Bangladesh

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গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ (bn)
Gônoprojatontri Bangladesh (bn)
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République populaire du Bangladesh (fr)
Drapeau du Bangladesh Emblème du Bangladesh
(Détails) (Détails)
Devise nationale : aucune
Langue officielle Bengalî
Capitale Dhâkâ
23°42′N, 90°22′E
Plus grande ville Dhâkâ
Forme de l’État
 - Président
- Chef du gouvernement intérimaire
République[1]
Iajuddin Ahmed
Fakhruddin Ahmed
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 94e
143 998 km²
7 %
Population
 - Totale (2007)
 - Densité
Classé 7e
150 448 340[2] hab.
1045 hab./km²
Indépendance
 - Déclarée
- Reconnue
Du Pakistan
26 mars 1971
16 décembre 1971
Pays limitrophes Inde Inde
 Birmanie
Gentilé Bangladeshi
IDH (2007) 0,547 (moyen) 140e
Monnaie Taka (BDT)
Fuseau horaire UTC +6
Hymne national Amar Shonar Bangla
Domaine internet .bd
Indicatif
téléphonique
+880

Le BangladeshBangladesh.ogg écouter (en bengalî বাংলােদশ, API [ˈbaŋlad̪eʃ], signifiant littéralement « le pays du Bengale »), la République populaire du Bangladesh pour les usages officiels (গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ, Gônoprojatontri Bangladesh), est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh furent établies en 1947 pendant la Partition des Indes, quand le pays devint la partie orientale du Pakistan. Le lien entre les deux parties du Pakistan, basé sur leur religion commune, l'Islam, s'est révélé fragile puisqu'une énorme étendue de territoire indien mesurant 1 600 km de long les séparait. Soumis à une discrimination politique et linguistique ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalîs du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971. Le Bangladesh voit le jour après une guerre d'indépendance avec l'appui de l'Inde et l'URSS. Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques, avec quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'État.

Avec plus de 1 000 hab/km², le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé du monde, si l’on excepte quelques villes-États, tout en étant aussi un des pays les plus pauvres d’Asie. Géographiquement, l'essentiel du Bangladesh est occupé par le delta du Gange et du Brahmapoutre. C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones et inondations des moussons.

Le gouvernement est une démocratie parlementaire sous loi martiale depuis le 11 janvier 2007. Il est membre du Commonwealth depuis 1972[3], l'ASACR, le BIMSTEC, l'OCI, et le D-8.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Bangladesh et la basse vallée du Brahmapoutre
Le Bangladesh et la basse vallée du Brahmapoutre
Icône de détail Article détaillé : Géographie du Bangladesh.

Le Bangladesh est situé dans le delta plat et bas formé par la confluence du Gange et du Brahmapoutre. Ce dernier est appelé Jamuna dès son entrée en territoire bangladeshi, et le premier devient la Padma dès qu'il rencontre la Jamuna peu avant Dhâkâ. La Meghna, quant à elle, rejoint la Padma en aval de la capitale du pays. Les alluvions déposées par ces fleuves créent des plaines comptées parmi les plus fertiles du monde. Le Bangladesh a 58 cours d'eau de part et d'autre de ses frontières internationales, ce qui cause des problèmes politiques liés à l'eau particulièrement difficiles à résoudre ; il partage également des zones ripariennes avec l'Inde[4].

La plus grande partie du Bangladesh est à moins de 12 mètres au-dessus du niveau de la mer[5] et environ 10% du territoire est situé en-dessous du niveau de la mer[6]. Seulement quatre étendues sont situées en-dehors du delta : les collines de Sylhet, la région montagneuse de Madhupur, la région vallonnée des Chittagong Hill Tracts et la zone de Barind[6].

Il est estimé qu'environ 50 % de la superficie du pays serait inondée si le niveau de la mer augmentait d'un mètre[5]. L'endroit le plus élevé du pays - 1 052 mètres - est dans la chaîne des monts Mowdok, dans les Chittagong Hill Tracts du sud-est du pays[7]. La plupart de la côte maritime est constituée de jungle marécageuse, les Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde, abritant de nombreuses et diverses espèces de faune et flore, y inclus le tigre du Bengale. En 1997 cette région est déclarée en danger[8]. Cox's Bazar, au sud de la ville de Chittagong dans l'extrême sud-est du pays, possède une plage ininterrompue de 120 km de long, la plus longue du monde[9],[10].

