Madagascar

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République de Madagascar (fr)
Repoblikan'i Madagasikara (mg)
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(fr)
Drapeau de Madagascar Sceau de Madagascar
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana
(Patrie, liberté, progrès)
Langues officielles Malgache, Français et Anglais
Capitale Antananarivo
18°54'57,11" S 47°31'18,19" E
Plus grande ville Antananarivo
Forme de l’État
 - Président
Premier ministre
République
Marc Ravalomanana
Charles Rabemananjara
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 47e
587 040 km²
0,94
Population
 - Totale (2005)
 - Densité
Classé 58e
18 040 341 hab.
30,73 hab./km²
Indépendance
 - Date
De la France
26 juin 1960
Pays limitrophes Aucun
Gentilé Malagasy, Malgache
Monnaie Ariary (MGA)
Fuseau horaire UTC +3
Hymne national Ry Tanindrazanay malala ô
(Ô, Notre chère patrie)
Domaine internet .mg
Indicatif
téléphonique
+261

Madagascar, ou la République de Madagascar pour les usages officiels, est un état insulaire, situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, au large de l'Afrique de l'Est dont il est séparé par le canal du Mozambique, large de 650 km. Sa capitale est Tananarive appelée Antananarivo[1] en malgache.

Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar que l'invasion coloniale française de 1895 abolit. En 1960, Madagascar retrouve son indépendance mais demeure soumise à une forte influence française dans tous les domaines, principalement en politique et en économie.

La langue malgache est la plus occidentale dans la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Plus précisément, elle appartient au groupe dit "Barito" de cette branche. Son vocabulaire a beaucoup emprunté au swahili et à l'arabe. La langue des Atandroy a toutefois la particularité de contenir des éléments de langues bantoues d'Afrique australe. Ces apports résultent des nombreux échanges maritimes avec l'Afrique de l'Est au cours de l'histoire de l'île.

Sommaire

[modifier] Préhistoire Malgache

Le grand mouvement tectonique du continent africain n'a permis la survie des êtres vivants que sur les surfaces terrestres non inondables.

Créée par la dérive sismique, Madagascar fait toutefois partie du continent africain. Selon la légende populaire, les premiers occupants étaient les Vazimba, furtifs, agiles et trapus. Probablement descendants des premiers Austronésiens qui accostèrent l'île, ils pratiquaient la culture sur brûlis, et consommaient, entre autres, du zébu. Ils sont aussi, sans nul doute, ceux qui apportèrent la langue malgache actuelle ainsi que tout le fond culturel Malgache. Ils sont sans doute les ancêtres de tous les Malgaches actuels. Rafandrana, un des ancêtres de la Dynastie Royale Hova, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux Reines "Hovas" fondatrices de la Royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient Vazimbas. Ces princes Vazimbas chez les Hovas des hauts plateaux avaient, pour citer un exemple parmi tant d'autres, pour coutume d'enterrer leurs défunts dans des pirogues en argent et de les enfouir dans des lacs artificiels : vieille coutume austronésienne par excellence. Les Vazimba ne sont autres que les premiers habitants austronésiens de l'île, mêlés à différents degrés avec des Bantous selon les régions, ceux qui ont vécus à Madagascar depuis au moins le début de l'ère chrétienne, avant que n'arrivent d'autres vagues d'immigrations, autant néo-austronésiennes (malaises, javanaises, célèbienne, qu'indiennes, arabes ou européennes beaucoup plus tardives (en 1200 au plus tôt).

À la suite des migrations de populations (exil politique, échanges commerciaux et conquêtes), la langue malgache intégra de nombreux enrichissements en provenance d'Indonésie, d'Afrique, d'Inde, d'Australie et enfin, de France.

Madagascar est une terre volcanique africaine rivée jadis sur la portion du socle australien. Comme ses îles satellites, ses rivages aux roches carbonisées sont bordés de plages de sable fin, livrées aux fortes marées : Nosy-Koumba (Nosy = île, koumba = lémurien), Nosy Be ( = grand(e), Kely = petit(e)), Sainte-Marie, etc. À l'intérieur de ces terres, de nombreux et larges cratères volcaniques se sont transformés en lacs au fil du temps.

La dislocation du socle continental, qui a donné naissance à la formation de l'île, a généré d'autres fragments qui sont à l'origine de l'archipel des Comores, dont Moroni (du Souahili : Moro = feu, Ni = expulse), île-ville témoin entièrement tapissée de gravats volcaniques et qui abrite l'unique espèce de fossile vivant dans les profondeurs abyssales, le Cœlacanthe. Les autres îles-fragments sont La Réunion, l'île Maurice, les Seychelles, etc.

[modifier] Histoire et Politiques

Icône de détail Articles détaillés : Histoire de Madagascar et Politique de Madagascar.
Dates des migrations de l'homme moderne. Bien que déjà installé sur l'autre rive du canal du Mozambique il y a plus de 200 000 ans, l'Homme ne serait arrivé à Madagascar qu'il y a 1 500 ans.
Dates des migrations de l'homme moderne. Bien que déjà installé sur l'autre rive du canal du Mozambique il y a plus de 200 000 ans, l'Homme ne serait arrivé à Madagascar qu'il y a 1 500 ans.

[modifier] Époque coloniale

De Louis XIV à la Révolution française, l'administration coloniale malgache dépend très indirectement des rois de France. Le peuple malgache s'est beaucoup métissé, volontairement ou involontairement pendant cette période d'occupation. L'évangélisation est assurée tout d'abord par les Anglais protestants, premiers occupants, puis par les Français, catholiques fervents.

Ce n'est véritablement qu'au XIXe siècle, lors du partage de l'Afrique par les Européens à la conférence de Berlin (1884 - 1885), que sonne le glas de l'expansion et de l'indépendance du Royaume de Madagascar. Les politiciens malgaches jouaient jusqu'alors sur les rivalités des puissances occidentales pour conserver leur souveraineté. Le traité de Berlin attribue l'île à la France (sa seule position stratégique face aux Anglais, dans l'Océan Indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambiguïté de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République Française sur le Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus agressive : politique de la canonnière, puis conquête de l'île.

[modifier] La conquête

La conquête de l'île par la France se déroule sans difficultés et presque sans combat. Le premier ministre malgache de l'époque avait vainement tenté de préparer la guerre, ou plutôt la défense, en cherchant un instructeur européen pour former une nouvelle armée professionnelle. Mais, en 1896, au début du conflit, le chef du gouvernement malgache ne se fait pas d'illusions sur l'issue des combats face à une armée occidentale, qu'il suppose moderne et entrainée. En fait, il comptait davantage sur l'insurrection populaire.

Le débarquement se fait sans encombre. Le premier ministre envoie alors dans des forts militaires les 60 000 hommes de l'armée de réserve malgaches, encadrés par des officiers, seuls professionnels de cette armée. Peu à peu, les nombreuses désertions (dues à la longue attente et à l'éloignement de leur foyer) finit par sonner le glas de l'armée malgache. De son côté, le gouvernement français, après une campagne médiatique, envoie une armée de conscrits mal préparés qui progresse très lentement, la maladie faisant des ravages.

Finalement, au premier coup de canon sur la capitale Antananarivo, la reine fait hisser le drapeau blanc.

[modifier] Les débuts de l'administration française

La fin de l'Indépendance est suivie de dix ans de guerre civile. Le maréchal Joseph Gallieni, à l'époque Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), contribue à « pacifier » l'île, mais aussi à établir quelques infrastructures : écoles et dispensaires.

[modifier] Indépendance de Madagascar

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire britannique prend possession de l'île de Madagascar, avant de la remettre aux Français en 1943, à la chute du régime de Vichy. Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient son indépendance le 26 juin 1960. Des cimetières remarquablement entretenus en témoignent encore.

Le 14 octobre 1960, Philibert Tsiranana est élu premier président de la République autonome malgache. La première République de Madagascar reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Philibert Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante (en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces) et quitte le pouvoir en 1972.

Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, en raison de ses origines — descendant d'esclaves noirs — intolérables pour l'aristocratie merina (du haut plateau).

