Steenvoorde

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Steenvoorde

La mairie place Jean-Marie Ryckewaert
Pays
drapeau de la France
     France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord Nord
Arrondissement Dunkerque
Canton Steenvoorde
(chef-lieu)
Code Insee 59580
Code postal 59114
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Bataille
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Géants
Coordonnées
géographiques
50° 48′ 40″ Nord
         2° 34′ 53″ Est
/ 50.811199, 2.58129
Altitudes moyenne : 25
minimale : 8
maximale : 67
Superficie 2 982 ha = 29,82 km²
Population sans
doubles comptes
4 024 hab.
(1999 insee)
Densité 135 hab./km²
Gentilé Steenvoordois, Steenvoordoises
Site www.mairie-steenvoorde.fr
Carte de localisation de Steenvoorde

Steenvoorde est une commune de Flandre française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Steenvoorde vient du flamand steen qui signifie "pierre" et voorde qui veut dire le "gué". Apparu en 1093, ce nom rappelle qu'à cet endroit, déjà lieu de passage, la voie romaine qui reliait Boulogne-sur-Mer, Thérouanne, Cassel, Wervicq, puis Bavay, Reims ou Cologne traversait la rivière Ey Becque par un gué empierré.

  • Les autres dénominations de Steenvoorde ont été : Stainfort, Estamfort, Steemsfords, Steenwort, Steenwoorde.
Le ruisseau de la bruyère rue de Watou
Le ruisseau de la bruyère rue de Watou

[modifier] Hydrologie

La commune est traversée par trois ruisseaux :

  • L'Ey Becque en néerlandais Heidebeek ou ruisseau de la bruyère
  • Moe Becque
  • La Rommel Becque sur laquelle il y a dû y avoir un passage identique à l'Ey Becque, mais cette fois on aura disposé dans l'eau des troncs de chêne, d'où Boomvoorde (boom : arbre, voorde : gué). On retrouve le nom dans Beauvoorde, le bois de Beauvoorde.

[modifier] Situation

La ville est située en Flandre française, au cœur des Monts des Flandres, dans l'Houtland (Pays au bois), à 32km de Dunkerque, 43km de Lille sur l'axe autoroutier A 25 sortie  sortie 13 , 38km au nord de Béthune, 25km à l'ouest d'Ypres, 12 km de Poperinge et 33km de Bray-Dunes par la route départemental 947. Bray-Dunes qui est la commune la plus septentrionale de la France.

[modifier] Hameaux et lieux-dit

  • Les hameaux : Callicanes, le Saint-Laurent, le Ryveld.
  • Les lieux-dit : les Ciseaux, la Haute Roome, la Queue de Vache, le Saint Éloi, la Warande.

[modifier] Climat

Steenvoorde a un climat de type océanique de transition : l'influence océanique se traduit par des hivers doux avec des jours de brouillard fréquents, des étés relativement frais. Les vents sont de dominante sud-ouest, les pluies sont fréquentes en toute saison.

  Relevés météo de Dunkerque[1]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,2 2,2 3,8 6,0 9,1 12,1 14,3 14,6 12,8 9,7 5,7 3,3 8,0
Températures moyennes (°C) 4,3 4,4 6,4 8,6 12,0 14,8 17 17,4 15,7 12,5 8,0 5,4 10,5
Températures maximales moyennes (°C) 8,4 9,0 10,4 12,0 16,1 18,6 20,9 21,3 19,6 16,0 11,4 8,9 13,6
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 57.4 42.1 52.1 47.6 46.3 52.4 53.3 48.1 61.6 72.6 81.5 60.6 675.7

[modifier] Communications

Bien qu'ayant possédé une gare et son célèbre petit train des Flandres de 1891 à 1957 aujourd'hui, les gares ferroviaires les plus proches de Steenvoorde sont :

  • Poperinge, première gare belge de la ligne 69 [2] (SNCB) reliant les villes d'Ypres, Courtrai.
  • Hazebrouck avec de nombreuses liaisons quotidiennes en TER vers Arras, Dunkerque, Lille et Paris entre autres par le TGV nord-européen.

