérience humaine » chinoise, qui s'est confrontée aux mêmes problèmes que les autres, est d'une ampleur et d'une richesse telles qu'on ne peut pas la tenir pour quantité négligeable. Pour paraphraser Simon Leys, cité en exergue, la Chine est une autre façon d'accomplir la même chose : l'humanité.


[modifier] Noms

Les Chinois ont plusieurs noms pour désigner leur pays.

Le plus utilisé aujourd'hui est 中国 (Zhōngguó, prononcé /tʂuŋkwo/). 中 (Zhōng) désigne le centre, l'axe, le milieu, intermédiaire, et représente une ligne traversant un carré en son milieu. 国 (Guó) désigne le pays, la nation, et représente le jade (c'est-à-dire la richesse) entouré de frontières. Le caractère Guó en graphie traditionnelle 國 représente un territoire 口 défendu par un mur 一 et des armes 戈. Certains sinologues pensent que 中国 désignait au départ seulement un certain nombre de royaumes centraux dans la vaste confédération chinoise de l'antiquité et que son sens à été étendu pour désigner la Chine dans son intégralité.

Le caractère 华 (Huá, 華 en graphie traditionnelle), qui signifie magnifique, est souvent utilisé dans les noms propres pour désigner la Chine.

Dans les œuvres anciennes de la philosophie et de la littérature chinoise, on trouve souvent la métaphore 天下, tiānxià, qui veut dire sous le ciel et désigne aussi la Chine. Selon Marcel Granet, ce mot est chargé de la connotation suivante : le ciel étant rond et la terre carrée dans la cosmogonie chinoise, les quatre coins de la terre qui ne sont pas couverts par le ciel (ni donc circonscrits par les cycles du soleil et les pérégrinations de l'empereur) sont conçus comme des territoires incultes peuplés d'êtres non civilisés. 天下 désigne donc la partie civilisée de la terre.

Les mots Chine et Sino- proviendraient du nom chinois 秦 (Qín) de la dynastie Qin. Ce dernier serait passé à travers de nombreuses langues le long de la route de la soie avant d'atteindre finalement l'Europe.

Durant les guerres sino-japonaises, la Chine était appelée Shina (支那), un terme réducteur japonais pour désigner la Chine. En chinois, 支那 est seulement utilisé pour faire référence aux autres territoires envahis par le Japon, comme pour Indochine (印度支那), et de ce fait, englobe souvent une connotation péjorative.

Marco Polo a donné deux noms à la Chine : la Chine du Nord est appelée Cathay (nom qui vient de Kithan) alors que la Chine du Sud est désignée sous le nom de Manzi ou Manji. Les fondateurs du royaume chinois de Liao. Diogo Barbosa (1516) et Garcia de Orta (1563) mentionnent le mot Chine.

La Chine est parfois appelée l'Empire du Milieu ou le Céleste Empire dans les ouvrages littéraires anciens en Occident.

Aujourd'hui, le mot "Chine" fait généralement référence a Chine continentale (中國大陸,zhōngguó dàlù en mandarin), ou parfois a la République Populaire de Chine, Hong-Kong et Macao inclus, plus rarement encore a la RPC et Taiwan, qui correspond alors a la zone économique de la "Grande Chine" (大中華地區).

[modifier] Histoire

Articles détaillés : Histoire de la Chine ~ Histoire de la République populaire de Chine

"合久必分,分久必合" : "La Chine unie se désagrégera ; dispersée, se recomposera"

Extrait des Trois royaumes de Chine

La Chine correspond à un des foyers majeurs de civilisation, et elle est devenue dès la première dynastie des Qin une vaste zone politiquement et linguistiquement relativement unifiée, avec une culture avancée, devançant le reste du monde dans de nombreux domaines tels que les arts, la médecine et les techniques.

Durant deux millénaires, la Chine a subi l'influence alternée de forces centrifuges et centripètes. Lorsque le pouvoir central de l'empereur se délitait et que la cour était la proie des factions rivales et des intrigues, que l'administration ne pouvait plus remédier aux famines et aux catastrophes naturelles et qu'elle ne parvenait plus à contenir la pression des « barbares » qui opéraient de vastes razzias dans les régions frontalières, des mouvements de révolte de paysans affamés déchiraient le pays, des sectes millénaristes voyaient le jour et les provinces lointaines se retrouvaient sous la coupe de chef de guerre ne reconnaissant plus l'autorité de l'empereur. Enfin ceux-ci se proclamaient eux-mêmes Fils du Ciel, divisant l'empire en royaumes rivaux se livrant à des guerres incessantes et montrant ainsi que l'empereur avait perdu le Mandat du Ciel. Quand un chef de guerre, parfois issu de la paysannerie, se révélait plus habile que les autres et parvenait à reprendre le contrôle de l'entièreté du pays, les Chinois considéraient qu'il avait reçu un nouveau Mandat du Ciel et il pouvait fonder une nouvelle dynastie. La Chine a aussi connu deux dynasties étrangères : celle des Yuan, mongole, et celle des Qing, mandchoue.

Les dynasties chinoises qui ont réussi à stabiliser le pays pendant de longues périodes de paix sont celles des Han, des Tang, des Song, des Ming et des Qing. Elles ne correspondent pas forcément aux périodes les plus fertiles de la créativité chinoise mais, à l'exception de la dernière (les Qing mandchous), elles correspondent à des périodes de prospérité pendant lesquelles on peut considérer que la Chine était le plus grand, le plus stable et le plus riche des États du monde.

Même pendant les périodes d'unité, la Chine a toujours consisté en un tissu de cultures très diverses, et la variété des cuisines, des dialectes, des habitudes et des modes de vie ne doit pas être éclipsée par l'étonnante unité culturelle, administrative et politique de ce pays à l'échelle d'un continent. Cette unité et continuité peut être attribuée en grande partie à une particularité de l'écriture chinoise : relativement détachée de la phonétique, elle permet de noter de la même façon des langues et des dialectes très différents.

Lors de la Révolution Industrielle initiée en Angleterre, la Chine des Qing a choisi de se fermer à l'influence étrangère (ce qui n'était pas le cas sous les autres dynasties, en particulier celle des Tang), et on peut considérer que de cette décision date son déclin économique et technologique. Pendant le XXe siècle, elle a été soumise à une très forte pression des puissances économiques, militaires et coloniales occidentales. Contrainte par la force des armes d'accepter les Traités inégaux, qui donnaient aux étrangers des droits d'implantation et de commerce à l'intérieur du pays, elle s'est vue découpée en zones d'influences allemande (dans le Shandong), française (au Yunnan) ou anglaise (ailleurs). En 1911, l'empire est aboli sous la pression des intellectuels et hommes politiques progressistes, et la république est proclamée en 1912.

Voir aussi : Chronologie de la Chine

[modifier] Territoire

Pour les régions administratives de la République Populaire de Chine, voir l'article Provinces de Chine

[modifier] Aperçu historique

La dynastie Zhou, à l'origine de la premiere unification du pays par Qin Shi Huangdi, était située a l'origine dans la région du Fleuve Jaune. Depuis, le territoire s'est étendu dans toutes les directions, atteignant son apogée durant les dynasties Tang, Yuan et Qing. La dynastie Qing incluait des territoires situés actuellement en Extreme-Orient russe, en Asie Centrale et en Mongolie.

Les monarques étrangers envoyaient des ambassadeurs et des cadeaux pour l'Empereur de Chine, parfois considérés comme un signe de soumission, a cause du systeme de tribus par lesquels des barbares faisaient signe d'allégeance.

L'importance territoriale de la Grande Muraille de Chine a été réduite avec l'accession au pouvoir de la dynastie Qing, qui incluait la Mandchourie au nord de la muraille. En 1683, avec la reddition du Royaume de Tungning établi par Koxinga, Taiwan, les iles Pescadores inclues, devint une partie de l'empire Qing, considérée comme une, puis deux préfecture provinciale. Taiwan fut cédé au Japon apres la premiere guerre sino-japonaise en 1895. A la fin de la seconde guerre sino-japonaise, en 1945, le Japon abandonna ses prétentions sur l'ile apres le Traité de Paix de San Francisco, et la République de Chine s'y installa. Depuis la souveraineté de jure du territoire a été l'objet de disputes entre la RPC et les indépendantistes taiwanais.

Voir aussi : Taiwan, Tibet

[modifier] Divisions politiques historiques

Le découpage administratif de la Chine a varié au gré des changements d'administrations. Le premier niveau de division était les provinces, puis les préfectures, sous-préfectures, départements, commanderies, districts et enfin cantons. Les divisions les plus récentes ont ajouté le statut de ville-préfecture, ville-canton, villes et zones urbaines.

Historiquement, la plupart des dynasties chinoises ont pris leur essor dans le coeur de la Chine, a partir d'un des deux fleuves principaux, le Fleuve Jaune et le Yang-Tsé. Plusieurs dynasties ont eu des volontés expansionistes, s'engageant dans des régions telles que la Mongolie Intérieure, la Mandchourie, le Xinjiang, et le Tibet. La dynastie mandchoue des Qing et ses successeurs, la République de Chine et la République Populaire de Chine, ont cimenté les incorporations de ces territoires. Ces territoires étaient délimitées par des "limbes" plutot que des frontieres rigides, bien connues alors dans les pays industrialisés. Ce probleme de délimitation a donné lieu a une série de critiques sur l'intégration de certains territoires en RPC, notamment celle du Tibet et du Xinjiang (qui signifie "nouvelles frontieres en chinois").

[modifier] Géographie et climat

Carte générale de la Chine
Carte générale de la Chine

Article détaillé : Géographie de la Chine

La Chine comprend une immense variété de paysages, avec des plateaux et des montagnes a l'ouest, et des plaines a l'est. Ainsi, les fleuves principaux coulent d'ouest en est, dont le Yang-Tsé (Chang Jiang, ou "long fleuve"), le Fleuve Jaune (centre-est), l'Amour (nord-est) ; certains coulent vers le sud (Riviere des Perles, Mékong, Brahmapoutre...). La plupart de ces fleuves se jettent dans la Mer de Chine.

La plupart des terres arables chinoises se situent autour des deux fleuves principaux, le Yang-Tsé et le Fleuve Jaune, qui sont aussi les foyers principaux des anciennes civilisations chinoises.

A l'est, sur le littoral de la Mer Jaune et de la partie orientale de la Mer de Chine, se trouvent de vastes plaines alluviales toujours densément peuplées ; le littoral de la partie méridionale de la Mer de Chine est plus montagneuse.

A l'ouest se trouvent de grandes plaines alluviales, avec de grands plateaux calcaires dans la région tibétaine, ou se dresse le Mont Everest. Au nord-ouest s'étendent les déserts du Takla-Makan et du Gobi, qui ont gagné en superficie, sans doute en raison de la sécheresse et de l'influence de l'agriculture.

Pendant de nombreuses dynasties, la frontiere sud-ouest de la Chine a été délimitée par les hautes montagnes et les profondes vallées du Yunnan, qui séparent la Chine moderne du Myanmar, du Laos et du Vietnam.

La Chine comporte de nombreux climats : au nord, un climat sec avec de séveres hivers ; au centre, un climat plus tempéré ; au sud, un climat sub-tropical.

Les formations paléozoïques de Chine sont pour la plupart marines ; les dépots du mésosoïque et du tertiaire proviennent d'estuaires et d'eaux douces, ou de terres. Des groupent volcaniques composent certaines parties des grandes plaines du nord. Dans les péninsules du Liaodong et du Shandong se trouvent des plateaux basaltiques.

Les conséquences de l'industrialisation et de la déforestation sont considérées être a l'origine des tempetes de sable en provenance du désert de Gobi qui frappent la capitale, et de l'augmentations des violents typhons qui frappent le sud du pays.

Voir aussi : Villes de Chine

[modifier] Démographie

vieilles dames à Lijiang (Yunnan)
vieilles dames à Lijiang (Yunnan)

Article détaillé : Démographie de la Chine

La Chine est un vaste pays, et qui est peuplé de Chinois (Général de Gaulle)

C'est souvent la proportion colossale de la démographie chinoise qui nourrit le plus les craintes et les fantasmes des occidentaux. Aujourd'hui les entreprises se battent pour obtenir un accès à son marché jugé potentiellement immense, alors qu'hier on craignait le déferlement du Péril jaune. Pays à l'agriculture traditionnellement prospère, la Chine a très tôt pu développer une population rurale dense et des agglomérations importantes. Sous les Song, des villes comme Guangzhou (Canton) connaissaient une densité de population ainsi qu'une organisation administrative sans égales à l'époque.

Plus d'une centaine d'ethnies ont existé en Chine, l'ethnie Han restant toujours majoritaire quantitativement. Cette ethnie, composée d'une nébuleuse de peuples assimilés, ne résiste toutefois pas au concept d'une ethnie Han homogene, et pourrait etre elle-meme divisée en sous-catégories partageant les memes traits culturels. Beaucoup de Han ont maintenu leurs traditions ,et en particulier leur langue, en continuant de s'identifier a l'ethnie Han. Le terme "Zhonghua minzu" est utilisé comme un notion de sinité transcendant les divisions ethniques au sein de la Chine.

Le gouvernement de la RPC reconnait actuellement 56 minorites ethniques officielles, plus l'ethnie Han. Sa population est la plus grande du monde, dépassant les 1,3 milliards d'individus, soit 20% environ des 6,4 milliards d'individus vivant actuellement d'apres les estimations de l'OMS.

L'absence de controle des naissances sous Mao Zedong, encourageant au contraire les Chinois a procreer une armee de "petits soldats", a contribué a l'explosion démographique dont on observe les résultats aujourd'hui. A les fin des années 1970, la politique de l'enfant unique a été la réponse a cette explosion, freinant le développement démographique du pays.


[modifier] Médecine

La médecine traditionnelle chinoise, constitue un des aspects les plus fascinants de la civilisation chinoise. Les approches différentes sur le traitement des pathologies (diagnostic a partir du pouls, de la complexion du visage), comprennent notamment une participation active du patient, qui est appelé a changer son alimentation si besoin est.

Les décoctions de médecine traditionnelle, prescrits a la fin d'une consultation, sont destinées a « rééquilibrer les principes vitaux », contre-balancer les mouvements de chaud et de froid, a l'instar des médecines présocratiques en Occident.

Un autre mode d'intervention du médecin chinois est l'acupuncture : suivant les méridiens ou lignes de flux vital parcourant le corps, des aiguilles sont plantées a travers la peau pour rétablir une circulation optimale du souffle vital ou qi. On peut considérer la médecine chinoise traditionnelle comme essentiellement indirecte dans ses moyens et préventive dans ses fins.

Voir aussi : Médecine chinoise

[modifier] Religion

Voir aussi : Religions en Chine

La Chine a été un centre unique de rayonnement religieux : la plupart des grandes religions du monde l'ont traversé ou y ont pris naissance : la notion même de religion y a été interrogée à plusieurs reprises, notamment eu égard au confucianisme ; toutefois, il ne fait aujourd'hui nul doute que l'étymologie du mot (religion comme "lien") y soit plus que vérifiée à travers l'interprétation, la transfiguration ou l'acclimatation que la Chine lui a proposée au cours de plusieurs millénaires.

[modifier] Le Yi Jing

De nombreux traits religieux spécifiquement chinois ont été canonisés à travers le Yi Jing, ou Classique des Mutations chinois. Issu de la scapulomancie ou interprétation de signes d'origine naturelle, cet ouvrage a engendré des générations de traditions interprétatives. Le règne des éléments complémentaires, yin et yang, y sont déclinés à travers ses chapitres, de nature hermétique. Intrinsèquement lié aux rituels divinatoires, c'est un manuel d'interprétation chamanique, où les vertus métaphysiques des caractères chinois trouvent leur naissance académique.

