Tlemcen

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Angle de la Grande Mosquée vue de la Place Emir Abd-El-Kader
Angle de la Grande Mosquée vue de la Place Emir Abd-El-Kader
Tlemcen
Tlemcen Algérie
Tlemcen Algérie
Pays Algérie Algérie
Région Oranie
Province Wilaya de Tlemcen
Code postal 13 000
Latitude 34°39'41.95"N
Longitude 1°28'11.43"O
Altitude 272 m
Population (2006)  32 930 091 hab.
Superficie 2 381 740 km²
Densité  hab./km²

Tlemcen, la "Perle du Maghreb"[1] est une métropole du Nord-Ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya de Tlemcen.

Deuxième ville de l'Oranie, fière de son passé glorieux et prospère, de ses monuments et ses faubourgs hispano-mauresques, de ses sites naturels, c'est une "Ville d'Art et d'Histoire"[2] comme l'a dénommée Georges Marçais.

Située dans l'arrière-pays, la cité située au cœur d'une région de vignes et de culture d'oliviers est réputée pour ses cuirs, ses tapisseries et son industrie textile. Les influences culturelles berbères, arabes, turques et françaises de l'époque coloniale en ont fait un haut lieu du tourisme.



Sommaire

[modifier] Étymologie

Tlemcen viendrait (du berbère Talamsan, forme contractée de Tala-imsan qui signifie « source tarie », en tifinagh ⵜⴰⵍⴰ ⵉⵎⵙⴻⵏ et en arabe: تلمسان). Cette explication qui lie étroitement l'origine du nom de la ville à celle de son passé berbère indiscutable n'est pas la seule. Si Tili- est effectivement proche de Tala qui signifie « source », une tradition orale affirme que l'appellation est arabe; elle serait la contraction de deux mots Tlem et Insan, soit Tlem'san (Tlemcen en orthographie moderne), signifiant lieu de rencontre (de regroupement) des gens. Le nom aurait été donné à la ville en raison justement de sa position centrale le long des voies de circulation des biens et des flux migratoires entre l'est et l'ouest, ainsi que le nord et le sud. Les informations sur l'origine du nom de la cité qui fut un royaume au Maghreb proviennent de la tradition orale, dominante pendant très longtemps. Il est étrange qu'aucun texte n'ait étayé ni l'une ni l'autre des hypothèses, alors que Tlemcen a abrité l'un des plus illustres collèges: la Medersa (il y en eut plusieurs en réalité), levier puissant de l'introduction de la preuve historique écrite.




[modifier] Aspects géographiques[3]

Tlemcen vue générale
Tlemcen vue générale

[modifier] Situation

La région de Tlemcen, limitrophe au Maroc, occupe la zone occidentale de l'Oranie. Elle correspond au vaste bassin de l'oued Tafna qui, avec son affluent principal de la rive droite, l'oued Isser encadre une vaste plaine de 700 mètres d'altitude inclinée du pied des monts de Tlemcen (1200-1800 m) au Sud, jusqu'au confluent des deux cours d'eau (150 mètres) à 30 km de la mer au Nord. En dehors de ce défilé, se profilent au Nord et au Sud un cadre de montagnes.

L'ordonnance du relief explique la vocation de cette région, zone de passage entre la Maroc et l'Oranie, entre la Médittéranée et le Sahara. Voies d'invasion et d'échanges s'y croisèrent de bonne heure, affirmant l'importance politique, économique et intellectuelle de Tlemcen.

[modifier] Climat

Cet agencement géologique va servir de couloir à l'air marin qui va tempérer la rigueur des hivers et la chaleur des étés. La région de Tlemcen s'inscrit comme un ilôt arrosé au milieu des zones arides de la Moulouya marocaine à l'Ouest, semi-arides de Sidi-Bel-Abbès et Mascara à l'Est et steppique d'El Aricha au Sud.

[modifier] Le Pays

La haute plaine de Tlemcen apparait ainsi comme un vaste piémont étalé en éventail à la base des montagnes méridionales. Les eaux descendues parfois en cascades des hauteurs, la fertilité du terroir, les mélanges des sols, la densité des arbres lui mériteraient le nom imagé de bocage tlemcénien. Là alternent vergers, olivaies, jardins potagers et vignobles.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'Algérie.

[modifier] Préhistoire[4]

La proche région de Tlemcen a été habitée à l'époque néolithique, ce dont témoigne la découverte en 1875 par G. Bleicher de haches polies dans les grottes de Boudghène. En 1941, M. Estaunié a mis à jour à Bab El Qarmadin, un magnifique polissoir néolithique actuellement conservé au musée de la ville. Nous dénombrons trois gisements préhistoriques importants dans la région: le lac Kara à 1 km au Sud de Remchi; les abris sous roches de la Mouila à 5 km au Nord de Maghnia et le gisement dit "d'Ouzidan" à 2 km Est de Aïn El Hout. Les abris de la Mouila et de Boudghène présentaient les meilleures conditions d'habitat pour l'homme préhistorique qui s'y est fixé durablement, séduit par un emplacement qui verra naître une cité prestigieuse.

[modifier] Histoire générale

Pierre tombale romaine à la base du minaret d'Agadir
Pierre tombale romaine à la base du minaret d'Agadir

Tout d'abord, Tlemcen fut le royaume des Zénètes dans l'antiquité. Les Gétules ( Zénètes ) vivaient dans cette partie du Maghreb .[5] Plusieurs rois Gétules eurent contre balancer l'Empire Romain. L'exemple du héros Tacfarinas, Vers 17 ans après J-C, Tacfarinas soulève tous les tribus Gétules ( Zénètes)[6] [2]. L'indomptable Tacfarinas mourut à Pomaria ( Tlemcen actuellement) [7] [3]


A la fin du IIe siècle , un poste militaire romain est installé sur un piton rocheux qui domine la plaine de Chetouane (anciennement Négrier). "Pomaria", est un nom latin qui signifie "vergers", sans doute en référence à la plaine fertile qu'il domine. C'est l'acte de naissance d'une cité qui va jouer un rôle religieux puisqu'elle va devenir le siège d'un diocèse catholique : l'évêque Victor qui y siège a joué un rôle important au Concile de Carthage de 411. Les seuls vestiges de cette époque romaine sont des pierres tombales enchassées dans la structure du minaret d' Agadir.

De la fin de la domination romaine à la pénétration musulmane, on connait peu de choses de l'histoire de cette région d'Afrique du Nord. C'est ce qu' Emile Félix Gautier appelle les "Siècles obscurs du Moghreb". <Plusieurs historiens en langue arabe ont écrit l'histoire du Maghreb. Emile Félix Gautier a donné son propre jugement et sa vision personnelle sur l'histoire déjà écrite, alors que les historiens de l'époque du Moyen âge décrivent avec précision presque tous les événements majeurs du Maghreb. Ibn Khaldoun dira: nulle personne ne fera un tel chef d'oeuvre sur l'écriture de l'histoire des Berbères et il dicte aussi le principe de neutralité de l'historien, l'un des principes fondamentaux de l'historien à respecter>. Période caractérisée par l'anarchie et le morcellement politique et l'apparition de principautés berbères dirigées par des roitelets locaux. De 429 et jusqu'aux Idrissides de 789 à 974 la cité prit le nom berbère d'"Agadir" ce qui signifie rocher, fortin. Elle fut à plusieurs reprises de son histoire, la capitale du Maghreb central et le royaume des Banou Ifren, des Maghraoua et des Zénètes avant l'avènement de l'Islam.

À la fin du VIIIe siècle et durant le IXe siècle, la ville devient un des fiefs du kharidjisme en Afrique du Nord. En 771, Abou Qurra de la tribu Sufrite des Ifren de Tlemcen parvint à reprendre aux arabes toute l'Ifriqiya. Au XIe siècle (1080), avec l'installation des Almoravides, le site de la ville est déplacé un peu plus à l'Ouest : c'est "Tagrart" (station) qui devient, après Marrakech, la seconde capitale de l'empire qui englobait le Maroc actuel et une partie de l'Algérie occidentale. C'est à cette période que l'on commença à employer le mot Tilimsàn.

Au XIIe siècle, sous les Almohades, Tlemcen est un centre commercial de premier plan et la capitale du Maghreb central.
Le royaume de Tlemcen, fondé en 1282 connaît un destin hors du commun. Ce royaume est dirigé par la dynastie des Abdalwadides. À son apogée, cet État contrôle un territoire allant de l'Atlas à l'actuelle Tunisie au XVe siècle. Des trois capitales des dynasties qui régnaient au Maghreb (Fès, Tlemcen et Tunis), Tlemcen était la cité la mieux policée. Elle attirait les savants et les artistes de toute part. Cette ville était aussi un centre d'études musulmanes. L'on comptait cinq médersas renommées. Les Tlemceniens admiraient Sidi Wahhab, qui fut le compagnon du prophète et qui, venu à la suite de Oqba avait été enterré dans la ville, Sidi Daoudi, le grand saint du Xe siècle.

En 1553, l'effondrement des 3 dynasties du Maghreb (Mérinides, Abdalwadides, Hafsides) donne naissance - vu la disparition de toute autorité centrale - en Algérie en particulier, à une multitude de villes-royaumes : royaume de Ténès, royaume d'Alger, royaume de Cherchell. Simultanément à ce démembrement, les attaques sur les villes du littoral, menées par les Espagnols, sèment la peur et la désolation chez les populations d'alors qui font appel comme l'émir d'Alger aux célèbres corsaires Aroudj et Khair-Eddine Barberousse pour assurer leur défense, le royaume de Tlemcen passe alors sous la protection ottomane. Cette transition qui s'est déroulé durant l'agonie de la dynastie des Abdalwadides ne s'est pas faite facilement. En effet, très vite apparaissent des conflits ; Aaroudj exécute l'émir d'Alger dans son bain et pourchasse ses fidèles, qu'il poursuit jusqu'à Tlemcen. Mais le Sultan de Tlemcen, allié au gouverneur espagnol d'Oran, surgit avec ses troupes, chasse Aroudj de Tlemcen et finit par le tuer.
Un troisième frère d'Aroudj, Ishaq, prit une faible part à la fondation de la Régence d'Alger ; nommé roi de Ténès avec résidence à El Kalaâ, il fut assassiné en 1518 au moment où il sortait de la capitale qu'il venait de livrer par suite d'une capitulation à l'armée espagnole commandée par Dom Martin d'Argote qui avait amené avec lui les contingents musulmans restés fidèles à Abou Hammou, Sultan de Tlemcen. Khizr, frère de Aaroudj, prit sa succession à Alger et se fit appeler « Khayr ed-Din » (« le Bien de la Religion »). Nommé Capitan-Pacha (grand amiral) de la flotte turque et Beylerbey (gouverneur) des îles, il se montra plus prudent que son frère, et dirigea depuis sa capitale ses armées.

Plus cosmopolite (Andalous et turcs) et ouverte de par son histoire qu'Alger et Oran, Tlemcen connaît comme les autres cités d'Algérie une relative paix sociale à l'époque de l'« Algérie française ».

[modifier] Histoire de la fondation de la ville

La ville de Tlemcen a été de tout temps le royaume des Banou Ifren[8] et des Zénètes. [9] Les Banou Ifren ont érigé la Kalaa de Tlemcen [10] [11] Les deux plus puissantes tribus des Banou Ifren et des Maghraouas ainsi que d'autres tribus Berbères s'unifièrent sous Abou Qurra de la tribu des Banou Ifren [12]. Ce dernier fut choisi comme calife à la tête des troupes Kharidjites Sufrites berbères vers 730[13]. Agadir, construite sur les ruines de Pomaria, fut fondée par Abou Qurra en 790[14] [15] . Abou Qurra invita Idriss Ier à séjourner à Agadir où il construisit une grande mosquée. [16] [17]

[modifier] Monographie de la ville

« La cité du Savoir, du raffinement et des bonnes manières. », Yahia Ibn Khaldoun.
« L'Algérie n'a pas, à proprement parler, de citadins, sauf à Tlemcen. », E.-F. Gautier, Les siècles obscurs du Maghreb.

Située au carrefour des routes qui menaient du Maroc à l'Algérie et de la Méditerranée au Sahara, Tlemcen eut un rôle culturel et commercial considérable. En 1248, elle forma un royaume berbère, indépendant de l'empire des Almohades et devint la capitale du royaume abdelwadide qui s'étendit au XIVe siècle à la plus grande partie de l'Algérie actuelle. Tlemcen qui, déjà au XIIe siècle était un centre religieux, devint alors un foyer de culture islamique très important et rayonnant sur tout le Maghreb, rivalisant avec Fès, Grenade, Tunis et Damas. Au XVIe siècle et pendant une courte durée, elle passa sous la souveraineté du gouverneur espagnol d'Oran puis, sous la domination d'Arudj Barberousse qui fut fait prisonnier à Tlemcen en 1518, et fut tué. Et enfin des Turcs en 1553.

La mosquée de Sidi Boumédiène

Cette mystique capitale de l'Ouest oranais a longtemps été considérée comme la « Jérusalem du Maghreb » parce que les Musulmans et les Israélites y ont gardé leurs lieux saints. Djéma el Kébir, la Grande Mosquée, bâtie au XIe siècle, admirablement ornée par des artisans tlemceniens et cordouans, moderne de lignes est un pur joyau de l'architecture du Maghreb. La mosquée de Sidi Boumediene qui a été construite au XIVe siècle par un sultan de Fès, le « sultan noir », de pur style hispano-mauresque, comme à Fès ou à Grenade. Le minaret est orné de briques et de céramiques polychromes. Mais le patron de la ville a d'abord était Sidi Haloui et dont le marabout est enfoui dans les luxuriants jardins d'Agadir (ville musulmane construite sur l'emplacement de la Pomaria romaine et dont il ne reste que des vestiges près desquels se trouve Tlemcen, rien de commun avec le port marocain), où les femmes stériles vont, de nos jours encore, boire l'eau de son puits, sept mercredis de suite, après avoir déposé leur ceinture dans la Koubba de Lalla Setti.
Si la présence arabe, porteuse de la foi islamique et de la civilisation orientale aux populations berbères autochtones, ne remonte qu'au VIIIe siècle, l'origine des communautés juives en Afrique du Nord a été constaté plus de dix siècles avant Jésus-Christ, et leurs colonies étaient déjà nombreuses sous l'occupation romaine, d'abord sur le littoral puis dans l'intérieur du pays. Longtemps, les juifs n'eurent pas le droit de résider à l'intérieur des murs de la Cité. C'est seulement en 1393, grâce aux mérites du rabbin Ephraïm Enkaoua, qu'ils furent autorisés à franchir les remparts. Ils y vécurent en vase clos, dans le mellah (« ghetto ») jusqu'à l'arrivée des Français, mais ils sont toujours restés attachés à la langue arabe.

Minaret des ruines de Mansourah, mosquée bâtie sous le sultan mérinide Abou Yacoub
Minaret des ruines de Mansourah, mosquée bâtie sous le sultan mérinide Abou Yacoub

De toutes les villes de l'Ouest oranais, Tlemcen est celle qui fut la moins pénétrée par l'immigration espagnole. La limite de cet exode ibérique du milieu du XIXe siècle semble avoir été la région de El Malah (Rio salado), Sidi-Bel-Abbès et Beni-Saf.
Cependant, l'influence andalouse, à Tlemcen, remonte au XIIe siècle, lorsque la reconquête dirigée et achevée par les rois catholiques fit refluer sur l'Afrique du Nord les Moros (maures) qui sont à l'origine de ces communautés andalouses que l'on retrouve de Fès à Bizerte et qui ont gardé, avec les clés de leurs maisons abandonnées à Cordoue, Grenade ou à Malaga, leur folklore musical et poétique. Tlemcen est en permanence liée à l'Espagne musulmane par des échanges culturels, commerciaux et en lui apportant une aide militaire contre la Reconquista Chrétienne. Beaucoup de Sultans de Tlemcen furent élevés dans les cours de l'Andalousie, comme Abou Tachfin, Sultan Abdalwadide élevé à la cour nasride de Grenade. D'ailleurs Boabdil, dernier Sultan de Grenade, mourra au mois de mai 1494 près de deux années après la chute de Grenade. Il avait à peine 40 ans. Sa mère décédera une année avant à Tlemcen qui accueillit tout l’entourage de Boabdil, son épouse Meriem (la sultane Moriama) et ses sœurs appelées les « reines maures ». Dans la nouvelle « Grenade Africaine » une très forte colonie d’andalous y trouvera la paix dont de nombreux juifs fuyant l’inquisition des rois catholiques pendant la reconquista et avant, depuis également la chute de Cordoue en 1232. Avec ces exodes, c'est une partie de la mémoire andalouse qui va également émigrer dans cette ville. Elle en sera avec Fès, la ville héritière de l’Andalousie de son art de vivre, de ses legs philosophique et artistique. L'Allaoui est aussi une des musique de Tlemcen et de sa région(Maghnia, Ghazaouet, Sebdou, M'sirda...), les guerriers de la région de Tlemcen jouaient et dansaient l'Allaoui, aujourd'hui l'Allaoui est toujours présent dans Tlemcen et sa région et c'est répendu jusqu'au Maroc à Oujda plus précisement. L'Allaoui Tlemcenien est très aprécié dans tous les pays voisins (Maroc, Tunisie).



Minaret des ruines de Mansourah, mosquée bâtie sous le sultan mérinide Abou Yacoub, porte
Minaret des ruines de Mansourah, mosquée bâtie sous le sultan mérinide Abou Yacoub, porte

Tlemcen est la capitale de la musique arabo-andalouse en Algérie. Elle est le berceau de grands artistes de ce genre musical. Deux anciennes écoles de musique arabo-andalouse existent en Algérie. Celle de Tlemcen et de Constantine. L'école d'Alger ne fut fondé que tardivement sous l'influence de l'école de Tlemcen. Tlemcen est aussi le berceau et la capitale du hawzi, un autre genre musival qui découle de la musique andalouse et qui se répandit au Maghreb surtout grâce au grand poète musicien BenMessaîb (XVIIe S).

Il y a, sur la route du Maroc, les ruines imposantes de Mansourah (la Victorieuse), cette métropole provisoire de brique rouge qu' Abou Yacoub, construisit à portée de flèche de la capitale du Maghreb central qu'il voulait conquérir et qui devint, après la prise de Tlemcen, sous le sultan marocain Abu al-Hasan ben Uthman, et pour une très courte durée, le siège du gouvernement mérinide pour le Maghreb central. À l'hiver très froid, neigeux en raison de l'altitude (plus de 800 m) mais ensoleillé succédait un printemps précoce qui faisait éclore, dès le mois de février, les fleurs de cerisiers et des pêchers. C'est ensuite la célèbre fête des cerises qui amenait à Tlemcen des dizaines de milliers de visiteurs.

[modifier] Sites et Monuments

  • Grande Mosquée: Datant de 1086 c'est le dernier vestige d'architecture Almoravide avec les Grandes Mosquées d'Alger et de Nedroma. L'ornementation du Mihrab est remarquable et rappelle celle de la Mosquée de Cordoue.
  • Le Méchouar: Palais des souverains Abdelwadides. Malheureusement en raison des aménagements effectués durant la période coloniale au centre-ville, il n'en reste que le mur d'enceinte.
  • Mosquée Sidi Belhassen: abrite actuellement le musée de la ville. Ce petit sanctuaire tlemcénien édifié par le Sultan Abdelwadide Othman en 1296 est d'une pure beauté.
  • Mansourah: De la ville Mérinide du XIVème S. située dans les faubourgs ouest de la ville, il ne reste que des pans de muraille rosés courant au milieu des oliveraies et un majestueux minaret dressé dans la campagne tlemcénienne.
  • La médina d'El Eubbad: Sur ce piton rocheux dominant la plaine de Tlemcen, le Sultan mérinide Abou L'Hassan (le Sultan Noir) a fait édifier au XIVème siècle une mosquée et une médersa, jouxtant la qûbba où fut inhumé Sidi Boumediene, qui font de ce site un des sanctuaires de l'Art Hispano-mauresque.
  • Tombeau du Rabb Aln'Kaoua : Lieu de pélerinage pour la communauté israélite de Tlemcen.
  • Plateau de Lalla Setti: Domine la ville. Magnifique panorama sur la cité et ses alentours. Aires de jeux et de détentes.
  • Les cascades (El Ourit): Le "Goufre", c'est le nom de l'Oued Mefrouch lors de sa chute en bassins successifs vers l'Oued Safsaf. C'est un lieu de promenade et de baignade pour les tlemcéniens.
  • Grottes de Aïn Fezza: Trois salles souterraines sont garnies de stalactites et stalagmites du plus bel effet.

[modifier] Tourisme

Sites et monuments : environ 45 sites naturels et historiques classés; Honaine, Mosquées Almoravides de Tlemcen et Nédroma, Sidi Boumediène, Medersa d’El-Eubbad, Mosquée de Sidi Bellahsen, Mosquée de Sidi Halloui, Méchouar, villages de Tlata et Zahra, la Mosquée de Béni-Snous , les ruines de Mansourah, Sanctuaire du Rabb, Grottes de Aïn Fezza, Bab El Qarmadin, Minaret d'Agadir, Plateau de Lalla Setti .....

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[modifier] Jumelages


[modifier] Club de football

[modifier] Nés à Tlemcen

[modifier] Notes et références

  1. Si Kaddour Benghabrit, Tlemcen, Perle du Moghreb, Richesses de France n°18, Ed. Delmas, Bordeaux 1954
  2. Georges Marçais, Villes et campagnes d'Algérie , Commissariat de l'Algérie à l'Exposition de Bruxelles, Imprimerie Nationale, 1958
  3. R. Tinthoin,Aspects géographiques de Tlemcen et sa région, Richesses de France n°18, Ed. Delmas, Bordeaux 1954
  4. Emile Janier,Regards sur le passé, Richesses de France n°18, Ed. Delmas, Bordeaux 1954
  5. [1] Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province ... De Société archéologique
  6. La Capsa anciennela Gafsa moderne De Pierre Bodereau
  7. Histoire politique de l'Afrique du Nord De Mohand Tazerout
  8. Les Banou Ifren les rois de Tlemcen
  9. Ibn Khaldoun, histoire des Berbères
  10. Du nouveau sur la Chanson de Roland la genèse historique, le cadre ... De Prosper Boissonnade
  11. http://books.google.fr/books?id=diQgAAAAIAAJ&q=mosqu%C3%A9e++ifren&dq=mosqu%C3%A9e++ifren&pgis=1
  12. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  13. Ibn Khaldoun , Histoire des Berbères
  14. La médina de Tlemcen: l’héritage de l’histoire , Fouad Ghomari
  15. http://www.webjournal.unior.it/Dati/19/70/Web%20Journal%20vol.%203,%20Tlemcen.pdf La médina de Tlemcen: l’héritage de l’histoire , Fouad Ghomari
  16. La médina de Tlemcen: l’héritage de l’histoire , Fouad Ghomari
  17. http://www.webjournal.unior.it/Dati/19/70/Web%20Journal%20vol.%203,%20Tlemcen.pdf La médina de Tlemcen: l’héritage de l’histoire , Fouad Ghomari

[modifier] Bibliographie

  • Charles-André Julien, Histoire de l'Afrique du Nord. Des origines à 1830, Grande Bibliothèque Payot, 3ème édition, Paris 2001
  • Richesses de France, Tlemcen et sa région, Ed. Delmas, Bordeaux 1954
  • Georges Marçais, Les villes d'art célèbres, Tlemcen, Ed. du Tell, Réédition de l'ouvrage paru en 1950 à la Librairie Renouard, H Laurens à Paris, Blida 2003

[modifier] Voir aussi

Un timbre francais de 1960 a été édité, le 18 janvier, avec pour représentation la mosquée de Tlemcen.

[modifier] Liens internes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Tlemcen.

[modifier] Localisation

[modifier] Liens externes