Gaule belgique

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Sommaire

[modifier] Époque celtique

liste des peuples celtes

Ces derniers peuples sont qualifiés de Germains par Jules César. Mais les noms de leurs chefs sont celtiques (ex : Ambiorix, chef des Éburons), ainsi que les éléments préromains de la toponymie locale. L'intégralité de ces tribus « belges » était probablement dirigée par une aristocratie celticisée, mais le caractère authentiquement celte de certaines d'entre elles peut être mis en question.

[modifier] Époque romaine

La Gaule belgique dans l'Empire romain, vers 120
La Gaule belgique dans l'Empire romain, vers 120
Gaule

La province romaine de Gallia Belgica du début de la période impériale correspondait pratiquement à l'ensemble des cités de l'ancienne fédération belge, c'est-à-dire les territoires sis entre le Rhin et la Seine, auxquels César donnait le nom de Belgium. Au départ, la capitale de la province fut Reims puis, à une date indéterminée (mais probablement pas avant la fin du Bas-Empire), la capitale fut transférée à Trèves.

À l'époque d'Auguste, la province de Belgique comprenait les cités suivantes :

Sur le terrain, les frontières de la province belge, tant avec la Gaule lyonnaise qu'avec la Germanie, sont floues au début de la période impériale. Il semble que les cités des Tongres, des Lingons, des Séquanes et des Helvètes aient fait partie de la province de Gaule belgique au début de la période impériale. Le premier événement qui vient quelque peu clarifier ces limites, même s'il les change par la même occasion, est la création par l'empereur Domitien d'abord de deux districts, puis de deux provinces de Germanie : la Germanie inférieure et la Germanie supérieure. Cette opération se situe entre 82 et 90 ap. J.-C.. La création de ces provinces se concrétise par la perte définitive des Lingons, des Séquanes, des Tongres et des Helvètes. L'autre grande réforme territoriale qui toucha la Belgique date, comme pour le reste de l'Empire, de 297. La réorganisation territoriale voulue par Dioclétien a pour conséquence la division en deux de la province, les deux nouvelles provinces prenant les noms de Belgique Première et de Belgique Seconde (Belgica Prima et Belgica Secunda). Nous connaissons exactement la composition de ces provinces grâce à la Notitia Dignitatum, inventaire de l'administration du Bas-Empire.

L'agriculture de ces provinces était florissante et la ville de Reims était l'une des plus importante d'Occident. En revanche, un bon nombre d'habitants de cette province connurent une romanisation plus lente qu'en Lyonnaise et en Narbonnaise, cela pouvant être dû au contact des Germains qui voulurent s'y créer un domaine. Les nobles Gaulois Classicus, Tuor et Sabinus voulaient le pouvoir et se joignirent aux Bataves de Civilis pour créer un empire en Gaule (an 70). Les Gaulois ne les suivirent pas; les nobles des autres cités leur demandèrent de se désarmer, Sabinus fut vaincu par la cité des Séquanes, Tu(t)or, Classicus et Civilis par le général Cerialis.

La Belgique Première comprenait :

  • Ciuitas Treuerorum
  • Ciuitas Leucorum
  • Ciuitas Mediomatricorum
  • Ciuitas Verodunensium, nouvelle cité de la première moitié du IVe siècle, par démembrement de la Ciuitas Mediomatricorum; chef-lieu : Verdunum - Verdun .

La Belgique Seconde comprenait :

  • Ciuitas Remorum
  • Ciuitas Suessionum
  • Ciuitas Veromanduorum- nouveau chef-lieu: Vermand
  • Ciuitas Atrebatium
  • Ciuitas Silvanectum
  • Ciuitas Bellovacorum
  • Ciuitas Ambianensium (ou Ambianorum)
  • Civitas Morinorum
  • Ciuitas Camaracensium, ancienne c. Nerviorum, avec pour nouveau chef-lieu: Camaracum - Cambrai
  • Ciuitas Catalaunorum, séparée de la ciuitas Remorum ; chef-lieu : Catalaunum - Châlons-en-Champagne.
  • Ciuitas Bononensium, séparée de la ciuitas Morinorum ; chef-lieu : Bononia - Boulogne-sur-Mer.

[modifier] Compléments

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes