Union nationale inter-universitaire

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Logo de Union nationale inter-universitaire
Contexte général
Champs d'action défendre les étudiants, promouvoir les idées de droite
Zone d'influence France France
 Europe:European Democrat Students
Fiche d’identité
Fondation 12 février 1969
Président(e) Jacques Rougeot
Membres 26 000 revendiqués[1]
Slogan UNI, la droite universitaire
Par l'Education, pour la nation
Site internet www.uni.asso.fr

L’UNI (Union nationale inter-universitaire) est une organisation universitaire française, qui accueille aussi bien des étudiants que des professeurs et des lycéens. L’UNI se revendique de « la droite universitaire » selon son propre slogan et est généralement considérée comme la « déclinaison étudiante de l’UMP »[2]. Toutefois l'UNI est totalement indépendante de l'Union pour un mouvement populaire.

Sommaire

[modifier] Histoire

Stand de l'UNI lors d'un meeting de campagne de Nicolas Sarkozy (Lyon, Avril 2007)
Stand de l'UNI lors d'un meeting de campagne de Nicolas Sarkozy (Lyon, Avril 2007)

L'UNI a été créée après les événements de mai 1968 par l'aile droite de l'UJP (jeunes gaullistes), dont le bureau national avait demandé par circulaire à ses adhérents de refuser l'adhésion à ce mouvement, et de l'Action étudiante gaulliste contre le communisme. Ses statuts ont été déposés à la Préfecture de police de Paris le 12 février 1969 par J.-F. Chauvel (journaliste au Figaro), Jacques Rougeot et P. de Vernejoul (universitaires). La réunion fondatrice a eu lieu en novembre 1968 au siège du SAC, rue de Solférino (actuel Institut Charles de Gaulle) dans le bureau de Pierre Debizet, patron du SAC.

Autocollants de l'UNI près de l'Institut d'études politiques de Lyon
Autocollants de l'UNI près de l'Institut d'études politiques de Lyon

Un premier bureau est mis en place avec comme président René Deheuvel qui démissionne un mois plus tard au profit de Jacques Rougeot alors jeune assistant à la Sorbonne. Celui-ci, désormais professeur retraité, en est toujours le président. Le secrétaire général est Suzanne Marton, plus jeune membre du comité politique de l'UDR, celle qui avait averti Jacques Baumel début 1968 des risques d'une explosion dans les universités françaises. Une rivalité s'établit dès le départ entre elle et un ingénieur centralien, l'astrophysicien Gérard Daury, rattaché à l'équipe fondatrice par l'un des collaborateurs de Jacques Foccart, Philippe Lettéron.

De 1969 à sa mort en 1974, Georges Pompidou soutiendra personnellement le développement de l'UNI pensant qu'une telle structure serait à même d'empêcher une nouvelle explosion dans les facs telle celle que connut la France en mai 1968. Un tel soutien permettra à l'UNI de rapidement s'imposer dans les facultés françaises comme un véritable mouvement étudiant représentatif et non pas comme un groupuscule comme il en existait alors beaucoup. Lors de ses premières élections en 1971, l'UNI obtiendra pas moins de 11 % des suffrages au CNESER.

Suzanne Marton devra abandonner ses fonctions en 1976, même si elle est toujours, en 2007, officiellement secrétaire générale (alors qu'elle vit aux États-Unis depuis 1981 et a pris la nationalité américaine). Cela permet, depuis bientôt 40 ans, à Gérard Daury, aujourd'hui ingénieur de recherche au CNAM retraité (il est né en 1934), d'exercer les fonctions de secrétaire général sans en assumer les responsabilités juridiques.

Dès sa création, l'UNI lance son journal, toujours en activité, L'action universitaire. Par la suite, d'autres publications seront aussi diffusées telles Fer de lance (revue de réflexion), Vie étudiante ou encore La voie droite. L'éditeur de ces publications se trouve être le Centre d'études et de diffusion (société éditrice rattachée à l'UNI).

L'UNI est plus spécialement liée aux réseaux gaullistes de Jacques Foccart et, dans une moindre mesure, de Robert Pandraud et de Charles Pasqua (ce dernier exercera une forte influence sur le mouvement à la fin des années 80). L'UNI est aujourd'hui un mouvement lié à l'UMP, après l'avoir été au RPR de Jacques Chirac.

Depuis la disparition du Collectif des étudiants libéraux de France (CELF), proche en son temps des Jeunes giscardiens, l'UNI est à l'échelon national le seul "syndicat étudiant" de droite (l'UNI n'est en fait pas un syndicat étudiant, et ne se revendique pas comme tel). Depuis 2002, Olivier Vial, est son délégué général. Il est issu de l'UDF. Il succède à Philippe Evanno.

Jusqu'en 1995, sur ses publications et affiches, l'UNI conserve le nom d'Union nationale interuniversitaire. Néanmoins, à partir de cette date, c'est l'appellation « UNI-La droite universitaire » qui est utilisée. Le 13 septembre 2006, l'UNI devient l'Union nationale inter-universitaire, son sigle devient U.N.I au lieu de UNI et son siège est déclaré à Boulogne-Billancourt.

Le slogan de l'U.N.I est « Par l'éducation, pour la Nation ». Il figure, notamment, sur les cartes des adhérents.

[modifier] Organisation

[modifier] Classification

Organisation étudiante, l'UNI présente plusieurs caractéristiques qui empêchent de la classifier simplement :

  • L'UNI présente plusieurs caractéristiques qui la rapprochent d'un syndicat étudiant comme la participation aux élections des représentants étudiants ou l'implication dans les débats concernant l'évolution de l'université. Cependant l'organisation refuse l'étiquette de syndicat (même s'il lui est arrivé d'employer le mot syndicat sur une ancienne affiche, l'organisation évite d'utiliser ce terme pour se qualifier) Cette attitude de rejet de l'appellation de « syndicat » par le mouvement lui-même est une manière de refuser le syndicalisme de revendication dans les lycées et les universités qui selon lui envenime les situations de crise au lieu de les arranger.
  • L'UNI se comporte aussi comme un mouvement politique : estimant que la vie politique fait partie intégrante de la vie des étudiants, elle participe activement aux élections et autres événements politiques .

[modifier] Responsables

[modifier] Responsables actuels

  • Jacques Rougeot, professeur à la Sorbonne et président de l'UNI depuis la création de l'organisation
  • Olivier Vial, délégué général de l'UNI depuis septembre 2002

[modifier] Personnalités ayant été membres de l'UNI

[modifier] UNI-Lycées

L'UNI-lycées est l'antenne de l'UNI dans les lycées description: UNI-Lycées

[modifier] Relations extérieures

[modifier] Les liens UNI - UMP

Ainsi, en 2002 comme en 1995(le soutien de l'UNI en 1995 a joué un grand role dans l'élection de Jacques Chirac!) sera créé le collectif « Les Etudiants avec Chirac » visant à soutenir la candidature du président sortant dans la course à l'Élysée. Lors de la réforme des retraites, le collectif « Les jeunes pour la réforme des retraites » verra le jour.

Le comité « Défense de la République » fut créé en novembre 2005 afin de soutenir l'action du gouvernement dans la « crise des banlieues ». Ainsi, des autocollants « Émeutes, trafics : tolérance zéro pour les ennemis de la République » seront imprimés et un site internet sera mis en ligne[3].

Le 15 janvier 2007, suite au congrès de l'UMP porte de Versailles à Paris, l'UNI a lancé le comité « Les Etudiants avec Sarkozy[4] » afin de soutenir le candidat dans le cadre de l'élection présidentielle de 2007. L'UNI a décidé de soutenir Nicolas Sarkozy considérant qu'il était le mieux placé, à droite, pour s'imposer lors de ce scrutin. En novembre 2006, le site « Pas les Royal[5] » a été créé par l'UNI[6] contre la « déferlante médiatique qui a accompagné l’investiture de Ségolène Royal ». Des tracts dénonçant le risque d'une « Banqueroute Royal » si la candidate socialiste était élue à la présidence et portant mention du site internet « Pas les Royal » furent diffusés. Sur ces tracts apparaissait, au bas du verso, l'adresse de l'UNI, à Boulogne.

[modifier] Les liens UNI - MIL

L'UNI partage la même imprimerie intégrée que le Mouvement initiative et liberté (MIL) dont le siège est à Levallois-Perret, association gaulliste utilisant la croix de Lorraine sur ses affiches. Le MIL a d'ailleurs été fondé en partie afin d'accueillir les anciens de l'UNI étant sortis du milieu universitaire. De 1981 à 1986, le MIL et l'UNI auront le même président, Jacques Rougeot. Les deux mouvements partageront aussi la même adresse durant plusieurs années avant que le MIL ne déménage à Levallois. Aujourd'hui, d'anciens militants de l'UNI font partie du bureau national du MIL (Bernard Debré et Éric Raoult, par exemple). Par le passé, l'UNI et le MIL ont pu utiliser simultanément le même slogan sur leurs affiches (exemple en 1991 avec la campagne « Armée, Honneur de la France »). Il est d’ailleurs fréquent de voir des affiches et autocollants du MIL et de l’UNI collés côtes à côtes puisque leurs militants mènent souvent des actions conjointes. Lors de la dernière convention nationale du MIL, le 4 février 2006, Olivier Vial (délégué national de l'UNI) et Jacques Rougeot (Président de l'UNI) étaient tous deux présents et ont même pris la parole. L'allocution de Jacques Rougeot était intitulée « Refouler la gauche : une entreprise de salut public » alors que celle d'Olivier Vial était baptisée « La gauche contre l'emploi des jeunes ».

[modifier] Comités et collectifs rattachés à l'UNI

A certaines occasions l'UNI créera des comités et collectifs visant à rassembler le plus grand nombre en évitant d'effrayer les plus réticents à rallier un mouvement se réclamant ouvertement de « La Droite universitaire » et parfois mal perçu dans les universités. Par l'intermédiaire des ces groupements, l'UNI parviendra à mobiliser des étudiants de tout bord, soit en élargissant le soutien dans sa tendance traditionnelle (droite centriste UDF,neo-Gaullistes ou républicaine UMP...), soit en s'attirant la sympathie de citoyens fréquentant habituellement les milieux de l'opposition…

Dans le même temps, face aux grandes grèves dues à ladite réforme et ébranlant le gouvernement, l'UNI fondera le collectif « Stop la grève » qui réapparaitra lors de chaque grand mouvement de grève (4 octobre 2005, crise du CPE, etc.). C'est surtout ce collectif (Stop la grève)[1] qui rassemble le plus de citoyens, entre autres étudiants, de différentes sensibilités, s'opposent à ce qu'ils estiment être un abus du droit de grève. Au printemps 2005, lors du débat sur la Constitution européenne, l'UNI mettra en place le comité des « Étudiants pour le oui ».

En juin et juillet 2007, l'UNI a participé à la concertation concernant la reforme de l'autonomie des universités avec la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse. Elle a voté en faveur du projet de reforme au CNESER. La campagne lancé par l'UNI contre les blocages dans les facs [2] témoigne de l'implication de l'UNI contre les blocages dans les universités avec des etudiants de differentes sensibilités

[modifier] Représentativité

L'UNI est une organisation étudiante reconnue représentative par les autorités ministérielles, car elle dispose d'un élu au CNESER et un élu au CNOUS (chiffres 2006).

Elus CNESER et CNOUS
Année 1989 1991 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
CNESER 2 2 2 1 1 2 2 2 1
CNOUS 2 2 2 1 1 1 1 1 1

[modifier] Critiques autour de l'UNI

  • L'UNI a été représentée par certains responsables lors des colloques de Nice du Club de l'Horloge en compagnie d'intervenants du think tank du Parti républicain Heritage fondation.
  • Le Cato Institute, think tank américain libéral, a dénoncé le financement de l'UNI via le NED dans les années 1980 dans le cadre du financement d’organisations anti-communistes. Le Cato Institute écrit que l’UNI « était largement vue comme un chaudron de la Droite violente »[7].
  • Sur l'affaire du financement de l'UNI par la NED, elle a fait l'objet d'une commission d'enquête du Sénat américain[réf. nécessaire] dirigée par la sœur du colonel North (elle avait surpris en acceptant d'enquêter sur son frère précédemment). Celle-ci a établi que l'UNI avait reçu des fonds au même titre que Solidarność en Pologne, dans le cadre d'un soutien aux organisations anti-communistes démocratiques dans le monde. La décision de financer ces structures avait été prise sous l'impulsion d'Irving Brown, responsable des relations internationales de l'AFL-CIO[8].
  • L'UNI subit certaines critiques. Certains lui ont reproché le fait qu'elle s'était opposée au PACS et aux mesures de discrimination positive, et qu'elle soutient Nicolas Sarkozy favorable à ces mesures. Mais cela est justifié car c'est celui qui se rapproche le plus des valeurs de l'UNI.
  • L'UNI a compté a une certaine époque des membres d'extrême-droite qui sont partis très rapidement dans le GUD puis dans le RED actuellement reprochant à l'UNI de soutenir le RPR puis l'UMP.

[modifier] Quelques slogans d'affiches

  • « UNI, la droite universitaire » (permanent)
  • « Etudiant de droite, rejoins l'UNI » (permanent)
  • « Lycéens de droite, rejoins l'UNI » (permanent)
  • « Contre les Blocages, rejoins l'UNI » (à chaque blocage)
  • « Elections etudiantes je vote UNI » (Elections)
  • « STOP LA GREVE » (à chaque greve,du collectif du meme nom)


[modifier] Publications

  • L'action universitaire (édition nationale universitaire)


[modifier] Positionnement

Ce mouvement développe depuis 1968 une stratégie anti-gauche sans ambiguïté comme en témoignent certains slogans ou campagnes d'affiches. Dès sa création, l'UNI annonce la couleur, il s'agit de « lutter contre la subversion marxiste particulièrement dans l’université, la justice, la famille, l’armée ». D'ailleurs, l'UNI se veut avant tout un mouvement de lutte anti-marxiste. Il s'agit de contrer « cette chienlit ou antifrance, les mouvements de libérations féminins, les lobbyes homosexuels, les écologistes politisés, les alternatifs, les autonomes, les promoteurs d’immigrés, les anarchistes, en bref, toute cette avant-garde de chaudepisseux et de vérolés sans laquelle il n’est pas de véritable armée révolutionnaire »[9]. L'UNI dit alors refuser « les clivages partisans de la Droite pour défendre directement à la base la Nation  »[10].

L'UNI, associé au RPR et par la suite avec l'UMP, soutient Jacques Chirac lors de sa candidature aux élections présidentielles de 1995 et 2002 en imprimant des affiches de soutien à ce dernier. Elle est contre l'abus du droit de grève et pour la continuité du service public (transport, éducation, EDF, La Poste, etc.) en période de grève en souhaitant la mise en place de service minimum dans ces domaines.

Parmi ses positions sur l'éducation, elle se positionne :

En 2005, certaines sections de l'UNI affichent en même temps que ses propres affiches des affiches de l'UMP et notamment des portraits de Nicolas Sarkozy.

En 2006, l'UNI se positionne en faveur du CPE qu'elle juge comme une chance à l'emploi des jeunes diplômés. Face au rejet de ce contrat première embauche par les syndicats étudiants, l'UNI s'affiche dans certaines facultés de France en refusant les grèves étudiantes et en combattant les assemblées générales étudiantes. L'UNI a été à l'origine du collectif "STOP la grève" [htpp://www.stoplagreve.com]et aurait participé aux collectifs Halte au blocage et SOS fac bloqué créés d'après le journal Le Monde par les jeunes UMP[11].

L'UNI propose la mise en concurrence des restaurants universitaire gérés par le CROUS via la mise en place du « ticket restauration étudiante » sur le modèle du « ticket restaurant ». Le prix à l’achat serait équivalent à un ticket RU soit 2,80 euros et sa valeur marchande serait de 5,60 euros[12]. Il faut savoir que l'État finance actuellement les tickets-RU à hauteur de 38% (le coût réel d'un repas au RU est de 4,45 euros : l'étudiant paie 2,75 euros et l'État 1,7). L'UNI est donc opposée au monopole du secteur public des restaurants universitaire et par ce moyen elle a pour objectif, selon ses opposants, de substituer la restauration privée à la restauration publique, notamment dans les zones ou les étudiants n'ont pas accès au RU. L'UNI demande également le droit au locapass pour tous les étudiants, la création de « guichets emploi » dans les CROUS ou encore l'ajout d'un 6e échelon de bourse sur critères sociaux à 5000€ par an.

L'UNI a organisé dans plusieurs villes des rencontres Universités-Entreprises pour lier plus fortement les universités et les entreprises, afin selon elle de "faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés".

Lors des élections des CROUS de mars 2006, l'UNI a gagné des sièges à des endroits où elle n’en avait pas[13], en a perdu là où elle en avait[14] et conservé ceux qu'elle avait déjà[15] et progressé (l'UNI a obtenu 3 des 7 sièges en jeu à Versailles, Le Havre et Amiens) ce qui au plan national a fait passer le nombre de représentants de 16 à 30 élus. Pour certains, c'est le boycott de l'élection par l'UNEF et d'autres organisations étudiantes de moindre taille contre le CPE qui permet la progression imprévue de l'UNI à cette élection au CROUS. Pour d'autres en revanche, le fait que les étudiants syndiqués (toutes tendances confondues) ne représentent qu'une faible proportion de la population totale des étudiants laisse penser que le boycott de ces élections n'a eu, en réalité, que peu d'effet, et que l'obtention de sièges supplémentaires par l'UNI est dû à un mouvement de protestation de la part d'étudiants opposés au blocage des universités. Cependant, l'UNI stagne au CNOUS (33 voix et un siège en 2004 et exactement le même score en 2006 alors que l'UNI a gagné 17 voix au CROUS : cela signifie que l'UNI a perdu la quasi totalité des voix extérieures qui se portaient sur elle depuis de nombreuses années lors de l'élection au CNOUS, soit les 7 voix des élus des Antilles et de Guyane et les deux tiers des voix - environ 7 sur 10 - des étudiants africains des CROUS de métropole).

L'UNI conserve depuis trois mandats consécutifs 3 sièges sur 7 au CROUS de la Réunion. L'UNI dispose de deux élus nationaux : au CNESER, il s'agit de Gabriel Alibert, étudiant en Histoire à l'Université Paris-Sorbonne, au CNOUS, il s'agit de Dimitri Hoarau, étudiant en Droit à Université de La Réunion, ce dernier a récemment démissionné de ces fonctions de dirigeant local de l'UNI à La Réunion pour s'insérer dans la vie active tout en menant à terme ses trois mandats importants (Université, CROUS, CNOUS). Depuis, la section locale n'est plus aussi dynamique (la grande partie des adhérents ayant cessé leurs engagements en même temps que l'ancien leader) et son successeur a du mal à poursuivre l'action militante et de représentation dans les conseils. En effet, lors des dernières élections au C.R.O.U.S., l'UNI perd un siége, tout comme l'ADER (FAGE), alors que l'UNEF remporte 4 sièges et devient, pour la première fois, majoritaire à La Réunion.Mais l'UNI devient premiere force dans les DOM (guadeloupe,martinique) avec 5 élus sur 7 au CROUS.

L'UNI est favorable à une sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Une des principales raisons avancée serait d'éviter que des étudiants s’engagent dans des filières sans débouchés professionnels. L'UNI s'oriente vers un positionnement en faveur de l'orientation active voulue par Nicolas Sarkozy

L'UNI compte dans ses rangs des militants plus conservateurs qui se sont à différentes époques opposé au bureau national notamment lors du referendum sur le TCE: le bureau national de l'UNI ayant fait le choix du « oui », les militants ayant opté pour le « non » pour des raisons variés se regroupent dans une structure indépendante qu'ils créent autour du site Internet « Jeunes de droite pour le non » mais ne quittent pas l'UNI pour autant.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. "Difficile numéro d'équilibre pour l'UNI, soutien traditionnel de Jacques Chirac" paru dans Le Monde le 5 avril 2006
  2. Article de Sud-Ouest, reproduit sans commentaire sur le site de l’UNI
  3. L'adresse de ce site était http://www.defensedelarepublique.com/, elle semble inactive aujourd'hui mais appartient à l'UNI comme en atteste Whois : http://whois.net/whois_new.cgi?d=defensedelarepublique&tld=com
  4. Les étudiants avec Sarkozy
  5. Pas les Royal.com
  6. http://whois.net/whois_new.cgi?d=paslesroyal&tld=com Preuve de l'appartenance du site à l'UNI
  7. Loose Cannon: The National Endowment for Democracy
  8. mort en mai 1989 et qui prenait la parole dans tous les congrès de FO jusqu'en 1986 quand il a eu de graves problèmes de santé.
  9. tract de 1988 intitulé Les alliés de Mitterrand
  10. brochure de 1988 édité par l'UNI et intitulée Qu'est ce que l'UNI ?
  11. Liberté Chérie - CPE: plus de 2.000 manifestants à Paris contre le blocage des universités
  12. ces chiffre sont ceux avancés à partir de septembre 2006, en raison de l'évolution du prix des repas en restaurant universitaire qui dépend de l'inflation et de l'engagement financier de l'Etat et du repas dans la restauration privée qui dépend de l'inflation, ces prix sont susceptible d'évoluer
  13. Grenoble, Amiens, Montpellier
  14. Clermont-Ferrand
  15. Paris, Toulouse, etc.

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