Tizi-Ouzou

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Tizi-Ouzou Tizi Wezzu – en tifinagh
Pays	Algérie
Wilaya	Tizi-Ouzou
Daïra	Tizi-Ouzou
Code ONS	1501
Code postal	15000
Président de l'APC Mandat en cours	Rezki Bensalem
Longitude	04° 03' Est
Latitude	36° 43' Nord
Superficie	km²
Population	120 259 hab. ({{{date-pop}}})
Densité	hab./km²

Tizi-Ouzou est une ville d'Algérie, chef lieu de la wilaya homonyme, dans la région de la Grande Kabylie (aussi appelée Haute Kabylie), à l'est d'Alger.

Deuxième ville de Kabylie en terme de population, après Béjaia, avec 120 259 habitants en 2004, Tizi Ouzou se situe à une altitude de 200 mètres.

Son nom vient du berbère Tizi n Uzezzu, (en tifinagh en tifinagh ⵝⵉⵣⵢ ⵏ ⵓⵣⴻⵣⵣⵓ), qui signifie « col du genêt ». Sous forme contractée, elle se prononce Tizuzzu.

[modifier] Histoire de la ville

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D'abors, citons le cadre Géo-historique auquel elle appartenait après les Romains, les Turques au tour des Français qui l'avaient colonisée. Il faut savoir et admettre que l’histoire de Tizi-Ouzou est indissociable de celle de la Grande Kabylie et bien évidemment du reste du Pays.

La ville de Tizi-Ouzou a connu de multiples transformations socio-économiques durant la 2ème moitié du 19e siècle. 1867, la ville abrita quelques services publiques, une Justice de Paix, Une Eglise, Une Ecole de Filles, Une Ecole Arabo-Française, un Hôtel, un Café, Restaurant, un Bureau de Poste. La Population à Tizi-Ouzou était de 1 200 personnes en 1876, mais avec l’ouverture de la voie de chemin de Fer Alger/Tizi-Ouzou vers 1888 l'élément déclencheur du développement de la ville en pleine naissance au début du XXe siècle: de nouveaux équipements et activités viennent densifier un peu plus le Quartier Européen.

De 1956, à cause de la politique militaire de la terre brûlée dans les montagnes, les ruraux commencèrent leur exode vers Tizi-Ouzou, ils furent parqués dans les cités de recasement, le nombre d’habitants passe alors à environ 15 000 habitants en 1960.

1962, l'indépendance. Petit à petit, les choses commencent à évoluer sur tous les plans, sa population est passée de 15 000 habitants en 1960 à 132 000 habitants en 2002.

Le développement de Tizi-Ouzou par services : services éducatifs et universitaires : la commune de Tizi-Ouzou est l’une des communes à forte population scolarisée, entre le primaire, le moyen, le secondaire et l’universitaire. En subissant ce schéma, Tizi-Ouzou a reproduit une croissance spatiale déséquilibrée. Tizi-Ouzou est avant tout une ville de transit régional et de services : commerces culture et loisirs, hôtels éducation et santé, artisanat et formation professionnelle, la PMI et la PME se localisent, aussi bien dans le tissu urbain que dans les zones d’activités périphériques. Tizi-Ouzou a été le témoin du drame du Printemps noir (2001) où dans le village de Ath Douala, un jeune lycéen de 19 ans, répondant au nom de Massinissa Guermah, fut abattu par un élément de la gendarmerie. Ce fut alors l'embrasement général de toute la Kabylie, et plus de 130 jeunes furent tués par les autorités algériennes dans ce qui restera comme les pires émeutes qu'ait connu l'Algérie depuis l'indépendance. Suite à ces évènements, plusieurs mouvements politiques ont fait leur apparitions, certain réclamant une autonomie de la Kabylie, comme le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), d'autres encore, une reconnaissance de la pluralité culturelle dont bénéficie l'Algérie, donc une reconnaissance de l'identité berbère de l'Algérie, comme le Mouvement citoyen des Aarchs.

[modifier] Localisation

Cette ville, de 160 000 habitants (d'après un recensement de 2004^{[réf. nécessaire]}), est située en Kabylie dont elle est la capitale culturelle. On y parle le kabyle (dérivé du berbère), l'arabe dialectale et le français comme première langue étrangère. La ville a beaucoup d'atouts ; elle se situe à 30 km de stations balnéaires comme Tigzirt, Azeffoun et Dellys.

[modifier] Société

L'équipe de football de Tizi Ouzou, la Jeunesse Sportive de Kabylie ou J.S.K, est l'un des clubs les plus connus d'Afrique .

Tizi-Ouzou a été le témoin du drame du Printemps noir (2001) où dans le village de Ath Douala, un jeune lycéen de 19 ans, répondant au nom de Massinissa Guermah, fut abattu par un élément de la gendarmerie. Ce fut alors l'embrasement général de toute la Kabylie, et plus de 130 jeunes furent tués par les autorités algériennes dans ce qui restera comme les pires émeutes qu'ait connu l'Algérie depuis l'indépendance.

Suite à ces évènements, plusieurs mouvements politiques ont fait leur apparitions, certain réclamant une autonomie de la Kabylie, comme le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), d'autres encore, une reconnaissance de la pluralité culturelle dont bénéficie l'Algérie, donc une reconnaissance de l'identité berbère de l'Algérie, comme le Mouvement citoyen des Aarchs.