Tidjane

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La confrérie soufi des Tijani, la Tijâniyya, est une confrérie fondée au XVIIIe siècle. Elle est surtout implantée au Sénégal, mais trouve des adeptes au Ghana, Nigéria, Niger, et Mauritanie

Sommaire

[modifier] Historique

La Tidjaniya, voie sipirituelle musulmane fut fondée par Cheikh Abou al-Abbas Ahmed at-Tijani vers 1781 à Ain ElMadi en Algérie. C'est une voie dont la doctrine est basée sur le Saint Coran et la Sounna du prophête Mohamed (Paix et Salut sur Lui). Abou al-Abbas Ahmed at-Tijani est né à Aïn Maadi en Algérie il meurt vers en 1815 à Fès au Maroc, où il fut inhumé. Avant son entrée dans la voie spirituelle, le saint homme avait passé toute sa prime jeunesse à étudier les sciences islamiques qu'il maîtrisa parfaitement. C'est ainsi, qu'à peine âgé de sept ans, il avait totalement mémorisé le Coran. À l'âge de 21 il maîtisa toutes les sciences islamiques. D' origine chérifienne, il descendait d' Ali Ibn Abi Talib par Al Hassan, un des fils du cousin et gendre du Prophète (Paix at Salut sur Lui). Tous les éducateurs qui l'avaient accueilli comme étudiant furent frappés par les dons exceptionnels du jeune Cheikh Ahmed Al-Tidjani. Ses maîtres dans la voie spirituelle étaient également toujours éblouis, et de prime abord, par le haut degré d'élévation qui singularisait l' enfant d'Aïn Mâdi, ainsi que par les lumières divines qui baignaient sa personne, sans même qu'il en soit conscient. Pérégrination pour Dieu: jusqu'à l'âge de 40 ans, le fondateur de la Tidjaniyya fit d'incessants déplacements pour la quête du haut savoir et pour entrer en contact avec de grands maîtres de la voie initiatique. Après des études dans sa famille, il passa une partie de sa vie à Fès où il poursuivit sa formation jusqu'en 1758. Il revint plus tard, en 1798, s'établir dans ce carrefour prestigieux de la spiritualité musulmane. Son retour à Fès intervient après des séjours à Tlemcen en Algérie, à Sousse en Tunisie, à la Mecque, à Médine, au Caire et suite à une retraite dans un oasis du Sahara. Parmi les grands maîtres du Maghreb qu'il eût à côtoyer dans sa pérégrination vers Dieu figurent Abu Mohammed Al-Teib, Ahmed AI-Sakali, Mohammed -Al Wanjeli, Abdallah Al-Arabi, Abul Abass Ahmed Al Tawach, Abi Abdallah Mohammed Ben Abdul Rahman AI-Azari et Moulay Idriss. En Égypte, sur le chemin du pèlerinage à la Mecque, il prit le wird de la «Khalwatiyya» sous la conduite du saint égyptien Mahmoud AI-Kurdi, grand maître de cet ordre mystique. Il adopta pendant quelque temps les principes et règles de l'ordre (1), et c'est lors de leur rencontre qu'Al-Kurdi prédit à Cheikh Ahmed Al-Tidjani l'accession à une station spirituelle qui dépasse la sainteté suprême. À son retour du pèlerinage, le futur fondateur de la Tidjaniyya séjourna de nouveau auprès du maître Mahmoud Al-Kurdi. Il attira autour de sa présence de nombreux savants d'Égypte à la recherche de connaissances complémentaires.

A la Mecque, le Cheikh Ahmed Al- Tidjani recueillit, par des modalités subtiles, divers secrets divins et connaissances ésotériques du maître Abil Abass Ahmed Ben Abdallah AI-Hindi. Ce dernier, sans même le voir physiquement, le déclara son héritier et celui d'Ali, cousin du Prophète (Psi). Lors de son séjour à Médine, le Cheikh Al- Tidjani entra en contact avec un autre saint de grande envergure, le Cheikh Mohammed Ben Abdul Karim Al Saman. Le saint médinois lui confirma les prédictions déjà faites par AI-Kurdi. De tous les maîtres rencontrés, ceux qui ont le plus marqué le fondateur de la Tidjaniyya furent, sans aucun doute, le cheikh Égyptien de la «Khalwatlyya», Mahmoud Al-Kurdi, et le Mecquois Abdallah Al-Hindi. Leurs relations rajeûnissaient toutefois les rapports classiques maître-disciple; chacun tirant profit de l'autre au plan mystique et des secrets divins. Il s'agissait donc d'une obédience réciproque voulue par Allah.


Concernant les stations spirituelles qui jalonnent la voie mystique musulmane, le Cheikh Ahmed Al Tidjani les avait acquises toutes avant l' âge de quarante ans. Il avait aussi été investi au titre de cheikh ou de moukhadam (lieutenant) par différents maîtres déjà évoqués au nombre de quarante. Bien que détenteur des divers grades spirituels, le Cheikh Al Tidjani ignorait les niveaux élevés qu'il avait atteints, Dieu les lui ayant voilés. Il les ressentait seulement, en raison de la déférence particulière que lui manifestaient les grands saints à qui il rendait visite.


Ce n'est que vers l' âge de cinquante ans que le Cheikh devint pleinement conscient du statut qu'Allah lui avait octroyé. Ce fut avec l'aide du Prophète Mohammed qui lui apparut à l'état de veille dans un village béni du Sahara. Initiation par le Prophète (Psi) Lors de sa manifestation miraculeuse, le Prophète signifia à Cheikh Ahmed AI- Tidjani qu'il était Son Garant, Son Maître choisi et Son Educateur exclusif. Il lui ordonna aussi de délaisser tout ce qu'il avait reçu des différents maîtres rencontrés et de leurs voies spirituelles. Le Prophète lui enseigna, ensuite, une Partie du wird Tidjaniyya :

100 fois la demande de pardon,

100 fois la prière sur le Prophète (Sallatoul Fatiha) et 12 fois la Prière Djawaratoul Kamel (Perles de la perfection). Cheikh "Ahmed AI Tidjani s'adonna pendant quatre années à ce wird sans retraite ni éloignement des hommes, et selon les directives du Sceau des Prophètes et des Messagers. Au terme de ces quatre années, le Prophète Mohammed (Psi) revient de nouveau lui ordonner d'ajouter au wird initial

100 fois «la ilaha il!ah lâh» (iI n'y a point de Dieu excepté Allah). Les enseignements qu'il convient de tirer de l'itinéraire du fondateur de la Tidjaniyya iusqu'à sa rencontre avec le Prophète sont essentiels pour qui emprunte la voie spirituel!e. Le premier est que le Cheikh AI- Tidjani n'a: jamais cherché à se faire valoir ou à faire du prosélytisme autour de sa personne.

Il s'est, en permanence, confiné dans une humilité totale, en dépit de l'admiration que lui manifestaient différents maîtres dont la grande sainteté était reconnue. Pareil enseignement a été mis en exergue pour les disciples, par la grande figure sénégalaise de la Tidjaniyya, El Hadji Omar Tall du Fouta, dans son ouvrage spirituel «Al Rimah» (Livres des lances). Le Cheikh AI-Murtada y dit en effet: «Le disciple qui cherche à se faire valoir avant d'avoir terminé son initiation, ne fera rien de bon». Il poursuit plus loin: «Ce qu'il faut( c'est être droit et sincère, rester humble malgré l' acquisition de certaines vertus, se considérer comme toujours imparfait et très loin d'égaler les saints, s'en remettre à Allah, demeurer attentif devant le but à atteindre...» le deuxième enseignement réside dans la transmission à Cheikh Ahmed Al-Tidjani des modalités de sa mission au service de Dieu.

Il reçut du Prophète à l' état de veille et non en rêve, la permission d'éduquer les créatures, en général et absolument. C'est aussi le Prophète en personne qui l'a informé de vive voix qu'il est le pôle caché (Maktûml, le sceau des saints «par l'intermédiaire duquel tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l'influx des Prophètes». Après cette transmission et sur les directives du Messager de Dieu, le fondateur de la Tidjaniyya pouvait, dès lors, dévoiler à ses disciples l'importance de la voie et ce qu'il représentait lui-même.

C'est ainsi que concernant les facettes de son statut élevé, il déclara: "Tout saint ne boit n'est abreuvé que de notre mer depuis la création jusqu'à la résurrection» ou «Tous les Cheikhs ont appris de moi l'inconnaissable... Je suis le seigneur des saints, comme Mohammed est le seigneur des Prophètes» ou encore: «Abd Al Qâdir Al Jilânî a dit : "mon pied est sur le cou de tout saint", il parlait de ceux de son temps. Quant au mien, il est sur le cou de tout saint depuis Adam jusqu'au jugement à dernier».

