Économie de l'Union européenne

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Union européenne
Indicateurs économiques
l’A380, une réalisation européenne
Monnaie euro et
Année fiscale calendaire
Organisations internationales
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 13 700 milliards $ (2006)1
Produit intérieur brut en PPA 13 100 milliards $ (2006)1
Rang pour le PIB en PPA en volume : 1e 2
par tête : 34e 3
Croissance du PIB 3,2 % (2006)1
PIB par habitant en PPA 29 900 $ (2006)1
PIB par secteur agriculture : 2,1 %
industrie : 27,3 %
services : 70,5 % (2006)1
Inflation (IPC) 1,8 % (2006)1
Pop. sous le seuil de pauvreté 17 %
Indice de développement humain (IDH) -
Population active 221 millions (2006)1
Population active par secteur agriculture : 4,4 %
industrie : 27,2 %
services : 67,1 % (2002)1
Taux de chômage 7 % (2007)
Principales industries Possède les industries parmi les plus puissantes et les plus avancées technologiquement: aéronautique civil et militaire, pharmacie, automobile, constructions spatiales, agroalimentaires, services aux entreprises, services financiers,… 1
Commerce extérieur
Exportations 1 330 milliards $ (2006)1
Biens exportés machines, véhicules, aéronautique, produits plastiques, produits pharmaceutiques, produits chimiques, essence, fer et acier, papier, textiles, viandes, produits laitiers , poissons, boissons
Principaux clients États-Unis (23,3 %), Suisse (7,6 %), Russie (5,2 %), Chine (4,8 %) (2006)
Importations 1 466 milliards $ (2006)1
Biens importés machines, véhicules, aéronautique, produits plastiques, pétrole, produits chimiques, textiles, métaux, biens alimentaires, vêtements
Principaux fournisseurs États-Unis (13,8 %), Chine (13,4 %), Russie (8,2 %), Japon (6,2 %) (2006)
Finances publiques
Dette publique 63,5 % du PIB (2005), 6 509,8 milliards d’euros
Dette extérieure
Recettes publiques
Dépenses publiques Déficit public = 270,2 milliards d’euros
(2,03% du PIB) (2004)
Aide au développement 10,1 milliards $ (1999)1
Sources : 

1. Union européenne sur CIA factbook. Consulté le 18 novembre 2007
2. classement PIB PPA sur CIA factbook. Consulté le 18 novembre 2007
3. classement PIB PPA per capita sur CIA factbook. Consulté le 18 novembre 2007

Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

L’Union européenne est la première puissance économique mondiale avec un produit intérieur brut (PIB) de 14 420 milliards de dollars US, en parité de taux de change nominal[1] soit 29,89% du PIB mondial en 2006. En utilisant la méthode de parité de pouvoir d’achat (PPA), le PIB est légèrement inférieur à celui des États-Unis, pour une population bien supérieure (492 millions d’habitants).

Le PIB par habitant en PPA s’élève à 27 270 $ dans l’Union européenne, contre 41 400 $ aux États-Unis en 2006.

L’Union européenne est la première puissance agricole, industrielle et de service au monde. Elle demeure encore en 2007, le lieu privilégié pour faire des affaires devant la Chine et les États-Unis.[2]

Sommaire

[modifier] L'Union européenne dans le monde

[modifier] La première puissance économique mondiale

[modifier] Part dans le PIB mondial

L’Union européenne est la première puissance économique mondiale en 2006 avec 29,89% du PIB mondial (Banque mondiale : Total GDP 2006). Elle est ainsi la première puissance agricole (1er importateur mondial et 2e exportateur) avec les États-Unis, la première puissance de services mondiale et la première puissance industrielle du monde.

La part de l’UE dans le produit intérieur brut mondial tend à diminuer, comme celle des États-Unis et du Japon, du fait de la forte croissance de certains pays émergents (les BRIC entre autres). Néanmoins, les trois piliers de la Triade (UE, ÉUA, Japon) représente toujours plus de 65% du PIB mondial en 2006.

Part de l’UE dans le PIB mondial[1]
Pays  % PIB mondial
2005 2006
 Union européenne 30,30 29,89
États-Unis États-Unis 28,06 27,16
Japon Japon 10,15 9,01
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 5,02 5,46
Brésil Brésil 1,79 2,21
Inde Inde 1,77 1,88
Russie Russie 1,72 2,04

[modifier] Un des coeurs des FMN

L'Union européenne est également le siège des plus grandes FMN du monde.

Le classement annuel du Fortune Global 500 démontre la pertinence de la puissance des piliers de la Triade (78,4% des 500 première entreprises mondiales) notamment de l'Europe et des États-Unis.

Répartition des 500 FMN par CA en $ (source: Fortune Global 500)
Pays  %
2007 2008
 Union européenne 32,4
États-Unis États-Unis 32,4
Japon Japon 13,4
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 4,8
Inde Inde 1,2
Brésil Brésil 1,0
Russie Russie 0,8
13,8

[modifier] La première puissance commerciale mondiale

L’Union européenne est la première puissance commerciale mondiale: 1er exportateur et 2e importateur (hors flux intra-UE).
Lors des négociations de l'OMC, l’UE parle d'une seule voix en la personne du Commissaire au Commerce de la Commission européenne, actuellement Peter Mandelson (nationalité britannique).

Elle est au cœur des échanges mondiaux en étant:

  • le premier partenaire commercial des États-Unis,
  • le premier partenaire commercial de la Chine,
  • le premier partenaire commercial de l’Inde,
  • le premier partenaire commercial de la Russie,
  • le premier partenaire commercial des pays composant le Mercosur,
  • le premier partenaire commercial de la Corée du Sud
  • le premier partenaire commercial des pays composant l'OPEP


Part de l’UE dans les exportations mondiales
(source : Commission européenne)
Pays  % Exportations mondiales
2005 2006
 Union européenne 17,10 16,20
États-Unis États-Unis 11,40 11,20
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 9,70 10,50
Japon Japon 7,10 6,70
Canada Canada 4,60 4,30
 
Part de l’UE dans les importations mondiales
(source : Commission européenne)
Pays  % Importations mondiales
2005 2006
États-Unis États-Unis 20,70 19,90
 Union européenne 17,80 18,00
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 7,20 7,50
Japon Japon 6,10 5,90
Canada Canada 4,20 4,00

Les exportations de l'Union Européenne restant inférieures à ses importations, sa balance commerciale reste déficitaire.

[modifier] Les principaux partenaires commerciaux de l’Union européenne

Si les échanges euro-américains restent tenus, l’année 2006 est marquée par :

  • l’arrivée de la Chine à la première place des pays fournisseurs de l’UE devant les États-Unis !
  • la montée en puissance de la Turquie dont le commerce se polarise de plus en plus autour de l’UE.
Les principaux pays
clients de l’UE

hors flux intra-UE
(source : Commission européenne)
Pays  % exportations
2005 2006
États-Unis États-Unis 23,7 23,0
Suisse Suisse 7,7 7,4
Russie Russie 5,3 6,2
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 4,9 5,4
Turquie Turquie 3,9 4,0
Japon Japon 4,1 3,8
 
Les principaux pays
fournisseurs de l’UE

hors flux intra-UE
(source : Commission européenne)
Pays  % importations
2005 2006
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 13,5 14,2
États-Unis États-Unis 13,4 13,0
Russie Russie 9,1 10,1
Japon Japon 6,2 5,6
Norvège Norvège 5,7 5,9

[modifier] Le lieu privilégié des investissements mondiaux

Preuve de son dynamisme, l'Union européenne:

  • en 2007,l'Union européenne a représente 40% du montant total des fusions et acquisitions dans le monde soit 1 780 milliards de dollars(US 36%). En 1999, elle a été le lieu de la plus grande OPA de l'Histoire entre le britannique Vodafone (acheteur) et l'allemand Mannesmann (cible) pour 173 milliards de dollars soit 163 milliards d'euros.

[modifier] Un pôle d'excellence mondial

[modifier] Une stratégie: la Stratégie de Lisbonne

Icône de détail Article détaillé : Stratégie de Lisbonne.

Lors du Conseil européen du 22 et 23 mars 2000, l’UE s'est fixée comme objectif de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » à l’horizon 2010.

« L’Indicateur européen de croissance et d’emploi, » conçu par les économistes du groupe d’assurance Allianz pour le laboratoire d’idées bruxellois Lisbon Council, indique que fin 2006, « l’UE-15 avait fait 90% du chemin vers les objectifs à atteindre d’ici 2010 » contre un ratio de 73% seulement fin 2005.

[modifier] Une économie du savoir, fondée sur la RD

[modifier] La recherche communautaire

En 2007, l’UE vient de se doter d’un Conseil européen de recherche (European Research Council, ERC) qui a été doté de 7,5 milliards d’euros et qui a pour unique objectif de sélectionner les projets très innovants.[3]

Entre 1996 et 2006, l’UE a publié 2 571 961 articles scientifiques (publications d’avancées scientifiques dans les journaux ou revues dont la notoriété internationale est reconnue dans les 21 disciplines majeures des sciences) soit 88% de la quantité américaine, 3,25 fois plus que le Japon et 6 fois plus que la Chine.

En ce qui concerne les publications de haute qualité (publications les plus citées dans la communauté scientifique mondiale), l’UE a publié, sur la même période, 29 309 articles soit 54% du résultat américain, 5 fois plus que le Japon et 13 fois plus que la Chine.[4]

[modifier] Des universités prestigieuses

D'après le classement annuel de l'Université de Shanghaï, l'Union occupe le second rang mondial pour les universités les plus réputés (recherche, publication, médaille Fields, prix Nobel...).

Répartion des 100 premières universités mondiales
Pays  %
2007
États-Unis États-Unis 54
 Union européenne 33
Japon Japon 6
Canada Canada 4
Australie Australie 2
Israël Israël 1

[modifier] L'économie de l'Union européenne

[modifier] Le marché du travail

Icône de détail Article détaillé : Chômage dans l'Union européenne.

En avril 2008, le taux de chômage s'établit à 6,7% de la population active (7,1% dans la zone euro) (Eurostat).

Il varie fortement entre les différents États membres et entre les régions européennes. La mobilité des travailleurs est faible entre États membres, au contraire de la mobilité entre les États fédérés des États-Unis, ce qui rend la convergence des taux de chômage plus difficile.

[modifier] Une même monnaie et des réserves d'or

Icône de détail Article détaillé : Euro.

[modifier] L'euro

La devise officielle de l'UE est l’euro. La monnaie unique est utilisée par 15 États depuis le 1er janvier 2008. Elle est entrée en circulation en 1999 et elle est devenue une monnaie fiduciaire en 2001. Tous les autres pays membres, à l’exception du Danemark et du Royaume-Uni qui ont obtenus des régimes spéciaux et de la Suède (refus par référendum en 2003), se sont engagés à adopter l’euro si et seulement s’ils respectent les critères de Maastricht (ou Pacte de stabilité et de croissance)


En 2007, l’euro est :

  • la première monnaie pour les émissions d’obligations
  • la première monnaie pour le nombre de billets en circulations
  • la deuxième monnaie de réserve au monde avec 25,8% du stock des banques centrales (source BCE)
  • la deuxième monnaie d'échange avec 39,3% des échanges internationaux libellés en euros (source BCE)

[modifier] Les réserves d'or

La mise en place du Sytème européen des Banques centrales, a fait des banques centrales des pays de l'Eurozone, les détentrices des plus grandes réserves jamais constituées de stock d'or au monde.

Répartition des stocks d'or par banques centrales des pays
(source : World Gold Council)
Banque centrale  % Stock d'or mondial en tonnes
2007
 Union européenne 42
États-Unis États-Unis 27
Suisse Suisse 4
Japon Japon 3
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 2

Ce classement ne prend pas en compte le stock d'or du FMI (3 217 tonnes). Par ailleurs, l'onglet Union europénne regroupe les stocks d'or de réserve de la BCE, des Banques centrales de l'Euro-zone, de la Suède et de la Suisse.

[modifier] Secteurs économiques

[modifier] Secteur primaire

[modifier] Agriculture
Icône de détail Article détaillé : Politique agricole commune.

L’Union européenne est le premier importateur et le deuxième exportateur de produits agricoles (notamment ceux issus des industries agro-alimentaires).

Fortement protégé, le secteur agricole est soutenu par les subventions accordées par l’Union européenne au travers de la politique agricole commune (PAC). Ces aides, qui représentent 40% du budget de l’UE, sont vivement critiquées tant par certains États membres comme le Royaume-Uni, que par les principaux pays partenaires commerciaux de l’UE (États-Unis, qui ont aussi leur propre système d’incitation notamment de nature fiscale) mais aussi par les grands pays agricoles (Australie, Brésil, ...). Le Cycle de Doha (OMC) a échoué notamment à cause des réticences européennes et américaines à réformer leur mécanisme de subventions agricoles.

L’agriculture utilise en général des méthodes intensives de production, excédentaire dans certains domaines, et l’Europe est largement autosuffisante pour l’agriculture vivrière ; toutefois, l’Union importe de nombreux produits exotiques, et commence à utiliser une partie de sa production agricole pour la production d’énergie. La majeure partie de la production agricole sert toutefois à l’élevage, consommateur de quantités très importantes de céréales souvent importées, et également très gros consommateur en eau et en énergie et source de pollution dans l’atmosphère (CO2) et dans les eaux de surfaces (nitrates, pesticides).

La forêt européenne est très importante, et la plupart du temps gérée par l’homme et réglementée. Longtemps déficitaire et négligée, la sylviculture connaît un renouveau d’intérêt et est encouragée : le bois des forêts de culture européennes constitue une énergie propre et renouvelable et peut être utilisé aussi dans la construction et l’industrie, et son implantation fixe les sols, limite la pollution (fixation du CO2) et régule les eaux de surface et le climat. Les importations de bois exotique sont aujourd’hui sévèrement réglementées par l’UE afin de lutter contre la désertification des grandes forêts naturelles du monde.

[modifier] Pêche

Le secteur lié à la pêche génère 3 à 5% du PIB de l’UE en 2006. Chaque année, 3,5 milliards de tonnes de marchandises et 350 millions de passagers transitent par les 1 200 ports européens. L’UE possède 40% de la flotte maritime mondiale[5] et représente environ un quart du tonnage mondial[6].


[modifier] Ressources terrestres et du sous-sol

Richement dotée en charbon, l’UE l'est beaucoup moins en pétrole et autres métaux précieux (or...) que ses concurrents américains ou russes. La France dispose en Nouvelle-Calédonie (hors de l’Union européenne) de très grandes ressources en nickel.

Elle dispose néanmoins d’importants champs pétrolifères (pétrole Brent) en mer du Nord qui sont exploités principalement par le Royaume-Uni, et de quelques lieux de production de gaz naturel. Dans les deux cas toutefois, l’Union européenne est encore fortement dépendante des importations, notamment du pétrole brut du Moyen-Orient et d’Iran, du gaz de Russie et d’Afrique du Nord, ainsi que d’uranium brut destiné à être traité et utilisé dans ses nombreuses centrales nucléaires.

