1979

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Pour la chanson des Smashing Pumpkins, voir 1979 (album).


Années :
1976 1977 1978  1979  1980 1981 1982

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Cette page concerne l'année 1979 du calendrier grégorien.

Sommaire

[modifier] Événements

18 juin : Accords SALT 2
18 juin : Accords SALT 2


  • Les négociations pour la reprise des relations bilatérales entre la Chine et l’Union soviétique qui débutent fin 1979 sont interrompues au début de 1980, avant de reprendre en 1982.


[modifier] Afrique

  • 7 février : Le colonel Chadli Bendjedid devient président de l'Algérie (fin en 1992).
  • 11-16 mars : Conférence de Kano qui met fin à la guerre civile au Tchad et met en place un gouvernement présidé par Goukouni Oueddei, chef du Frolinat (front de libération nationale) le 23 mars. La guerre civile reprend.
  • 30 mars[1] : Le FMI impose au Sénégal un Plan d’ajustement structurel (PAS), impliquant la diminution des dépenses publiques en vue de rétablir l’équilibre du budget, la liquidation des entreprises non rentables et la privatisation des firmes potentiellement ou réellement rentables, la dévaluation de la monnaie nationale, la compression des effectifs des administrations publiques et du secteur public. Les PAS se répandent dans tous les pays africains, provoquant des licenciements et des réductions de salaire, la hausse des prix, la réduction massive de l’offre scolaire, la détérioration des systèmes de santé et des conditions d’existence.
  • 11 avril : Le dictateur de l’Ouganda Idi Amin Dada est mis en fuite par l’armée Tanzanienne. Son régime a fait depuis 1971 environ 200 000 morts dont une partie des cadres du pays.
  • 1er mai : Rapport de la commission de Nicholas Wiehahn sur le travail en Afrique du Sud[2]. Autorisation des syndicats Noirs. Les syndicats multiraciaux restent interdits.
  • 19 juin : Élections présidentielle et législatives au Mali. Moussa Traoré est réélu président de la République.
  • 28 juin : Un gouvernement de 15 membres est constitué au Mali, qui ne compte, outre le général Moussa Traoré (ministre de la défense), que deux militaires.
  • 17-20 juillet : Déclaration de Monrovia[3]. Les responsables politiques africains s’engagent à promouvoir le développement économique et social et l’intégration de leurs économies en vue d’accroître leur indépendance.
  • 1er-7 août[4] : Sommet du Commonwealth de Lusaka qui résout la question rhodésienne avec l’organisation d’élections libre en février 1980.
    • À Lusaka, les cinq États de la ligne de front contre l’apartheid (Angola, Botswana, Mozambique, Tanzanie et Zambie) développent leur coopération pour réduire leur dépendance économique vis-à-vis de l’Afrique du Sud. Rejoint l’année suivante par le Lesotho, le Swaziland, le Malawi et le Zimbabwe, ils mettent sur pied une conférence pour la Coordination du Développement Sud-Africain (SADCC, 1er avril 1980), qui cherche à réorganiser le système de transport pour éviter les ports de l’apartheid, à attirer des investissements étrangers et à promouvoir le commerce interrégional.
  • 5 août : La Mauritanie se désengage du conflit contre le Front Polisario. Le Maroc continue la guerre contre la RASD.
  • 21 août : Accords de Lagos signés par les représentants de onze factions tchadiennes et de neuf pays africains.
  • Août : Massacres ethniques au Burundi.


  • Le Nigeria subit une grave crise économique due au ralentissement des exportations de pétrole (chômage, inflation...).
  • 44,2% de la population d'Afrique du Nord habite en ville en moyenne.

[modifier] Amérique

29 mars : Révolution sandiniste. Graffiti photographié en 1980
29 mars : Révolution sandiniste. Graffiti photographié en 1980
  • 26 janvier-1er février[5] : Le pape Jean-Paul II visite le Mexique.
  • 27 janvier-12 février : Troisième conférence de l’épiscopat latino-américain de Puebla, au Mexique. Les théologiens de la libération sont écartés des débats.
  • 12 mars : Luís Herrera Campíns, démocrate-chrétien au pouvoir au Venezuela.
  • 13 mars :
  • 15 mars, Brésil : Le général João Figueiredo prend le pouvoir, et le pays amorce un timide retour à la démocratie.
  • 16 mars, Nicaragua : Les trois tendances du FSLN forment une direction nationale unique.
  • 29 mars : Révolution sandiniste au Nicaragua (fin en 1990). L’offensive finale est lancée. La dictature de Somoza ne peut plus compter sur aucun soutien.
  • 3 juin : Marée noire de la plate-forme Ixtoc 1 dans le Golfe du Mexique.
  • 29 juin : En Bolivie, les élections ne dégagent pas de net vainqueur. Siles (35,9%) arrive en tête devant Paz (35,8%) et Banzer (14%), mais sans disposer de majorité absolue. Le Parlement se révèle incapable de trancher entre Siles et Paz et le président du Sénat Wálter Guevara Arze assure l’intérim pour un an (8 août). Les manœuvres politiques et les complots se multiplient pour préparer l’échéance électorale suivante. À l’Assemblée, l’armée est accusée de corruption.
  • 17 juillet : Somoza fuit le Nicaragua.
  • 19 juillet : Chute de la dictature de Somoza, lâchée par les États-Unis, au Nicaragua. Prise du pouvoir par les Sandinistes. Le FSLN fait une entrée triomphale dans Managua. Une junte de gouvernement de reconstruction nationale de cinq membres se met en place, comprenant les différentes tendances de l’opposition. Son programme est clairement sandiniste : confiscation des biens de la famille Somoza, suppression de la Garde nationale, nationalisation du système bancaire, et du commerce extérieur, réforme agraire. L’économie mixte doit être atteinte par la création d’un secteur nationalisé, appelé « aire de propriété du peuple » qui doit coexister avec le secteur privé et un secteur mixte. Le secteur privé conserve cependant une nette prépondérance (60% du PNB en 1980). Des divergences apparaissent entre la bourgeoisie et les Sandinistes, qui s’imposent peu à peu à l’exécutif comme au législatif tout en conservant le pluralisme politique.
  • 10 août : Le populiste Jaime Roldós Aguilera (38 ans), est élu démocratiquement président de l’Équateur. Il forme un gouvernement réformiste.
  • 31 août : Les États-Unis révèlent qu'une brigade soviétique est stationnée à Cuba.
  • 25 août - 8 septembre : L'Ouragan David, l'un des ouragans les plus meurtriers de la seconde moitié du XXe siècle, fait plus de 2 000 victimes, principalement en République dominicaine.
  • 3-9 septembre : Conférence des non-alignés à la Havane, qui marque la plus grave crise dans l'histoire de ce mouvement.
  • 15 octobre : Coup d’État réalisé par de jeunes officiers réformistes au Salvador destiné à prévenir une évolution à la nicaraguayenne. Ils lancent un processus de démocratisation du pays, mais la « junte révolutionnaire de gouvernement » dirigée par le colonel Adolfo Majano-Ramos qui s’installe se trouve dans l’impossibilité d’affirmer son autorité face à l’armée qui continue à réprimer toute forme de contestation sociale au nom de la lutte contre le communisme. La réforme agraire décrétée le 5 mars 1980, tout comme la réforme du commerce extérieur et celle de la banque ne peuvent être menés à bien. Les organisations révolutionnaires refusent de soutenir ce qu’elles qualifient de coup d’État proaméricain. Leurs violences font écho à celle des escadrons de la mort.
  • 1er novembre : En Bolivie, coup d'État du général Alberto Natusch Busch, qui prend le pouvoir, devenant le 55 e président de la République. L'armée organise la dissolution de l’assemblée.
  • 16 novembre, Bolivie : Le général Alberto Natusch Busch, après 16 jours de régime militaire et 200 morts, se retire et les militaires remettent le pouvoir aux civils, la présidente de l’Assemblée, Lidia Gueiler Tejada, devenant président de la République.


Icône de détail Articles détaillés : 1979 au Canada et 1979 au Québec .

[modifier] États-Unis

28 mars : Accident de la centrale de Three Mile Island
28 mars : Accident de la centrale de Three Mile Island
9 novembre : Manifestation à Washington DC contre la prise d'otages de Téhéran
9 novembre : Manifestation à Washington DC contre la prise d'otages de Téhéran


  • Création de la « Majorité morale » par les leaders de la droite religieuse et populiste et ceux de la « Nouvelle Droite ».
  • 69 centrales nucléaires civiles sont en fonction aux États-Unis.
  • Les États-Unis importent 50% du pétrole qu’ils consomment.

[modifier] Océanie, Pacifique & Antarctique

Icône de détail Article détaillé : 1979 en Nouvelle-Calédonie.

[modifier] Asie

  • Charan Singh, ministre indien de l’Intérieur, accuse publiquement le Premier ministre Morarji Desai de népotisme au début de l’année.
    • Troubles entre hindous et musulmans dans plusieurs États. Le RSS, bras temporel du Jan Sangh, est accusé d’en être l’instigateur.
    • Charan Singh démissionne pour protester contre l’attitude de Morarji Desai qu’il accuse de soutenir le Jan Sangh.
  • 17 février-16 mars : Conflit sino-viêtnamien en réaction à l’occupation du Cambodge. 200 000 soldats chinois traversent la frontière. Le Viêt Nam résiste au prix de lourdes pertes de chaque côté, et des négociations s’ensuivent.
  • Mars : La flotte soviétique utilise l’ancienne base américaine de Cam Ranh au Viêt Nam.
  • 15 juillet : Morarji Desai démissionne et Charan Singh devient Premier ministre en Inde le 26 juillet. Compte tenu du fait qu’il risque de ne pas obtenir la confiance de l’Assemblée, il est convenu qu’il règlerait les affaires courantes jusqu’aux élections de janvier 1980.
  • 20 juillet[10] : Conférence à Genève sur la question des réfugiés.
  • Juillet : Deng Xiaoping autorise la création d'entreprises à capitaux étrangers en Chine.
  • 6 décembre, Pékin : Le Mur de la démocratie est déplacé.
  • 18 décembre : Guerre d'Afghanistan. Début de l'intervention de l'Union soviétique en Afghanistan. Incapables de contenir la rébellion, Mohammad Taraki et Hafizullah Amin sollicitent l’aide militaire des Soviétiques. L'Armée rouge engage 40 000 soldats.
  • 27 décembre, Afghanistan : Après trois jours d'intenses combats l'Armée rouge prend possession de Kaboul. Le Président Amin, accusé d'être à la solde des Américains, est arrêté et exécuté lors du coup d’État. Babrak Karmal, l'ancien vice-président écarté et exilé en 1978, est installé à la présidence de l'Afghanistan (fin en 1986) et se proclame président dans un discours télévisé préenregistré. L’insurrection va se poursuivre, et plus de 3 millions de personnes vont passer la frontière pour se réfugier au Pakistan. Les troupes soviétiques (120 000 hommes) vont s’enliser, ne contrôlant qu’une faible partie du pays, subissent des pertes (15 000 tués) et finalement se démoralisent.


  • Les troupes vietnamiennes tentent de vaincre les forces de la guérilla antigouvernementale au Cambodge (1979-1989).
  • Des réfugiés cambodgiens et laotiens affluent en Thaïlande, qui doit également faire face aux pressions vietnamiennes sur sa frontière.
  • Le gouvernement birman met l’accent sur l’autonomie de la Birmanie, en réduisant sa dépendance vis-à-vis de l’aide étrangère et en différant son adhésion à la Banque asiatique de développement. La Birmanie rompt même ses liens avec le groupe des pays non-alignés en 1979 pour protester contre ses inclinations pro-soviétiques ; elle y sera réadmise en août 1992.
  • Situation alimentaire tragique au Cambodge selon l’ONU.
  • Le nombre de réfugiés fuyant les régimes communistes culmine avec 393 562 départs (1 359 260 départs de 1975 à 1989).
  • La situation économique se dégrade à nouveau en Inde par la conjugaison d’une nouvelle mousson et du second choc pétrolier.

[modifier] Proche-Orient

  • Février : Incidents de frontière entre l’Irak et l’Iran.
  • Mars : Jimmy Carter doit intervenir, mais ne parvient pas à modifier la nouvelle orientation de l’accord israélo-égyptien qui laisse de côté la question des territoires.
  • 26 mars : Traité de paix entre l'Égypte et Israël (Washington) mettant fin à la guerre qui durait depuis 1948[11]. L'Égypte reconnaît l'État israélien, qui évacue le Sinaï.
  • 18 avril[12] : Saad Haddad proclame l’État du Liban libre dans la région qu’il contrôle (Liban Sud). La Syrie ne parvient pas à dominer le réduit chrétien et diminue son engagement au Liban.
  • Avril : Face à la menace iranienne, l’Irak conclu avec l’Arabie saoudite un accord de sécurité par lequel l’Irak s’engage à défendre l’Arabie saoudite en cas d’agression iranienne ou de menace soviétique.
  • 26 mai : Israël restitue officiellement à l'Égypte la ville d'El Arich, capitale du Sinaï, en application des accords de Camp David. Pour sortir de l’impasse, la question des territoires jordaniens et syriens occupés par Israël est occultée, ainsi que les problèmes des implantations de colons juifs en Cisjordanie et à Gaza, du statu ultime de Jérusalem et de l’autonomie palestinienne. La coalition arabe anti-israélienne perd sa principale force militaire.
  • 29 mai : Les pourparlers sur l’autonomie palestinienne reprennent entre l'Égypte et Israël en même temps que le retrait israélien du Sinaï (1979-1982).
  • 6 juin : Attentats islamistes en Syrie. Un commando attaque l’école d’artillerie d’Alep et assassine 83 cadets, tous de confession alaouite. Le mouvement islamiste s’implante surtout dans les grandes villes du Nord (Alep, Hama, Homs, Lattaquié) et délaisse Damas solidement tenue par les forces armées et policières du régime.
  • 16 juillet : Saddam Hussein devient Président de la République en Iraq après avoir écarté du pouvoir son oncle, le général Ahmad Hasan al-Bakr, dirigeant baasiste historique. Il cumule les fonctions de président de la République, secrétaire général du Ba’th, chef du conseil de commandement de la révolution et commandant en chef des forces armées. Dans les jours qui suivent, ses opposants au sein du Ba’th, en majorité chiites, sont éliminés.
  • 25 octobre : Traité de Moscou entre L'URSS et le Yémen du Sud[13]. Les tensions entre le Yémen du Sud et le Yémen du Nord, aiguisées par la découverte de gisements pétroliers sur des frontières mal définies, poussent le gouvernement du sud à s’allier avec l’Union soviétique, à laquelle il accorde des facilités navales et aériennes.
  • 20 novembre : Un groupe d’exaltés s’empare de la grande mosquée de La Mecque et proclame son chef le mahdi, homme guidé par Dieu. Les forces de polices saoudiennes, aidées par un contingent du GIGN français, reprennent le contrôle des lieux après quinze jours de siège. Les insurgés sont tous exécutés. L’affaire remet en cause le dogme de la protection des villes saintes par le régime saoudien, qui doit retrouver une légitimité en luttant contre les hérésies de l’Islam.
  • Novembre : Les populations chiites du royaume saoudien, qui n’ont pas le droit de célébrer leurs culte, prises dans l’exaltation de la révolution iranienne, organisent des manifestations religieuses (Achoura) immédiatement réprimées par la police (19 morts).


[modifier] Iran

Icône de détail Article détaillé : Révolution iranienne.
  • 16 janvier : Fuite du shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, atteint d’un cancer.
  • 1er février : Proclamation de la république islamique en Iran. L’ayatollah Khomeyni, alors en exil en France, rentre en Iran et fonde une république islamique basée sur le retour à la pureté religieuse et sur le rejet de l’occidentalisation.
  • 11 février : L’ayatollah Khomeyni annonce la victoire de la révolution et prend le pouvoir. Il établit une théocratie autoritaire où il s’attribue le pouvoir suprême d’arbitrage. Mehdi Bazargan devient son premier ministre (fin le 5 novembre).
  • 30 mars: La république islamique est approuvée par référendum.
  • Avril : Deuxième choc pétrolier suite à la révolution iranienne. Les grèves dans l’industrie iranienne du pétrole stoppent les exportations iraniennes et déclenchent une seconde vague de panique chez les pays consommateurs, qui effectuent des achats de précaution. Le cours du baril de brut triple, de 12,70 à 36 dollars entre 1979 et 1980.
  • 4 novembre : Crise iranienne des otages. Quand Jimmy Carter accepte que le shah se fasse soigner à New York, des extrémistes iraniens contrôlés par le nouveau pouvoir occupent l’ambassade américaine de Téhéran et détiennent 66 otages pendant quinze mois (fin le 20 janvier 1981).


  • L’Iran de Khomeyni, hostile au « grand Satan » américain, déteste aussi l’Union soviétique et lui barre l’accès au golfe Persique et aux gisements pétroliers. Il suscite son inquiétude de voir s’étendre la contestation religieuse en Asie centrale soviétique, une des raisons de l’intervention en Afghanistan.

[modifier] Europe

4 mai : Margaret Thatcher au pouvoir. Elle présente un programme inspiré des idées libérales et monétaristes ; une politique monétaire ferme pour lutter contre une forte inflation, des stimulants fiscaux pour redonner du tonus aux entreprises privées, un abaissement du pouvoir syndical. Geoffrey Howe, chancelier de l’Echiquier (1979-1983), entend marquer une rupture avec le passé. L’impôt sur le revenu voit son taux standard passer de 33 à 30 % et son taux maximal diminué de 83 à 60 %, mais pour éviter un approfondissement du déficit, il faut augmenter la TVA de 8 à 15 %. Du côté des dépenses, comme les crédits affectés au maintien de l’ordre et à la défense croissent, on diminue les budgets des services publics relevant des autorités locales, du logement et de l’éducation. La priorité est accordée à la lutte contre l’inflation, afin de bénéficier des avantages que procure la stabilité des prix. La progression des dépenses sociales, qui sont passées entre 1945 et 1979 de 8 à 22 % du PNB, est enrayée.
4 mai : Margaret Thatcher au pouvoir. Elle présente un programme inspiré des idées libérales et monétaristes ; une politique monétaire ferme pour lutter contre une forte inflation, des stimulants fiscaux pour redonner du tonus aux entreprises privées, un abaissement du pouvoir syndical. Geoffrey Howe, chancelier de l’Echiquier (1979-1983), entend marquer une rupture avec le passé. L’impôt sur le revenu voit son taux standard passer de 33 à 30 % et son taux maximal diminué de 83 à 60 %, mais pour éviter un approfondissement du déficit, il faut augmenter la TVA de 8 à 15 %. Du côté des dépenses, comme les crédits affectés au maintien de l’ordre et à la défense croissent, on diminue les budgets des services publics relevant des autorités locales, du logement et de l’éducation. La priorité est accordée à la lutte contre l’inflation, afin de bénéficier des avantages que procure la stabilité des prix. La progression des dépenses sociales, qui sont passées entre 1945 et 1979 de 8 à 22 % du PNB, est enrayée.


[modifier] Italie

  • 31 janvier : Le gouvernement Andreotti donne sa démission quand les communistes annoncent qu’ils retournent dans l’opposition.
  • 13 mars : L’Italie adhère au SME.
  • 21 mars : Après l’échec de Ugo La Malfa (PRI), Giulio Andreotti forme un nouveau gouvernement.
  • 31 mars : N’ayant pas obtenu la confiance au Sénat, Andreotti démissionne.
  • 1er avril : Face à l’absence de majorité parlementaire, le président de la République dissout le Parlement.
  • 7 avril : La lutte contre les terroristes s’étend aux milieux universitaires et intellectuels. 25 professeurs et intellectuels, dont le philosophe de l’université de Padoue Toni Negri sont arrêtés par la police. Della Chiesa démantèle les Brigades Rouges (1979-1981).
  • 3-4 juin : Aux élections parlementaires, le PCI passe de 34,4% à 30,4% des voix, le PSI augmente un peu, la DC se maintient à la baisse (38,3%) et le parti radical de Marco Pannella passe de 1,1% à 3,5%[17].
  • 22 juin : Le gouvernement Andreotti, qui avait assuré les affaires courantes pendant les élections, démissionne. Les communistes refusent d’appuyer un gouvernement dans lequel ils ne seraient pas représentés par des ministres.
  • 5 août : Le démocrate-chrétien Francesco Cossiga forme un gouvernement avec la participation des libéraux.
  • 12 septembre : Une éruption de l'Etna, en Sicile (Italie) fait 12 morts.
  • En novembre, Enrico Berlinguer annonce la nouvelle ligne du PCI : la solution d’alternative démocratique, soit l’alliance avec le PSI contre la DC.


  • Semaine de 39 heures. Plan d’assainissement triennal.
  • Le recensement estime à une fourchette de quatre à sept millions le nombre de personnes travaillant illégalement. Cette économie souterraine, bénéficiant de coûts de production assez bas, se révèle être un appui non négligeable pour l’économie italienne dont l’état réel est moins catastrophique que les chiffres officiels le laissent entendre.

[modifier] France

Icône de détail Article détaillé : 1979 en France.

[modifier] Suisse

Icône de détail Article détaillé : 1979 en Suisse.

[modifier] Chronologies thématiques

Icône de détail Articles détaillés : 1979 en science, 1979 dans les chemins de fer, 1979 en aéronautique, 1979 en sport et 1979 en informatique.

[modifier] Arts et culture

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur 1979.

[modifier] Arts plastiques

[modifier] Tauromachie

[modifier] Naissances en 1979

[modifier] Décès en 1979

[modifier] Notes et références

  1. Nations Unies Sénégal - FMI
  2. Smash Apartheid Through Workers Revolution - Permanent Revolution & Black Labor in South Africa
  3. HoG Assembly 1979.PDF
  4. en:Commonwealth Heads of Government Meeting
  5. Le Saint-Siège - Saint-Père - Jean Paul II - Voyages 1979
  6. Autres Brésils - Dossiers - Elections 2002/3
  7. NEW ZEALAND DISASTERS - AIR NEW ZEALAND PLANE CRASH ON MOUNT EREBUS - 1979
  8. Notes : 33. Insurrection népalaise
  9. http://www.ipu.org/parline-e/reports/arc/THAILAND_1979_E.PDF
  10. retour à l'accueil
  11. http://untreaty.un.org/unts/60001_120000/2/5/00002248.pdf
  12. Chronique Des Guerres Du Liban
  13. http://untreaty.un.org/unts/60001_120000/5/7/00008347.pdf
  14. Ante el XXVIII Congreso del PSOE · ELPAÍS.com
  15. http://www.la-sociale.net/IMG/pdf/ksm.pdf
  16. es:Referendos en España
  17. http://www.ipu.org/parline-f/reports/arc/ITALY_1979_F.PDF

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