La commune est desservie par quatre lignes d'autobus du réseau arc-en-ciel [3]

  • Steenvoorde, Dunkerque, Coudekerque-Branche  < Ligne 101  >  Coudekerque-Branche, Dunkerque, Steenvoorde
  • Hazebrouck, Steenvoorde, Houtkerque   < Ligne 201  >   Houtkerque, Steenvoorde, Hazebrouck
  • Hazebrouck, Boeschepe  < Ligne 206  >  Boeschepe, Hazebrouck
  • Winnezeele, Armentières   < Ligne 208  >  Armentières, Winnezeele

Les aéroports les plus proches sont ceux de : Merville (19km), Lesquin (44,3km) et Marck (46,6km).

[modifier] Communes limitrophes

Situation du canton et de la commune dans l'arrondissement
Situation du canton et de la commune dans l'arrondissement


Oudezeele Winnezeele Wattou
Cassel N Wattou
Poperinge
O    Steenvoorde    E
S
Terdeghem Eecke Godewaersvelde
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Histoire

[modifier] Héraldique

Les armes de Steenvoorde se blasonnent ainsi : "Fascé d'or et d'azur de huit pièces, et trois annelets de gueules brochant sur les deux premières fasces en chef, au second, ecartelé: aux 1 et 4 d'or aux trois traits verticaux de sable à la bordure engrelée d'azur, aux 2 et 3 fascé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de sable brochant sur le tout".[4]

L'ancien blason de Steenvoorde et de la Maison de la Viefville, est "Fascé d'or et d'azur de huit pièces, et de trois annelets de gueules brochant sur les deux premières fasces en chef". ces armoiries sont également celles de Wulverdinghe et Westrehem

blason

[modifier] Moyen Âge

Le blason de la vierschaere royale de Steenvoorde : "Sur fond d'or, un Lion de sable lampassé et armé de gueules".Comté de Flandre
Le blason de la vierschaere royale de Steenvoorde : "Sur fond d'or, un Lion de sable lampassé et armé de gueules"[5].
Comté de Flandre
  • Le village était réputé pour la confection d'une variété de drap appelé esteinfort.

XIIe siècle

  • Les premiers maîtres du village
    • 1105 : Est signalé comme premier Seigneur Frumold de Steinfort.[6]
    • 1123 : Une charte fait mention de Widon de Steinfort.
    • 1126 : Guy le Chatelain de Cassel puis Guido et Eustache de Steinfort.[6]
  • 1141: Eustache se distingua sous la bannière de Thierry d'Alsace; Guido participa à l'assassinat de Charles le Bon.

XIIIe siècle

XIVe siècle

XVe siècle

  • 1404: Mathieu de Licques fonde le couvent et hôpital de Notre-Dame des sept-fontaines.
  • 1434: La ville passe, par voie d'alliance, aux de Wazières .[6]
  • 1456: Par voie d'acquisition, la ville passe aux de Briarde.[6]
  • 1470: Jean de Briarde vend la seigneurie avec la franchise du marché à Antoine Hanneron, prévôt de Saint-Donat à

Bruges. Celui-ci en fait don à sa nièce Gillette Hanneron, épouse de Simon de la Bricque. Georges de la Bricque, issu de leur union, leur succède. À sa mort, celui-ci laisse un fils mineur, Jean, qu'il avait eu de Jeanne Picavet. Jean de la Bricque eut quatre enfants, un fils Guillaume, et trois filles, Jeanne, Philippote et Barbelle. Guillaume de la Bricque meurt sans postérité. Stenwoorde échoit alors à sa sœur Jeanne, épouse de Ferry d'Averé (ou Haverreht). Le fils et successeur de ces derniers, Jean d'Averé meurt sans postérité. L'héritière par droit féodal est Philippote de la Bricque, sa tante, épouse de Pierre de Bailleul, seigneur d'Eecke. Hector de Bailleul, fils aîné de Pierre et Philippote de la Bricque, devient seigneur après eux. Il a eu plusieurs enfants.[6]

Les armoiries sont celles d'Eustache-Pantaléon de la Viefville, seigneur de Steenwoorde, Hoflande, Pamele, Ochtefeele, Appes, Heutrem, Semerval, Villiers-Sire-Simon, en 1614 (à gauche) et de dame Claudine de Mérode de Frentzen et Morialmé, son épouse (à droite), chanoinesse de Mons, fille  de Philippe, Baron de Mérode et du Saint-Empire, Comte de Middelbour, Vicomte d'Ypres...  
Les armoiries sont celles d'Eustache-Pantaléon de la Viefville, seigneur de Steenwoorde, Hoflande, Pamele, Ochtefeele, Appes, Heutrem, Semerval, Villiers-Sire-Simon, en 1614 (à gauche) et de dame Claudine de Mérode de Frentzen et Morialmé, son épouse (à droite), chanoinesse de Mons, fille de Philippe, Baron de Mérode et du Saint-Empire, Comte de Middelbour, Vicomte d'Ypres... [10] [11]

[modifier] Époque moderne

  • 1518 : création de la chambre de rhétorique qui avait pour devise Ontsluyter van vreugde (« Dispenseurs de plaisirs »)[12]
  • 1553 : Le village est détruit par Charles-Quint
  • 1566 : Le 10 août le prieuré des carmes déchaussés de Saint-Laurent est mis à sac par les gueux, sous la conduite du prédicant Jacques de Buyser. C'est le début de la crise iconoclaste qui va se répandre telle une traînée de poudre à travers l'ensemble des Pays-Bas du Sud
    • 15 août, les vitraux, tableaux et statuts de l'église du village sont détruits par les gueux des bois.
  • 1583 : Bataille de Steenvoorde entre le duc de Parme et le duc d'Alençon. Les troupes du Maréchal de Biron subiront de lourdes pertes, 3 000 hommes et 30 drapeaux.
  • 1593 : L'aîné et hoir féodal, Jacques de Bailleul, avec consentement de ses frères et sœur, vend la seigneurie à Eustache de la Viefville. Entrée dans cette nouvelle famille, elle y reste jusqu'en 1789. Eustache Pantaléon de la Viefville, fils aîné d'Eustache lui succède : c'est lui qui fait restaurer à grands frais le château seigneurial du bourg.[6]

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

  • 1711 : La seigneurie de Steenwoorde est érigée en marquisat par Louis XIV par lettres patentes en faveur du Baron François Joseph Germain de la Viefville, alors capitaine des Gardes wallonnes en Espagne, avec union des Terres d'Oudenhove et d'Ochtezeele.[13]
  • 1750 : Le filage et la confection de dentelle occupent des centaines de personnes dans la région de Cassel, Steenwoorde, Hazebrouck. Sous le règne de Louis XVI, le coton et les "mécaniques" font leur apparition et rivalisent avec le rouet et le métier à tisser traditionnel.
  • 1763 : Mariage du baron Louis-Auguste de la Viefville avec Marie Antoinette Eugénie de Béthune.
  • 1774 : Louis XVI supprime le tribunal royal (vierschaere) qui siégeait dans les locaux de la Noble Cour de Cassel.[14]
    • La vierschaere avait neuf échevins : trois pour Steenvoorde, à raison d'un échevin par section, Bynckouck ou Rievelthouck, Eckebeekehouck, et Haringhouck ; deux pour Godewaersvelde ; deux pour Boeschèpe ; un pour l'extension Eecke - Hillewaels-Cappel ; enfin, un pour Winnezeele.[6]
  • 1779 : Six cent quatre-vingts hectares du village de Watou (B) sont rattachés à Steenwoorde.[6]
  • 1793 : Les troupes du chef de brigade Osten cantonnent dans le village.
  • 1794 : Le marquis Louis-Auguste de la Viefville, dernier maître de Steenwoorde, à cause d'un perroquet qui criait « Vive le Roi » est guillotiné le 4 Floréal de l'an II (23 avril 1794) à Arras, à 71 ans, en même temps que sa fille Isabelle Claire Françoise Eugénie et sa servante Marguerite Farcinaux.