Les ressources géothermiques sont encore trop peu exploitées, et presque insignifiantes dans le bilan énergétique total. Les ressources aquifères sous-terraines normalement destinées à la consommation car de qualité excellente, sont assez abondantes mais très inégalement réparties sur le territoire de l’Union. Elles sont trop encore largement utilisées par l’agriculture et souvent contaminées par elle dans les régions de production agricole intensive.

Le renouvellement de ces ressources minérales est aujourd’hui sérieusement affecté par la contamination des eaux de surface, elles aussi trop largement utilisées par l’agriculture et l’industrie, ou réservées pour la production hydroélectrique (nombreux barrages). La gestion communautaire des eaux des bassins versants est en revanche très développée et fait l’objet de surveillance de plus en plus sévère.

Toutefois, dans certaines régions, quand le détournement et le traitement d’eaux fluviales (via un réseau très important de canaux et aqueducs) ne peuvent suffire, il est nécessaire de subvenir aux besoins en eau de consommation par livraison maritime, ou par des usines de dessalement d’eau de mer, deux méthodes gourmandes en énergie.

[modifier] Secteur secondaire

Il ne sera traité que des principales industries.

Puissance industrielle majeure, l'Union confirme sa domination avec des marques industrielles puissantes. Chaque année le cabinet Interbrand classe les marques en fonction de leur puissance. La première européenne est Nokia en 5e position avec une estimation de 33 milliards de dollars.

Répartition des marques les plus puissantes dans le monde en 2007 [1]
Pays Nombre de marques par pays dans le TOP 100
2007 2008
États-Unis États-Unis 52
 Union européenne 32
Japon Japon 8
Suisse Suisse 4
Corée du Sud Corée du Sud 3
Territoire d'outre-mer autonome (Royaume-Uni) Bermudes 1
[modifier] Automobile

L’UE est le premier producteur mondial d’automobiles avec 19,7 millions de véhicules soit 27% de la production mondiale (2007, OICA). L’Allemagne produit 6,2 millions de véhicules, la France 3,01 , l'Espagne 2,89.

Elle est le siège de quelques-uns des principaux groupes mondiaux d’automobiles (classement selon le CA): Daimler-Chrysler (3e),Volkswagen (5ème), Renault-Nissan (6ème). De plus, les firmes européennes produisent les voitures les plus prestigieuses au monde (comme Rolls-Royce, Bentley, Ferrari…), et sont les leaders dans la technologie automobile (invention de l’ABS par l'équipementier automobile Bosch en 1973, ESP...). Cette prépondérance européenne dans le secteur automobile s’explique en partie par la naissance de l’automobile en Europe (voir Histoire de l'automobile).

L’UE représente le premier parc d’automobiles au monde avec 225 millions de véhicules en 2006.[7]

Part de l'UE dans la production mondiale de véhicules (source : OICA)
Pays  % Production mondiale
2005 2006 2007
 Union européenne 27,62 26,93 26,94
Japon Japon 16,23 16,56 15,86
États-Unis États-Unis 17,95 16,28 14,75
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 8,58 10,49 12,15
Corée du Sud Corée du Sud 5,67 5,54 5,59
Brésil Brésil 3,80 3,77 4,06
Inde Inde 2,46 2,91 3,15
Russie Russie 2,03 2,17 2,27
[modifier] Aéronautique

On distingue l’aéronautique civile et militaire.

En 2007, l’UE est un des deux principaux producteurs mondiaux d’avions civils grâce à EADS et ses filiales Airbus et Eurocopter. Son principal concurrent est l’américain Boeing. Cette industrie se répartit en Europe entre sites de production (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne...) et sites d’assemblage (Hambourg et Toulouse). Le donneur d’ordres Airbus fait également vivre des centaines de sous-traitants industriels.

L’Union européenne occupe la seconde place dans l’aviation militaire. EADS rivalise difficilement avec ses nombreux concurrents américains (Boeing, Lockheed, Raytheon...), alors que le budget militaire américain pèse à lui seul 50% du budget mondial.


[modifier] Technologies de l'information et de la communication

Si l’Union est distancée par le nombre de firmes spécialisées dans les technologies de l’information par rapport aux firmes américaines (Microsoft, IBM, Apple, Sun, Intel, ...), elle occupe néanmoins la première place mondiale dans la téléphonie mobile (Nokia est le premier fabricant mondial et la norme GSM est la plus répandue) et dans les progiciels d’entreprises (l'allemand SAP est le premier éditeur mondial).


    • Téléphonie Mobile

Nokia est le premier fabricant mondial de téléphones portables avec 39% du marché mondial en 2007. GSM, norme européenne, est la norme de téléphonie la plus répandue dans le monde: 82% des téléphones mobiles dans le monde utilisent cette norme. L'Union compte plus de 700 millions d'utilisateurs de téléphones portables (GSM World News Statistics,Q4 2007)

Nombre de téléphones mobiles utilisés dans le monde
Pays Millions d'utilisateurs
Q4 2007
 Union européenne 700 (est.)
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 530
États-Unis États-Unis 255
Inde Inde 237
Russie Russie 169
Brésil Brésil 117
Japon Japon 100
3 331
    • Internet

En terme de télécommunications, l’Union est le premier marché mondial pour l’utilisation d'Internet avec 293 millions d’utilisateurs (21% du marché mondial en 2007) (source World Internet Usage Stat).

Nombre d'utilisateurs d'internet dans le monde
Pays Millions d'utilisateurs
Décembre 2007 Mars 2008
 Union européenne 273 293
États-Unis États-Unis 210 215
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 162 210
Japon Japon 87 88
Inde Inde 60 60
Brésil Brésil 42 43
Russie Russie 28 29
1 260 1 408
[modifier] Énergie
[modifier] Pétrole

Grâce à leurs anciennes possessions coloniales, les puissances européennes ont eu accès rapidement aux champs pétrolifères moyen-orientaux, ce qui leur assurent aujourd’hui, malgré de lourdes concessions, une place de choix dans le paysage de l’industrie pétrolière mondiale. L’UE est le siège de trois des cinq majors du pétrole : BP (Royaume-Uni), Shell (Royaume-Uni et Pays-Bas) et Total SA (France). De plus Londres assure la cotation du pétrole Brent (de la mer du Nord).

[modifier] Nucléaire

L’UE dispose du plus grand parc de centrales nucléaires au monde (33,25% des 439 réacteurs nucléaires du monde, [8]) le plus grand parc européen étant le parc français (59 réacteurs nucléaires). La firme française Areva est le leader mondial du nucléaire civil grâce à la maîtrise intégrale du cycle nucléaire : installation, gestion, retraitement. De plus la France accueille désormais le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) sur le site de Cadarache. Elle dispose en outre (en collaboration avec la Suisse) avec le CERN du plus grand et puissant accélérateur de particules au monde.[9]

Nombre de réacteurs dans le monde en activité
Pays Nombre
2007
 Union européenne 146
États-Unis États-Unis 104
Japon Japon 55
Russie Russie 31
Inde Inde 17
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 11
Brésil Brésil 2
439
[modifier] Énergies renouvelables

L’Union européenne est le principal producteur d’énergies renouvelables de la planète.

Certes, toujours troisième pollueur du monde après la Chine (6,2 milliards de tonnes) et les États-Unis (5,8 milliards de tonnes d’équivalent CO2), l’UE a été le principal supporteur du Protocole de Kyōto, entré en vigueur en 1994. Si l’État fédéral américain ne l’a pas ratifié, certains États fédéraux le respectent à l’image de la Californie.

L’UE a mis en place un système de cotation des quotas des émissions de CO2. L’organisme EU-ETS est ainsi l’organisme multinational de gestion des droits à émettre le plus important dans le monde. Il a commencé en 2005 et implique les 27 États membres de l'Union européenne. Le marché Powernext Carbon (Paris, France) est la référence mondiale dans ce domaine.

L’UE représente 60% de la puissance éolienne installée dans le monde en 2007, dont la plus grande partie produite en Allemagne et en Espagne (source: The Wind Power)

Part de l’UE dans la production éolienne mondiale (MW)
Pays  % Production mondiale
2006 2007
 Union européenne 65 60
États-Unis États-Unis 16 18
Inde Inde 8 8
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 3 6
Japon Japon 2 2

[modifier] Secteur tertiaire

[modifier] Tourisme

L’Union européenne est la première destination touristique mondiale en recevant 53,5% des 898 millions de touristes internationaux (OMT, 2007).

Les principaux pays européens visités sont la France, l’Espagne et l'Italie. La France est la première destination touristique mondiale avec 75 millions de visiteurs. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche sont également toutes dans le top-dix. L’Allemagne est le pays qui dépense le plus: 74 milliards € devant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Japon et la Chine.

Le tourisme intracommunautaire est facilité pour les citoyens des États membres qui ont adopté l’Euro ou qui appartiennent à l’espace Schengen. Ces-derniers ne sont plus obligés d’avoir un passeport ou un visa pour se rendre dans le pays voisin, le contrôle aux frontières étant totalement supprimé entre eux. D’autre part, même si des contrôles subsistent dans l’Union européenne hors de l’espace de Schengen, cela ne nécessite aucun visa préalable, n’importe quelle pièce d’identité nationale étant suffisante pour voyager presque partout dans l’Union européenne (hormis pour quelques zones très réduites à statut spécifique, en raison d’accords transfrontaliers rendus nécessaires pour des raisons pratiques ou certains traités historiques toujours applicables).

[modifier] Services financiers

L’UE est le siège des quelques plus grandes banques mondiales (HSBC, Royal Bank of Scotland, BNP Paribas, Crédit agricole, Deutsche Bank...). Elle occupe une place prépondérante :

  • dans la cotation des sociétés (NYSE-Euronext = première bourse mondiale).
  • dans la cotation de matières premières (LSE = première place de cotation : café robusta, cuivre, plomb, zinc, aluminium...).
  • dans la création et la vente de produits financiers sophistiqués (produits dérivés...). Société générale est le leader mondial des produits dérivés sur actions.
  • dans la gestion de fortune (paradis fiscaux luxembougeois, monégasque, londonien...).

Pour la première fois depuis 1914, la capitalisation boursière des places européennes (15 720 milliards $US) a dépassé celles des États-Unis (15 640 milliards $US).[10]

[modifier] L'Union européenne et ses États membres

[modifier] Taux de croissance des États membres

La croissance du PIB est assez élevée dans les nouveau pays de l’Union issus de l’élargissement de 2004, partout supérieure à la moyenne de l’UE, en raison de l’effet bénéfique sur leurs économies de cette adhésion. Elle dépasse 5% l’an pour tous à l'exception de Malte (dont l’économie est libéralisée depuis bien plus longtemps, même si cette adhésion a permis d’accroître nettement ses activités) et de la Hongrie (dont la libéralisation de l’économie est plus ancienne que pour les autres anciens pays socialistes, mais qui a bénéficié aussi des effets bénéfiques de l’élargissement), et est particulièrement vive dans les pays baltes et en Slovaquie. Ces pays tirent vers le haut la croissance moyenne de l’Union qui est supérieure à celle des autres grands pays qui pèsent le plus dans le PIB.

Dans les autres pays membres de l’UE avant l’élargissement, seuls le Luxembourg, la Finlande et l’Irlande tirent leur croissance annuelle au delà de 5%, en raison de leurs propres performances, mais aussi de certains privilèges fiscaux locaux qui attirent les capitaux européens ou extra-européens. À l’inverse le Portugal et dans une moindre mesure l’Italie (malgré son poids important) ne parviennent pas à obtenir la croissance qui leur serait nécessaire dans l’Union.

Statistiques de croissance de l’Union européenne et des 27 États membres
(source : Eurostat)
Pays  % de croissance (du PIB)
2004 2005 2006
Lettonie Lettonie 8,7 10,6 11,9
Estonie Estonie 8,1 10,5 10,9
 Slovaquie 5,4 6 8,3
Lituanie Lituanie 7,3 7,6 7,5
Roumanie Roumanie 8,4 4,1 7,2
République tchèque République tchèque 4,2 6,1 6
Bulgarie Bulgarie 5,6 5,5 6
 Pologne 5,3 3,5 5,8
Luxembourg Luxembourg 3,6 4 5,5
Finlande Finlande 3,7 2,9 5,5
Irlande Irlande 4,3 5,5 5,3
Slovénie Slovénie 4,4 4 5,2
Suède Suède 4,1 2,9 4,4
Hongrie Hongrie 4,9 4,2 3,9
 
Pays  % de croissance (du PIB)
2004 2005 2006
Espagne Espagne 3,2 3,5 3,9
Chypre Chypre 4,2 3,9 3,8
Grèce Grèce 4,7 3,7 3,8
Danemark Danemark 2,1 3,1 3,2
Belgique Belgique 3 1,1 3,1
Malte Malte 0,4 3 2,9
 Union européenne 2,4 1,7 2,9
Pays-Bas Pays-Bas 2 1,5 2,9
Allemagne Allemagne 1,6 1,8 2,8
Royaume-Uni Royaume-Uni 3,3 1,9 2,7
France France 2,3 1,2 2,2
Autriche Autriche 2,4 1,9 2,1
Italie Italie 1,2 0,1 1,9
Portugal Portugal 1,3 0,5 1,3

[modifier] Économie des États membres

Produit intérieur brut par habitant en dollars (en 2005).
Produit intérieur brut par habitant en dollars (en 2005).

Les performances économiques varient d'un État à l'autre mais les pays de la zone euro doivent respecter les règles du pacte de stabilité et de croissance.

Les pays de l’ancienne Europe des 15 ont des PIB par habitant supérieurs à la moyenne de l’UE, exceptés la Grèce, le Portugal et l'Espagne (lequel est en passe d’atteindre cette moyenne grâce à sa forte croissance).

Le tableau suivant montre différentes informations liées aux performances économiques des États membres. Ils sont classés suivant la taille de leurs économies. Les couleurs montrent les performances d'un pays par rapport au reste de l'Union européenne, au dessus de la moyenne (vert) ou en dessous (rouge). Les plus grandes et plus petites valeurs de chaque colonne sont mises en évidence.

Performance économique dans l’Union européenne (source : Banque mondiale, 2005)
État membre PIB
en milliards
de $ (USD)
taux de change réel
(2005)
PIB
% de l’UE
(2005)
PIB
par habitant
en PPA $ (USD)
(2005)
Dette
publique

% du PIB
Déficit
public
% du PIB
Inflation
% annuel (2005)
Chômage
% (2006)
 Union européenne 13 450 100,0% 28 100 63,8 -2,6 2,2 7,7
Allemagne Allemagne 2 782 20,6% 30 100 66,0 -3,7 2,0 8,0
Royaume-Uni Royaume-Uni 2 192 16,3% 30 100 41,6 -3,2 2,1 5,5
France France 2 110 15,7% 29 600 65,6 -3,7 1,7 8,6
Italie Italie 1 723 12,8% 28 700 105,8 -3,0 2,0 6,9
Espagne Espagne 1 123 8,3% 25 600 48,9 -0,3 3,4 8,4
Pays-Bas Pays-Bas 594 4,4% 30 300 55,7 -2,5 1,7 3,8
Belgique Belgique 364 2,7% 31 100 95,6 -0,1 2,8 8,2
Suède Suède 354 2,6% 29 800 51,2 -1,4 0,5 n.d.
Autriche Autriche 304 2,2% 32 500 65,2 -1,3 2,3 4,6
 Pologne 299 2,1% 13 100 43,6 -4,8 2,2 13,6
Danemark Danemark 254 1,9% 34 800 42,7 -2,8 1,8 3,3
Grèce Grèce 213 1,6% 22 300 110,5 -6,1 3,5 8,7
Irlande Irlande 196 1,6% 41 100 29,9 -1,3 2,4 4,2
Finlande Finlande 193 1,4% 31 000 43,6 -2,1 0,9 7,5
Portugal Portugal 173 1,3% 19 000 61,9 -2,9 2,3 7,1
République tchèque République tchèque 122 0,8% 20 000 37,4 -3,0 1,9 6,8
Hongrie Hongrie 109 0,8% 16 300 57,6 -4,5 3,6 7,7
Roumanie Roumanie 98 0,3% 16 300 n.d. n.d. n.d. n.d.
 Slovaquie 46 0,3% 16 300 43,6 -3,3 2,7 12,3
Slovénie Slovénie 34 0,3% 21 500 29,4 -1,9 2,5 5,6
Luxembourg Luxembourg 33 0,2% 65 900 7,5 -1,1 2,5 4,8
Bulgarie Bulgarie 26 0,2% 13 700 19,7 -2,5 2,7 5,6
Lituanie Lituanie 25 0,2% 13 700 19,7 -2,5 2,7 5,6
Chypre Chypre 15,4 0,1% 21 600 62,3 -3,5 2,6 5,0
Lettonie Lettonie 15,7 0,1% 13 700 14,4 -0,8 6,7 6,2
Estonie Estonie 13,1 0,1% 17 500 4,9 -1,8 4,1 4,5
Malte Malte 5,6 0,04% 19 700 75,0 -5,2 3 7,4

[modifier] Les disparités économiques régionales

La comparaison entre les différentes régions de l'Union européenne est une tâche difficile. En effet, les régions telles que définies par la Nomenclature d'unités territoriales statistiques (NUTS) ne sont pas homogènes : au sein de la NUTS-1 (le premier niveau, c.-à-d. les « grandes régions »), certaines d’entre-elles sont très grandes (par exemple, la région de la Hesse (NUTS-1 de 21 100 km²) ou l’Île-de-France (NUTS-1 de 12 011 km²)), alors que d’autres sont beaucoup plus petites, par exemple la région de Hambourg (NUTS-1 de 755 km²) ou la Région du grand Londres (NUTS-1 de 1 580 km²).

Un problème avec ces données est que certaines zones, par exemple la Région du grand Londres, sont sujettes à un grand nombre de voyageurs journaliers (commuters) venant dans la zone pour y travailler mais n’y habitant pas, ce qui modifie artificiellement les statistiques : le PIB par habitant est surévalué.

Les régions NUTS-2 sont des sous-divisions des régions NUTS-1.

[modifier] Les régions les plus prospères

Les 10 régions ayant le plus haut PIB par habitant sont toutes situées dans les États membres d’avant l’élargissement de l'Union européenne de mai 2004. La majorité est située dans la mégalopole européenne[11].

Classement Région NUTS-1 PIB (PPA) par habitant
en euros (2002)
1 Bruxelles-Capitale, Belgique 49 645
2 Luxembourg 45 026
3 Région du grand Londres, Royaume-Uni 40 068
4 Hambourg, Allemagne 39 766
5 Île-de-France (Paris), France) 37 267
6 Åland : Finlande 32 795
7 Brême - Allemagne 31 672
8 West-Nederland (Randstad), Pays-Bas 28 705
9 Nord-Ovest (Milan, Turin, Gènes), Italie 28 488
10 Hesse (Francfort), Allemagne 28 382
 
Classement Région NUTS-2 PIB (PPA) par habitant
en euros (2002)
1 Francfort, Allemagne 68 751
2 Paris, France 67 870
3 Inner London, Royaume-Uni 66 761
4 Hauts-de-Seine, France 62 374
5 Bruxelles-Capitale, Belgique 49 645
6 Luxembourg 45 026
7 Hambourg, Allemagne 39 766
8 Vienne, Autriche 36 603
9 Berkshire, Buckinghamshire & Oxfordshire, Royaume-Uni 34 251
10 Bolzano, Italie 33 783

[modifier] Les régions les moins riches

La Pologne, bien que n’ayant pas le plus faible PIB par habitant de tous les États membres de l'Union européenne, contient six des dix régions les plus pauvres de l’UE. Les dix régions de queue de classement appartiennent toutes aux nouveaux États membres qui ont rejoint l’UE en 2004.

Classement Région NUTS-2 PIB par habitant
en euros
1 Lubelskie, Pologne 6 764
2 Podkarpackie, Pologne 6 891
3 Voïvodie de Varmie-Mazurie, Pologne 7 217
4 Podlaskie, Pologne 7 435
5 Voïvodie de Sainte-Croix, Pologne 7 557
6 Heves, Nógrád & Borsod-Abaúj-Zemplén, Hongrie 7 902
7 Opolskie, Pologne 7 917
8 Hajdú-Bihar, Jász-Nagykun-Szolnok & Szabolcs-Szatmár-Bereg, Hongrie 7 990
9 Prešovský kraj & Košický kraj, Slovaquie 8 200
10 Lettonie 8 249

[modifier] Les régions NUTS-2 les plus riches et plus pauvres de chaque État membre (PIB PPA 2002)

Voir aussi : PIB de toutes les régions NUTS-2 (2002)

Pays Région PIB par habitant
en Euros en % de la moyenne de l’UE
 Union européenne 21 170 100,0%
Autriche Autriche 25 568 120,8%
  la plus riche Vienne 36 603 172,9%
la plus pauvre Burgenland 17 244 81,5%
Belgique Belgique 24 717 116,8%
  la plus riche Région de Bruxelles-Capitale 49 645 234,5%
la plus pauvre Hainaut 15 862 74,9%
Chypre Chypre 17 558 82,9%
République tchèque République tchèque 14 318 67,6%
  la plus riche Prague 32 357 152,8%
la plus pauvre Moravie silésienne 11 098 52,4%
Danemark Danemark 25 936 122,5%
France France 23 915 113,0%
  la plus riche Paris 67 870 320,6%
la plus pauvre Guyane 12 136 57,3%
Allemagne Allemagne 23 012 108,7%
  la plus riche Hambourg 39 766 187,8%
la plus pauvre Dessau 14 085 66,5%
Estonie Estonie 9 871 46,6%
Finlande Finlande 24 090 113,8%
  la plus riche Åland 32 795 154,9%
la plus pauvre Finlande de l’Est 17 329 81,9%
Grèce Grèce 16 425 77,6%
  la plus riche Grèce centrale 23 045 108,9%
la plus pauvre Grèce de l'Ouest 12 339 58,3%
Hongrie Hongrie 12 402 58,6%
  la plus riche Budapest & Pest 20 329 96,0%
la plus pauvre Heves, Nógrád & Borsod-Abaúj-Zemplén 7 902 37,3%
Irlande Irlande 28 089 132,7%
  la plus riche Sud et Est de l'Irlande 31 232 147,5%
la plus pauvre Intérieur des terres et Ouest de l'Irlande 19 374 91,5%
Italie Italie 23 083 109,0%
  la plus riche Tyrol du Sud 33 783 159,6%
la plus pauvre Calabre 14 336 67,7%
Lettonie Lettonie 8 249 39,0%
Lituanie Lituanie 8 977 42,4%
Luxembourg Luxembourg 45 026 212,7%
Malte Malte 15 499 73,2%
Pays-Bas Pays-Bas 25 847 122,1%
  la plus riche Utrecht 32 710 154,4%
la plus pauvre Flevoland 19 133 90,4%
 Pologne 9 664 45,6%
  la plus riche Mazowieckie 14 718 69,5%
la plus pauvre Lubelskie 6 764 32,0%
Portugal Portugal 16 248 76,7%
  la plus riche Lisbonne 23 665 111,8%
la plus pauvre Norte 13 017 61,5%
 Slovaquie 10 857 51,3%
  la plus riche Région de Bratislava 25 351 119,7%
la plus pauvre Régions de Prešov & Košice 8 200 38,7%
Slovénie Slovénie 15 941 75,3%
Espagne Espagne 20 025 94,6%
  la plus riche Madrid 26 822 126,7%
la plus pauvre Estrémadure 15 055 71,1%
Suède Suède 24 304 114,8%
  la plus riche Stockholm 33 488 158,2%
la plus pauvre Comtés de Gävleborg, Dalarna & Värmland 20 735 97,9%
Royaume-Uni Royaume-Uni 24 945 117,8%
  la plus riche Inner London 66 761 315,4%
la plus pauvre Highlands 16 226 76,6%

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références de l’article

  1. abc Banque mondiale, 2006, Classement des pays en fonction du PIB, 2006, parités au taux de change courant
  2. untitled
  3. ERC: European Research Council
  4. Thomson Scientific, Mai 2007
  5. faits et chiffres sur les mers et les océans - Commission européenne
  6. http://www.un.org/News/fr-press/docs/2002/TAD1942.doc.htm étude sur les transport maritimes, 2002 - ONU
  7. source : Site officiel de l'ACEA
  8. source AIEA
  9. Site officiel du CERN
  10. source : Thomson financial, 3 avril 2007
  11. Voir carte, PIB par habitant, 2003.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes