Armée de libération nationale
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L’Armée de libération nationale (ALN) constitua le bras armé du FLN en guerre contre la colonisation française en Algérie à partir de novembre 1954. La lutte fut menée aussi bien au niveau des grandes villes algériennes que dans les endroits les plus reculés de l'intérieur du pays (notamment les maquis). L'organisation se dota d'un état-major ainsi que d'une organisation militaire par laquelle les zones de combat furent divisées en 5 régions militaires, à la tête de chaque région était nommé un chef qui était subordonné sur une échelle hiérarchique au Chef d'état-major.
Devant la répression par les forces françaises, les dirigeants de la rébellion durent constituer des dépôts d'armes en territoires tunisien et marocain. L'armement provenait essentiellement d'Égypte, d'où l'expédition de Suez en 1956, et était acheminé via le Maroc ou la Libye.
À partir de 1957, l'arrivée d'armes provenant d'Europe s'accrut, en particulier grâce aux communistes français surnommés les « porteurs de valise ».
L'organisation de la résistance fut élaborée sur la base de la guérilla. Ceci incita des algériens musulmans jusqu'alors pacifiques à rejoindre l'armée française au travers d'unités supplétives. L'objectif de l'ALN étant de porter atteinte au moral de l'ennemi ainsi que la destruction de ses installations économiques et militaires. Grâce à cette organisation, la Révolution algérienne a mis en place les premiers jalons d'une armée institutionnelle.