[modifier] Époque contemporaine

XXe siècle

XXIe siècle

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui[21] et INSEE[22])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 030 3 474 3 620 3 629 4 022 4 023 3 863 3 982 3 966
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 930 3 993 3 988 4 002 4 018 4 219 4 368 4 410 4 476
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 270 4 229 4 121 3 924 3 742 3 632 3 681 3 629 3 578
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
3 663 3 761 3 879 4 021 4 010 4 024 3 964 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
*Graphique d'évolution de la population 1794-1999[23]

[modifier] Administration


Liste des maires successifs

Période Identité Parti Qualité
1848 ... Joseph Beck (°17 mars 1807 - † 1880) ... Conseiller général
... ... Louis Auguste François Dufour ... Brasseur
... ... Alphonse Outters13 juin 1849 - † nc) Républicain modéré Notaire - Conseiller général - Député
... ... Joseph Parmentier (°1865 - † 1941) ... Brasseur
... ... Felix Delobeau (°1891 - † 1954) ... Négociant en houblon
... ... René Lalau Agriculteur
1959 1965 Jean-Marie Ryckewaert (°20 octobre 1900 - † 5 janvier 1965) Médecin
1965 1999 Jean-Paul Bataille18 août 1929 - † 16 octobre 1999) Républicains indépendants Pharmacien - Conseiller général - Sénateur
24 octobre 1999 à ce jour Jean-Pierre Bataille (°24 octobre 1963) carté UMP depuis 2004 [24] Pharmacien, Conseiller régional, député suppléant
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

La commune fait partie de cinq structures intercommunales :

[modifier] Résultats politiques


[modifier] Services Publics

La commune dispose sur son territoire d'une caserne de gendarmerie, d'un centre de secours et d'incendie, d'un bureau de poste, d'une agence du Trésor public et d'une brigade de crs pour la sécurité autoroutière.

[modifier] Vie économique

Edifiée au bord de la voie romaine qui part de Thérouanne vers la Belgique, Steenvoorde a de tous temps été le lieu d'implantation d'un marché actif. Dès 1320, les écrits font état de ce marché dont l'existence est même probablement antérieure à cette date. Il se tenait le samedi et les produits qui y étaient vendus prenaient la direction d'Ypres, de Lille et de Douai. Un certain samedi du XVIIe siècle on vendit jusqu'à 250 bœufs et 1 000 moutons.

  • Aujourd'hui encore, même si les marchés n'ont plus l'ampleur qu'ils atteignaient il y a quelques siècles, la vocation du village est essentiellement agricole (houblon, lin, vergers, céréales, pommes de terre, betterave) et, pour une large part, agro-alimentaire. Une cinquantaine d'exploitations agricoles se maintiennent encore autour de la commune.

[modifier] Budget et fiscalité

Comptes 2006[25]
Chiffres clés En milliers d'Euros En Euros/habitant
Total des produits de fonctionnement
3 556
861
Total des charges de fonctionnement
2 809
681
Résultat comptable de fonctionnement
747
181
Total des ressources d'investissement
1 316
319
Total des emplois d'investissement
2 434
590
Capacité de financement des investissements
1 118
271
Capacité d'autofinancement
832
202
Fonds de roulement
229
55
Endettement (encours au 31/12)
2 579
625
Annuité de la dette
390
94
Éléments de fiscalité En milliers d'Euros En Euros/habitant
Potentiel fiscal (population = 4 175 hab.)
3 613
865
Produits : foncier bâti
356
86
Produits : foncier non bâti
80
19
Produits : taxe d'habitation
245
59
Produits : taxe professionnelle
1 416
343
L'usine Blédina (ex Laiterie Steenvoorde (Stenval).
L'usine Blédina (ex Laiterie Steenvoorde (Stenval).