À cheval sur le tropique du Cancer, le Bangladesh a un climat de type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux[11], les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Le phénomène d'inondation est accentué par la déforestation des pentes de l'Himalaya, par la forme en entonnoir du golfe du Bengale, par le relief de plaine du pays, par l'hydrographie du pays (plus de 90 % du pays est occupé par un delta) et par le réchauffement climatique. À cela s'ajoutent les effets de la déforestation, la dégradation des sols et l'érosion[12],[13].

En 1998 le Bangladesh a vu les pires inondations de l'histoire moderne[14]. Mille personnes sont mortes et 30 millions se sont retrouvées sans abri, 130 000 bétail sont morts, 50 km² de terre furent détruits et 11 000 km de routes sévèrement endommagées ou complètement détruites. Soixante-six pour cent du pays était sous l'eau. L'inondation fut particulièrement dévastatrice cette année-là à cause des moussons particulièrement intenses et d'un dégel particulièrement abondant dans les Himalayas.

[modifier] Histoire

Pièce de monnaie en argent datant de la dynastie mauryam
Pièce de monnaie en argent datant de la dynastie mauryam
Détail du mur du temple de Kantanagar
Détail du mur du temple de Kantanagar
Le fort de Lalbagh, à Dhâkâ
Le fort de Lalbagh, à Dhâkâ
Carte du Bengale en 1907-1909, sous domination britannique
Carte du Bengale en 1907-1909, sous domination britannique

Il existe des vestiges d'une civilisation datant d'il y a quatre mille ans dans la région du Bengale[15],[16], alors peuplée de Dravidiens, Tibéto-Birmans, et Austro-Asiatiques. L'origine exacte du mot « Bangla » ou « Bengal » est inconnue, quoiqu'on les pense dérivés de « Bang », le nom d'une tribu parlant le dravidien et installée dans la région aux environs de -1000[17].

Le royaume de Gangaridaï est formé au plus tard au XIIe siècle av. J.-C., après l'arrivée des Indo-Aryens ; ce royaume s'unira avec le Bihar sous les empires Magadha et Maurya. Le Bengale devient plus tard partie de l'empire Gupta des IIIe au VIe siècles. Après sa dissolution un Bengalî appelé Shashanka fonde un empire riche mais de courte vie ; il est considéré comme le premier roi indépendant de l'histoire du Bangladesh. Après une période d'anarchie la dynastie bouddhiste Pala règne sur la région pendant quatre siècles, suivis d'un règne plus court de la dynastie Sena hindoue. L'Islam est introduit au Bengale au XIIe siècle par des missionnaires soufi ; d'amples conquêtes musulmanes aident à propager l'Islam dans la région[18]. Un général turc, Bakhtiyar Khalji, bat Lakshman Sen de la dynastie Sen et conquiert de grandes étendues du Bengale. La région est dominée par des dynasties de sultans et des seigneurs féodaux pendant plusieurs siècles. Au XVIe siècle l'Empire moghol contrôle le Bengale et Dhâkâ devient un centre provincial important de l'administration moghole.

Les commerçants européens arrivent vers la fin du XVe siècle, leur influence grandissant peu à peu jusqu'à ce que la Compagnie anglaise des Indes orientales arrive à contrôler le Bengale suite à la bataille de Plassey en 1757[19]. La rébellion sanglante de 1857, connue sous le nom de Révolte des Cipayes, aboutit à un transfert du pouvoir à la Couronne, avec un vice-roi à la tête de l'administration[20]. Pendant la période coloniale la famine est récurrente dans tout le sous-continent indien ; la Grande famine bengale de 1943 fera jusqu'à 3 millions de morts[21].

Entre 1905 et 1911 il y eut une tentative avortée de diviser la province du Bengale en deux zones, avec Dhâkâ capitale de la zone orientale[22]. Quand l'Inde est divisée en 1947, le Bengale est également divisé pour raisons religieuses ; la partie occidentale est donnée à l'Inde et la partie orientale devient une province du Pakistan appelée Bengale oriental (plus tard renommée Pakistan oriental), avec sa capitale à Dhâkâ[23].

En 1950 les réformes territoriales aboutissent à l'abolition du système féodal zamindari[24]. Toutefois, malgré le poids économique et démographique de l'est, le gouvernement et les forces militaires pakistanais furent largement dominés par la haute société de l'ouest. Le mouvement de la langue bengalî de 1952 est le premier signe de tension entre les deux parties du Pakistan[25]. L'insatisfaction à l'égard du gouvernement sur les problèmes économiques et culturels augmente dans la décennie qui suit, pendant laquelle la Ligue Awami émerge comme voix politique de la population bengalophone. Elle agit pour l'autonomie dans les années 1960. En 1966 son président, Mujibur Rahman, est emprisonné ; il est libéré en 1969 après une insurrection populaire.

En 1970 un énorme cyclone appelé Bhola dévaste la côte du Pakistan oriental ; le gouvernement réagit lentement. La colère de la population bengalî grandit quand Mujibur Rahman, dont la Ligue Awami avait obtenu la majorité au Parlement aux élections de la même année[26], est empêché d'entrer en fonction. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, le président Yahya Khan le fait arrêter la nuit du 25 mars 1971 et lance Operation Searchlight[27], une attaque militaire soutenue sur le Pakistan oriental. Les méthodes employées furent très sanglantes ; la violence de la guerre provoqua la mort de nombreux civils[28]. Parmi les cibles les plus importantes on trouve des intellectuels et des Hindous ; environ dix millions de réfugiés s'enfuient en Inde[29]. Les estimations du nombre de morts vont de 300 000 à 3 millions de personnes[30],[31].

La plupart des leaders de la Ligue Awami quittent le pays et installent un gouvernement en exil à Calcutta, en Inde. La guerre dure neuf mois. Le guérilla Mukti Bahini et les troupes bengalî sont finalement aidés par les Forces armées indiennes en décembre 1971. Sous le commandement du lieutenant général Jagjit Singh Aurora, l'Armée de terre indienne remporte une victoire décisive sur les Pakistanais le 16 décembre, prenant plus de 90 000 prisonniers de guerre[32] pendant ce qui est nommé la Troisième Guerre indo-pakistanaise.

Après son indépendance le Bangladesh devient une démocratie parlementaire avec Mujib comme premier ministre. Aux élections parlementaires de 1973 la Ligue Awami remporte la majorité absolue. Une famine touche le pays en 1973 et 1974[21]. Début 1975 se met en place un gouvernement socialiste à parti unique dirigé par Mujib et le BAKSAL. Le 15 août 1975 Mujib et sa famille sont assassinés par des officiers militaires[33].

Une série de coups d'État et contre-coups-d'État dans les trois mois suivants culminent avec l'arrivée au pouvoir du général Ziaur Rahman (« Zia »), qui réinstalle le système politique précédent, avec plusieurs partis, et fonde le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Zia est assassiné en 1981 par des militaires[33]. Le chef d'État important suivant est le général Hossain Mohammad Ershad, qui accède au pouvoir par un coup d'État sanglant en 1982 et y reste jusqu'en 1990 quand il est forcé de démissionner sous la pression de donateurs occidentaux suite à un changement majeur en politique internationale après la fin de la Guerre froide et des dictateurs communistes. Depuis lors, le Bangladesh est à nouveau une démocratie parlementaire. La veuve de Zia, Khaleda Zia, mène le BNP à une victoire parlementaire aux élections générales de 1991 et devient la première femme Premier ministre dans l'histoire du pays. Toutefois, la Ligue Awami, dirigée par Hasina Wajed, l'une des filles de Mujib ayant survécu à l'assassinat, prend le pouvoir aux élections suivantes en 1996. Elle perd en faveur du BNP en 2001. Ces deux femmes sont aujourd'hui en prison à cause de soupçons de corruption.

Le 11 janvier 2007, à la suite de graves violences, un gouvernement par intérim est mis en place pour organiser les élections. Le pays souffre d'une corruption intense[34], du désordre et de la violence politique. Supprimer la corruption à tous les niveaux de l'état est la priorité du nouveau gouvernement. Ainsi, beaucoup de personnalités politiques, de fonctionnaires et de membres des partis politiques se sont vus arrêter pour corruption. Le gouvernement dit être en train de préparer le terrain pour les élections fin 2008.

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique du Bangladesh.

[modifier] Gouvernement

Symboles nationaux du Bangladesh
Hymne Amar Shonar Bangla
Animal Tigre du Bengale
Oiseau Shama dayal
Poisson Hilsa
Fleur Nénuphar blanc
Fruit Jacquier
Sport Kabaddi
Calendrier Calendrier bengalî

Le Bangladesh est une démocratie parlementaire ayant l'Islam comme religion d'État[35]. Les élections sont ouvertes à tout citoyen au-dessus de 18 ans et sont tenues tous les cinq ans pour le parlement unicaméral de 300 sièges élus de circonscriptions électorales à un membre. Le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, choisit son cabinet. Le Premier ministre est formellement choisi par le président, mais doit également être un membre du Parlement doté de la confiance d'une majorité des autres membres. Le Président est le chef d'État, un poste largement honorifique, et est élu par le Parlement[36]. Le bâtiment du Parlement, situé à Dhâkâ, est appelé Jatiyo Sangshad et fut créé par l'architecte Louis Kahn.

Les pouvoirs du président ont toutefois été élargis pendant le gouvernement intérimaire: il est responsable des élections et du transfert du pouvoir. Les membres de ce gouvernement se doivent d'être non-partisans et ont trois mois pour faire leur travail. Cette situation transitoire est une innovation du Bangladesh, introduite lors des élections de 1991 puis institutionnalisée en 1996 par le treizième amendement à la constitution[37].

La Constitution du Bangladesh fut rédigée en 1972 et a eu quatorze amendements[37]. L'organisation judiciaire la plus importante est la Cour Suprême, dont les juges sont choisis par le président. Les institutions judiciaires et policières sont faibles[38]. La séparation des pouvoirs, judiciaire et exécutif, est finalement mise en œuvre le 1er novembre 2007. On peut espérer voir le pouvoir judiciaire devenir une institution plus forte et impartiale. Les lois sont basées en partie sur le common law anglais, mais les lois sur la famille, dont le mariage et l'héritage, sont régies par des documents religieux et diffèrent donc selon la communauté religieuse.

Les deux principaux partis politiques sont le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), la Ligue Awami (AL). Le BNP est dirigé par Khaleda Zia et trouve des alliés parmi des partis islamistes, dont Jamaat-e-Islami et Islami Okiya Jot, tandis que la Ligue Awami de Hasina Wajed est alignée sur les partis de gauche et sécularistes. Hasina et Zia sont des rivales de longue date ayant dominé la vie politique bangladeshi depuis quinze ans ; les deux sont femmes et parentes d'un chef du mouvement d'indépendance. Un autre parti politique d'importance est le Parti Jatiya (JP), avec à sa tête l'ancien chef militaire Ershad. La rivalité BNP-AL a été et reste vive et ponctuée de manifestations, protestations, violences et assassinats. La politique en milieu étudiant est particulièrement forte dans le pays, legs de l'époque du mouvement de libération. Presque tous les partis ont des branches universitaires très actives, et des étudiants ont été élus au Parlement.

Jatiyo Sangsad Bhaban (le Parlement)
Jatiyo Sangsad Bhaban (le Parlement)

Deux partis radicaux islamistes, Jagrata Muslim Janata Bangladesh (JMJB) et Jama'atul Mujahideen Bangladesh (JMB), furent bannis en février 2005. Des attentats à la bombe survenus depuis 1999 ont été attribués à ces groupes, et des centaines de leurs membres soupçonnés ont été détenus lors de plusieurs opérations de sécurité, y compris les deux chefs de parti en 2006. Le premier cas d'attentat suicide au Bangladesh eut lieu en novembre 2005.

Les élections prévues en 2006 ont été reportées sine die et la loi martiale instaurée en janvier 2007. Le gouvernement intérimaire de Fakhruddin Ahmed veut réviser la liste des votants et agir contre la corruption. Il pense tenir de nouvelles élections en 2008, mais un manque de coordination entre la commission électorale et le gouvernement, ainsi que leurs activités récentes, ont créé une incertitude autour des élections. Les deux candidates principales, Khaleda Zia et Hasina Wajed, sont inculpées de crimes concernant la corruption.

Les forces militaires du Bangladesh manifestent également l'intention d'exercer une action politique dans le pays, essayant de changer la constitution pour permettre une participation des militaires à la vie politique[39]. Elles aident le gouvernement intérimaire dans la lutte contre la corruption. Elles imposent également une censure sur les médias nationaux, obligeant à fermer ou empêchant de travailler les chaînes de télévision privées[40].

Le Bangladesh est membre du Commonwealth depuis son indépendance. Il a été admis aux Nations unies en 1974. Le Bangladesh est aussi membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

[modifier] Relations internationales et forces militaires

Le Bangladesh suit une politique modérée de relations internationales mettant l'accent sur la diplomatie multinationale, particulièrement au sein des Nations unies. Le pays a rejoint le Commonwealth et l'ONU en 1974, et a depuis servi deux fois au Conseil de sécurité (en 1978-1979 et 2000-2001). Dans les années 1980 le Bangladesh a tenu un rôle important dans la fondation de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), pour développer ses liens avec d'autres pays du sous-continent indien. Depuis la fondation de l'association en 1985 un Bangladeshi a occupé le poste de secrétaire général deux fois.

Ses relations internationales les plus importantes et complexes sont celles avec l'Inde et le Pakistan. Ces relations sont influencées par les liens historiques et culturels partagés et forment une composante importante du discours politique intérieur actuel. Il commence également à développer ses liens avec la République populaire de Chine, économiquement et militairement.

Ses relations avec l'Inde commencèrent positivement du fait de l'aide apportée par ce pays dans la guerre d'indépendance et pendant la reconstruction. Au fil des années les relations entre les deux pays ont changé pour plusieurs raisons. Une source majeure de tensions est le barrage de Farakka, construit par l'Inde en 1975 à 11 kilomètres de la frontière avec le Bangladesh ; ce barrage dévie beaucoup de l'eau nécessaire aux Bangladeshis et a un impact négatif sur l'écosystème de la région[41]. L'Inde a exprimé son inquiétude pour les séparatistes hostiles à l'Inde et les militants extrémistes islamistes qui se cacheraient le long de la frontière indo-bangladeshi de 4 000 km, ainsi que les immigrants clandestins ; l'Inde est en train de construire une barrière tout le long de presque toute la frontière[42]. Toutefois, lors de la réunion annuelle de 2007 de l'ASACR les deux pays s'engagèrent à coopérer sur des problèmes de sécurité, d'économie et ceux liés à leur frontière commune[43].

L'armée de terre compte environ 200 000 hommes[réf. nécessaire], l'armée de l'air 7 000[réf. nécessaire] et la marine 14 950[44]. En plus de leur rôle traditionnel de défense, les forces militaires sont appelées à rendre service aux autorités civiles lors de catastrophes naturelles, ainsi que pendant des périodes d'instabilité politique. Le Bangladesh n'est pas en guerre, mais a contribué à la coalition combattant dans la première Guerre du Golfe en apportant 2 300 hommes, et est l'un des premiers pays participant aux forces de maintien de paix de l'ONU partout dans le monde. En mai 2007 le Bangladesh avait des forces déployées en République démocratique du Congo, au Libéria, au Soudan, à Timor-Leste et en Côte d'Ivoire[45].

[modifier] Subdivisions

Divisions du Bangladesh
Divisions du Bangladesh

Le Bangladesh est organisé en divisions (bibhags, বিভাগ), districts (zila ou jela, জেলা), upazila ou thana (les gouvernements successifs renomment les unités par l'un ou l'autre terme), paridshad et villages.

Les six divisions sont, du nord au sud, Râjshâhî, Dhâkâ, Sylhet, Khulnâ, Barisâl et Chittagong, chacune nommée d'après leur capitale[2]. Il existe 64 districts et 464 upazilas.

Les divisions sont subdivisées en districts (zila); il y en a 64, chacun subdivisé en upazila (sous-districts) ou thana (commissariats). La région de chaque thana, sauf celles en ville, est divisée en plusieurs unions, dont chacune représente plusieurs villages. En ville les thana sont divisées en wards, elles-mêmes divisées en mahallas. Il n'y a pas d'élus au niveau des divisions, des districts ou des upazila ; l'administration est assurée par des fonctionnaires. Des élections directes sont organisées pour chaque union ou ward pour élire un président et quelques membres. En 1997 un acte parlementaire réserve trois sièges sur douze aux candidats femmes[46].

Dhâkâ est la capitale du pays et la plus grande ville, les autres grandes villes sont Chittagong, Khulnâ, Râjshâhî, et Barisal. Ces métropoles ont des maires élus, alors que les autres villes ont à leur tête des présidents. Les maires et les présidents sont élus pour une durée de cinq ans.


Districts du Bangladesh
Districts du Bangladesh
Ville
 
Division[47]
 
Population
ville[47]
Population
métropole[47]
Dhâkâ Dhâkâ 06969458 !6 969 458 11918442 !11 918 442
Chittagong Chittagong 03920222 !3 920 222 03920222 !3 920 222
Khulnâ Khulnâ 01400689 !1 400 689 01400689 !1 400 689
Râjshâhî Râjshâhî 00727083 !727 083 00727083 !727 083
Sylhet Barisâl 00339368 !339 368 00339368 !339 368
Barisal Barisâl 00291769 !291 769 00291769 !291 769
Comilla Chittagong 00419623 !419 623 00419623 !419 623
Tungi Dhâkâ 00368914 !368 914 00368914 !368 914
Mymensingh Dhâkâ 00336960 !336 960 00336960 !336 960
Rangpur Râjshâhî 00295999 !295 999 00295999 !295 999
Narshingdi Dhâkâ 00292838 !292 838 00292838 !292 838
Bogra Râjshâhî 00284003 !284 003 00284003 !284 003
Jessore Khulnâ 00250065 !250 065 00250065 !250 065

[modifier] Économie

Conducteur de pousse-pousse
Conducteur de pousse-pousse
Agriculteur dans une rizière
Agriculteur dans une rizière
Icône de détail Article détaillé : Économie du Bangladesh.

En dépit des efforts de la communauté internationale et des autorités locales pour améliorer les conditions économiques, le Bangladesh reste un pays très pauvre, en partie à cause de sa nombreuse population[48]. Son RNB par habitant en 2006 était de US$2 300 (en parité de pouvoir d'achat), comparé à la moyenne mondiale de $102 000[2]. Mais le pays a toutefois fait des progrès dans les domaines de l'alphabétisation, de la disparité entre les sexes à l'école, et de la réduction de l'expansion démographique[49].

Le jute fut la base de l'économie du Bangladesh pendant longtemps. Sa part dans l'exportation du produit vit son apogée lors de la Seconde Guerre mondiale et la fin des années 1940, oscillant autour de 80 % du marché[50] ; encore dans les années 1970 le jute comptait pour environ 70 % des exportations du pays. La popularité croissante des produits en polypropylène a réduit l'importance du jute dans l'économie du Bangladesh. Aujourd'hui on cultive énormément de riz (chal), de thé (cha), et de moutarde. Les deux-tiers des Bangladeshi sont agriculteurs, mais plus des trois-quarts des exportations du Bangladesh viennent de l'industrie textile[51], qui commence à susciter l'intérêt d'investisseurs étrangers dans les années 1980 dû à la main-d'œuvre bon marché et au bas coût de la conversion de devises. En 2002 l'industrie exporte US$50 mille millions[52]. Elle emploie aujourd'hui plus de 3 millions de Bangladeshis, dont 90 % de femmes[53]. Une grande partie des gains en devises étrangères provient des versements d'expatriés. L'agriculture, quant à elle, occupe environ 67 % du territoire, le riz étant la culture principale, occupant 75 % des terres agricoles.

Parmi les obstacles à la croissance on trouve les cyclones et inondations fréquents, l'inefficacité des entreprises d'État, la mauvaise gestion des installations portuaires, l'augmentation de la main-d'œuvre dépassant le nombre d'emplois, l'usage inefficace des ressources d'énergie (dont le gaz naturel), l'insuffisance de l'alimention électrique, la lenteur de la mise en œuvre des réformes économiques, les conflits politiques et la corruption. Selon la Banque mondiale, « parmi les obstacles les plus importants à la croissance on trouve la mauvaise gouvernance et la faiblesse des institutions publiques »[49].

Malgré ces obstacles le pays connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990[réf. nécessaire]. Il a vu une expansion de sa classe moyenne, et son secteur des services est également en train de se développer. En décembre 2005, quatre ans après son reportage sur les économies BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), Goldman Sachs cite le Bangladesh comme l'un des « Next Eleven » (littéralement « onze prochains »), avec l'Égypte, l'Indonésie, le Pakistan et sept autres pays. Le Bangladesh a connu une croissance en investissement direct à l'étranger. Plusieurs multinationales, dont Tata group et Unocal, y ont beaucoup investi, dans le secteur du gaz naturel en priorité. En décembre 2005 Bangladesh Bank prévoit une croissance du PIB de 6,5 %[54].

Un contributeur significatif au développement de l'économie est la propagation massive du microcrédit de Muhammad Yunus (qui se vit décerner le prix Nobel de la paix en 2006 pour cette idée), à travers le Grameen Bank. À la fin des années 1990 la banque en question avait 2,3 millions de membres, et il y avait 2,5 millions de membres d'organisations similaires[55].

Pour améliorer la croissance économique le gouvernement a instauré plusieurs zones de traitement d'exportations pour attirer les investissements étrangers. Ils sont gérés par le Bangladesh Export Processing Zone Authority.

[modifier] Démographie

Enfants à Sonargaon
Enfants à Sonargaon
Couple souriant à Dhâkâ
Couple souriant à Dhâkâ
Icône de détail Article détaillé : Démographie du Bangladesh.

Le Bangladesh possédait une population estimée à 144 millions d'habitants en 2006[56]. Selon le dernier recensement effectué en 2001, les chiffres sont de 124 355 263 habitants, dont 64 091 508 sont des hommes et 60 263 755, des femmes[57]. Il s'agit du septième pays le plus peuplé au monde et l'un des plus denses. Hormis les très petites villes-État tels que Singapour et le Bahreïn, le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé au monde[58]. Le pays, avec 1 023 habitants au km², est souvent comparé à l'île indonésienne de Java. Le taux de croissance démographique de la population bangladeshi a été l'un des plus élevés au monde dans les années 1960 et 1970 ; c'est avec la promotion de la contraception dans les années 1980 qu'on voit ce taux diminuer un peu.[réf. nécessaire] En 1961, le Bangladesh comptait un peu plus de 50 millions d'habitants, et en 1981, un peu moins de 90 millions[59]. Dans les années 80, la promotion du contrôle des naissances permit de ralentir le taux de croissance.[réf. nécessaire] Le taux de fertilité est de 3,1 enfants par femme[2], alors qu'il était de 6,6 dans les années 1970[60]. La population est relativement jeune, avec 60 % de Bangladeshis qui ont moins de 25 ans et seulement 3 % qui sont âgés de 65 ans ou plus.[réf. nécessaire] L'espérance de vie est de 62 ans pour les hommes et de 63 ans pour les femmes[61].

La quasi totalité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis (98% de la population[réf. nécessaire]). Les minorités sont des peuples musulmans non bengalis venus d'Inde (principalement du Bihar). Il y a treize tribus habitant les Chittagong Hill Tracts, dont les Chakmas sont les plus nombreux. La région est source de tensions interethniques depuis la fondation du pays[62]. Les autres groupes ethniques les plus importants en dehors des Hill Tracts sont les Santals et Garo. On trouve également des Kaibartta, Mundas, Oraons, et Zomis. Le trafic d'êtres humains est un problème récurrent au Bangladesh[63], et l'immigration clandestine reste une cause de tension entre le pays et la Birmanie[64] et l'Inde[65].

La grande majorité de la population parle le bengalî – langue officielle du pays[66], langue indo-aryenne d'origine sanscrite avec son propre alphabet. L'anglais est toutefois accepté dans les tâches administratives et dans le système éducatif et utilisé comme seconde langue parmi les membres des classes haute et moyenne[67].

Les niveaux de santé et d'éducation se sont récemment améliorés, le taux de pauvreté diminuant un peu. La plus grande partie des Bangladeshis sont ruraux, pratiquant l'agriculture de subsistance. Les problèmes de santé abondent, allant de la contamination de l'eau à la présence d'arsenic dans les eaux souterraines[68] et les maladies telles que le paludisme, la leptospirose, et la dengue. Le taux d'alphabétisation est d'environ 41 %[69]. Il y a une disparité entre les sexes : 50 % des hommes savent lire, contre 31 % des femmes[70]. Ce taux a augmenté depuis le lancement de plusieurs programmes d'alphabétisation ; parmi les plus performants on trouve Food for Education (FFE)[71] et un programme de bourses pour femmes aux niveaux primaire et secondaire[72].

Pour désigner la population totale du Bangladesh, à savoir les Bengalis et les autres, on parle de Bangladeshi ou, plus rarement, de Bangladais.

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Culture du Bangladesh.
Pohela Boishakh
Pohela Boishakh

Nouvel État pour une nation ancienne, le Bangladesh a une culture comprenant des éléments nouveaux et anciens. La langue bengalî possède un riche héritage littéraire que le Bangladesh partage avec l'État indien du Bengale-Occidental. Le texte littéraire le plus ancien connu en bengalî est la Charyapada, du VIIe siècle. La littérature bengalî au Moyen Âge était constituée soit de textes religieux (les Chandidas), soit d'adaptations d'autres langues (Alaol) ; elle ne commencera à se développer qu'au XIXe siècle. Parmi ses maîtres on trouve les poètes Rabindranath Tagore et Kazi Nazrul Islam. Le Bangladesh a également une longue tradition de littérature folklorique, dont des œuvres comme la Maimansingha Gitika, la Thakurmar Jhuli ou les contes ayant trait au Gopal Bhar.

La musique traditionnelle est basée sur la voix (Baniprodhan), avec peu d'accompagnement instrumental. La tradition Bâul est un héritage unique. Il existe des traditions régionales, dont les gombhira, bhatiali et bhawaiya sont les plus connues. La musique folklorique du pays est souvent accompagnée de l'ektara, un instrument à une seule corde. On trouve également parmi les instruments de musique la dotara, le dhol, la flûte et la tabla. Il y a aussi des influences de la musique classique hindoustani. La danse puise aussi dans les traditions folkloriques, particulièrement tribales, ainsi que la tradition indienne plus large.

Le Bangladesh produit environ 80 films par an[73]. Les films Bollywood sont très populaires, ainsi que ceux de Calcutta, généralement en bengalî.

On publie environ 200 journaux quotidiens au Bangladesh, ainsi que 1 800 périodiques. Le nombre de lecteurs est toutefois assez bas, environ 15 % de la population[74]. Les Bangladeshis écoutent une grande variété de programmes radio locaux et nationaux de Bangladesh Betar, ainsi que le service en bengalî de la BBC et de Voice of America. Il y a une chaîne de télévision d'État et ces dernières années on voit une augmentation du nombre de chaînes privées.

La tradition culinaire du Bangladesh a des liens très forts avec la cuisine de l'Inde et du Moyen Orient. Le riz et le curry sont les ingrédients de base, et les Bangladeshis font des friandises de produits laitiers (parmi les plus connues on trouve les rôshogolla, chômchôm et kalojam).

Le sari est le vêtement le plus commun du pays parmi la population féminine. Le salwar kalmeez est également très répandu, et dans les grandes villes on voit également des femmes vêtues à l'occidentale. Les vêtements occidentaux sont mieux acceptés chez les hommes. Ceux-ci peuvent également porter la kurta et le pajama ensemble, souvent pour des occasions religieuses. Le lungi est lui aussi prisé.

Le cricket est le sport le plus populaire du pays. En 2000 l'équipe du Bangladesh de cricket obtient le statut de test cricket et peut alors jouer des matchs contre les autres équipes les plus importantes de l'International Cricket Council. Parmi les autres sports les plus pratiqués on trouve le football, le hockey sur gazon, le tennis, le badminton, le handball, le volleyball, le jeu d'échecs, le carom et le kabaddi. Le Bangladesh Sports Control Board régit vingt-neuf associations sportives.

[modifier] Religion

Le Bangladesh est le quatrième pays musulman le plus peuplé au monde avec 125 millions de pratiquants, soit 89,7 % de la population[75]. Environ 96 % sont sunnites et un peu plus de 3 % chiites (les Biharis sont en majorité chiites). L'hindouisme est la deuxième religion majeure représentant 9,2 % de la population[75]. Les ahmadistes, animistes, bouddhistes et chrétiens (ces derniers étant surtout catholiques) constituent le reste de la population.

Le Bangladesh compte onze jours fériés répartis sur les calendriers grégorien, musulman et bengali. Les deux aïd, Aïd el-Fitr et Aïd el-Kebir, sont les fêtes islamiques les plus grandes de l'année. Le jour précédant Aïd el-Fitr est appelé Châd Rat (« la nuit de la lune »), et est fêté avec pétards et feux d'artifice. Le Bangladesh étant un pays à majorité musulmane, les autres fêtes de cette religion sont également très importantes. Parmi les fêtes hindoues principales on trouve le durga puja et la saraswati puja. Le Vesak, marquant la naissance de Gautama Bouddha, est l'une des fêtes bouddhistes les plus populaires. Les Chrétiens du pays fêtent Noël (appelé Bôŗodin, ou « grand jour » en bengalî). Les fêtes profanes les plus importantes sont Pohela Baishakh, le Jour de l'an bengalî, marquant le début du calendrier bengalî, le Nobanno, le festival de Poush, et les fêtes nationales telles que Shohid Dibosh.

[modifier] Classements internationaux

Classements politiques et économiques
Freedom in the World 2007 : partiellement libre en politique et libertés publiques[76]
Liberté de la presse 2007 : 134e[77]
PIB par personne 2007 : $ 1 400[2]
Indice de développement humain 2007/2008: 140e[78]
Égalité de revenus : inconnu
Alphabétisation 2003 : 43,1 %[2]
Chômage 2007 : 2,5 %[2]
Global Peace Index : 86e (2,219)[79]
Corruption 2007 : 162e (score de 2,0), ex-aequo avec le Cambodge, la République centrafricaine, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Turkménistan, et le Venezuela[80]
Liberté économique : inconnu
Classements santé
Taux de fécondité 2007 : 3,09 enfants par femme[2]
Taux de natalité 2007 : 29,36 pour 1 000 personnes[2]
Mortalité infantile 2007 : 59,12 pour 1 000 naissances[2]
Taux de mortalité 2007 : 8,13 pour 1 000 personnes[2]
Espérance de vie 2007 : 62,84 ans (62,81 pour les hommes, 62,86 pour les femmes)[2]
Taux de suicide 1998 : inconnu
Taux de VIH/Sida 2003 : moins de 0,10 % (soit 13 000 personnes, avec 650 morts par an)[2]
Autre
Émissions de dioxyde de carbone par habitant 2004 : 0,3 tonnes par personne[78]
Consommation d'électricité 2005 : 19 490 000 000 kWh[2]
Utilisateurs d'internet 2006 : 450 000[2]
Environmental Performance Index : inconnu
Global Prosperity Index : 47e[81]
Égalité des sexes 2007/2008 : 108e[78]

[modifier] Codes

Le Bangladesh a pour codes :

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Bangladesh ».

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[modifier] Liens externes

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