Utilisateur:Speculoos/Belgique

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Royaume de Belgique (fr)
Koninkrijk België (nl)
Königreich Belgien (de)
(es)
(es)
{{{nom_français}}} (fr)
Drapeau de la Belgique Armoiries de la Belgique
(Détails) (Détails)
Devise nationale : « L’union fait la force » (français, version originale)
« Eendracht maakt macht » (néerlandais)
« Einigkeit macht stark » (allemand)
Langues officielles néerlandais, français, allemand
Capitale Bruxelles
50°54′N 4°32′E / 50.9, 4.533
Plus grandes villes Anvers, Bruxelles, Bruges, Charleroi, Gand, Liège, Namur
Forme de l’État
 - Roi
Premier ministre
monarchie parlementaire
Albert II
Yves Leterme
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 135e
30 528 km²
6,20%
Population
 - Totale (2007)
 - Densité
Classé 77e
10 584 534 hab.
346 hab./km²
Indépendance
 - Déclarée
- Reconnue
Des Pays-Bas
1830
1839
Pays limitrophes


Gentilé Belges
IDH (2004) = 0,945 (élevé) 13e
Monnaie Euro (EUR)
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Hymne national La Brabançonne
Domaine internet .be
Indicatif
téléphonique
+32

Le Royaume de Belgique (Koninkrijk België en néerlandais, Königreich Belgien en allemand), est un État d’Europe de l’Ouest. Il est un membre fondateur de l'Union européenne dont il accueille les principales institutions, ainsi que celles d'autres organisations internationales comme l'OTAN[1]. La Belgique couvre une superficie de 30 528 km2 avec une population d'environ dix millions et demi d'habitants.

À cheval sur la frontière culturelle entre l'Europe latine et la germanique, ses deux plus grandes régions sont la région néerlandophone au Nord appelée Flandre, avec 58% de la population, et la région francophone au Sud appelée Wallonie, où 34% de la population habitent. La Région de Bruxelles-Capitale, officiellement bilingue mais à majorité francophone, est une enclave située en Région flamande à quelques kilomètres de la Région wallonne et abrite environ 10% de la population. Une autre minorité, la communauté germanophone, existe dans l'est du pays. La diversité linguistique et les problèmes communautaires qui y sont liés ont eu une incidence sur l'histoire politique du pays et sur son système politique complexe.

Le nom Belgique vient de la province romaine Gallia Belgica, dans la partie la plus septentrionale de la Gaule, qui était habitée par les Belgae, un mélange de peuples celtes et germaniques[2],[3]. À la Renaissance, le nom Belgium désigne la Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas et le Nord de la France qui étaient alors connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques, couvrant un territoire plus grand que l'actuel Benelux. De la fin du Moyen-Âge au XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère. Du XVIe siècle à la révolution belge de 1830, le territoire de l'actuelle Belgique est le théâtre de nombreuses batailles entre les puissances européennes, ce qui lui vaut de porter le surnom de «champ de bataille de l'Europe»[4],[5] — une réputation renforcée par les deux Guerres mondiales. Au moment de son indépendance, la Belgique participe ardemment à la Révolution industrielle, générant des richesses mais aussi une demande de matières premières; cette dernière étant un facteur économique important durant l'histoire coloniale du pays.

Sommaire

[modifier] Nom

La plus vieille utilisation des termes Belgae et Belgica qui nous est parvenue est dans la Guerre des Gaules de Jules César. Il divise la Gaule qu'il a conquise en trois parties : les Gaulois proprement dits, les Aquitains et les Belges. Ces derniers sont séparés des Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Auguste, la Gaule est divisée par Marcus Agrippa en trois provinces et l'une d'entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière sera réorganisée sous Domitien qui la divise en trois nouvelles provinces, une Gallia Belgica et deux Germania. La Gallia Belgica sera encore par la suite divisée en deux : la Belgica Prima et la Belgica Secunda. La Belgique actuelle n'a que peu à voir avec ces antiques provinces romaines, la majeure partie de son territoire se situe en Germania Inferior (plus tard appelée Germania Secunda) et en Belgica Secunda.