Un autre enseignement peut être relevé sur les modalités de la vision du Prophète par les saints, les gnostiques et les vertueux. Cheikh El Hadji Omar Tall s'y est étendu dans le livre précité. Il souligne : «On peut voir le Prophète (Psl) sous deux formes : sous l'aspect qu'il avait en ce monde, tel que le virent ses compagnons, ou sous l'aspect de son «essence» la sainte, pour les gnostiques précisément. C'est une lumière qui emplit entièrement le monde. Le gnostique, lui, voit cette lumière grâce à son intelligence."

Cette «essence» peut aussi être «incarnée» par certains Cheikhs, auxquels le Prophète Fait cet honneur et donne cette marque de distinction».

Sceau suprême de la sainteté. Il est difficile d'expliciter ce que recouvre la "qualité de Sceau suprême de la sainteté" que le Très Haut a réservé au fondateur de la Tidjaniyya. Certains auteurs et orientalistes comme Michel Chodkiewicz ont cru pouvoir l' attribuer au grand maître arabo-andahlou Muhyil Dîn Ibn Arabî, alors que à ce dernier ne l'a pas revendiqué de façon claire et nette. D'autres auteurs confèrent ce statut à Jésus fils né de Marie à son retour à la vie terrestre.

En présentant la hiérarchie des saints selon les ordres mystiques, comme la Tidjaniyya ou les Akbariens, on peut donner une idée de la station(état? situation) de Cheikh Al Ahmed Al- Tidjani. Le saint est d'abord un «signe» de Dieu sur terre. Il occupe une position privilégiée aux yeux de Dieu qui a effacé de leur vue les visages de la multiplicité. Les saints de Dieu portent en eux les secrets du Très-Haut et sont la source de sa lumière. Il y a la sainteté mineure acquise grâce à l' action pour Dieu et par l' observation du modèle prophétique, et au-dessus la sainteté majeure directement liée à l'action de Dieu sur la créature privilégiée. On peut aussi parler de sainteté de la foi et de sainteté de la certitude, cette certitude englobant la foi alors que l'inverse n'est pas vrai. Les élus de la deuxième catégorie relèvent de la sainteté majeure. En plus de la possession plénière de la foi, ils sont caractérisés par leur abandon confiant en Dieu. Leur sainteté est, en outre, fondée sur la contemplation et non sur l'argumentaire, le raisonnement. C'est à ce propos que le Cheikh Abûl Hassan Al-Shadhi disait: «Le fait de voir Dieu par l'œil de la foi et de la certitude nous a libérés de tout recours à la pensée discursive». Qu'il s'agisse de la sainteté procédant de la foi ou de celle émanant de la certitude, l'être qui bénéficie de ces grâces divines est marqué par un ensemble de traits: possession de la gnose (al-ma'rifa bi-llah), crainte de Dieu, souvenir permanent de la présence divine, empressement à suivre les injonctions du Très-Haut, enracinement de l' âme dans la certitude, perception claire de ce que Dieu veut de nous, confiance absolue en lui, abandon sincère à lui, gestion de ses affaires par Dieu ainsi que la dotation d'autres dons, dont des faveurs surnaturelles.


Califat tidjane:

  • Cheikh Ali Tamacini qui était le représentant et successeur officiel de Cheikhna Ahmad Tidjani (r)
  • Cheikh Mohamed Ghali
  • Cheikh al islam Ibrahim Rayahi
  • Cheikh Ahmed Abdallawi
  • Cheikh Ahmed Soukerij
  • Cheikh 'Abdallah ould Hadj
  • El-Hadj Oumar Tall ou Umar al-Fûtî
  • El-Hadji Malick Sy
  • El hadj 'Abdoullah Niasse
  • Cheikh Al Islam çaiboul fayda El Hadj Ibrahim Niass
  • Seydi Ababacar Sy de 1922 à 1957
  • Cheikh Mouhammed ould Hadj
  • Cheikh 'Abdallah Sakho
  • Said Nour Tall
  • Cheikh Alpha Mayoro
  • Cheikh Mouhammed Niasse
  • Mawloud Fall
  • Cherif Mouhammed ould Nahwi
  • Cheikh 'Ali Cisse
  • Serigne Abass Sall
  • Cheikh El Hadji Amadou Deme
  • Elhadji Abdoulaye Ibrahiam Niass
  • Cherif Cheickh Ahmad Hamahoullah de Nioro: Celui qui avait pour mission de reviver la tariqa Tidjania. Il etait le "Qubt Zaman" ou maitre de l'heure.
  • Cheick Ismael Drame de Niarela Bamako, Republic of Mali: Il representait le Mali en Arabie Saoudite au debat sur la theologie et l'islamologie. Il a gagne plusieurs concours sur les questions sur le Qur'an et la sounna en Arabie Saoudite.
  • Aladji Boubacar Diallo Calife de la localité de Kowayna près de Gabu en Guinée Bissau

[modifier] Doctrine

La doctrine (tariqa) de la confrérie Tijâniyya est basée sur le Coran et la Sunna et réfute les hérésie blâmables. Elle tend à libérer le disciple du Cheikh par une initiation spirituelle simple et accessible à tous et à toutes permettant l'illumination sans conséquence ni folie par le biais d'une autorisation authentique. Le but de la voie est l'accès à la connaissance d'Allah par la fana et le baqa par la salat al fatih. La période coloniale ne permettra pas une foison de 'arifins, les maitres étaient plus préoccupés à protéger les bases islamiques mais c'est à travers Cheikh Ibrahim Niass (r) que la tariqa reprit sa valeur et sa réalité. Il se proclama le Khalif de Cheikh Tidjani (r) chose que l'Imam de Fes Cheikh Ahmed Soukeridj (r) lui confirma, les chérifs Mauritaniens. C'est par lui que la tariqa se propagea dans le monde entier du Japon, aux États-unis,en Chine etc...

[modifier] Lieux saints

Le centre intellectuel et cultuel de la Confrérie est aujourd'hui à Ain ElMadi en Algérie, lieu de naissance de Cheikh Ahmad Tidjani et lieu de fondation de la Confrérie en 1781, et dans lequel ses descendants ont été enterré génération après générations. Cependant, d'autres lieux de cultes plus ou moins importants existent au Maghreb et en Afrique de l'Ouest. Cheikh Ahmed Tidjani repose dans un mausolée à Fès (Maroc) qui est, de ce fait, l'une des villes les plus visitées par les adeptes tidjanes. En outre, Tivaouane (ouest du Sénégal) est connue pour être la ville sainte du tidjanisme en Afrique occidentale. La ville de Kaolack (centre du Sénégal) est également un important lieu de cette confrérie, grâce au rayonnement du grand marabout Baye Niass qui y avait élu domicile. Il y a aussi Boussemghoun en Algérie, le lieu où Cheikh Tidjani (r) vit le Prophète (s) en état de veille. Il y a Tamacin. La zawiya de Cheikh al islam Ibrahim Rayahi (r) en Tunisie. Il y a Bandiagara au Mali, Chinguetti, Matamawlana, Babacar, Boghé, Ribat en Mauritanie. Il y a la zawiya de Cheikh Mouhammed al Arabi açahih à Rabat. Kossi, Taiba Niassène, Léona Niassène etc...

Un autre foyer de la Tidjania est à Sokone (fondé par Feu El Hadji Amadou Dème qui a écrit une exégése concise et complète du Coran : Dyahou Nayirayni)

[modifier] Politique

Comme toute les confréries au Sénégal, elle a un rôle politique. Mais c'est aussi celle qui suscite les passions les plus vives, de la part de tendances soufies rivales ou de mouvements anti-confrériques[1]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • (en) Jamil M. Abun-Nasr, The Tijaniyya order, Université d'Oxford, 1961, 378 p. (thèse)
  • (fr) Abdourahmane Aidara, Implantation et expansion des ordres Qadiryya et Tidjaniyya en Casamance, Dakar, Université de Dakar, 1983, 107 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • (fr) Doudou Kane, Sérigne Abbas Sall (1909-1990). Vie et œuvre d’une figure de proue de la Tidjaniya sénégambienne, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1998, 199 p. (Mémoire de Maîtrise)
  • (fr) Cheikh Ibrahima Sall, Guide pour le disciple Tidjane aspirant à la perfection, Nouvelle Imprimerie dakaroise
  • (fr) Mamadou Karfa Sane, Islam et société au Sénégal. Approche sociologique d'une confrérie : le cas de la confrérie tidjane, 2004, Université de Nantes, 2004 (thèse)
  • (fr) Alioune Traoré, Contribution à l’étude de l’islam : le mouvement tijanien de Cheikh Hamahoullah, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1975, 335 p. (Thèse)
  • (fr) Jean-Louis Triaud et David Robinson (sous la direction de), La Tijâniyya : une confrérie musulmane à la conquête de l'Afrique, Paris, Karthala, 2005 (2e édition), 512 p. (ISBN 2845860862)

[modifier] Filmographie

  • (fr) Éliane de Latour, Tidjane : les voies d'Allah, film documentaire, CNRS Images, 2004

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. ouvrage : La Tijaniyya, une confrérie musulmane à la conquête de l'Afrique de Jean-Louis Triaud et David Robinson.


Courants et mouvements en Islam





liste des actuels chefs religieux Islam Dar al-Islam