Le capitaine de frégate Didier Ratsiraka devient alors président de la seconde République, en 1975, et entreprend de s'aligner sur la position du bloc soviétique, tout en étant l'un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement termine l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le Franc CFA. L'État contrôle tous les échanges avec l'extérieur. Vers la fin des années 1980, après plus de 10 ans d'expérience socialiste, il est contraint d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent.

En 1991, l'opposition à Didier Ratsiraka s'amplifie. Des manifestations populaires sont réprimées par l'armée, faisant de nombreuses victimes[2]. Après une brève période transitoire, une nouvelle constitution est adoptée par référendum en 1992, et Albert Zafy, candidat de l'opposition, est élu à la présidence en 1993. Ratsiraka est réélu lors de l’élection présidentielle de 1996 (après l'empêchement de Zafy par l'Assemblée Nationale). Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu'en 2001.

L’élection présidentielle de 2001 est remportée dès le premier tour par le candidat d'opposition Marc Ravalomanana. Mais le pouvoir dirigé par Didier Ratsiraka falsifie les procès-verbaux des résultats dans les zones enclavées qui constituent la majeure partie du territoire, pour organiser un deuxième tour qui lui donnerait la victoire par le même procédé[réf. nécessaire]. De plus, il change à 80 % la composition de la Haute Cour Constitutionnelle, chargée de valider le résultat des élections, entre la publication de la liste officielle des candidats et le vote. Le milliardaire Ravalomanana dispose de plusieurs hélicoptères qui lui permettent de réunir en peu de temps la copie de tous les procès-verbaux du pays, avant que ceux-ci ne puissent être falsifiés. Ses électeurs réclament la comparaison des procès-verbaux, refusée par le camp adverse. Ravalomanana se proclame président fin février 2002, Ratsiraka érige des barrages routiers pour isoler la capitale qu'il pense être la seule ville acquise à la cause de son rival, le pays est paralysé.

Selon les accords de Dakar en avril 2002, et conformément à une décision judiciaire annulant la nomination de la nouvelle Haute Cour Constitutionnelle en raison d'un vice de forme, la Cour précédente, reconduite dans ses fonctions, se charge de procéder à la comparaison des procès-verbaux des résultats. Le camp de Ratsiraka refuse pourtant de coopérer, et refuse de reconnaître les résultats. Les membres de la Cour qui lui sont fidèles ne prennent pas part aux délibérations. Fin avril 2002, Ravalomanana est déclaré vainqueur dès le premier tour. Il est légalement investi dans ses fonctions une semaine plus tard. En juillet 2002, les pays occidentaux, les États-Unis en tête, et la France en dernier, reconnaissent la victoire de Ravalomanana. L'Union africaine reconnaît la victoire de Ravalomanana en janvier 2003, suite aux élections législatives remportées par son parti.

Aujourd'hui, Ravalomanana fait face à l'insatisfaction des déçus de son régime. Certains ne voient en lui qu'un simple moyen d'écarter Ratsiraka. Les partisans proches de ce dernier se sont tous exilés en France, où ils mènent une campagne de déstabilisation depuis 2002[réf. nécessaire].

[modifier] Géographie

Carte de Madagascar.
Carte de Madagascar.
Icône de détail Article détaillé : Géographie de Madagascar.

Avec une superficie de 587 040 km² (équivalente à la superficie de la France, des Pays-Bas et du Luxembourg réunis), Madagascar est la cinquième plus grande île au monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et l'île de Bornéo. Située dans l'océan Indien et traversée par le tropique du Capricorne, elle occupe une position stratégique avec sa côte tournée vers le canal du Mozambique.

Seuls 5 % de la superficie du pays sont utilisés pour l'agriculture. La déforestation est un problème majeur pour l'écologie et l'économie de l'île. La croissance rapide de la population est la principale cause du déboisement, qui, par contrecoup, entraîne l'érosion des rares terres arables et le tarissement des réserves d'eau. Ces eaux sont de plus en plus polluées par des rejets humains incontrôlés, d'où parfois un risque de maladie (choléra) dans les zones de forte densité.

Madagascar possède la plus grande baie au monde après celle de Rio de Janeiro (Brésil).

[modifier] Relief

Le relief divise le pays en trois bandes, du nord au sud : une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest.

Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de 2 876 m d'altitude), au centre l'Ankaratra et au sud l'Andringitra. La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail.

[modifier] Climat

Madagascar est découpée en cinq zones climatiques :

  1. Au Nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37 °C.
  2. Sur la côte Est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.
  3. La grande région de l’Ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de 10 à 37 °C.
  4. Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C.
  5. L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de 6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique.

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.

[modifier] Géologie

La dérive des continents montre que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana. Voici 240 millions d’années, ce continent s'est disloqué pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.

Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain, ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre. Du point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876 m d’altitude.

Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.

[modifier] Environnement

La déforestation et l'érosion des sols sont deux grandes causes de dégradation environnementales
La déforestation et l'érosion des sols sont deux grandes causes de dégradation environnementales
Madagascar abrite une des faunes endémiques les plus riches du monde, en voie rapide de régression
Madagascar abrite une des faunes endémiques les plus riches du monde, en voie rapide de régression

L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en terme de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.

En 2003, le président Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares incluant :

  • le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo »,
  • le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection,
  • la forêt sèche centrale du Menabe (Sud-Ouest de l'île).

[modifier] Faune, flore et biodiversité

Icône de détail Article détaillé : Flore de Madagascar.

L'isolement biogéographique de Madagascar et la variété des climats et reliefs y ont favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémique (dont par exemple l’hapalémur gris du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).

Cette biodiversité est très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent beaucoup la culture sur brûlis. La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.

L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar.


[modifier] Subdivisions

Icône de détail Article détaillé : Subdivisions de Madagascar.

Depuis avril 2007, Madagascar est officiellement découpée en 22 régions. Ces régions proviennent d'un redécoupage de six anciennes provinces, nommées en fonction de leur capitale :

Les nouveaux découpages régionaux et les anciennes provinces
Nouvelles régions Anciennes provinces Population
Diana (1), Sava (2) Antsiranana
(Diégo-Suarez)
1 188 500 hab.
Itasy (3), Analamanga (4), Vakinankaratra (5), Bongolava (6)
Antananarivo 4 637 000 hab.
Sofia (7), Boeny (8), Betsiboka (9), Melaky (10) Mahajanga
(Majunga)
1 734 000 hab.
Alaotra-Mangoro (11), Atsinanana (12), Analanjirofo (13) Toamasina
(Tamatave)
2 593 000 hab.
Amoron'i Mania (14), Haute Matsiatra (15), Vatovavy-Fitovinany (16), Atsimo-Atsinanana (17), Ihorombe (18)
Fianarantsoa 3 366 000 hab.
Menabe (19), Atsimo-Andrefana (20), Androy (21), Anosy (22) Toliara
(Tuléar)
2 229 550 hab

[modifier] Répartition des centres universitaires nationaux et des écoles internationales

Depuis 1972, l'enseignement national à Madagascar se dissocie du programme de la France. D'où la distinction entre statuts national et international. Deux classes d'écoles apparaissent : les écoles malgaches « état » et les écoles françaises « diplomatiques ». Le malgache devient la langue officielle dans toutes les écoles et les administrations. Le Français devient la première langue enseignée et l'Anglais la deuxième. Cette révolution intellectuelle n'a pu bénéficier d'aucune année préparatoire. Aucun programme de création du vivier professoral n'a été prévu, comme propulseur de ce grand bond en avant. Des bacheliers sont recrutés par différents corps de l'armée, avant de devenir des professeurs contractuels durant une année scolaire. Au début des années 1990, des écoles primaires privées fleurissent ici et là, revendiquant le modèle français d'enseignement. Cela constitue un espoir de se projeter vers l'Europe, pour des parents prêts à se sacrifier dans le paiement de frais de scolarité exorbitants. En 2008 ces écoles se sont multipliées dans beaucoup de villes.

[modifier] Antsiranana

1972

  • Lycée mixte (avec demi-pension filles) devient en 1993 Lycée Albert Zafy, professeurs nationaux et coopérants français.
  • Lycée Sadi-Carnot devient lycée français (privé sous tutelle consulaire et payant, sauf pour les ressortissants français boursiers), avec des professeurs de l'Éducation nationale de France. En 1990 des contractuels nationaux prennent le relais.

1979

  • Centre universitaire régional « CUR » (spécialités : mécanique, nucléaire (1999), informatique, lettres françaises et malgaches).

[modifier] Antananarivo

1972

  • Bâtiment – travaux publics.
  • Géologie.
  • Médecine.

[modifier] Toamasina

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie de Madagascar.

[modifier] Système des banques

En 1889, nait la première Banque de Madagascar[réf. nécessaire].
La création de l'Euro favorise la vigueur de la monnaie malgache maintenue indépendante de l'ancienne devise coloniale, le Franc français, face au monopole du Dollar américain de référence, auparavant fort, mais très déprécié en 2008.

[modifier] Mandats postaux

Une minorité reçoit des revenus périodiques mensuels de l'extérieur de la part d'un membre de la famille. La somme est évaluée à 50-100 € nets en moyenne par famille.

En mai 2003, l'Ariary a remplacé le Franc malgache (FMG) comme monnaie à Madagascar. À partir de cette date, un double étiquetage est appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'Ariary a cours dans le pays (1 Ariary = 5 FMG).

[modifier] Exportation

Depuis :

  • 1950, riz de luxe[3], café, cacao, poivre, tapioca[4], pierres précieuses[3](bijoux), pierres semi-précieuses, uranium (1 000 tonnes de 1950 à 2008 et exploité par la France), or (exploité par la France), bauxite (industries), cobalt.
  • 1975, pétrole exploité par la société Amocco (États-Unis). Abandon en raison du manque de rentabilité.
  • 1975-1990, période marxiste, économie au ralenti tournée vers le bloc de l'est.
  • 1990-2002, vanille[3]gousse (1er pays producteur en qualité), début de l'exploitation industrielle intensive de la mer par l'UE[5], tentative d'exportation de la viande du Zébu malgache[6]. Exportation de crevettes d'élevage par des Malgaches d'origines française et indo-pakistanaise (premières créations d'emploi dans l'industrie de la crevette).
  • 2002-2008, reprise de l'exploitation du pétrole, cette fois-ci par la Texaco (hausse du prix du baril, retour à la rentabilité des gisements de Madagascar), exploitation de l'uranium par la société Areva, exploitation de l'ilménite par la société Dynatec, exploitation du nickel par Dynatec et Arcelor.

[modifier] Importation

De riz depuis :

[modifier] Ressources en exploitation
  • 1980, l'uranium est découvert dans le sous-sol de Madagascar.[8]
  • 1995, le pétrole offshore sous-marin au large de Fort-Dauphin.
  • 2008, le pétrole onshore sous-terrain livre le 1er baril.

[modifier] Economie parallèle

Cette classification vient du fait que ces revenus financiers fiduciaires sont friables et sans traçabilité. Pourtant ce sont des devises monnayables à l'international mais de sources non vérifiables, donc non comptabilisée comme indice de croissance du pays, en l'absence de contrôle imposé par l'état[9]. Cette manne fait vivre un peu plus de 30 % de la population mais la valeur de la monnaie nationale s'en retrouve lourdement affectée auprès des organisations de valorisation économique, comme le FMI.

[modifier] Tourisme

Les hôtels, les discothèques, les casinos, les agences de voyages, les super-marchés importateurs sont les éléments de ce secteur très prospère ouvert sur le monde extérieur. Le tourisme sexuel mettant en jeu des mineurs et notamment le tourisme sexuel pédophile ou plutôt pédocriminel est un problème majeur à Madagascar. La hausse de la contamination par le virus du Sida est alarmante.

[modifier] Marché noir malgache
  • Remise d'argent en devise locale en échange d'un remboursement à l'étranger en devise internationale.[10]
  • Production et émission de faux billets de banque malgaches à l'usage du marché local.[11] Les petits marchands campagnards du marché local, les « call-girls » locales en sont souvent les victimes.
  • Importation d'utilitaires de transport (voitures usagées[12] en fin de vie, qui, à charge normale, ne peuvent gravir une pente à 20 %).
  • Piratage multimédia (location, vente).
  • Revente des produits importés de meilleure qualité que les produits locaux (cigarettes, alcool...).

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de Madagascar.

La population malgache, dans l'ordre d'importance, est principalement originaire d'Afrique, d'Asie, d'Inde, etc. Selon une étude récente, l'île serait probablement restée inhabitée jusqu'au Xe siècle ; c'est à ce moment que des indonésiens auraient débarqué. La population malgache est la source des peuples des îles alentours comme l'Archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli, Mayotte) et La Réunion.

Les ethnies de Madagascar et leur territoire historique :

Ethnies Territoire
Antakarana, Sakalava, Tsimihety Antsiranana
Sakalava , vezo Mahajanga
Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozano Toamasina
Merina, Vakinakaratra plus toutes les éthnies Antananarivo
Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka, Antemoro, Antesaka, Tanala Fianarantsoa
Antandroy, Antanosy, Bara, Vezo Toliara
Jeune fille du Sud-Centre
Jeune fille du Sud-Centre

[modifier] Les 18 ethnies de Madagascar

  1. Antaifasy
  2. Antehimoro
  3. Antaisaka
  4. Antakarana
  5. Antambahoaka
  6. Antandroy
  7. Antanosy
  8. Bara
  9. Betsileo
  10. Betsimisaraka
  11. Bezanozano
  12. Mahafaly
  13. Merina
  14. Sakalava
  15. Sihanaka
  16. Tanala
  17. Tsimihety
  18. Vezo


[modifier] Société et mœurs

[modifier] La famille

La première définition de la famille malgache est un cercle très large, par rapport à la notion de famille européenne moderne. Si la lignée génétique est définie jusqu'aux arrière arrière grands-parents, la famille débute à ce point connu. Et le mariage devient difficile entre neveux, nièces, etc. D'où la notion importante « Être de la même Razana » ( ancêtre, lieu d'enterrement, etc.).

La deuxième définition est la famille par consentement mutuel, suite à des liens d'entraide très sérieux renforcés par la confiance réciproque éprouvée. Comme le lien sanguin est inexistant, le mariage est possible.

La troisième définition est le lien historique vécu. Par exemple, une haie de plantes a servi (autrefois) de cache contre l'ennemi, un animal incarne les ancêtres ou le contraire, alors ces espèces d'êtres vivants sont adorés masina ou ne peuvent être utilisés ni tués ni mangés : Fady = Interdit ou tabou.

[modifier] Le mariage

Le mariage dans le grand cercle familial est considéré comme un inceste, mal accepté, voire rejeté.

Il est toujours défini par la procréation du couple, que les procréateurs vivent ensemble ou chacun de leur côté, le plus souvent près des parents.

L'âge de la procréation est aujourd'hui, en 2008, évalué encore à 15 ans[13]chez les filles comme chez les garçons, en moyenne. Les relations se créent avec les proches de la famille ou de connaissance d'enfance.

Une fille ayant déjà accouché, même mineure, sera considérée comme adulte responsable. La formule de courtoisie « la maman de ... » lui est attribuée. Elle est considérée alors libre sexuellement aux yeux de la société.

[modifier] La sexualité « Tabou » et « Interdit ancestral »

Le viol est réprimé socialement, et les responsables d'un viol sont considérés comme étant atteints d'une maladie psychiatrique. L'inceste est considéré comme une malédiction. La mise à l'écart de la vie sociale est automatique.

La jeune fille n'a pas d'âge minimum pour avoir des relations sexuelles, d'où l'expression Mbola tsy mahasaky lehilahy (n'est pas d'âge à dominer sexuellement un homme, n'est pas prête à oser passer à l'acte). Madagascar a signé de multiples conventions de protection de l'enfance. Depuis 2005, aucune fille ne peut sortir du territoire malgache avec un étranger, même s'ils sont mariés, si la fille n'a pas 21 ans révolus.Depuis 2007, aucune fille ne peut se marier avant l'âge de 18 ans .

La première relation sexuelle est un critère de jugement familial et social. Pour toute jeune fille non indépendante et mineure, une première relation sexuelle est une honte qui peut la pousser vers la prostitution occasionnelle[14].

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Culture de Madagascar.

Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du Famadihana (retournement des morts). Exhumé deux ou trois ans après le décès, le défunt momifié est d'abord porté en procession avec un cortège de musiciens, puis, les ossements, après une toilette rituelle, sont enveloppés dans des lambas traditionnellement en soie naturelle. La fête marque le retour définitif des ancêtres (les " razanas " ) parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs. Il s'agit bien d'une fête : la liesse est de règle, les pleurs et les lamentations sont proscrits, par contre, on mange, on boit du rhum et on danse. Cette coutume n'est propre qu'à certaines tribus de Madagascar.

On compte 18 tribus traditionnelles à Madagascar. La diversité ethnique n'y est pas pour autant de type racial, mais bien plutôt d'ordre géographique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du nord au sud. Tous ces peuples ont en commun le même culte des ancêtres.

Misao
Misao


Sur le plan de la cuisine, c'est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines. Les bases de la nourriture sont le riz, les bananes, la noix de coco, les fruits de mer, les poissons, le zébu et la tomate.

Exemple: Le misao, recette à base de nouilles, champignons émincés, gambas entières, viande émincée, carottes émincées, haricots émincés et sauce de soja.

Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels les sambossas, crevettes chinoises, les rogay, beignets de bananes, poulet au curry et coco, les ravitoto, feuille de manioc pilé...

[modifier] Langue

La langue de Madagascar, c'est à dire la langue parlée par la population autochtone, est le malgache. En outre, le français est langue officielle à Madagascar et jouit d'un usage plus ou moins répandu. Français qui garde ces traces du fait de la période d'ingérence française.

[modifier] Variétés musicales malgaches du Sud au Nord

[modifier] Chanteurs et chanteuses traditionnels malgaches
  • Antsiranana
  • Mme Volzara, chante le titre Magnavaratra lalagna tomobile traduit par « ils roulent vers le Nord ».
  • Atsimo
  • beko : Salala "Senge" le groupe
  • Merina
  • Feo gasy, chante le titre Mifohaza Rabetorimaso, traduit par « Réveille-toi le paresseux » (où Ra = Monsieur, be=beaucoup, torimaso = sommeil).
  • Gabriel Rakotonandrasana.

[modifier] Chanteurs et chanteuses traditionnels et modernes
  • Antsiranana
  • JaoJoby Eusèbe – ses débuts 1970 Diego (les années légionnaires et marins français jusqu'en 1976), revendique le titre roi du Salégy comme héritage ancestral.
  • Nini Doniah - née Virginie Bezara – petite fille de Mme Volzara, s'approprie la couronne de la reine du Salegy.
  • Hanitra Ranaivo[réf. nécessaire].
  • Haut plateau-Antananarivo
  • Mahaleo, le groupe
  • Erick Manana, chanteur malgache fut l'un des membres du groupe Lolo sy ny tariny.


Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an Taom-baovao Le premier jour de la nouvelle année est férié à Madagascar.
Lundi de Pâques Alatsinain'ny Paska Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps.
29 mars Commémoration des martyrs de l'insurrection de 1947. Martioran'ny tolona tamin'ny 1947 Commémoration des martyrs de l'insurrection qui a débuté le 27 mars 1947 et noyée dans le sang par l'armée coloniale française : 90 000 morts selon le commandant des troupes françaises de l'époque (Général Garbay).
1er mai Fête du Travail Fetin'ny asa Traditionnellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques à Madagascar
25 mai Jour de l'Afrique Andron'i Afrika Anciennement Commémoration de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) 25 mai 1963, qui est remplacée par l'Union Africaine (UA) depuis le 9 juillet 2002.
Jeudi 40 jours après Pâques Ascension Andro niakarana Jésus ayant rassemblé ses fidèles rejoint son père aux cieux.
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques Lundi de Pentecôte Alatsinain'ny Pentekosta Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres.
26 juin Fête nationale Fetim-pirenena Commémoration de la signature de l'acte d'Indépendance de l'île, de la colonisation française, le 26 juin 1960.
15 août Assomption Asompsiona Transport au ciel de la Vierge Marie.
1er novembre Toussaint Fetin'ny olo-masina Fête de tous les saints.
25 décembre Noël Krismasy Naissance de Jésus-Christ.

[modifier] Données statistiques

  • Capitale Antananarivo
  • Population : 18 040 341 habitants (en 2005). 0-14 ans: 44,8%; 15-64 ans: 52,1 %; + 65 ans: 3 %
  • Superficie :587 040 km²
  • Densité : 30 hab./km²
  • Frontières terrestres : 0 km
  • Littoral : 4 828 km
  • Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 876 m
  • Espérance de vie des hommes : 54,57 ans (en 2005)
  • Espérance de vie des femmes : 59,4 ans (en 2005)
  • Taux d'accroissement naturel : 3,03 % (en 2005)
  • Taux de natalité : 41,66 ‰ (en 2005)
  • Taux de mortalité :12 ‰ (en 2005)
  • Taux de mortalité infantile : 76,83 ‰ (en 2005)
  • Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme (en 2005)
  • Indépendance : 26 juin 1960
  • Lignes de téléphone : 59 600 (en 2003)
  • Téléphones portables : 279 500 (en 2003)
  • Postes de radio : 3,05 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 325 000 (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 55 000 (en 2000)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 5 (en 2007)
  • Routes : 50 000 km (dont 5 000 bitumées)
  • Voies ferrées : 893 km (écartement métrique)
  • Nombre d'aéroports :130 (dont 29 avec des pistes bitumées)

[modifier] Migration

Nombres de passeports à l'émigration par année :

2007 2008
Antsiranana 200 NC[15]
Majunga 190 NC
Tamatave 234 NC
Antananarivo 3000 NC
Tulear 20 NC

[modifier] Notes et Références

  1. Antanana = ville, arivo = mille " qui fait référence aux milliers de soldats de la reine régente Ranavalona "
  2. 1991 Albert Zafy , proche de Tsiranana, à la tête des partisans du changement a engagé, massivement, la marche sur chaque ministère d'état de la capitale. Ils destituent le ministre en place de son siège, et installent le leur. Mais, arrivés à la résidence du président 'Ratsiraka', ils se heurtent à trois barrages militaires de la garde. Au franchissement du troisième barrage, la garde « spéciale » présidentielle ouvre le feu sur la foule. Dans la panique, survolée par des hélicoptères, la foule périt par balles ou est victime des mines préventives installées dans les rizières alentours.
  3. abc monopole de l'état
  4. utile pour ralentir l'effet néfaste de la dysenterie dans le pays (épidémie en 1999)
  5. Union Européenne menée par les navires de pêche France-Espagne, port d'Antsiranana
  6. Année de la crise de la vache folle
  7. Nourriture pour animaux.
  8. secret et monopole inter-état (Exportateur-Importateur)
  9. Auparavant, avant 1994 toute devise étrangère devait être déclarée à l'entrée sur le territoire malgache avant de pouvoir être utiliser, avec obligation d'échange dans une banque malgache avec justificatif. Les devises non échangées en ressortent avec le justificatif initial et celui de la banque
  10. L'interdiction des banques malgaches à fournir des devises étrangères en est la source. En effet pour acheter à l'extérieur il faut la monnaie étrangère.
  11. Par ordinateur, photocopieuse couleur à haute résolution, imprimante numérique, logiciel DAO à numérotation, par d'autres moyens importés
  12. Achetées à bas prix dans les décharges européennes (Belgique, France, de l'île de la Réunion 'voir l'Express de Madagascar') sont découpées (carrosserie et blindage) dans des conteneurs cargos et ressoudées à l'arrivée dans le pays. Elles sont revendues au prix maximum d'une voiture d'occasion neuve en Europe. Ce sont les causes d'accidents banals mortels
  13. Taux de mortalité grandissant des nouveau-nés. Ou encore trop d'enfants sans suivi parental
  14. Le tourisme sexuel est en partie la conséquence de ces phénomènes échos de la pauvreté sociale
  15. Non communiquée : valeur trop récente pour être connue.

[modifier] Codes

Madagascar a pour codes :

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens externes