[modifier] Le taoïsme

Le taoïsme est apparu au IIe siècle, inspiré à posteriori par les écrits du philosophe Lǎo Zi (ou Lao-tseu) (老子), dont le fameux Livre de la Voie et de la Vertu, (en chinois 道德經 Dàodé Jīng), est, avec le Livre des Mutations (易經 Yì Jīng), aux sources de l'ésotérisme chinois. Il y aurait aujourd'hui plus de 1 500 temples taoïstes en Chine.

Le taoïsme, plus répandu aujourd'hui en Chine méridionale, est un ensemble syncrétique de pratiques religieuses et rituelles où la géomancie, les formules incantatoires écrites, le culte du terroir se croisent. Proche d'un type de compréhension magique du monde, cette religion est très active aujourd'hui à Hong-Kong et Canton, et parmi les communautés cantonaises d'outre-mer.

[modifier] Le confucianisme

Fondé sur l'enseignement de la vie de Confucius, notamment à travers ses Entretiens et les ouvrages de ses disciples tels que Mencius, le confucianisme a été érigé en doctrine d'État, trouvant son paroxysme sous la dynastie Song. Naturellement voué aux interprétations des dynasties régnantes, la doctrine originelle de Confucius n'est toutefois pas nécessairement synonyme de soumission aux institutions, comme certains contemporains l'observent. Historiquement, le confucianisme a toutefois contribué à imposer l'idéologie des "cinq relations" entre sujets, destinée à affermir l'ordre social et le lien cosmique entre position hiérarchique et vertu céleste.

[modifier] Le bouddhisme

Apparu dès le premier siècle après Jésus-Christ, le bouddhisme a profondément marqué les croyances religieuses en Chine, engendrant parfois de violentes vagues de répression anti-bouddhiques. La Chine a constitué un des centres majeurs de civilisation bouddhique au monde, par son œuvre de traduction et d'expansion de la religion à travers de nombreuses régions d'Asie. Le Japon et la Corée en particulier ont largement bénéficié de la richesse de transmission des traditions bouddhiques en Chine. Le bouddhisme se répartit entre deux écoles : le bouddhisme tibétain (ou lamaïsme), répandu surtout au Tibet et en Mongolie intérieure, et le bouddhisme du Petit Véhicule. On estime qu'il y a environ 13 000 temples bouddhistes en Chine.

oui mais je voudrais savoir la ville sainte et le lieu de culte si vous avez la réponsse écrivez la et d=se serait vrément jentill de votre part merci d'avance

[modifier] L'Islam

À partir VIIe siècle, l'Islam a constitué un autre vecteur d'échanges culturel particulièrement riche en Chine, notamment au travers de la route de la soie, où des cultures pluri-culturelles ont émergé par exemple dans la région du Tarim, encore vivantes aujourd'hui. Le Yunnan a également été un de ces points d'échanges sino-islamiques : le célèbre navigateur Zheng He était un musulman originaire du Yunnan. L'ethnie Hui est aujourd'hui issue des anciens Han convertis à l'islam, en tout point semblables culturellement aux Han actuel en-dehors de leur religion.

L'Islam a connu sa plus forte expansion sous la dynastie des Yuan (元) (1271-1368). On compte aujourd'hui près de 30 000 mosquées dans le pays.

[modifier] Le christianisme

Les premières traces de la culture chrétienne en Chine remontent à des stèles nestoriennes du VIIème siècle. C'est cependant à partir des missionaires jésuite portugais que des contacts réguliers ont été entrenus entre les mondes sino-occidentaux - la Chine restant relativement perméables aux vélléités expansionsites chrétiennes. Le protestantisme a été introduit à partir des guerres de l'opium à travers des missionaires britanniques. Il y a à présent plus de 4 600 églises et sites de réunion catholiques et 12 000 temples et plus de 25 000 lieux de culte protestants. L'Église orthodoxe est présente, mais reste très marginale.

[modifier] Autres religions

Le chamanisme est pratiqué principalement par les minorités chinoises ; le Dongba est une sorte de paganisme lamaïsé, survivance d'une ancienne religion pratiquée par les Naxi, une des nombreuses minorités ethniques de Chine, d'origine tibétaine, vivant dans le Yunnan.

Quatre communauté juives existent en Chine, à Harbin, Shanghai, Canton et Kaifeng, cette dernière remontant à 700.

[modifier] Culture

Voir aussi : Culture chinoise

En tant qu'entité linguistique et culturelle relativement homogène et continue, dont la longévité surprend (et bouleverse les théories du déclin nécessaire des civilisations), la Chine a développé une culture originale et immense, qui a exploré presque tous les modes d'expressions connus : littérature, calligraphie, peinture, musique, etc.

Elle a de plus inventé un art qui n'a pas d'équivalent dans les autres cultures : la calligraphie, art considéré comme le plus noble et le plus raffiné. Son économie de moyens (un pinceau, de l'encre noire, une feuille de papier absorbant) et son cadre très contraignant (l'ordre et la disposition des traits sont déterminés) en font, paradoxalement, un art dans lequel l'expressivité est à son comble : le pinceau y tient lieu de « sismographe de l'âme ».

Article proche du thème de la culture chinoise : Religion traditionnelle chinoise ; Art contemporain chinois ; Musique chinoise moderne

[modifier] Littérature

Voir aussi : Littérature chinoise

Une infime partie de la production écrite de la civilisation chinoise est accessible en langues occidentales et bien peu d'œuvres sont connues du grand public. Etant donné le contexte particulier de ce pays, sa littérature au sens large a connu des évolutions différentes de celle des autres régions du monde. L'épopée, par exemple, y est singulièrement absente. En revanche, les anecdotes, contes, faits divers, courtes biographies, ainsi que les essais, les commentaires des classiques, les traités, les compilations sont des genres foisonnants.

Parmi les livres et les auteurs chinois qui ont été traduits et lus en Occident, on peut noter : Pérégrinations vers l'Ouest, Au bord de l'eau, Le Rêve au Pavillon rouge, la poésie de Du Fu et de Li Bai, ainsi que l'auteur moderne majeur qu'est Lu Xun.

Des articles proches du thème de la littérature chinoise : Article détaillé : Culture de la Chine ~ Arts de la Chine ~ Chinois célèbres ~ Cuisine chinoise ~ Mandarin ~ Caractères chinois (sinogrammes) ~ Théâtre chinois

[modifier] Jours fériés et fêtes traditionnelles

Jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an 元旦 yuán dàn Férié
1er jour du 1er mois lunaire Festival de Printemps (Nouvel An chinois) 春节 Chūnjié Basé sur le calendrier chinois
15e jour du 1er mois lunaire Fête des lanternes 元宵节 Yuánxiāojié Basé sur le calendrier chinois
Début avril Qīngmíng, Lumière Pure 清明节 Qīngmīngjié voir calendrier chinois.

Environ 15 jours après l'Équinoxe de printemps
Jour pour porter le respect aux morts

5e jour du 5e mois lunaire Fête des bateaux dragons (Fête du dragon) 端午节 Duānwǔjié Basé sur le calendrier chinois
15e jour du 7e mois lunaire Fête des fantômes affamés 中元节 Zhōngyuánjié Basé sur le calendrier chinois
15e jour du 8e mois lunaire Fête de la mi-automne (Fête de la lune) 中秋节 Zhōngqiūujié Basé sur le calendrier chinois
9e jour du 9e mois lunaire Fête du double neuf 重阳节 Chóngyángjié Basé sur le calendrier chinois

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes


[modifier] Liens externes

[modifier] PARTIE II : REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE

中华人民共和国
Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó
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(fr)
Drapeau de la Chine Image:China coa.png
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Compter sur ses propres forces
Langue officielle Mandarin 1
Capitale Pékin
39° 55' N, 116° 23' E
Plus grande ville Shanghai
Forme de l’État
 - Président
 - Premier ministre
République populaire
Hu Jintao
Wen Jiabao
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 3e
9 596 960 2 km²
2,8%
Population
 - Totale (2004)
 - Densité
Classé 1e
1 300 000 000 3 hab.
129 hab./km²
Indépendance
 - Proclamation de la
République Populaire
Antiquité
1er octobre 1949


Gentilé Chinois, chinoise
Monnaie Renminbi (RMB)
Fuseau horaire UTC +8
Hymne national La Marche des Volontaires
Domaine internet .cn
Indicatif
téléphonique
+86

1 le mandarin est la langue officielle, sauf à Hong Kong (cantonais et anglais) et à Macao (cantonais et portugais). Dans certaines régions autonomes, le mongol, l'ouïgour et le tibétain ont également un statut officiel.
2 9 634 057 km² avec Taïwan.
3 l'ethnie Han regroupe 92% de la population, mais 55 minorités sont reconnues.

La République Populaire de Chine (RPC; Pinyin: Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó ; Traditionnel: 中華人民共和國 Simplifié: 中华人民共和国), communément appelée "Chine", est un État d'Asie. Depuis sa fondation en 1949, il a été dirigé par le Parti communiste chinois (PCC). C'est actuellement le pays le plus peuplé du monde, avec plus de 1,3 milliards d'habitants, pour la plupart d'ethnie Han. C'est le plus grand pays d'Asie orientale et le quatrieme plus grand pays au monde, apres la Russie, le Canada et le États-Unis. Il partage une frontiere avec 14 pays : Viêt Nam, Laos, Birmanie, Inde, Bhoutan, Népal, Pakistan, Afghanistan, Tadjikistan, Kirghizistan, Kazakhstan, Russie, Mongolie et Corée du Nord. Bien qu'étant considérée comme un pays communiste, la RPC a procédé a de nombreuses privatisations, et adopté une "économie socialiste de marché" ou capitalisme et contrôle politique se cotoient en une formule spécifique.

Une dispute toujours en cours concerne la souveraineté de la RPC sur Taiwan et quelques îles alentour, dont le contrôle n'a jamais été abandonné par la République de Chine (Taiwan).

Depuis la rétrocession de Hong-Kong et Macao, le terme "Chine continentale" fait généralement référence a la RPC sans ses deux régions administratives spéciales.

[modifier] Histoire

Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile entre le Parti Communiste Chinois et le Guomindang a pris fin en 1949, quand les Communistes ont pris le contrôle de la Chine continentale (île de Hainan incluse), et le Guomindang s'est attribué l'île de Taiwan, plus quelques autres îles éloignées du Fujian. Le premier octobre 1949, Mao Zedong a déclaré la fondation de la République Populaire de Chine sur la place Tian anmen, à Pékin, établissant un État communiste, proclamant : "Les Chinois se sont levés".

La premiere période de ce jeune État est caractérisé par le règne de Mao Zedong, dont l'héritage est sujet à de nombreuses controverses, notamment dues à la politique autoritaire menée alors (éviction d'intellectuels après la campagne des Cent Fleurs), les erreurs de gestion économiques (selon les sources, entre 20 et 30 millions de morts auraient suivi les famines engendrées par le Grand Bond en Avant), et les dommages culturels (la Révolution Culturelle a donné lieu au pillage d'une tres importante partie du patrimoine culturel chinois). Cependant, certaines données sont encore contestées, notamment eu égard au nombre de morts et aux causes du Grand Bond en Avant.

Suite aux conséquences dramatiques de la politique économique de Mao durant les années 1960, ce dernier quitta son poste de Président de la RPC, Le Congrès National Populaire a alors élu Liú Shàoqí comme succeseur de Mao. Restant aux rennes du PCC, Mao fut peu à peu éloigné de la gestion des affaires économique du pays, qui fut confiée à une élite modérée, sous l'influence dominante de Liu Shaoqi, Deng Xiaoping et certains autres, qui entamèrent des réformes économiques.

En 1966, Mao lanca la Révolution culturelle, qui lui permit de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays et en attaquant les moyenne élites en poste alors. Une période de chaos s'ensuivit, peu a peu prise en main par Zhou Enlai. Après la mort de Mao, Deng Xiaoping, considéré comme le leader des réformistes, parvint à se hisser au pouvoir, suite à quoi la veuve de Mao, Jiang Qing et ses associés, la Bande des Quatre, furent arrêtés et jugés. Depuis, le gouvernement a considérablement réduit le contrôle gouvernemental de la vie privée des individus, et opéré une transition de l'économie de type planifié à une économie mixte.

Le leitmotiv des partisans de la réforme économique est l'ouverture progressive du marché chinois, pour parvenir à la constitution d'une classe moyenne urbaine (15% de la population actuelle), l'amélioration du niveau de vie (qui s'est vérifié par une augmentation spectaculaire du revenu annuel, du niveau de consommation, de l'espérance de vie, de l'alphabétisme).

Les critiques adressées à ces réformes économiques, émanant généralement des paysans les plus pauvres et des observateurs étrangers, notent que ces réformes ont créé de grandes disparités au sein du pays, une importante pollution, une corruption rampante, un chômage croissant et une mauvaise gestion des entreprises d'État. Cette situation est potentiellement menaçante pour la stabilité du régime. Certains acteurs de la vie politique chinoise, de journalistes et de magistrats critiquent également le manque de réformes politiques sur des questions cruciales, notamment eu égard à une participation du peuple dans les votes aux élections.

Malgré son entrée dans une économie de marché globalisée, le PCC conserve le contr?le du pays et maintient sa politique répressive vis-à-vis des groupes de pression qu'il estime mena?ants, comme la f l g ou les mouvements séparatistes du Tibet. Cette politique est toutefois largement considérée par la majorité des Chinois Han, ses opposants étant cantonnés à certaines minorités (notamment du Tibet et du Xinjiang), certains Han issus de la classe urbaine, ou des dissidents vivant a l'étranger. La question des droits de l'Homme demeure un sujet largement ressassé au sujet de la RPC, et est aujourd'hui un moyen de pression économique.

Ces condamnations ont été stigmatisées durant les événements de la place Tian Anmen, le 4 juin 1989, auquel a succédé un embargo de vente d'armes à la Chine.

La RPC a adopté sa constitution actuelle le 4 décembre 1982.

[modifier] Politique

Cette section concerne la politique de la RPC en Chine continentale.


Dans la terminologie des sciences politiques, la RPC a été un État commnuiste durant la majeure partie du XXème siècle, et est toujours considéré comme tel par beaucoup d'observateurs, aux rang desquels ne figurent pas les politologues. Il est difficile de caractériser la nature de la structure politique de la RPC. Le régime a été décrit comme autoritaire, communiste, socialiste. Cependant, beaucoup préfèrent associer les termes communiste et capitaliste pour décrire la RPC.

Le gouvernement de la RPC est contrôlé par le Parti Communiste Chinois. Bien que des pas aient été fait dans le sens d'une libéralisation politique, notamment à travers des élections contestées au niveau des villages, le parti garde le contrôle effectif sur les décisions gouvernementales. Utilisant des méthodes autoritaristes pour mater les contrevenants, l'État tente de réduire les dissidences en améliorant l'économie, permettant dans une certaine mesure l'expression critique, et tolérant parfois des voix ouvertements critiques quand elles ne sont pas considérées comme subversives, c'est-à-dire organisées.

La censure est une routine assimilées dans toute l'infrastructure médiatique, et le PCC réagit promptement à toutes les organisations qu'il considère comme une menace pour le régime, comme ce fut le cas lors des événements de Tian Anmen. Toutefois, la répression que le PCC emploie ou s'efforce d'opérer a ses limites. Les média ont aujourd'gui une liberté d'action qui, même sans objectif concerté, expose publiquement nombre de problèmes issus de la corruption et de l'inefficacité de sous-cadres du Parti. Quoique les protestations contre le Parti soient illégales, elles surviennent régulièrement au niveau local, sont parfois tolérées, et c'est leur médiatisation qui est à son tour interdite.

Le soutien que le PCC obtient de la part de la population est difficile à saisir, en l'absence d'élections nationales ; les conversations et points de vue exposés parcellairements reflètent un éventail de vues divergentes. Beaucoup semblent apprécier le rôle de stabilisateur social que joue le gouvernement, qui a permis a l'économie de se développer sans interruption. Un problème politique majeur est l'augmentation des disparités entre riches et pauvres, et le mécontentement généralisé lié à la corruption répandue parmi les cadres du Parti.

Il existe d'autre partis au sein de la RPC, bien qu'il soient de facto considérés comme des sous-organes du PCC. Le PCC s'entretient avec ces partis lors d'une conférence spéciale, appelée la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois. L'influence de ces partis est très réduit, bien qu'il puisse agir comme point de vue extérieur, sans avoir de pouvoir.

[modifier] Ethnies

La RPC se décrit elle-même comme un Ètat multi-ethnique, donnant une autonomie ethnique sous la forme d'entités administratives autonomes. La politique de la RPC donne des avantages aux minorités ethniques, comme des quotas d'admission au lycée, à l'université et aux postes d'administration publique. Le chauvinisme Han est officiellement condamné. Cependant, des mouvements indépendantistes existent au Tibet, au Xinjiang et à un degré moindre en Mongolie Intérieure. Les groupes indépendantistes et de nombreux observateurs étrangers critiquent la politique ethnique de la RPC. En premier lieu, l'organisation et le soutien financier de la colonisation Han de zones chinoises originellement non majoritairement Han est critiquée, l'inversion démographique jouant en défaveur des minorités. Cette politique est critiquée en Chine même : les Chinois Han du Xinjiang ou de Mongolie Intérieure par exemple se considèrent comme des "citoyens de seconde zone", étant données les avantages dont bénéficient les minorités. Certains considèrent cette politique trop favorables aux minorités, et menaçante pour l'intégrité territoriale du pays.


[modifier] Population et Répartition des Ethnies en Chine

Population et Répartition des Ethnies en Chine ( Source Agence de presse Xinhua, d'après le Quotidien du peuple)
Ethnies Nombre d'habitants Régions d'habitat dominant
Han 1 042 480 000 Dans l'ensemble du pays
Zhuang 15 555 800 Guangxi, Yunnan, Guangdong, Guizhou
Hui 8 612 000 Ningxia, Gansu, Henan, Xinjiang, Qinghai, Yunnan, Hebei, Shandong, Anhui, Liaoning, Beijing, Mongolie intérieure, Heilongjiang, Tianjin, Jilin, Shaanxi
Ouïgour 7 207 000 Xinjiang, Hunan
Yi 6 578 500 Sichuan, Yunnan, Guizhou, Guangxi
Miao 7 383 600 Guizhou, Yunnan, Hunan, Guangxi, Sichuan, Guangdong, Hubei
Mandchou 9 846 800 Liaoning, Heilongjiang, Jilin, Hebei, Beijing, Mongolie intérieure
Tibetain 4 593 100 Tibet, Sichuan, Qinghai, Gansu, Yunnan
Mongol 4 802 400 Mongolie intérieure, Xinjiang, Liaoning, Jilin, Heilongjiang, Qinghai, Hebei, Henan, Gansu, Yunnan
Tujiav 192 600 Qinghai, Gansu, Hunan, Hubei, Sichuan, Guizhou
Bouyei 2 548 300 Guizhou
Coréen 1 923 400 Jilin, Heilongjiang, Liaoning, Mongolie intérieure
Dong 2 508 600 Guizhou, Hunan, Guangxi
Yao 2 137 000 Guangxi, Hunan, Yunnan, Guangdong, Guizhou
Bai 1 598 100 Yunnan, Hunan
Hani 1 254 800 Yunnan
Kazak 1 110 800 Xinjiang, Gansu
Li 1 112 500 Guangdong
Dai 1 025 400 Yunnan
Lisu 574 600 Yunnan, Sichuan
She 630 470 Fujian, Zhejiang, Jiangxi, Guangdong
Lahu 411 500 Yunnan
Wa 352 000 Yunnan
Sui 347 100 Guizhou, Guangxi
Dongxiang 373 700 Gansu, Xinjiang
Naxi 277 800 Yunnan, Sichuan
Tu 192 600 Qinghai, Gansu
Kirghiz 143 500 Xinjiang
Qiang 198 300 Sichuan
Daur 121 500 Mongolie intérieure, Heilongjiang, Xinjiang
Jingpo 119 300 Yunnan
Mulam 160 600 Guangxi
Xibe 172 900 Xinjiang, Liaoning, Jilin
Salar 87 500 Qinghai, Gansu
Blang 82 400 Yunnan
Gelao 438 200 Guizhou, Guangxi
Maonan 72 400 Guangxi
Tadjik 33 200 Xinjiang
Primi 29 700 Yunnan
Nu 27 200 Yunnan
Achang 27 700 Yunnan
Ewenki 26 400 Mongolie intérieure, Heilongjiang
Gin 18 700 Guangxi
De'ang 15 500 Yunnan
Ouzbek 14 800 Xinjiang
Jino 18 000 Yunnan
Yugur 12 300 Gansu
Bonan 11 700 Gansu
Derung 5 800 Yunnan
Tatar 5 100 Xinjiang
Oroqen 7 000 Mongolie intérieure, Heilongjiang
Russe 13 500 Xinjiang
Gaoshan 2 900 Taiwan, Fujian
Hezhen 4 300 Heilongjiang
Monba 7 500 Tibet
Lhoba 2 300 Tibet

[modifier] Relations Extérieures

La République Populaire de Chine maintient des relations diplomatiques avec la plupart des pays du monde, faisant de la reconnaissance de Taiwan comme partie de la RPC une condition préalable pour nouer des relations officiels avec la RPC. Elle interdit activement la venue en Chine de cadres politiques taiwanais, à l'exception notable des entrevues ayant eu lieu en 2005, et de Tenzin Gyatso, le 14ème Dalai Lama. Li Hongzhi, le leader charismatique de la secte Flg, est également interdit de séjour en Chine.

En 1971, la RPC a remplacé la République de Chine comme seul représentant valable aux Nations-Unies, et comme un des 5 membres permanents au Conseil de Sécurité. La RPC est aussi considérée comme "membre fondateur" de l'ONU quoique n'ayant pas pris part à cette fondation.

La RPC a été membre leader du Mouvement des Non-Alignés, mais en est aujourd'hui un simple observateur. +

Les relations sino-japonaises ont été mises à mal ces dernières décades à cause du refus du Japon de reconna?tre ses crimes passés, notamment le massacre de Nankin. Beaucoup de nations occidentales ont critiqués les violations des droits de l'homme perpétrées par la Chine, ce qui a eu une incidence diplomatique notamment suite aux événements de la place Tian Anmen en 1989. Toutefois, cet argument s'est fait moins pressant depuis le renforcement des liens économiques de la RPC avec l'Europe et les états-Unis. En mai 1999, un bombardier B-2 a laché trois bombes guidées par satellites sur l'ambassade de Chine à Belgrade, pendant le conflit au Kosovo, tuant trois citoyens chinois. Les états-Unis ont déclaré avoir agi par erreur en raison de cartes non à jour en provenance de l'Agence Nationale pour l'Imagerie et la Cartographie (aujourd'hui Agence Nationale d'Intelligence Géo-spatiale), qui aurait confondu le batiment avec un local du gouvernement yougoslave. Le gouvernement chinois est resté impassible devant cette explication, la considérant comme délibérée. En avril 2001, un avion-espion américain EP-3E Aries II en reconnaissance dans l'espace aérien chinois, près de l'île de Hainan, est entré en collision avec un avion militaire chinois. L'avion chinois s'est écrasé en tuant son pilote, l'avion-espion américain a fait un atterissage d'urgence sur l'île de Hainan. Les versions divergent : les états-Unis déclarent avoir opéré au-dessus des eaux internationales, la RPC assure que c'était dans sa Zone économique Exclusive (ZEE). De plus, chaque avion accuse son vis-à-vis d'avoir provoqué la collision. Les 24 membres de l'équipage américain ont été détenus 12 jours avant d'être relachés, alors que la tension entre les deux pays s'était considérablement accrue. Un autre sujet de tension est le rapport Cox de 1999, qui déclare que l'espionnage de la RPC a compromis les secrets nucléaires américains pendant plusieurs dizaines d'années.

En plus de Taiwan, la RPC est impliquée dans plusieurs différends territoriaux. La RPC prend l'irrédentisme comme argument dans ces différends, qui est contre-argumenté par l'intérêt que la RPC prendrait pour les ressources naturelles ou l'intérêt stratégique des zones contestées.

  • Aksai Chin, administré par la Chine, réclamé par l'Inde
  • Arunachal Pradesh / Tibet du Sud, administré par l'Inde. réclamé par la Chine

Dans les îles de la Mer de Chine :

  • îles Paracel, administrées par la Chine, réclamées par le Vietnam et la Corée
  • îles Spratley : réclamées par la RPC, Taiwan, le Vietnam ; la Malaisie, les Philippines et Brunei réclament une partie d'entre elles. +
  • îles Senkaku / Diaoyu, administrées par le Japon, réclamées par la RPC et la Corée

En 2004, la Russie a donné son accord pour transférer l'île Yinlong et la moitié de l'île Haixiazi à la Chine, mettant fin à une longue dispute. Ces deux îles se trouvent au confluent de l'Amour et de l'Oussouri, qui ont été à l'origine de la dégradation des relations entre les deux pays dans les années 60. Ce geste a été mené dans une volonté de réconciliation et de renforcement des liens économiques, et a été critiqué des deux côtés. Des manœuvres militaires sino-russes ont eu lieu en été 2005, ce qui témoigne en surface du moins de l'efficacité de cette volonté. Les critiques ont émané des fermiers Kazakhs qui ont perdu leur territoire sur les îles, tandis que des Chinois et des communautés chinoises ont critiqué ce traité qui équivaut selon eux à une légitimation du contrôle russe de la Mandchourie extérieure, cédée à la Russie impériale par la dynastie Qing suite aux Traités Inégaux, dont le traité d'Algun en 1858 et la Convention de Pékin en 1860, en échange de l'utilisation exclusive du pétrole russe.

Les nationalistes chinois réclament régulièrement la Mongolie, Tuva et la Mandchourie extérieure, les îles Ryukyu, le Bhoutan, le Sikkim, le Ladakh, la Vallée de Hukawng, le nord de la Birmanie.


[modifier] Provinces et régions

Carte administrative de la Chine
Carte administrative de la Chine

Article détaillé : Les Provinces de Chine

La Chine continentale a 23 provinces (省), si l'on compte Taiwan comme le fait la RPC (voir l'article sur Taiwan pour plus d'information). En plus des provinces, il y a 5 régions autonomes (自治区) où vivent un important pourcentage de plusieurs minorités nationales ; 4 municipalités (直辖市) pour les plus grandes villes de Chine et 2 régions administratives spéciales (RAS) (特别行政区).

Provinces

Régions autonomes


Municipalités


Régions administratives spéciales

[modifier] Géographie

Carte générale de la Chine
Carte générale de la Chine

Article détaillé : Géographie de la Chine

La Chine est le troisième pays du monde en superficie si l'on cumule la RPC et Taiwan après la Russie, et le Canada, la République Populaire de Chine seule étant au 4eme aprés les États-Unis d’Amérique.

Elle possède une grande variété de climats et de paysages. À l'est, le long des rives de la mer Jaune et de la mer de Chine orientale se trouvent de vastes plaines alluviales très densement peuplées ; les rives de la mer de Chine méridionale sont plus montagneuses et la Chine du sud est dominée par des zones vallonnées et des chaînes de montagnes de faible altitude. Dans le centre-est se trouvent les deltas des deux principaux fleuves de Chine, le Huang He et le Chang Jiang. Parmi les autres rivières importantes, on compte le Xi Jiang, le Mékong, le Brahmapoutre et l'Amour.


A l'ouest, d'importantes chaînes montagneuses, notamment l'Himalaya avec le point le plus élevé de Chine (et du monde), le mont Everest, ainsi que de hauts plateaux supportant des paysages très arides comme les déserts du Takla-Makan et le désert de Gobi. En raison d'une sècheresse prolongée, ainsi peut-être qu'à cause de mauvaises pratiques agricoles, des tempêtes de poussière sont désormais communes durant le printemps en Chine. Selon l'Agence chinoise de protection de l'environnement, le désert de Gobi s'est étendu et est une source majeure des tempêtes de poussière qui affectent la Chine ainsi que d'autres parties du nord-est asiatique, comme la Corée et le Japon. [1]

Le littoral oriental de la Chine est soumis au passage des typhons, des tempêtes tropicales violentes. En 2004, le typhon Rananim a fait 164 morts et 1 800 blessés. On a estimé les pertes économiques à 18 milliards d'euros pour le pays. Voir aussi : Villes de Chine

[modifier] Démographie

Officiellement, la RPC se considère comme une nation multi-ethnique, comptant 56 minorités reconnues. L'ethnie Han majoritaire représente environ 93% de la population, et est majoritaire sur près de la moitié du territoire de la RPC. L'ethnie Han elle-même est relativement hétérogène, et peut être également appréhendée comme un vaste regroupements de divers sous-groupes ethniques partageant les mêmes caractéristiques culturelles et linguistiques.

La République Populaire de Chine, afin de limiter la croissance de sa population, a adopté une réglementation limitant la taille des familles urbaines (à l'exception des Tibétains) à un enfant, à deux enfants pour les familles rurales ayant eu une fille comme premier enfant. Les garçons étant considérés comme plus économiquement viables dans les zones rurales, une incidence dûe à l'avortement sélectif et aux abandons a engendré un surplus de gar?ons comme deuxième ou premier enfant. Cette réglementation s'applique seulement à l'ethnie Han. Il existe de nombreux orphelinats pour les enfants abandonnés, mais 98% d'entre eux ne trouvent pas de parents adoptifs, et restent à l'orphelinat jusqu'à l'age adulte. La RPC a institué un programme permettant les adoptions internationales, n'ayant qu'une faible incidence sur le nombre d'adoptions actuellement.

En 2000, cela a eu pour conséquence observable un ratio de 117 gar?ons nés pour 100 filles, largement au-dessus de la moyenne naturelle (106 pour 100). Bien que culturellement expliquable par le sexisme, les origines de ce ratio ont récemment été partiellement corrélées avec les conséquences de l'hépatite. Le gouvernement de la RPC tente de réduire le problème à travers des campagnes de sensibilisation via le planning familial, mettant en valeur le rôle des filles, mais également en interdisant le diagnostic de sexe pré-natal. Il existerait actuellement entre 30 et 40 millions de Chinois dans l'impossibilité de trouver une femme. Cela est aggravé par le développement du phénomène de polygamie chez les Chinois les plus aisés, et entraîne le développement de la prostitution, mais aussi du kidnapping de femmes, revendues dans des villages éloignés.

[modifier] Santé Publique

Plusieurs problèmes de santé publique d'ampleur émergent en RPC : problèmes de santé liés à la mauvaise qualité de l'air et à la pollution de l'eau, l'épidémie de SIDA et le tabagisme. L'épidémie de SIDA, en plus des voies classiques de contamination, a été exacerbée par le manque d'hygiène et les collectes de sang en zone rurale. Quant au tabac, le problème provient du monopole exercé par l'état sur la distribution de cigarettes. Le gouvernement, dépendant des revenus de l'industrie du tabac, hésite à prendre des mesures coercitives, préférant s'attacher à d'autres problèmes de santé publique.

L'hépatite B est endémique en Chine continentale, touchant un large pourcentage de la population : environ 10%. Cela entra?ne des déréglements ou des cancers du foie, causes courantes de mort en Chine. Une corrélation a été établie entre l'hépatite et la sous-natalité de filles à la naissance, qui expliquerait en partie le problème de la disparité numérique hommes-femmes. Un programme mis en place en 2002 a pour but de vacciner tous les nouveaux-nés en Chine continentale. +

En novembre 2002, la pneumonie atypique ou SRAS est apparue dans la province du Guangdong. Cependant, la nouvelle étant tenue alors secrète, l'épidémie s'est étendue aux pays voisins, Hong Kong, Vietnam et par voie aérienne, dans des pays plus éloignés. En Chine même, 5327 cas ont été rapportés, dont 348 morts confirmées. En mai 2004, l'OMS a annoncé que l'épidémie de SRAS était finie en RPC.

Un autre problème que rencontre la Chine sont les épidémies de grippe aviaire récemment apparues dans la volailles et les oiseaux, et plusieurs humains affectés. Le problème posé actuellement est la mutation de la transmissibilité d'animal-homme vers celle homme-homme.

Enfin, un autre problème rencontré par la Chine sont les récentes transmissions de streptocoques des porcs aux humains, qui serait à l'origine d'un nombre anormalement élevé de morts dans la province du Sichuan. +

[modifier] Économie

Le Parti Communiste Chinois définit son économie comme une "économie socialiste de marché", une "forme de socialisme aux caractéristiques chinoises". À partir de 1978, le gouvernement chinois a réformé son économie d'une économie planifiée de type soviétique à une économie de marché, conservant toutefois la structure rigide de contróle par le PCC. Dans ce but, la collectivisation de l'agriculture a laissé place à un système de responsabilisation individuelle des terres, les cadres locaux ont acquis plus de marge de manœuvre, des gérants ont été introduits dans les secteurs industriels, permettant l'essor de nombreuses petites entreprises, alors nommées "getihu" (个体户), et attirant de nombreux commerçants et investisseurs étrangers. Le contrôle des prix a été relâché, à l'exception notable de produits de nécéssité première pour les paysans. Cela a permis le passage d'une économie planifiée à une économie mixte, où convergent capitalisme et communisme.

Le gouvernement a résolumment mis entre parenthèse l'égalités des classes durant cette période, menée par le mot d'ordre de Deng Xiaoping : "Enrichissez-vous !" L'enrichissement personnel et la consommation sont devenus de nouveaux moteurs économiques, accompagnés par une professionalisation progressive des techniques de gestion, destinées à améliorer les techniques de productivité. Le gouvernement a également œuvré pour attirer des capitaux étrangers, sources cruciales de développement économique : les Zones Économiques Spéciales (ZES), exemptes de taxes, ont été créées à cet effet, étendues peu â peu â tout le littoral. Un quadruplement du PIB s'est produit depuis 1978. En 1999, avec 1,3 milliards d'habitants et un revenu per capita de 3800 US dollars/an, la RPC est devenue la sixième économie mondiale par volume d'échange et la troisième consommatrice d'énergie après les États-Unis et l'Union Européenne. Le revenu moyen annuel d'un ouvrier chinois est de 1300 US dollars. Le développement économique chinois est un des plus rapides du monde, entre 7 et 8% en moyenne, frôlant régulièrement les 10%, d'après les statistiques chinoises. La RPC est aujourd'hui membre de l'OMC.

La Chine continentale entretient sa réputation de productions avec une main d'œuvre bon marché, non syndiquée et docile. Un ouvrier non qualifié en Chine coûte environ 1$ US par heure, bien en-dessous des minima des pays industrialisés.

La non-organisation des ouvriers chinois est un bénéfice substantiel pour les employeurs, qui y trouvent une flexibilité d'emploi utile. La mainmise du PCC sur les dissidents ou agitateurs potentiels qui résulteraient de telles unions expliquent en partie leur absence.

Un autre aspect de l'économie chinoise se trouve dans les bas prix d'éléments non issus de la force de travail. Cela est dû en partie à l'existence de contrôle des prix et de la garantie des sources d'approvisionnement hérités de la précédente économie de type soviétique : les enterprises d'État continuant à être démantelées, et leurs ouvriers renvoyés dans des secteurs de compétitivité accrus, l'effet déflationaire induit continue à mettre la pression sur les prix pratiqués au sein de l'économie.

Les incitations par taxes préférentielles sont également à l'origine d'incitations fiscales à produire en Chine, que ce soit pour l'export ou pour le marché local de 1,3 milliards d'individus. La RPC tente d'harmoniser le système de taxes et règlements pratiqués sur les enterprises, aussi bien chinoises qu'étrangères. Ainsi, les taxes préférentielles dont bénéficient les exportateurs dans les ZES et les villes côtières sont l'objet d'une révision. Les exportations chinoises vers les États-Unis représentaient 125 milliards de dollars en 2002, tandis que les importations américaines atteignaient 19 milliards. Ce déséquilibre est attribué de façon récurrente par les États-Unis à un taux d'échange jugé défavorable entre le yuan et le dollar. Le 21 juillet 2005, la Banque du Chine a annoncé qu'elle mettait en œuvre un système de fluctuation du yuan dans les limites de 0,3% par jour par rapport au dollar, contre 3% maximum par rapport à un panier de devises étrangères, dont le yen et l'euro.

[modifier] Armée

La RPC maintient la plus grande armée du monde, ce qui lui vaut des critiques de la part de nombreux observateurs ; toutefois, étant donné la composition de cette armée, son efficacité potentielle en matière militaire est jugée limitée. L'Armée de Libération du Peuple (ALP) comprend les forces navales et aériennes. Le budget officiel de l'ALP en 2005 était de 30 milliards de dollars, non inclus les fonds destinés à l'achat d'armes étrangères, à la recherche et au développement militaires, aux structures para-militaires, ce qui pousse les critiques à accuser la RPC d'induire en erreur délibéremment en présentant un budget largement sous-estimé : les dépenses militaires seraient, selon certaines sources, équivalentes de 140 à 170% du budget officiel.

D'après des estimations, le budget militaire chinois serait le second au monde, derrière les états-Unis ( au moins 400 milliards de dollars). La RPC, malgré sa possession d'un arsenal nucléaire et de son matériel de propulsion, est considéré en et en-dehors de la Chine comme ayant des capacités limitées dans le cas d'un conflit en-dehors de ses frontières, ce qui l'empêcherait de prétendre au statut de "véritable" super-puissance mondiale. Ce constat est notamment lié à ses effectifs navals et aériens (flottes limitées et peu modernisées). La RPC a toutefois

La RPC s'équipe militairement en prévision d'un éventuel conflit autour de l'?le de Taiwan. Des chasseurs tels que le Su-27 et le Su-30 ont été achetés à cet effet, parrallèlement à une production locale. La défense aérienne s'articule autour des missiles sol/air ultramodernes S-300, considérés comme le meilleur système d'interception au monde. La RPC est également en train d'améliorer rapidement ses forces blindées en y intégrant des fonctions de ciblage électroniques. La RPC est considérée comme leur seul véritable menace conventionnelle par les états-Unis, qui ne cachent pas leur mécontentement à ce sujet, voyant leur chasses gardées menacées en Orient.

L'image internationale de l'ALP a été sérieusement mise à mal lors des événements de la place Tian Anmen, au cours desquels des protestataires pacifiques ont été tués.


[modifier] Programme Spatial

Après la scission sino-soviétique, la Chine a commencé à développe son propre programme nucléaire et de systèmes de propulsion pour armes nucléaires. Le programme de lancements de satellites fut une excroissance naturelle de ce projet. Cela résulta en 1970 par le lancement de Dong Fang Hong I, le premier satellite chinois. La Chine devint alors le cinquième pays à avoir lancé indépendemment son satellite.

Un programme spatial habité était en projet depuis les années 1970, avec le "Projet 714", qui devait assurer le lancement de la navette Shuguang. Ce projet avorta cependant en raison d'une série de retournements politiques et économiques. +

En 1992, le "Projet 921" connu actuellement fut autorisé. Le 19 novembre 1999, la navette inhabitée Shenzhou 1 a été lancée, comme premier test du programme. Après trois autres tests. Shenzhou 5 a été lancé le 15 octobre 2003, à l'aide d'une fusée Longue Marche 2F et du taikonaute (du chinois 太空 taikong, "espace") Yang Liwei, faisant de la Chine le troisième pays ayant propulsé un véhicule habité dans l'espace par ses propres moyens. La seconde mission, Shenzhou 6, est prévue pour le 13 octobre 2005.

Des observateurs ont estimé que la fusée Longue Marche était calquée sur le modèle russe, Soyouz, ce qui est contesté par les Chinois. Le programme émergent de la RPC a suscité de vives réactions aux états-Unis, où un rapport du Congrès suite au lancement de 2003 observait, "si les motivations les plus immédiates dans ce programme s'avèrent être le prestige politique, les efforts de la Chine vont presque certainement contribuer à améliorer les systèmes spatiaux militaires entre 2010 et 2020." Des échos grin?ants ont été émis via la presse indienne, qui ironise sur le déballage d'une "technologie vieille de quarante ans". Parallèlement, le statut des frontières militaires spatiales est complexe et incertain.


[modifier] Religion

De nombreuses religions coexistent en Chine, où les activités religieuses sont réglementées par la loi. Le gouvernement chinois estime qu'il y a environ 100 000 000 de croyants dans le pays, ce qui représenterait 7,7% de la population. Ce chiffre doit toutefois être nuancé par l'encadrement strict de la pratique religieuse dans le contexte d'une idéologie fondée sur l'athéisme d'État, et sur la notion de religion ou de croyance elle-même, sujette à controverse eu égard en particulier au taoïsme et au bouddhisme. La religion est avec la politique le sujet le plus délicat en République Populaire de Chine.

Les principales religions pratiquées en chine sont : le bouddhisme, l'islam, le catholicisme et le protestantisme, auxquelles peuvent être ajoutées le taoïsme et la religion populaire (deux religions spécifiques à la Chine), le chamanisme, l'Église orthodoxe et le Dongba, qui est une sorte de paganisme lamaïsé, survivance d'une ancienne religion pratiquée par les Naxi, une des nombreuses minorités ethniques de Chine, d'origine tibétaine, vivant dans le Yunnan.

Le bouddhisme fut introduit en Chine vers le Ier siècle de notre ère. Il se répandit largement après le IVe siècle et est devenu, progressivement, la religion qui exerce la plus grande influence en Chine. Il se répartit entre deux écoles : le bouddhisme tibétain (ou lamaïsme), répandu surtout au Tibet et en Mongolie intérieure, et le bouddhisme du Petit Véhicule. On estime qu'il y a environ 13 000 temples bouddhistes en Chine.

Le taoïsme est apparu au IIe siècle, inspiré à posteriori par les écrits du philosophe Lǎo Zi (ou Lao-tseu) (老子), dont le fameux Livre de la Voie et de la Vertu, (en chinois 道德經 Dàodé Jīng), est, avec le Livre des Mutations (易經 Yì Jīng), aux sources de l'ésotérisme chinois. Il y aurait aujourd'hui plus de 1 500 temples taoïstes en Chine.

[modifier] Culture

Les valeurs traditionnelles chinoises sont en grande partie issues de la version orthodoxe du confucianisme, qui a connu son apogé sous la dynastie Song, et est devenue une partie centrale des contenus éducatifs, et des examens mandarinaux. Toutefois, le terme "confucianiste" est lui-meme le résultat d'une série de tendances divergentes, dont le Légalisme, toutes sujettes a interprétation de la doxa originelle. Notamment, le probleme de la conscience éthique individuelle, de la critique des gouvernements a largement été muselé par les penseurs "orthodoxes". Certains néo-confucéens contemporains interprètent le confucianisme dans cette potentialité critique, à l'opposé de l'interprétation commune du confucianisme, syonyme de soumission et de stabilité politique.

Depuis le mouvement du 4 mai 1919, la culture impériale chinoise et son confucianisme orthodoxe ont été taxés de "féodaux" ; toutefois, malgré cette tabula rasa rhétorique, de nombreux aspects de la culture chinoise traditionnelle ont survécu. Mao Zedong, instigateur de la Révolution Culturelle, a en un certain sens imité le premier unificateur de la Chine, Qin Shi Huangdi, qui avait organisé un auto-dafé et massacré les intellectuels à son époque. Mao, employé à la bibliothèque de Pékin, était un grand admirateur de la culture chinoise classique. Certains observateurs ont remarqué que l'instauration de la République Populaire de Chine ne se distingue en rien de celle des dynasties impériales précédentes, suite au "Mandat Céleste" obtenu suite aux années de lutte. Le culte voué à Mao Zedong a une dimension religieuse indéniable, celle qui suggère justement une ambiguité entre nation moderne et des traditions politiques ancestrales.

Durant la Révolution Culturelle, de nombreux aspects de la culture traditionnelle chinoise, arts, littérature et autres, ont été taxésde "vestiges féodaux", et détruits en grande partie. Cette tabula rasa, comme plusieurs fois dans le passé, a constitué une étape de la réappropriation du patrimoine symbolique de la Chine, décliné sous diverses formes : l'opéra révolutionnaire réunit ainsi une tradition millénaire à la propagande réaliste-socialiste, de même que la calligraphie de Mao Zedong. Par la suite, suite à l'ouverture du pays dans les années 80, toutes les formes traditionnelles d'art ont ré-émergé, de plus en plus encouragées par le Bureau Culturel : les échanges culturels sont notamment un des types d'échanges privilégiés entre la RPC et Taiwan ; ils sont un vecteur d'échanges diplomatiques, comme dans le cas des Années croisées entre la France et la Chine. On peut aussi remarquer le soutien du Bureau Culturel à la chorégraphe transsexuelle Jing Xing, qui bénéficie, de par sa particularité sexuelle, d'un statut unique au monde.

D'autres exemples rappellent toutefois que la culture en RPC reste soumise à la censure du Bureau Culturel, connue notamment pour son filtrage du réseau internet. Des groupes de punk sont régulièrement interdits quand leurs paroles se font trop politiques ; le rockeur Cui Jian, idole des événements de la place Tian Anmen, est interdit d'apparitions dans des concerts de grande envergure. L'émergence de l'art contemporain en Chine a permis une certaine forme de liberté d'expression, dont la valeur subversive est largement modérée par la dimension cryptique de son langage.

Voir aussi :

[modifier] Jours fériés et fêtes

Jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an 元旦 yuán dàn Férié
1er jour du 1er mois lunaire Festival de Printemps (Nouvel An chinois) 春节 Chūnjié Basé sur le calendrier chinois
1er mai Fête du Travail 劳动节 Láodòngjié
4 mai Fête de la jeunesse 青年节 Qīngniánjié Commémoration du Mouvement du Quatre Mai
1er juillet Fondation du Parti communiste chinois 建党节 Jiàndǎngjié Formation du 1er Congrès national le 1er juillet 1921
1er août Jour de l'armée 建军节 Jiànjūnjié Soulèvement de Nanchang (南昌起义)
le 1er août 1927
1er octobre Fête nationale 国庆节 Guóqìngjié Fondation de la RPC le 1er octobre 1949


Fêtes (节日, Jiérì) traditionnelles
Date Nom français Nom local Remarques
15e jour du 1er mois lunaire Fête des lanternes 元宵节 Yuánxiāojié Basé sur le calendrier chinois
Début avril Qīngmíng, Lumière Pure 清明节 Qīngmīngjié voir calendrier chinois.

Environ 15 jours après l'Équinoxe de printemps
Jour pour porter le respect aux morts

5e jour du 5e mois lunaire Fête des bateaux dragons (Fête du dragon) 端午节 Duānwǔjié Basé sur le calendrier chinois
15e jour du 7e mois lunaire Fête des fantômes affamés 中元节 Zhōngyuánjié Basé sur le calendrier chinois
15e jour du 8e mois lunaire Fête de la mi-automne (Fête de la lune) 中秋节 Zhōngqiūujié Basé sur le calendrier chinois
9e jour du 9e mois lunaire Fête du double neuf 重阳节 Chóngyángjié Basé sur le calendrier chinois


[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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