Zhou Enlai

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Zhou Enlai est un nom chinois ; le nom de famille, Zhou, précède donc le prénom.
Zhou Enlai
周恩来
1er Premier ministre de la République populaire de Chine
Zhou Enlai
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1er octobre 1949 - 8 janvier 1976
Président(s) Mao Zedong
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 5 mars 1898
Huai'an, Jiangsu, Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Décès 8 janvier 1976
Nationalité Chinois
Parti politique Parti communiste chinois
Conjoint Deng Yingchao
Enfants
Diplômé de {{{université}}}
Profession {{{profession}}}
Résidence
Religion {{{religion}}}
Signature {{{signature}}}

Premiers ministres de la République populaire de Chine

Zhou Enlai, ( 周恩來 / 周恩来 pinyin Zhōu Ēnlái ), aussi orthographié Tcheou Ngen-lai ou Chou En-Lai  ; 5 mars 1898 à Huaian - 8 janvier 1976) était un homme politique chinois. Il défendait le marxisme et participa à la création du Parti communiste chinois. À partir de 1924, il fut l'un des dirigeants de l'académie de Huangpu dirigée par Tchang Kaï-chek et crée par Sun Yat-sen.

L'annonce de sa mort provoqua des manifestations qui furent réprimées.

En contraste avec Mao Zedong, Zhou Enlai connaissait plusieurs langues, était familier avec plusieurs cultures et pratiquait plusieurs modes de pensée.

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Né à Huaian, dans la province du Jiangsu, il était l'aîné d'une famille aisée originaire de Tianjin. Il fit ses études au lycée de Nankai, puis au Japon, à l'université Meiji, entre 1915 et 1918. À son retour de Nankai, il fut détenu durant une courte période à cause de ses idées radicales. Après sa libération en 1920, il partit étudier en France dans le cadre du mouvement Travail-Etudes, puis au Royaume-Uni et en Allemagne. Il rejoint le Parti Communiste Chinois en 1921, puis retourna en Chine en 1924 pour travailler avec Sun Yat-sen.

Le 8 août 1925, il se maria avec Deng Yingchao, une étudiante activiste, à Tianjin. Elle devint par la suite un membre important du PCC. Le couple n'eut pas d'enfants, mais adopta plusieurs orphelins de « martyrs révolutionnaires », dont le plus connu fut Li Peng.

[modifier] Pendant la révolution (1919-1949)

Zhou obtint une reconnaissance nationale la première fois à l'occasion du Mouvement du 4 mai en 1919, prenant la tête d'une attaque contre un bureau du gouvernement pendant une manifestation contre le Traité de Versailles. En 1920 il déménagea en France, à Montargis où il était actif auprès des étudiants chinois et des activistes français.

Zhou Enlai partageait le même logement, du côté de la Porte d'Italie à Paris, avec Deng Xiaoping (le plus jeune et le plus petit d'environ 1,60m) et Jean Ho (le plus grand d'environ 1,90m et du même âge que Zhou). Il fit à Paris la connaissance d'Hô Chi Minh qui s'appelait à l'époque Nguyen Ai Guoc.

Après son retour en Chine, il présida le département politique de l'Académie de Huangpu à Guangzhou, lors de sa fondation en 1926 : les envoyés soviétiques voyaient dans cette nomination un contre-point efficace au nationalisme de Tchang Kaï-chek marqué à droite.

Après l'Expédition du Nord, il travailla comme agitateur auprès des travailleurs. En 1927, il organisa, sur les ordres du Komintern, une grève générale à Shanghaï, qui fut durement réprimée par le Guomindang. Il réussit à échapper à la « terreur blanche » du Guomindang. C'est de cette période qu'André Malraux, dit-on, s'est inspiré de Zhou Enlai pour bâtir le personnage de « Kyo » dans son roman « La condition humaine ». Jean Cremet, communiste français envoyé par le Komintern en Chine, était alors actif à Shanghaï.

De Shanghaï, il rejoignit en décembre 1931 la nouvelle République soviétique chinoise nouvellement créée, sur la base révolutionnaire du Jiangxi où Mao Zedong commençait à organiser une guerilla paysanne, moins orthodoxe car non urbaine. Il prit les fonctions de chef du parti et devint à cette occasion un des membres proéminents du PCC. Cette transition vers les campagnes fut complétée lors de la Longue marche, quand il afficha son soutien total à Mao dans la lutte de pouvoir avec les 28 bolchéviques.

Durant les années suivantes, Zhou fut actif dans l'union du front anti-japonais. Il joua ainsi un rôle majeur dans l'incident de Xi'an, aidant à la libération de Tchang Kaï-chek, et négociant le second front uni PCC-Guomindang. « Les Chinois ne doivent pas combattre les Chinois mais un ennemi unique : l'envahisseur. » Zhou passa la guerre sino-japonaise (1937-1945) comme ambassadeur du PCC auprès du gouvernement de Tchang Kaï-chek, basé à Chongqing, et prit part dans les négociations avortées faisant suite à la Seconde Guerre mondiale.

[modifier] Après la fondation de la République populaire de Chine (1949-1976)

En 1949, avec la fondation de la République populaire de Chine, Zhou devint premier ministre et ministre des affaires étrangères. En juin 1953, il fit les « Cinq déclarations pour la paix ».

À la Conférence de Genève en 1954, Zhou Enlai et le Français Pierre Mendès France (président du Conseil) ont été les artisans des Accords de Genève pour mettre fin à la Première Guerre d'Indochine.

Il mena la délégation chinoise à Genève pour la conférence de Bandung en 1955, à l'occasion de laquelle il survécut à la tentative d'assassinat de la part d'un agent taiwanais. Ce dernier avait posé une bombe dans l'avion que devait prendre Zhou (celui-ci changea de vol), qui tua seize passagers.


En 1958, Chen Yi devint ministre des Affaires étrangères mais Zhou demeura Premier ministre.

Zhou se concentra sur l'économie avec son poste de premier ministre. Il voulait augmenter en premier lieu la production agricole, pour une répartition équitable sur l'ensemble du pays. C'est lui qui initia les premières réformes environnementales en Chine.

En 1958, Mao Zedong entama le Grand Bond en avant, destiné à augmenter le niveau de production industriel chinois à des hauteurs s'avérant irréalistes. Administrateur populaire et pragmatique, Zhou maintint sa position durant cette période. La Révolution culturelle fut en revanche un grand revers pour Zhou. À la fin de celle-ci en 1975, il promut la réalisation des « Quatre modernisations » pour colmater la brèche et les pertes occasionnées par la révolution culturelle.

Diplomate reconnu, Zhou fut largement responsable du rétablissement des contacts diplomatiques avec les pays du bloc capitaliste au début des années 1970, et du Communiqué de Shanghai.

S'apercevant qu'il avait un cancer, il déléga beaucoup de ses responsabilités à Deng Xiaoping.

Zhou est considéré par beaucoup comme ayant eu une influence modératrice sur les excès du régime maoïste. On reconnaît officiellement[1] qu'il usa de son pouvoir pour protéger certains des plus anciens sites historiques chinois (telle la Cité interdite et le Temple des Lamas à Pékin) contre les dévastations de la révolution culturelle. C'était toutefois un fervent communiste.

[modifier] Mort et réactions

Zhou fut hospitalisé en 1974 pour son cancer, mais continua son travail de dirigeant à partir de l'hôpital, avec Deng Xiaoping comme premier délégué, qui prenait de facto la plupart des responsabilités. Il mourut le 8 janvier 1976, huit mois avant Mao. La mort de Zhou suscita des messages de condoléances de beaucoup des pays non-alignés, qui y voyaient une grande perte. Ce fut également un grand deuil national, car la majorité des Chinois pleurèrent à sa mort. La Place Tian'anmen fut couverte de Pékinois qui vinrent pour assister à son enterrement le 4 avril 1976[2].

En Chine, la Bande des quatre avait vu dans la mort de Zhou une excellente opportunité pour leurs manœuvres politiques - le dernier obstacle étant levé. Après les funérailles de Zhou, Deng Xiaoping fut écarté du pouvoir. Étant donnée la popularité de Zhou, de nombreuses manifestations populaires éclatèrent spontanément, et furent considérées dangereuses par la Bande des quatre. Pendant la fête des Morts (Qingming) le 5 avril 1976, les commémorations en faveur de Zhou donnèrent lieu à des affrontements, en particulier autour du monument aux héros du peuple an centre de la place Tian'an men. la Bande des quatre avait peur que l'amour exprimé en faveur de Zhou ne se transforme en haine envers eux.

[modifier] Mémoire

La mémoire de Zhou Enlai est révérée par le peuple chinois. Son portrait en révolutionnaire est couramment reproduit sur les objets-souvenirs. Il n'a pas le statut de quasi-divinité de Mao Zedong dont le portrait porte-bonheur orne des amulettes.

L'université de Nankai ( 南开大学 Nánkāi dàxué ) à Tianjin s'est mise sous son patronage. Zhou Enlai avait fréquenté le lycée de Nankai avant qu'il donne naissance à l'université en 1919.

La ville de Tianjin a construit un mémorial de Zhou Enlai et de son épouse Deng Yingchao, ( 天津周恩來鄧穎超紀念館 / 天津周恩来邓颖超纪念馆 Tiānjīn Zhōu Ēnlái Dèng Yǐngchāo jìniànguǎn ) dont le plan s'inspire des tombeaux impériaux de la dynastie Ming. On peut y voir son avion personnel de Premier Ministre et de nombreux souvenirs historiques ou émouvants, dont des vêtements portés par eux.

[modifier] Références

  1. Textes multilingues pour l'enseignement des visiteurs à l'entrée des monuments
  2. (en)[1]