Ces termes disparaissent presque totalement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque, plus par mode antique qu'autre chose, utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie.[6]

Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissances mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels mais répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la nymphe des Pays-Bas. Sa portée sémantique se réduit cependant avec la division des Dix-Sept provinces après la Guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants mais reste un synomyme de néerlandais y compris en néerlandais. Les États-Belgiques-Unis se dit Verenigde Nederlandse Staten ou Verenigde Belgische Staten en néerlandais. Lors de l’annexion française le terme belge devient courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel Royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge devient un qualificatif.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Belgique.

Le territoire de l'actuelle Belgique a connu des bouleversements démographiques, politiques et culturels au cours des deux millénaires de notre ère. Au premier siècle, les Romains, après avoir défait les tribus celto-germaniques locales, créent la province Gallia Belgica. Une immigration graduelle de tribus germaniques franques durant le Ve siècle met ce territoire dans le royaume des Mérovingiens, qui évolue en Empire carolingien au VIIIe siècle. Durant le Moyen-Âge, de petits états féodaux naissent, dont beaucoup d'entre eux rejoignent les Pays-Bas bourguignons aux XIVe et XVe siècles. L'empereur Charles Quint complète dans les années 1540 l'union des XVII Provinces, dont il établit l'unité par la Pragmatique Sanction de 1549, et contrôle officieusement la Principauté de Liège[7].

La Guerre de Quatre-Vingts Ans, de 1568 à 1648, divise le territoire en deux : une république fédérale au nord, les Provinces Unies (Belgica Foederata), et au sud des Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia) toujours dirigés par la couronne des Habsbourgs espagnols puis autrichiens. Cette partie comprend à peu près tout le territoire de la Belgique moderne. Jusqu'à son indépendance, ce territoire est convoité par les nombreux souverains et gouvernements français et est le théatre de beaucoup de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes durant les XVIIe et XVIIIe siècles. En 1789-1790, les provinces du Sud connaissent une courte période d'indépendance après la Révolution brabançonne sous la forme des États-Belgiques-Unis mais ceux-ci ne perdurent pas à cause des luttes intestines entre Statistes et Vonckistes et à cause de l'absence de reconnaissance et d'appui de la part des nations étrangères[8]. Après les campagnes militaires de 1794 dans les guerres de la Révolution française, les Pays-Bas belgiques — y compris les territoires qui n'ont jamais été sous la domination personnelle des Habsbourgs comme la Principauté de Liège — sont annexés par la Première république française, mettant fin au règne hispano-autrichien sur la région. Les Pays-bas belgiques sont réunifiés par le Royaume-Uni des Pays-Bas à la dissolution du Premier Empire français en 1815.

La réunification ne tient pas. Le pouvoir jugé trop "napoléonien" de Guillaume Ier[9], notamment en matière de libertés politique et religieuse, la sous-représentation politique et l'«exploitation fiscale» des provinces méridionales font naître une opposition catholique à laquelle s'allient les libéraux du sud du pays. Cet unionisme devient «spécifiquement belge et énonce des griefs spécifiquement belges»[10]. Le régime périclite alors dans le sud et la scission est effective, le roi ne pouvant se maintenir en Belgique que par l'usage de la force[11].

La révolution belge de 1830 conduit à l'établissement d'un état indépendant et neutre sous l'autorité d'un gouvernement provisoire et d'un congrès national. Avec l'installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier Roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L'unionisme entre Catholiques et Libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d'un État libéral où il n'y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme est reconnu comme religion de la majorité, le tout basé sur une Constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois fondamentales de l'époque[12]. Cet unionisme se transforme après l'indépendance en «une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n'ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne»[13]. Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire[14], dont la seule langue est de fait le français[15]. L'unionisme persiste tant que la peur d'une annexion néerlandaise ou française est forte, les libéraux créent alors leur parti et s'ensuit une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L'apparition d'un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s'installer au pouvoir pendant 30 ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 avril 1893 et — plus tardivement et par étapes — le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le 10 avril 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue[16] et 1991 pour la version en allemand[17].

Grâce à une industrialisation précoce dès les débuts de la Révolution industrielle au XVIIIe siècle, favorisée par des territoires densément peuplés et par un blocus continental sous Napoléon Ier, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient la première puissance économique mondiale en termes relatif[18]. Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du meilleur réseau ferroviaire du continent européen[19] et est le berceau d'avancées technologiques dans de nombreux domaines comme par exemple la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la soude par Ernest Solvay. Par l'initiative de son second roi, Léopold II, qui reçoit l'État indépendant du Congo comme possession privée après la Conférence de Berlin en 1884-1885, la Belgique devient un empire colonial en 1908 après que le roi ait légué la souveraineté de son domaine à l'État belge. La reprise par l'État du Congo s'impose fin 1905 après le rapport d'une commission d'enquête déplorant l'expoitation des indigènes et les abus qu'ils subissent, particulièrement pour la récolte du caoutchouc naturel[20].

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. L'Empire allemand ignore la neutralité de la Belgique et l'envahit en appliquant le Plan Schlieffen pour prendre à revers l'armée française. La majeure partie du pays, sauf derrière l'Yser où se retranche l'armée belge et le roi Albert Ier, est alors occupée et le gouvernement se réfugie au Havre. L'occupation allemande met en place une Flamenpolitik destinée à diviser la Belgique en deux états satellites : la Flandre et la Wallonie. Après la guerre, le Traité de Versailles donne la circonscription allemande d'Eupen-Malmedy à la Belgique, rattachement sanctionné par un plébiscite controversé. Le vote n'est pas à bulletin secret, ce qui fait craindre aux électeurs des représailles : seuls 271 sur 33 726 électeurs déclarent leur attachement à l'Allemagne[21]. La libération est également l'occasion pour le Roi d'instaurer le suffrage universel masculin, grâce à une « petite entorse » au droit constitutionnel belge[22].

Durant l'Entre-deux-guerres, l'histoire de la Belgique est similaire au reste de l'Europe occidentale : une reconstruction énergique durant les années folles, une crise économique entre 1931 et 1935, l'émergence de partis fascistes. Les mouvements wallons et flamands connaissent aussi une radicalisation et un raffermissement après la période de patriotisme belge à la fin de la guerre. Le roi Albert Ier décède inopinément et son fils Léopold III lui succède. En mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. L'armée belge ne résiste pas longtemps à la Blitzkrieg allemande et force le roi à la capitulation. Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées durant l'hiver 1944-45.

La Libération est mouvementée. Il n'y a pas comme en 1918 une exaltation nationale. La guerre a laissé des séquelles : la répression de l'incivisme et de la collaboration se fait dans un contexte passionné. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement[23] tandis que l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, notamment par des sanctions administratives[24]. Cette politique de répression donne lieu à des dérapages qui conduisent à la démission de plusieurs ministres de la Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le mouvement flamand : l'amnistie[25]. En plus de la représsion et des demandes d'amnistie, la question royale pèse lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III est dans l'impossibilité de régner car il est transféré dans le Reich en juin 1944[26]. La question du retour du roi se cristallise autour d'une clivage politique : les sociaux-chrétiens y sont favorables, les autres partis hostiles[27]. Cette question royale conduira à l'abdication de Léopold III et à l'intronisation de son fils Baudouin en 1951. Les partis politiques s'affrontent également dans une nouvelle guerre scolaire dans les années 1950 avec comme épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires[28],[29].

L'aventure coloniale belge s'arrête en 1960 avec l'indépendance du Congo et 1962 avec celle du Burundi et du Rwanda dont la Belgique est, depuis l’issue de la Première Guerre mondiale, la puissance mandataire par la Société des Nations. En 1960, la Belgique est également secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dûes à la perte du Congo belge et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité — la loi unique — qui entraîne durant l'hiver 1960-1961 la plus grande grève générale que la Belgique ait connue. Celle-ci est initiée par la partie wallonne de la FGTB et est bien plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la part des militants wallons[30]. Ces évènements marquent le début de la cristalisation du clivage linguistique qui entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la scission de l'université de Louvain, et surtout marque la fin de l'État unitaire belge par la création des Communautés en 1970 et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution[31]. Les années 1980 sont le passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu dans la Constitution en 1993.

La Belgique est un des pays fondateurs de l'OTAN, avec le Traité de Bruxelles en 1958 et le Traité de l'Atlantique Nord le 4 avril 1949, et de l'Union Européenne avec la création du Benelux le 5 septembre 1944, la signature de la Communauté européenne du charbon et de l'acier le 18 avril 1951 et du Traité de Rome le 25 mars 1957.

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Belgique.

Le Royaume de Belgique se situe dans l'Hémisphère Nord et à l'est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Il s'étend en latitude sur 2 degrés, de Meerle au nord (51°30') à Torgny au sud (49°30'), et compte moins de 4 degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l'ouest (2°33') à Manderfeld à l'est (6°24'). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50°38' de latitude nord et 04°40' de longitude est.

La Belgique partage ses frontières avec la République française (645,6 km), les Pays-Bas (459,6 km)[32], la République fédérale d’Allemagne (153,4 km)[33] et le Grand-Duché de Luxembourg (150,4 km); et possède 73,1 km de frontières maritimes[34]. La superficie du pays est de 30 528 km2; et de 33 990 km2 en ajoutant les eaux territoriales[35].

Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières et fréquentes sur toute l'année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur ouest.

Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la basse Belgique (moins de 100 m d'altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 m) et la haute Belgique (de 200 à plus de 500 m). La basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders pour s'enfoncer à l'intérieur des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c'est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l'ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l'est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre et Meuse commence la haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l'Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s'étend à l'est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l'Ardenne et à l'est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 m au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d'un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta où l'on cultive même la vigne.

À cause de sa densité de population élevée, et d'efforts politiques inadéquats, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés[36]. Dans l'étude de 2008 sur l'indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78,4% et est classée avant-dernière des pays de l'Union européenne, malgré qu'elle soit 57e sur 149 pays[37].

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Belgique.

[modifier] Langues

[modifier] Religions

[modifier] Enseignement

[modifier] Politique

[modifier] Clivages politiques

[modifier] Organisation politique

[modifier] Pilarisation

[modifier] Économie

[modifier] Culture

[modifier] Fêtes et jours fériés

[modifier] Beaux-arts

[modifier] Sport

[modifier] Cuisine

[modifier] Notes et références

  1. Note: La Belgique est aussi un membre de, ou affiliée à, nombreuses organisation internationales, comme ACCT, AEN, AID, AIE, AIEA, BAfD, BAsD, BEI, Benelux, BERD, BID, BIRD, BRI, CCC, CE, CERN, CIO, CNUCED, Comité Zangger, CPA, CPEA, CPI, ESA], FAO, FIDA, FISCR, FMI, Groupe d'Australie, GFN, G-10, Inmarsat, Interpol, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE, OEA (observateur), OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI, ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UEO, UIT, UNECE, UNESCO, UNHCR, UNMOGIP, UNRWA, UPU.
  2. Rudolf Fellmann, Les origines des peuples germaniques [lire en ligne]
  3. Venceslas Kruta, Celtes : Belges, Boïens, Rèmes, Volques..., Musée royal de Mariemont, Bruxelles, 2006, 419 p.
  4. Discours du Premier Ministre Guy Verhofstadt à l'occasion du soixantième anniversaire de l'Institut Egmont, Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement [lire en ligne]
  5. Georges-Henri Dumont, La Belgique, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je? », Paris, 1991, 126 p. (ISBN 2-13-52941-0), p. 46
  6. «Ses habitants sont appelés Belgae. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est beaucoup plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgae, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception «lotharingienne» disparaît complètement du vocabulaire politique» Sébastien Dubois, L'invention de la Belgique - Genèse d'un État-Nation, Éd. Racines, Bruxelles, 2005, p. 64.
  7. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique: de l'Antiquité à nos jours, Éd. Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237), p. 59
  8. Lode Wils (trad. Chantal Kesteloot), Histoire des nations belges (Garant uitgevers), Labor, Bruxelles, 2005, p. 119-120
  9. «Après un quart de siècle de despotisme révolutionnaire puis napoléonien avec son cortège de guerres, une formidable lassitude saisit la population européenne.[…] Rien d'étonnant dès lors à ce que dans le nord [des Pays-Bas Unis], au moment du rétablissement de l'indépendance, la population acceptent l'important accroissement de pouvoir de la Maison d'Orange. On attendait la même passivité de la part des Belges. «Guillaume se couche dans le lit de Napoléon», a-t-on pu dire.» Lode Wils, ibid., p. 132.
  10. Lode Wils, ibid., p. 146.
  11. C'est ce que constate en février 1830 l'internonce Francesco Capaccini après un et demi de tentatives de réconciliation entre les catholiques belges et le roi. Lode Wils, ibid., p. 147.
  12. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, Nouvelle Histoire de Belgique, vol. 1 : 1830-1905, Complexe, Bruxelles, 2000, 640 p. (ISBN 2804800660), « La Belgique unitaire de 1830 à 1847 », p. 106
  13. Lode Wils, ibid., p. 158-159.
  14. Nathalie Schiffino, Crises politiques et démocratie en Belgique, L'Harmattan, 2003, 302 p. (ISBN 2747547558), p. 39
  15. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, ibid., « La Construction de la Belgique 1828-1847 », p. 166-167
  16. Francis Delpérée & François Jongen, Quelle révision constitutionnelle?, Bruylant, Bruxelles, 1987, 219 p. (ISBN 2870773242), p. 217
  17. (nl) Karel Rimanque, De grondwet toegelicht, gewikt en gewogen, Intersentia, Anvers-Oxford, 2005, 434 p. (ISBN 9050952208), p. 411
  18. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique: de l'Antiquité à nos jours, Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237), p. 87
  19. Marie-Thérèse Bitsch, ibid., p. 90.
  20. Marie-Thérèse Bitsch, ibid., p. 100.
  21. (de) Johannes Kramer, Bilinguisme dans le Bénélux [«Zweisprachigkeit in den Benelux-ländern»], Éd. Helmut Buske Verlag, Hambourg, 1984, 231 p., (ISBN 3871185973), p. 144.
  22. Marie-Thérèse Hirsch, ibid., p. 152.
  23. Sur plus de 400 000 dossiers, seuls 53 000 se concluent en condamnation. 0,64% de la population belge fut condamnée, soit 0,73% dans la population flamande, 0,52% dans la population wallonne et 0,56% de la population bruxelloise. Xavier Mabille, Histoire politique de la Belgique, CRISP, Bruxelles, 1986 (réimpr. 1992, 1997, 2000), 505 p., p. 308
  24. Xavier Mabille, op. cit.
  25. Xavier Mabille, ibid., p. 309.
  26. Xavier Mabille, ibid., p. 261.
  27. Xavier Mabille, ibid., p. 309.
  28. Xavier Mabille, ibid., p. 312.
  29. Lode Wils, ibid., p. 289.
  30. Lode Wils, ibid., p. 296.
  31. Xavier Mabille, ibid., p. 327-347.
  32. Il n'a pas été tenu compte des entités de Baerle-Duc.
  33. Le tracé de la Vennbahn a été exclu du calcul.
  34. Pour la limite côtière, le tracé de la digue a servi de référence, en passant par la ligne des constructions du port maritime de Zeebrugge.
  35. Géographie physique - généralités sur le site de l'Institut géographique national.
  36. (en) Fred Pearce, « Sewage-laden Belgian water worst in world », 2003, New Scientist. Consulté le 3 juin 2008
  37. (en) Indice de Performance Écologique - Score et classement - Centre de Yale pour la politique et la législation environnementales et le Columbia University Center for International Earth Science Information Network

[modifier] Annexes

[modifier] Liens connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie