Abdelaziz Bouteflika

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Abdelaziz Bouteflika
عبد العزيز بوتفليقة
Président de la République d'Algérie
Abdelaziz Bouteflika à Alger en février 2006

Actuellement en fonction
Mandat

27 avril 1999 - {{{fin mandat1}}}

Depuis le 27 avril 1999

Élu(e) le 15 avril 1999
Réélu(e) le 8 avril 2004
Prédécesseur Liamine Zéroual
Successeur {{{successeur1}}}

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Titre complet {{{titres}}}
Parti politique Front de libération nationale
Premier(s) ministre(s) Smail Hamdani
Ahmed Benbitour
Ali Benflis
Ahmed Ouyahia
Abdelaziz Belkhadem
Président(s) du
Conseil
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Chef(s) de Cabinet {{{chef de cabinet}}}
Ministre(s) d’État {{{ministre d'état}}}
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Autres fonctions
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 2 mars 1937
Oujda (Maroc)
Décès {{{décès}}}
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Nationalité Algérienne
Conjoint Amal Triki
Enfants {{{enfants}}}
Diplômé de {{{université}}}
Profession {{{profession}}}
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s) El-Mouradia, Alger
Religion {{{religion}}}
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Présidents de la République d'Algérie

Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, Bouteflika.ogg écouter), né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, est un homme d’État algérien qui exerce les fonctions de président de la république d’Algérie depuis le 15 avril 1999. Il est depuis janvier 2005 président d'honneur du parti FLN (Front de libération nationale).

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance

Le père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen[1]. Il quitte l'Algérie suite à la répression coloniale, et trouve refuge au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui est la mère d’Abdelaziz. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.

Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda au nord-est du Maroc. Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d’un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n’a pas d’enfant.[réf. nécessaire]

[modifier] Engagement militaire

Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans. Abdelaziz Bouteflika n’a alors jamais porté d’arme. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V (au Maroc), sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacrera à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.

En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V (au Maroc) puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).

En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des armées de Charles de Gaulle, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis[2]. Massacre qui au demeurant selon l'historien Pierre Vidal-Naquet s'inscrivait dans une logique de vendetta et ne fut jamais planifié et le résultat de la vindicte populaire[3].

[modifier] Carrière politique

À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la jeunesse et du tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.

À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigera la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtiendra sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974[4]. Il conclura avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il gardera son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.

Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique qu’il quitte en 1981. Il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit de s’exiler pendant 6 ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères (voir plus bas pour tous les détails de cette affaire). Il est de retour en Algérie en janvier 1987 et prend part au congrès du FLN de 1989 qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président.

[modifier] Présidence de la République

En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat indépendant à l’élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président, et succède à Liamine Zéroual, le 15 avril 1999 à l'issu d’un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirent, dénonçant les conditions d’organisation du vote. Il est réélu président en 2004 au 1er tour de l’élection. En 2005, Bouteflika est nommé président d'honneur du FLN par le huitième congrès du parti.

[modifier] Politique intérieure

Affiche de Bouteflika dans la banlieue d’Alger (chevalley).
Affiche de Bouteflika dans la banlieue d’Alger (chevalley).

Les deux mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de civiliser le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.

La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président: « Bouteflika, une imposture algérienne »[5]. Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.

En 2005, Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de restaurer la paix civile en Algérie. Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président.

Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12% de participation). Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.

[modifier] Politique économique

L’Algérie profite depuis 1999 d’une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l’État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructures publiques. Peuvent être cités la construction d’un nouvel aéroport à Alger, les projets urbains de circulation dans les métropoles, l’autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.

Cette politique de grands travaux semble relancer l’économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n’encourage pas l’entrepreneuriat privé. Le pays est devenu un immense chantier de construction, ainsi plusieurs entreprises étrangères s'installent en Algérie pour prendre leur part du gâteau d'un programme économique ambitieux qui s'élève à 150 milliards de dollars, ainsi 1 million de logements sont programmés pour la période de 2004 à 2009, le chantier de l'autoroute Est-Ouest qualifié de chantier du siècle est projeté à être finalisé pour fin 2008, pour un investissement de 16 milliards de dollars.

[modifier] Politique extérieure

Abdelaziz Bouteflika en novembre 2001 à la Maison Blanche.
Abdelaziz Bouteflika en novembre 2001 à la Maison Blanche.

Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique, il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.

Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.

Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).

Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.

[modifier] Les « affaires »

[modifier] La cour des comptes

Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »[6]. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.

Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.»[6].

[modifier] Kabylie

Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika

Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie. Dans un de ses discours en Kabylie il dit : « De loin, je vous voyais très grands, mais... Vous n’êtes que des nains »[7].

Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique utilise le mécontentement populaire : les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit la « la main de l’étranger ». La répression du mouvement fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.

Les élections législatives de 2002 et les présidentielles de 2004 sont boycottées par les kabyles suite à l’appel des Arouch. Juste avant le referendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe ». Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme l’Inde, la Suisse, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des kabyles, le même nombre qu'auparavant.

[modifier] Hospitalisations

Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d’après le bulletin de santé officiel, opéré d’un ulcère de l’estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l’état du président fait l’objet de spéculations dans l’opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l’opinion, bien qu’il doit suivre une convalescence d’une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Il rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une « visite de suivi médicale » selon le ministère des Affaires étrangères. Depuis le président Algérien a repris ces fonctions, et a effectué plusieurs visites à l'extérieur comme à l'intérieur du pays. Il a également précisé qu'il avait payé lui même son hospitalisation dont il n'a jamais été question que la France assume le coût.

[modifier] Annexes

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. La biographie officielle de Abdelaziz Bouteflika omet de mentionner son lieu de naissance.
  2. Lien audio n°1 et Lien audio n°2
  3. Les Harkis à Paris, Paulette Péju Préface de Pierre Vidal-Naquet, éd. La découverte
  4. Élu président de la vingt-neuvième session de l'Assemblée générale.
  5. [pdf] Bouteflika, une imposture algérienne, livre de Mohamed Benchicou.
  6. ab El Moudjahid du 9 août 1983
  7. M.I.L. : Mouvement des Indépendants Laïques - Le livre qui fait trembler Bouteflika