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La France est en 2007 la 5e puissance économique mondiale derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Chine (depuis 2005) et devant le Royaume-Uni[1] , avec un Produit intérieur brut (PIB) de 1 792 milliards d'euros[2]. Elle se classe au 17e rang pour le PIB par habitant en taux de change nominal[3], légèrement au-dessus de la moyenne de l'UE-15. Sa monnaie est l'Euro

Pendant longtemps, la France est restée la 4e puissance économique, et l'écart avec la Grande-Bretagne (2 346 milliards de dollars en 2006) reste faible, et dépendant de la parité de change entre euro et livre sterling. En revanche, le dépassement dans ce classement par la Chine, et bientôt par l’Inde, est inévitable. En classement par PIB en PPA, la France est le 7e pays[4].

L’économie française est le cinquième exportateur mondial de biens (principalement des biens d’équipement)[5], le quatrième pour les services[5] et le troisième pour les produits agricoles et agroalimentaires (premier producteur et exportateur agricole européen)[5]. Elle est la première destination touristique mondiale[5],[6] et possède la deuxième zone maritime du monde[7]. Depuis 2004, sa balance commerciale (biens et services) est de plus en plus déficitaire.

Si la productivité du travail horaire est une des plus élevées au monde, c’est parce que la durée du travail est très faible et parce que les travailleurs les moins productifs sont exclus du marché du travail en raison du coût du travail trop élevé au niveau du SMIC, et de contraintes règlementaires trop fortes. Le taux de chômage est élevé, et le taux d'emploi est un des plus faibles des pays développés, en particulier pour les seniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées.

La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. Partiellement libéralisé, le pays fait face à certains handicaps et blocages – en particulier, un fort antilibéralisme[8] – qui obèrent son développement économique, et la compétitivité économique est dégradée par des niveaux de dépenses publiques et d’imposition parmi les plus élevés au monde. L’économie française est en déclin relativement aux autres pays développés[9], et des économistes et historiens[10] estiment que le pays est dans une situation proche de celle de l’Économie britannique des années 1970 : des réformes économiques profondes sont indispensables[9].


Sommaire

[modifier] Les limites du modèle développement économique français

G.Esping-Andersen dans son livre Les Trois Mondes de l'Etat-Providence, distingue trois grands types : le modèle conservateur, le modèle social-démocrate et le modèle libéral. Pour Yann Algan et Pierre Cahuc la Fance aurait opté en 1945 pour le modèle conservateur[11] qui « cultive les distictions de statuts et la hiérachie entre individus ». reprenant la classification des d'Etats-Providence. Pour appuyer leur dire les auteurs mettent en avant le nombre de régimes spéciaux de retaraites en France[12]. Mais le programme du Conseil National de la Résistance penchait pour la constitution d'un régime unique et dans les circonstances particulière de l'aprés-guerre, ses promoteurs ont du reculer devant des groupes de pression. Par ailleurs certains de ceux qui ont mis en place le modèle français tels que Jean Monnet, Robert Marjolin Etienne Hirsch, René Courtin[13], n'ont par forcément voulu construire un modèle conservateur et l'Union européenne dont ils figurent parmi les fondateurs, a adopté clairement un modèle plus libéral ou situé entre le modèle social-démocrate et le modèle libéral. En fait, il a fallu passer des compromis d'autant que certains traits du modèle remontent certainemment plus loin, Lucien Jaume parle de l'individu effacé du libéralisme français et Philippe d'Iribarne parle de Logique de l'honneur des traits de notre système sont trés antérieurs. Quoiqu'il en fût, le résultat fut proche de l'analyse d'Algan et de Cahuc. Kuisel[14] écrit«  le résultat fut un style de management économique bien gaulois où se mêlaient direction par l'Etat, organisation corporatives et forces du marché »


On parle parfois du « modèle français » pour décrire le fonctionnement de l’économie française. Il s’agit d’un modèle de développement économique au sein duquel l’État joue un rôle très important (notion d’État-providence), que ce soit en terme de poids des dépenses publiques (53,4 % du PIB en 2006), ou bien pour la réglementation du marché du travail et des marchés des biens et services. La sur-règlementation pèse sur le fonctionnement et les capacités d’ajustement de l’économie. L’État s’est fortement impliqué dans les relations entre employeurs et employés, beaucoup plus que dans les autres pays européens, ce qui pourrait expliquer la faiblesse des syndicats français, salariés ou patronaux, et la difficulté du « dialogue social ».

Au fil des années, de nombreuses catégories sociales (cheminots, employés du secteur public, conducteurs de taxis, notaires, pharmaciens, avocats,…) ont obtenu des avantages catégoriels, qui peuvent diminuer le jeu naturel de la concurrence et conduire à une augmentation des prix et à une baisse de la qualité des services rendus[15], et qui ont un effet néfaste sur la cohésion sociale. Une étude a par ailleurs montré que les Français étaient, parmi les peuples des pays développés, le pire pour « réclamer indûment des aides publiques » ou pour tolérer l’usage des pot-de-vin[16]. Certains auteurs emploient le terme de « social-corporatisme »[17], et critiquent l’absence de courage politique des élus successifs : selon Nicolas Baverez, « Le gouvernement ne dirige pas la politique de la nation mais fonctionne comme une cellule de soutien psychologique, aussi prompt à entrer en empathie avec les victimes de son incurie que réticente à envisager tout remède à leur situation »[18].

Des principes idéologiques prennent parfois le pas sur la notion de pragmatisme économique qui est devenu la norme dans de nombreux pays. Par exemple, l’Impôt de solidarité sur la fortune ne rapporte quasiment rien à l’État, mais est maintenu en dépit de l’expatriation fiscale qu’il peut provoquer, alors que son rôle de taxation des plus fortunés a été mis à mal par la mise en place du bouclier fiscal.

[modifier] Bibliographie


[modifier] Données macroéconomiques

En règle générale le PIB vu du côté de l'offre est égal a la somme des valeurs ajoutées au prix de base auquel on ajoute les impôts sur les produits et les subventions sur les produits. Du côté de la demand, il est égal à la consommation finale auquel on ajoute la FBCF (Formation Brute de capital fixe ou investissement) les variations de stocks et le solde de la balance commerciale (exportations moins importations). Si le PIB potentiel c'est à dire grosso modo la production possible (offre) des entreprises est supérieure à la demande alors on a intérêt à pratiquer des politiques de relance d'inspiration Keynésienne et de stimler la consommation. Par contre si l'appareil productif tourne à plein les politiques de relance vont provoquer une hausse des importants et risquent de provoquer ou d'amplifier le déficit extérieur. Dans ce cas l'important est de favoriser l'investissement et de dynamiser l'appareil productif. Des mix des deux types de politiques peuvent usuellement être utilisés encore faut-il bien les hiérarchiser et voir si ce sont les problèmes d'ofrre ou de demande qui dominent.

[modifier] L'Etat et l'économie

L'Etat intervient de plusieurs façons dans l'économie

  • en posant pour partie (le rôle de l'Union européenne est ici trés important notamment au niveau de la concurrence économique
  • par le personnel qu'il emploie (administration centrale).
  • par le biais de service public dont un des problèmes est de savoir s'ils doivent être gérés directement par l'Etat ou par les collectivités publiques ou être plus soumis à la concurrence à travers des modes de gouvernance mixtes.
  • par le biais des prestations sociales.

[modifier] Quel rôle pour l'administration centrale

[modifier] Comment réguler les services publics?

Icône de détail Article détaillé : Secteur public en France.

[modifier] Éducation

Icône de détail Article détaillé : Système éducatif français.

Le capital humain des travailleurs, c’est-à-dire leur niveau d’éducation, joue un grand rôle dans le fonctionnement économique d’un pays. Un niveau élevé permet une productivité du travail élevée, et donc un revenu par habitant élevé. Il permet également la transition vers les secteurs « de pointe ». Le secteur de l’éducation supérieure en France présente des lacunes : son financement total (public et privé) est trop faible, l'absence de sélection à l'entrée des universités « classiques » provoque un taux d'échec élevé dans la suite des études et des sureffectifs dans certains filières.

L’Éducation en France emploie 1 307 000 personnes, dont 887 600 enseignants (742 600 dans l’éducation nationale)[réf. nécessaire].

[modifier] Quel rôle pour l'Etat dans la règlementation économique

Les règlementations, si elles peuvent permettre d’éviter des excès, peuvent obérer la liberté d'entreprendre et brider la croissance et baisser le taux d'emploi. Par exemple, le SMIC, le salaire minimum français, est fixé par l’État à un niveau très élevé[19] en comparaison des autres pays, et peut empêcher la création d'emplois et l’entrée des jeunes sur le marché du travail ; l’imposition d’une durée légale du travail rigide pour certains types de travailleurs, de 35 heures, aurait eu des conséquences néfastes sur le fonctionnement économique.

Plus généralement, la majorité des économistes recommandent de lever les nombreux freins à la croissance et à l’emploi, que les administrations publiques ont progressivement imposés[20].

[modifier] Les finances de l'Etat

[modifier] Les prélèvements obligatoires

Icône de détail Articles détaillés : Prélèvements obligatoires et Impôts en France.

En France, la part des prélèvements obligatoires dans le PIB s'établit à 44 % pour l'année 2005, un des niveaux les plus élevés pour les pays de l'OCDE[21]. Le taux de prélèvements obligatoires français est supérieur de plus de quatre points à la moyenne européenne.

L’écart avec les autres pays s’est accentué entre 2002 et 2006 ; les dépenses publiques ont augmenté de 0,9 point de PIB en France, alors qu’elles ont reculé sur la même période de 0,2 point de PIB dans la zone euro[22]. Elles atteignent 53,4 % du PIB en France en 2006[23].

La fiscalité s'applique sur les entreprises (Impôt sur les sociétés, Taxe professionnelle,…), les revenus des particuliers (Impôt sur le revenu (IRPP),…), les salaires (Cotisations sociales, Contribution sociale généralisée (CSG), CRDS,…) et la consommation de biens et services (TVA à 19,6 % (taux normal), taux réduits à 5,5 % ou 2,1 %).

[modifier] Solde des finances publiques et endettement

Icône de détail Article détaillé : Dette publique de la France.
Déficit public de la France (1959-2006)
Déficit public de la France (1959-2006)

La dette publique de la France, mesurée en pourcentage du PIB, connait une forte augmentation depuis les années 1980. Seules quelques périodes de forte croissance ont permis de stabiliser le ratio dette / PIB. Alors que de nombreux pays européens réduisent leur niveau de dette publique, les dépenses publiques restent trop élevées en France pour permettre une diminution significative. L’aiguillon des critères de Maastricht (le déficit public doit être inférieur à 3 % du PIB), émoussé par les résistances des gouvernements allemands et français en 2005 (alors sous le coup d’une procédure de déficit excessif), incite toutefois les gouvernements à limiter la croissance de l’endettement public.

[modifier] Marché du travail

Icône de détail Article détaillé : marché du travail en France.

Le marché du travail est très actif : pour Pierre Cahuc[24] chaque jour environ 10 000 emplois sont détruits et 10 000 emplois emplois sont créés. Ce phénomène de destruction / créatrice à la Joseph Schumpeter n’est pas spécifique à la France. Pour Pierre Cahuc il y aurait quelque pertinence à invoquer une loi des 15 % qui s’énoncerait de la manière suivante : « à l’échelle d’une nation, chaque année environ 15 % des emplois disparaissent et chaque année environ 15 % d’emplois nouveaux apparaissent »[25]. Toutefois les spécificités du marché du travail français et notamment sa segmentation forte segmentation ont conduit récemment Claude Picart[26] à diviser par deux les flux d'emplois estimés par Pierre Cahuc. La loi des 15% valable aux Etats-Unis deviendrait en France celle des 7 à 8%.

[modifier] Une population active en croissance

La population active (c’est-à-dire les personnes ayant un emploi et les personnes à la recherche d’un emploi) constitue le facteur travail. La population active occupée, c'est-à-dire ayant un emploi compte 24,9 millions personnes en 2005, contre 22,3 millions en 1995, soit une augmentation d’environ 12 % en 10 ans (2,686 millions). Le nombre de chômeurs « au sens du BIT » est de 2,717 millions en 2005, contre 2,899 millions en 1995[27]. La majorité de cette croissance de l’emploi a eu lieu au cours de la dernière période de taux de croissance du PIB élevé, en haut de cycle économique, de 1997 à 2001 : 1,9 millions d’emplois supplémentaires[28], soit environ 70 % de la progression.

[modifier] Des revenus du travail inégaux

La répartition des salaires est marquée par trois grandes tendances : d’une part, des salariés en nombre de plus en plus grand perçoivent une rémunération du travail qui se rapproche du SMIC (15,1 % des salariés étaient payés au SMIC au 1er juillet 2006 (hors secteur agricole et interim)[29]) ; d’autre part, l’écart entre les très hauts cadres, appelés aux Etats-Unis CEO (Chief Executive Officer), et les autres employés s’accroît ; enfin le phénomène de travailleurs pauvres existe en France mais n’est pas lié au niveau du salaire horaire, mais au faible temps de travail effectué (travail à temps partiel). Selon l’INSEE, « les inégalités de salaire journalier diminuent partout ou restent à peu près stables. »[30].

En 2004, le salaire médian mensuel à temps complet (c’est-à-dire que la moitié des salariés à temps complet percevait un salaire inférieur à ce salaire, et l’autre moitié un salaire supérieur) s’élevait à 1 854 euros, tandis que le SMIC en 2006 était de 1 254 euros[31]. Fin 2003, le salaire net mensuel moyen d'un employé du privé était de 1 226 euros, celui d'un ouvrier de 1 326 euros. Dans le public, le salaire moyen mensuel d'un employé et d'un ouvrier était de 1 550 euros[32]. De 1998 à 2004, le salaire moyen net annuel a augmenté de 0,6 % l’an en France contre 0,9 % en Allemagne. Les employés ont été les grands perdants, leur salaire annuel net moyen ayant régressé de 0,2 % l’an[33]. L’inflation ayant été sur la période supérieure à l’augmentation des salaires nets moyens explique peut-être la très grande sensibilité des salariés à la hausse des prix et leur sentiment de perte de pouvoir d'achat. Autre différence persistante, la différence de rémunération hommes / femmes. En 2000, le salaire moyen d'une femme travaillant à temps complet représentait 81,6 % de celui des hommes[34].

[modifier] Un chômage plus élevé que dans d'autres pays industriels

Le taux de chômage traduit un déséquilibre sur le marché de travail : toute la main d'oeuvre disponible ne trouve pas à s'employer ou refuse les emplois existants. Le graphique joint montre qu'à partir de 1984, le taux de chômage en France s'éloigne de celui du taux moyen de chômage de l'OCDE qui tend à décroitre.

Taux de chômage harmonisé 1983 1985 1990 1995 1997 2000 2003 2006
France 7,7% 9,6% 8,5% 11,1% 11,5% 9,1% 9,5% 9,5%
Danemark 8,4% 6,7% 7,2% 6,7% 5,2% 4,3% 5,4% 3,9%
Allemagne - - - 8,0% 9,3% 7,5% 9,3% 9,8%
Royaume-Uni 10,8% 11,2% 6,9% 8,5 % 6,8% 5,3% 4,9% 5,3%
Etats-Unis 9,6% 7,2% 5,5% 5,6 % 4,9% 4,0% 6,0% 4,6%
Source : Eurostat, données annuelles. Consulté le 2 décembre 2007.

La France, en 1983, avait un taux de chômage inférieur à celui du Danemark, du Royaume-Uni et des États-Unis. Par contre à partir de la fin des années 1980, la situation s'inverse. Si les États-Unis arrivent rapidement à un taux de chômage inférieur à 6 %, le Danemark et le Royaume-Uni devront attendre la seconde moitié des années quatre-vingt pour passer sous ce seuil. La France, de son côté, a systématiquement, depuis la fin des années 1980, un taux de chômage supérieur à ces pays.

[modifier] Quelques raisons du déséquilibre du marché du travail

[modifier] Les barrières à l'entrée

La France se heurte à des problèmes de barrières à l’entrée, lointain avatar des privilèges et des corporations de l’Ancien Régime. En 1959, Jacques Rueff, mécontent que le plan de stabilisation Pinay-Rueff n’ait pas traité le problème des « corporatismes intérieurs », reçut mission de rédiger avec Louis Armand un « Rapport sur les obstacles à l’expansion économique » qui, si l’on en croit Chelini[35] ne fut guère suivi. Dans leur Rapport au ministre de l’Economie et des Finances et de l'Industrie, et au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale dit « Rapport Cahuc-Kramarz », Pierre Cahuc et Francis Kramarz ont, pour partie (car leur étude ne touche pas que ce problème), été conduits aux mêmes constats.

Les rapports récents ont également conduit à constater que l’emploi dans les services était plus faible en France qu’ailleurs. Cahuc et Kramarz[36] notent que si « la France avait le même taux d’emploi que les États-Unis dans le commerce, l’hôtellerie et la restauration, elle aurait 3,4 millions d’emplois supplémentaires ; la même comparaison avec les Pays-Bas aboutit à 1,8 millions d’emplois ». Pour expliquer ces différences, les auteurs mettent en exergue les règlementations qui restreignent l’entrée dans ces secteurs. Pour la profession de chauffeur de taxis, soumise à une licence, – et qui étaient déjà dans le collimateur de Jacques Rueff –, la situation est à peu près identique. En Irlande qui, en 1999, était dans une situation assez similaire à celle de la France, une modification de la réglementation a permis d’augmenter le nombre de taxis de 150 %[37].

Dans les services spécialisés d’avenir exigeant des savoir-faire élevés et potentiellement créateurs d’emplois de bons niveaux, la situation est la même. Les professions juridiques sont très réglementées, ce qui pèse sur leur compétitivité, sur l'innovation de leur offre et gêne la constitution d'entreprises ayant la taille critique qui leur permettrait de concurrencer leurs homologues étrangères. Il en est de même dans le domaine comptable, le diplôme d'expert-comptable requiert de 7 à 8 ans contre 5 à 6 dans les autres pays. Un rapport de l’IHS (Institut für Höhern Studien) pour la communauté européenne a établi un indicateur de barrières à l’entrée tenant compte des exigences de diplôme, des voies d'entrée, des numerus clausus, de la possibilité de recourir à la publicité etc. pour quelques professions. On peut voir, dans le tableau ci-dessous, que dans deux secteurs où le Royaume-Uni détient des positions fortes, la comptabilité et les professions juridiques, les barrières à l’entrée sont moindres qu’en France.

Indicateur des barrières à l'entrée pour quelques professions
Pays Professions comptables Professions juridiques Architectes Ingénieurs Pharmaciens
Allemagne 6,1 6.5 4.5 7.4 5.7%
France 5,8 6,6 3,1 0 7,3
Italie 5,1 6,4 6,2 6,4 8,4
Royaume-Uni 3,0 4.0 0 0 4.1
Suède 3,3 2,4 0 0 12
Sources : IHS et Cahuc & Kramarz, 2004, p.87

Dans le domaine du commerce, le rapport Cahuc & Kramarz[38] cite une étude de Marianne Bertand et Francis Kramarz[39] ainsi que des articles d’auteurs de différents pays tendant à montrer qu’une plus grande ouverture des hypermarchés est à la fois créatrice de plus d’emplois et de baisse des prix. Ici, ce qui est très clairement visé, c’est la loi Royer de 1973 qui d'après ces économistes aurait coûté 1 300 emplois par an. Par ailleurs, on estime que la loi Galland a conduit à un surplus d'inflation de 0,1 à 0,2 point par an[40] (voir Secteur de la grande distribution).

[modifier] De fortes segmentations

[modifier] Une forte segmentation à la Doeringer et Piore

Les économistes, à la suite notamment des travaux de Doeringer et Piore de 1971, distinguent un secteur protégé où les salaires sont élevés et les emplois stables et un second secteur où les salaires sont plus faibles et les rotations d’emploi fréquentes. Une des caractéristiques principales du secteur protégé est la constitution en son sein d’un marché du travail interne (voir Théorie des insiders-outsiders).

En France, peuvent être considérées comme faisant partie du secteur protégé les fonctionnaires : fonction publique d'État, fonction publique territoriale (collectivités territoriales) et fonction publique hospitalière. Ces secteurs offrent l'emploi à vie pour les titulaires, favorisent la promotion interne (entre les catégories de fonctionnaire) et possèdent leurs propres systèmes de formation (pour les catégories A, les plus connues sont : ENA, Écoles de la Santé, École nationale de la magistrature, et partiellement, Écoles normales supérieures, École Polytechnique, etc.). Font également partie du système protégé, mais de façon moins parfaite, les employés des grandes entreprises françaises du CAC 40, qui pratiquent peu de grand plans sociaux de licenciement et privilégient la gestion du personnel sur la durée (par exemple, gel des embauches pendant quelques années). En général un système dual semble conduire à un chômage persistant[41]. Les salaires du secteur protégé étant plus élevés que ceux du second secteur, les gouvernements sont tentés d’agir sur le SMIC pour réduire les écarts, mais ce faisant ils détruisent des emplois. De plus, une hausse du SMIC entraîne à son tour une hausse des salaires du secteur protégé. Par ailleurs, des études[42] semblent montrer que le secteur protégé préfèrerait embaucher des chômeurs plutôt que des salariés du secteur secondaire ; aussi, ceux qui veulent vraiment intégrer le secteur primaire paraissent avoir intérêt à se mettre sur liste d’attente en restant au chômage. Une étude récente de l'INSEE réalisée par Claude Picart[43] a montré que si le secteur protégé était aux yeux des salariés très attractif c'était aussi celui qui créait le moins d'emploi[44]. Par ailleurs, cette étude souligne que la flexibilité n'est pas également partagée et qu'elle est suportée pour l'essentiel par les mêmes personnes : 6 % des salariés effectuent 55 % des mobilités individuelles[45].

[modifier] Segmentation contrats à durée déterminée, contrats à durée indéterminée et contrat unique

Dans la théorie des marchés contestables, deux problèmes se posent pour qu’un marché soit concurrentiel : les barrières à l’entrée et les barrières à la sortie. Les barrières à la sortie, dans le cas de l’industrie, ce sont les coûts irrécupérables que doit supporter une entreprise dans le cas où elle quitte le marché. La notion de barrières à la sortie appliquée au marché du travail conduit à montrer que le coût du licenciement, lors de la sortie du salarié, pèse sur les embauches que réalisent les entreprises. Cette idée sous-tend, nous semble-t-il, le travail pionnier en France d’Olivier Blanchard et de Jean Tirole. Pour eux, la dualité contrat à durée déterminée (CDD), contrat à durée indéterminée (CDI) proviendrait d’un effet de seuil « c’est-à-dire [de] l’augmentation des coûts de la protection de l’emploi[46] » qui, dans leur modèle, semble essentiellement venir des coûts inhérents aux procédures longues et lourdes des licenciements économiques (« incertitude juridique »). Leur solution est double. D’une part, le juge n’interviendrait plus dans les licenciements économiques, les salariés touchant uniquement les allocations chômage, auxquelles ils ont droit, d’un organisme également chargé de les aider à se reclasser. D’autre part, pour responsabiliser les entreprises et pour leur faire supporter une partie des coûts qu’elles font supporter à la collectivité, celles-ci devraient verser dans ces cas un supplément de cotisations.

Cette idée sera reprise et modifiée dans le rapport Cahuc Kramarz de 2004. Ces auteurs notent que les lois sur les licenciements collectifs sont souvent détournées et qu’elles ne bénéficient qu’à ceux qui sont les mieux informés des procédures. Cela les amène à vouloir fiscaliser et d’une certaine manière à étatiser la gestion du chômage ou de la période de transition entre deux emplois là où le rapport Blanchard Tirole suggérait des modes de gouvernance plus innovants. Le point faible de ces rapports réside dans le fait que s’ils examinent les licenciements pour faute des salariés et les licenciements économiques, ils oublient les licenciements arbitraires. Aussi, très vite les juristes vont mettre en garde contre l’abandon du contrôle judiciaire sur le motif réel et sérieux du licenciement et rappeler l’existence de norme juridique internationale. Les rapporteurs du CERC[47] seront également très réservés sur la notion de contrat unique et préfèreront, dans une démarche voisine mais différente, préconiser un rapprochement des droits associés aux différents contrats.

[modifier] Le salaire minimum en France

Icône de détail Article détaillé : SMIC.

Depuis l’article de Stigler de 1946[48], les économistes connaissent les avantages et inconvénients d’un salaire minimum horaire, les études récentes n’ayant modifié qu’à la marge les conclusions de cet article. Dans un marché de concurrence pure et parfaite, pour attirer de la main-d'œuvre les employeurs seraient obligés de fixer des taux de salaire pratiquement égaux à la productivité des salariés qu’ils recrutent. Mais dans la réalité, comme chercher du travail demande des efforts et du temps pour trouver un emploi, les salariés ne sont pas à même de négocier au mieux leur salaire, aussi il peut exister un écart non négligeable entre la productivité et la rémunération.[49]. Dans ce cas, le salaire minimum horaire peut contribuer à réduire cet écart et inciter un plus grand nombre de personnes à venir sur le marché du travail. De sorte que l’économie en général y gagne. Par contre si le taux de salaire horaire est fixé plus haut que la productivité des salariés, alors les entreprises auront tendance à licencier ces personnes où à ne pas les embaucher. Cahuc et Zylberberg[50] notent qu’en France, en novembre 2003, en tenant compte des allégements de charges, le coût du travail horaire au niveau du salaire minimum était de 65 % supérieur à celui des États-Unis. L’INSEE a montré en 2000 qu’« une augmentation de 10 % du Smic détruirait environ 290 000 emplois [..] à long terme »[51].

Un niveau élevé du salaire horaire minimum a l’avantage de réduire les inégalités des salariés travaillant à temps plein. En France, le rapport entre les salaires entre les 10 % de salariés à temps plein les mieux payés et les 10 % les moins bien payés est passé de 3,5 en 1950 à 4,1 en 1966, puis à 2,8 en 2002, alors qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni, il est passé de 3,5 en 1982 à 4,3 en 1995[52]. Par contre, en France le nombre de chômeurs est plus élevé et les experts du CERC notent que les salariés ayant les revenus annuels les plus bas travaillent très peu de temps par an, ce qui fait que les différences de revenus ne sont pas de 1 à 2,8 mais de 1 à 13, comme nous l’avons déjà vu.

[modifier] Entreprises

Icône de détail Article détaillé : Entreprises françaises.

La France possède un certain nombre de leaders mondiaux mais elle est confronté à un triple problème : une grande proximité entre la haute administration, la politique et les patrons des grandes entreprises; un problème de contrôle du capital et une difficulté à faire émerger de nouvelles grandes entreprises capables d'avoir un rôle d'entraînement.

[modifier] Les grandes entreprises une certaine permanence de l'emprise des grands corps

Icône de détail Article détaillé : Entreprises publiques en France.

La tutelle de l’État sur certains secteurs économiques a semblé nécessaire dans l’économie dévastée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et de nombreuses nationalisations de force ont été réalisées. L’arrivée de la gauche au pouvoir avec l’élection comme président de François Mitterrand a été suivie d’une grande vague de nationalisations en 1981–82, rapidement suivie, en raison du désastre économique, par le tournant de la rigueur de 1983 et d’importantes privatisations.

Depuis, les gouvernements successifs ont peu à peu privatisé des entreprises publiques, par soucis d’efficacité, mais aussi pour combler les déficits budgétaires successifs. Les hommes politiques français et l’opinion restent empreints d’un néo-colbertisme qui voudrait que les pouvoirs publics conservent le contrôle des entreprises jugées « stratégiques ». Sur ce point la Commission européenne qui a la haute mainn sur ce qui concerne la concurrence économique limite fortement cette tentation.

Une des raisons de cette attitude teintée néo-colbertisme vient peut-être du fait que les entreprises qu'elles soient publiques, en voie de privatisation voire tout à fait publique, les grandes entreprises demeurent la chasse gardée de la haute fonction publique des grands corps. Landier et Thesmar[53] notent que la part des actifs correspondant à des firmes dirigées par d'ancies élèves de l'ENA est passée de 30% en 1993 à plus de 50% en 2002". Par contre la part des grands corps d'ingénieur s'est effritée passant de 10% en 1993 à 5% en 2002[54] Landier et Thesmar en 2005 font état d'une enquête mettantt le grand patronat en queue du peleton des élites légitimes[55]. La raison en serait pour ces auteurs [56] que " les réformes ont été trop limitées pour rendre les français partie prenante du nouveau système qui se dessinaité.

Selon un rapport de la DREE (2002)[réf. souhaitée], les entreprises françaises possèdent plus de 22 000 filiales à l'étranger qui emploient environ 5 millions de personnes. Dans l'U.E. à 25, c'est la Pologne qui reçoit le plus de filiales françaises (153 813 salariés).

[modifier] Un manque de structures capitalistiques capables de participer à la gouvernance de l'entreprise

Année 1982 1988 1995 2000 2001 (%CAC 40 seul)
Part des investisseurs étrangers dans le capital des entreprises françaises 5% 10% 22% 33% 45%
Source : Landier, Thesmar, 2007,p.149

Pour Landier et Thesmar la diminution de la part des actions détenues par les français serait due au système de retaite par répartition auquel les français n'auraient qu'une confiance limitée ce qui les pousserait vers les investissement considérés comme sûr comme les habitations, les bons du trésor ou les obligations [57]. Mais ce faisant ce serait une partie du rêve, de l'ambition économique et de profits que nous vendrions [58]. Pour pallier cette situation et à la menace que des fonds souverains étrangers ne prennent le contrôle des grandes firmes françaises, la commission pour la libération de la croissance française[59] propose dans une persective qui peut sembler empreinte de colbertisme de réformer la Caisse des dépôts et consignations pour en faire un fonds souverain à la française

[modifier] Une difficile émergence de nouvelles grandes entreprises dans les secteurs de demain

La création d'entreprise progresse en France et a atteint le 322000 en progression de 13% par rapport à 2006. Les entreprises crées en 1998 sont à l'origine sept an plus tard de 200 000 eemplois. 40 % des créateurs d'emploi sont des chômeurs [60]. Parallèlement des pôles de compétitivité ont été mis en place pour favoriser la création d'emploi dans les hautes technologies. Toutefois, la France manque d'entreprises nouvelles qui arrivent réellement à percer et à devenir des leaders mondiaux tels que Microsoft ou google aux Etats-Unis

[modifier] Données sectorielles

L'écoomie française est principalement une économie de services : le secteur tertiaire occupe 72 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche,…) n'en représente plus que 4 %, et le secteur secondaire (industrie) 24 % (en 1999)[61].

[modifier] Secteur primaire

Icône de détail Article détaillé : Secteur primaire en France.

Le secteur primaire regroupe l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière, l'exploitation minière et la chasse.

Selon l'INSEE (2002), 978 300 personnes travaillent dans l'agriculture ce qui représente 3,9 % de la population active. La part des agriculteurs dans la population active française ne cesse de diminuer. Entre 1978 et 2002, la profession a perdu 1,08 million d'emplois.

La France est le premier producteur agricole de l'Union européenne[62]. Les principales productions sont les céréales (blé, maïs) et le sucre, le vin, les produits laitiers, les fruits et légumes, les animaux et produits carnés.

L'agriculture forme le substrat du fort secteur industriel de l'agro-alimentaire. La politique agricole commune (PAC), qui devait la renforcer, s'est avérée une source de problèmes permanents, sans oublier les conflits politiques au niveau européen. La PAC apparait maintenant comme une relique en sursis, support de politiques de plus en plus environnementales et sociales et de moins en moins agricoles.

En 2004, la France a produit 70 millions de tonnes de céréales. Environ la moitié est représenté par la production reine, qui est le blé tendre, pour moitié à peine panifiable et destiné à la consommation des aliments du bétail. Orges et maïs, empruntent pour l'essentiel le même chemin, à l'instar du colza, du pois et autres grandes cultures.

La France possède un des cheptel les plus important de l'Union européenne. On compte notamment plus de 20 millions de bovins, 16 millions de porcins et 9 millions d'ovins. Elle fournit près du quart de la viande bovine consommée en Europe, c'est le plus gros producteur européen de viande bovine et de volailles et, elle est la troisième productrice de viande ovine et porcine.

On note que la moitié des agriculteurs français ont une activité d'élevage en complément de leur activité de culture.

La production énergétique est partiellement indépendante grâce à l’industrie nucléaire française ; cependant, la France importe l’immense majorité de sa consommation en hydrocarbures[62].

[modifier] Secteur secondaire

Icône de détail Article détaillé : Secteur secondaire en France.

Le secteur secondaire représente 20,6 % du PIB en France en 2006, et occupe 24,4 % de la population active[63]. Il est considéré comme stratégique : il fournit des emplois d’ingénieur et d’ouvriers et fournit du travail de recherche et développement à des entreprises du secteur tertiaire.

[modifier] Industrie

En 2006, Le taux de croissance de la production industrielle en France est de 1,7 %, contre plus de 5 % dans la zone euro[64] : le taux de change effectif de l’euro n’est donc pas la cause de cette faible croissance. L’INSEE montre que que l’industrie française a connu une dégradataion de sa compétitivité-coût depuis 2005 ; les coûts salariaux unitaires dans l’industrie sont les plus élevés de la zone euro, 17 % plus élevé que la moyenne (32,4 euros au 1er trimestre 2007)[65].

[modifier] Secteur tertiaire marchand

Icône de détail Article détaillé : Secteur tertiaire en France.

Le secteur tertiaire (marchand et non marchand) emploie 71,5 % de la population active, soit plus de 16 millions de Français[63]. C’est le secteur qui contribue le plus à la croissance française[62].

[modifier] Secteurs bancaire et assurantiel, marchés financiers

Quelques banques et assureurs français (BNP Paribas, Société générale, Axa,…) occupent un poids important dans le secteur bancaire français. Ils font partie de entreprises qui emploient le plus grand nombre de personnes[62].

La Bourse de Paris est la place de cotation des actions, des obligations et de produits dérivés en France. Elle constitue une source de financement importante pour les entreprises, et leur permet de croître (augmentations de capital) et de financer leurs investissements.

L’entreprise qui gère cette bourse fait désormais partie de NYSE Euronext, issu de la fusion entre les bourses de Paris, d’Amsterdam et de Bruxelles (2000), puis du rapprochement avec la bourse portugaise (2002) et la LIFFE (la bourse de produits dérivés londonienne) (2002), et enfin de la fusion avec le New York Stock Exchange (NYSE), en 2007.

La pusillanimité des Français vis-à-vis des placements boursiers fait qu’une part importante des actions des entreprises françaises sont détenues par des investisseurs étrangers. Les règlementations français et le système de retraite par répartition n’incitent pas à la création de fonds de pension.

[modifier] Le commerce

Les grandes surfaces représentent 50 % du commerce français[62] ; les lois Royer, Raffarin et Galland imposent des freins à la concurrence entre les commerces et au développement des grandes surfaces, potentiellement créateur d’emplois[66].

[modifier] Le tourisme

Icône de détail Article détaillé : Tourisme en France.

La France a accueilli 76,5 millions de touristes en 2001, soit 10,8 % du total mondial. Le secteur touristique pèse pour 6,7&;nbsp;% du PIB, et emploie près d’un million d’actifs en 2002<;;;;ref name="FranceDiplo"/>.

[modifier] Le transport

Icône de détail Article détaillé : Transport en France.

[modifier] Télécommunications

[modifier] Le secteur de la santé et de la dépendance

Avec le « papy boom », ces secteurs ont vocation à se développer, et à représenter des dépenses importantes.

[modifier] Système social

[modifier] Pauvreté

Icône de détail Article détaillé : Pauvreté en France.

En France, les principales mesures de la pauvreté utilisées sont les seuils de pauvreté relatifs à 50 % et 60 %. Le niveau de ces seuils de pauvreté, puisqu’ils sont relatifs, augmentent mécaniquement avec la hausse du niveau de vie moyen, ce qui explique que la proportion de Français situés sous ces seuils diminue peu, malgré l’augmentation continue du PIB par habitant.

En 2005, 3,73 millions de personnes (6,6 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 50 %, et 7,13 millions de personnes (12,1 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 60 %[67].

La pauvreté diminue en France : par exemple, la pauvreté selon le seuil relatif à 60 % est passée de 13,5 % en 1996 à 12,1 % en 2005[68],[69]. La pauvreté mesurée en valeur absolue diminue régulièrement et fortement.

[modifier] Notes et références

  1. La France est passée 5e en janvier 2008, probablement temporairement, grâce à la faiblesse de la livre, cf. Grâce à la chute de la livre, le PIB français redépasse le PIB britannique, Les Échos , 14/01/08
  2. site INSEE
  3. cf. Liste des pays par PIB (nominal) par habitant
  4. classement PIB PPA sur CIA factbook. Consulté le 14 octobre 2007
  5. abcd La France en bref - Économie, site du Ministère des Affaires étrangères. Consulté le 8 janvier 2008.
  6. 76 millions de touristes étrangers en 2006
  7. « plus de 10 millions de kilomètres carrés, pour l’essentiel situés outre-mer, dans trois océans (Atlantique, Indien et Pacifique) et sous tous les climats », site du Ministère des Affaires étrangères. Consulté le 8 janvier 2008.
  8. Voir Antilibéralisme#Antilibéralisme français
  9. ab Les perspectives d'avenir, site du Ministère des Affaires étrangères. Consulté le 8 janvier 2008.
  10. entre autres Mathieu Laine, Nicolas Baverez (La France qui tombe), Jean-Louis Thieriot,…
  11. Algan 2007, p.43
  12. Algan, 2007, p.44
  13. Kuisel, 1984, p.371, sur l'influence de René Courtin et du néolibéralisle voir pp.294-295]]
  14. Kuisel, 1984, p.411
  15. par exemple pour les taxis : « Une astuce financière contre la pénurie de taxis », François Meunier, Telos, novembre 2007
  16. page 25 à 27, La société de défiance. Comment le modèle social français s’autodétruit, Pierre Cahuc et Yann Algan, Ed. ENS rue d'Ulm, 2007.
  17. par exemple, Nicolas Baverez, La France qui tombe, 2003, p. 21
  18. La France qui tombe, p.19
  19. Le coût de la main-d'œuvre faiblement qualifiée est de loin le plus élevé de l'OCDE: rapport pour la Commission Économique de la Nation, graphique 3.1 page 9
  20. Voir les rapports sur le site de la Commission Attali
  21. voir la comparaison : graphique et explications sur le site de débat2007, et la comparaison établie sur le site gouvernemental vie-publique.fr
  22. Les Échos, lundi 15 octobre 2007, p.2
  23. MINEFE, rapport économique social et financier 2008, annexe statistique, p. 49 à 53
  24. Cahuc, 2005, p.17
  25. Cahuc, 2005, p.19
  26. Picart, 207, pp.7-9
  27. Alternatives économiques n°70, 4°trimestre 2006, p.94
  28. Rapport du CERC, 2006, p.80
  29. Synthèses premières informations, DARES, mars 2007
  30. « Le revenu salarial et ses composantes, évolution et inégalités de 1978 à 2005 », Les salaires en France - Édition 2007, p. 46, INSEE
  31. (Chiffres : Alternatives économiques n°70, 4°trimestre 2006, p.11)
  32. Guibert & Mercier, 2006, p.44
  33. Le Monde du 29-09-07," L’augmentation des salaires en France ne profite pas aux employés"
  34. Dorival Camille, "Salaires hommes-femmes : le grand écart", Alternatives économiques n°233 février 2005, p.31
  35. Chelini, 2001
  36. Cahuc et Kramarz,2004, t.2, p.67
  37. Cahuc et Kramarz, 2004, t.2, p.117
  38. Cahuc et Kramarz, 2004, t.2, p.74-78
  39. « Does Entry Regulation Hinder Job Creation ? Evidence from the French Retail Industry », Bertrand Marianne, Kramarz Francis, 2002/4, Quarterly Journal of Economics, CXVII
  40. Rapport Camdessus, 2004, p.155
  41. Perrot, 1998, p 96
  42. Sur ces points, voir Les nouvelles théories du marché du travail, Anne Perrot, p.99-104
  43. Picart, 2007, p.31
  44. Picart, 2007, p.29
  45. Picard 2007, p.28. Voir aussi la note de Verel Lire en ligne
  46. Blanchard Tirole, 2003, p.10
  47. Cerc 2005, pp. 116-124
  48. Voir Cahuc, 2004, p. 66-76
  49. Cahuc, 2004, p.71
  50. Cahuc et Zylberberg,2004, p.74
  51. « Une décomposition du non-emploi en France », Économie et Statistique, n°331, 2000, INSEE
  52. Benoit Ferandon, Cahiers français, n°311
  53. Landier et Thesmar, 2007, p.160
  54. Landier et Thesmar, 2007, p.160
  55. Landier Thesmar, 2007, p.148
  56. Landier, Thesmar, 2007, p. 149
  57. Landier et Thesmar, 2007, pp.153-154
  58. Landier, Thesmar, 2007, p.156
  59. Attali, 2007, p.225
  60. Annie Kahn, Le Monde du 23 janvier 2008
  61. Erreur de citation Aucun texte indiqué. ; $2 ; consulter la .
  62. abcde Les grands secteurs économiques sur le site du Ministère des Affaires étrangères. Consulté le 4 novembre 2007
  63. ab source : France sur CIA factbook. Consulté le 14 octobre 2007
  64. L’industrie en France, INSEE, janvier 2007 : page 17 et 18
  65. L’industrie en France, INSEE, janvier 2007 : page 43 et 44
  66. Voir par exemple Rapport économique, social et financier du PLF 2008, MINEFE, p. 118–120
  67. cf. article détaillé
  68. Taux de pauvreté, site de l’INSEE
  69. De 1996 à 2000, la pauvreté relative baisse puis se stabilise - INSEE première, décembre 2003 [pdf]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources et bibliographie