[modifier] Entreprises

  • Plus de cent trente entreprises sont implantées sur le territoire communal, en voici les principales:
    • Blédina (groupe agroalimentaire Danone)
    • Frigo A25 (groupe ConHexa)
    • Textiles des Dunes (filature en viscose et fibranne)
    • Nord'Imprim
    • Société Bio Rad : La société est basée à Hercules dans l'état de Californie. Bio Rad développe et commercialise des tests et des systèmes de diagnostics destinés aux laboratoires d’analyses médicales, aux centres de transfusion sanguine et aux laboratoires de contrôle industriel. n°1 des systèmes de gestion du contrôle qualité pour les laboratoires de biologie médicale, le groupe est leader dans le dépistage du sida, des hépatites et des maladies auto-immunes. Au 9e rang mondial dans le diagnostic « in vitro », fort de 4 000 collaborateurs présents dans 150 pays.

La ville de Steenvoorde compte une population active totale de 1 752 individus[26]sur les 26 456 813 que compte la moyenne nationale. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 82 % ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle de 82,2 %. Le nombre de chômeurs steenvoordois est de 189 sur les 3 401 611 de chomeurs que compte le pays. Le taux de chômage est passé de 10,08 % (1999) à 9,08 % (2006). Steenvoorde compte 43,5 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 20,5 % de retraités, 23,6 % de jeunes scolarisés et 12,3 % d'autres personnes sans activité.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Steenvoorde 3,1  % 4,7  % 6,7  % 21  % 22,6 % 42  %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[27]

[modifier] Zone Pierre Mijic

La société Transloko créée par Pierre Mijic en 1980. En 1983, elle est l'une des premières entreprises à s'installer dans la zone d'activités économique Pierre Mijic, qui fut inauguré le 18 décembre 1991 par Jacques Legendre.

[modifier] Enseignement

Le collège Antoine de Saint-Exupéry
Le collège Antoine de Saint-Exupéry

[modifier] Équipements sportifs

Ancien presbytère au XVIIe siècle, puis estaminet au XIXe siècle et bonneterie au XXe siècle.
Ancien presbytère au XVIIe siècle, puis estaminet au XIXe siècle et bonneterie au XXe siècle.

[modifier] Santé

Les centres hospitaliers les plus proches se trouvent à Hazebrouck et Bailleul.

L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre
Le Drievenmeulen
Le Drievenmeulen

[modifier] Patrimoine

  • L'église Saint-Pierre, haute de 92 m, l'église mesure 40 m sur 32, elle est divisée en trois nefs qui sont coupées dans toute leur largeur par un transept aboutissant de part et d'autre à une chapelle latérale. L'autel majeur est dédié à saint Pierre, patron de la paroisse. Il est éclairé par trois vitraux représentant des épisodes de la vie de saint Pierre.
    • La cuvette en marbre noir des fonts baptismaux date de 1658, on peut y lire l'inscription suivante : DIT SPAS VA IS GEGEVE DOOR IOSYNE TOP VIA IAN VAN DAELE OVERLEEDEN 9 BRE 1658 BIDT VOOR DE SIELE L BACQ FECIT INSUL.[31]
Le monument aux morts, square du Souvenir français
Le monument aux morts, square du Souvenir français
  • Le Noordmeulen, "moulin du nord", (1576), en bois sur pivot[33]

L'année de construction du Noordmeulen reste incertaine. Lors de la dernière restauration, la date de 1576 est trouvée sur une poutre. La commune en devient propriétaire en 1975. La restauration est entreprise en janvier 1978 pour s'achever en 1983. [34]

  • Le Drievenmeulen, "moulin à vent", en bois sur pivot (1776), arrivé à Steenvoorde en (1901)[35] en provenance de Somain. En novembre 1940 suite à une tempête les ailes et la tête du moulin sont endommagés. La tête est alors remplacée par celle du moulin de Ledringhem brûlé durant la seconde guerre mondiale.

Ces deux moulins sont classés à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

[modifier] Monument

Créé en 1913, le monument aux morts représente un moblot (surnom donné aux gardes mobiles) de la guerre de 1870, ce qui est une particularité dans la région. Rénové en 1999, la stèle est gravée de deux cent vingt deux noms de victimes de guerres.[36]

[modifier] Vestiges

La dalle des pestiférés marque l'emplacement d'un ancien cimetière (ruelle de la brasserie)
La dalle des pestiférés marque l'emplacement d'un ancien cimetière (ruelle de la brasserie)
L'espace culturel Jean-Paul-Bataille rue Carnot, ancienne école municipale construite en 1895, entièrement restaurée et inaugurée en 2005 par Jean-Paul Delevoye.
L'espace culturel Jean-Paul-Bataille rue Carnot, ancienne école municipale construite en 1895, entièrement restaurée et inaugurée en 2005 par Jean-Paul Delevoye.
  • Motte féodale de Hofhelot au lieu dit Oudenhove (inscrit monument historique en 1979)[37] dont il reste une ferme (où fut arrêté à la révolution française le marquis Louis-Auguste de la Viefville) et les douves face au bois de Beauvoorde, le long de la départemental 948 (Steenvoorde-Poperinge).
  • Pierre des pestiférés
  • Entrée de l'ancien château

[modifier] Espace culturel

  • Musée de la faune en Flandre
  • Médiathèque
  • Cyber centre

[modifier] Jeux traditionnels

  • Boule flamande, pratiquée sur des pistes cintrées en terre battue, la commune dispose de plusieurs bourloires intérieurs et extérieurs.
  • Tir à l'arc à la perche verticale; ce tir est aussi appelé tir au papegai. Le jeu consiste à viser différentes cibles appelées oiseaux placées sur un mât de 30 mètres de haut. Les premières cibles se trouvent à 28 mètres du sol.

Papegai, qui signifie oiseau, est une déformation flamande de perroquet.

[modifier] Fêtes communales

  • Foire agricole (appeler aussi Mei-Feest depuis 1988), fête organisée par le Comice agricole depuis 1891 a lieu le 3e week-end du mois de mai.
  • Ducasse le dimanche qui suit le 14 juillet.

[modifier] Vie associative

Campagne Steenvoordoise
Campagne Steenvoordoise

Une centaine d'associations, clubs ou sociétés participent à la vie de la citée.

En voici quelques unes :

  • Société des archers de Saint-Sébastien
  • Société Philharmonique
  • Association Colombophilie le messager de la frontière
  • Association des amis de Fromulus
  • Association des amis du Ryveld
  • Association Jeunesse et loisirs
  • Dynamic club

[modifier] Festival

  • Street art festival, créé par une association locale en 1999 sous le nom de fête du roller skate, a lieu le 3e week-end de juillet et se termine par un concert.

[modifier] Folklore et carnaval

Les géants Steenvoordois sont au nombre six et peuvent être admirés tous les ans au carnaval d'été le dernier Week-end d'avril et dans de nombreuses autres festivités régionales.

La géante "la Belle Hélène"
La géante "la Belle Hélène"
  • La Belle Hélène[38] trouve son nom dans une chanson de geste du XIVe siècle, qui raconte les péripéties amoureuses de la belle. Cette géante a vu le jour à la mi-carême en 1853. Après les Gayants de Douai, les Reuzes de Dunkerque et Cassel, Gargantua de Bailleul la Belle Hélène est l'une des plus anciennes géantes de carnaval en Flandre . Elle sort avec plus ou moins de régularité jusqu'en 1910. Recréée en 1980, elle nous rappelle alors le souvenir d'une jeune et séduisante Flamande marchande de fleurs sur les marchés du canton. En 2005 la Belle Hélène est entièrement reconstruite en osier. Propriété de l'association des porteurs "les amis de Gambrinus" la géante remporte à plusieurs reprises le premier prix de danse au festival des géants portés de Lille.
  • Jean le Bûcheron[39], né en 1914. Détruit durant la dernière guerre mondiale en mai 1940, il est reconstruit en 1948 par Maurice Deschodt-Pattein, un peintre Hazebrouckois, qui donna vie à une trentaine de géants de la région dont Tisje-Tasje d'Hazebrouck, la Belle Roze d'Ardres et Aliboron d'Estaires.
  • Rosalie,(1993) géante du Ryveld, porteuse de lait
  • Jacobus,(2004) fils de Jean le Bûcheron
  • Jean-Charles,(2002) géant représentant un écolier
  • Edgar le Motard (2007) géant construit en Catalogne il représente un motard

[modifier] Personnalités liées à la commune

Il existe plus de vingt-cinq chapelles sur le territoire communal en voici quelques une : Notre-Dame de la Consolation, Sainte Rita, Notre-Dame de l'Espérance
Il existe plus de vingt-cinq chapelles sur le territoire communal en voici quelques une :
Notre-Dame de la Consolation, Sainte Rita, Notre-Dame de l'Espérance

[modifier] Chemin de randonnée

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Notes, sources et références

  1. Relevés météo Dunkerque (1961-1990)
  2. Les relations ferroviaires avec la Belgique
  3. Réseau arc-en-ciel
  4. site officiel de steenvoorde
  5. Annales du comité flamand
  6. abcdefghi Annales du Comité flamand de France 1932
  7. 1213 la bataille de Bouvines
  8. Chronologie bataille de Bouvines 1214
  9. ab Ghezibde Flandres Ardennes
  10. Nobiliaire des Pays-Bas, et du comté de Bourgogne de De Vegiano - 1779 - 810 pages
  11. La Belgique héraldique De Charles Emmanuel Joseph Poplimont
  12. Chambres de rhetorique en Flandre
  13. Nobiliaire des Pays-Bas, et du comté de Bourgogne
  14. Hôtel de Noble Cour de Cassel...par Philippe Simon
  15. Bataille Hondschoote
  16. Infos sur Watou
  17. Historique de la Société Philharmonique Steenvoorde
  18. Du morcellement communal de 1789 à l'émiettement intercommunal et ...De Maud Bazoche
  19. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la brasserie malterie
  20. Inondations de 1993 & 2005
  21. Cassini.ehess: notices communales avec tous les recensements
  22. INSEE: population de 1961 à 1999 et estimation pour 2006
  23. Graphique d'évolution de la population 1794-1999
  24. Référence politique
  25. Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie
  26. Données générales sur Steenvoorde par l'INSEE reprises sur linternaute
  27. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute
  28. Tennis club Steenvoordois
  29. Judo club de Steenvoorde
  30. EHPAD du canton de Steenvoorde
  31. Ministère de la culture - Notice sur la cuvette des fonts baptismaux
  32. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur L'ancien presbytère et estaminet
  33. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Noordmeulen
  34. Association régionale des amis des moulins du Nord-Pas-de-Calais
  35. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Drievenmeulen
  36. Relevé effectué par Thierry Delbarre en 2002
  37. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la motte féodale
  38. Les amis de Gambrinus - géant belle Hélène
  39. Legende du géant des amis de Fromulus
  40. GR128 - de Wissant (France) à Aachen (Allemagne)
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