Laurent Wauquiez

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Laurent Wauquiez
Laurent Wauquiez
Parlementaire français
Naissance 12 avril 1975
Décès
Mandat Député (2004-2007)
Début du mandat {{{début du mandat}}}
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Première circonscription de la Haute-Loire
Groupe parlementaire Union pour un Mouvement Populaire
Ve république

Laurent Wauquiez[1] est un homme politique français né le 12 avril 1975 à Lyon. Il est actuellement, et depuis le remaniement du 18 mars 2008, secrétaire d'État à l'Emploi auprès de la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi dans le second gouvernement de François Fillon, après avoir été auparavant porte-parole de ce même gouvernement, et maire du Puy-en-Velay dont il a remporté l'élection. Il est marié et père de deux enfants.

Sommaire

[modifier] Formation

Après avoir étudié au Lycée Louis-le-Grand puis en khâgne au Lycée Henri IV, il intègre l'École normale supérieure (14e sur 74) en 1994. Il commence des études d'histoire et rédige un mémoire de maîtrise portant sur Le flambeau des Mille et une nuits et l'Orient des Lumières, 1704-1798 sous la direction de Daniel Rivet de l'université Paris I. Il est reçu premier à l'agrégation d'histoire. Il parle l'arabe, appris lors d'un séjour au Caire. Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris, passe un DEA de droit public. Enfin, il entre à l'École nationale d'administration (promotion Mandela). Il est surnommé le « surdiplômé de l'UMP »[réf. nécessaire].

[modifier] La haute fonction publique

À sa sortie de l'ÉNA en mars 2001 comme major de promotion, il intègre le Conseil d'État : il est nommé auditeur en 2001 puis rapporteur près la commission spéciale de cassation des pensions la même année, Maître des requêtes en 2004.

[modifier] Engagement politique

Repéré par Jacques Barrot, Ministre des Affaires sociales de 1995 à 1997, il en devient un protégé. Jacques Barrot le prend comme suppléant lors des élections législatives de 2002 ; il est alors un chiraquien convaincu (cf. ses interventions de l'époque) En juillet 2004, après la nomination de Jacques Barrot au poste de commissaire européen, il brigue sa succession. Il est élu, à 29 ans et avec 62,38% des voix, député UMP de la 1re circonscription de la Haute-Loire. Il devient le benjamin de l'Assemblée nationale française. Le ministre de l'Éducation Nationale d'alors, François Fillon, lui commande un rapport visant à proposer une réforme du système d'attribution des bourses d'études scolaires « afin de relancer l'ascenseur social ». Il propose la création d' aides et la généralisation des bourses[2].

À l'automne 2005, il rejoint Nicolas Sarkozy et est nommé Secrétaire national auprès du Secrétaire général délégué de l'Union pour un mouvement populaire, Brice Hortefeux, dont il est un proche, notamment en raison de leur implantation politique commune en région Auvergne. À la rentrée 2006, il sort un livre Un huron à l'Assemblée nationale. Il raconte son parcours de jeune député et entend dénoncer les absurdités de la vie politique française. C'est le début de sa notoriété médiatique.

En juin 2007, il est de nouveau candidat en Haute-Loire et est réélu au premier tour des élections législatives avec un score de 58,13%, il démissionnera quelques jours plus tard en raison de sa nomination au gouvernement, voir ci-dessous.

Le 19 juin 2007, il est nommé secrétaire d'État, porte-parole du second gouvernement Fillon en remplacement de Christine Albanel, avec l'intention revendiquée de moderniser la communication gouvernementale et de "rester un citoyen comme les autres". Son cabinet est dirigé par Vincent Roger, directeur de cabinet, et Nicolas Diat, conseiller spécial.

Lors des élections municipales de 2008, il se présente dans la ville du Puy-en-Velay et la liste qu'il dirige est victorieuse dès le premier tour avec 56,45% des voix.

Le 18 mars 2008 à la faveur d'un remaniement, il est nommé Secrétaire d'État chargé de l'Emploi auprès de, Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi. Son cabinet est dirigé par Thomas Fatôme, directeur de cabinet, et Nicolas Diat, conseiller spécial.

[modifier] Bibliographie

  • Hadas-Lebel, Raphaël (avec la collaboration de Laurent Wauquiez-Motte), Les 101 mots de la démocratie française, Paris, Éditions Odile Jacob, 2002, (ISBN 2-7381-1156-4)
  • Wauquiez, Laurent, Israël, Stéphane et Rioux, Rémy, "La khâgne pour mémoire. Notre fin de siècle" in Printemps d'histoire. La Khâgne et le métier d'historien (Ludivine Bantigny, Aline Benain et Muriel Le Roux dir.), Perrin éd., 2004 (ISBN 2-2620-2263-1)
  • Wauquiez, Laurent, Un huron à l'Assemblée nationale : Petit manuel à l'attention de ceux qui veulent secouer la politique, Éditions Privé, 2006 (ISBN 2-3507-6027-8)
  • Wauquiew, Laurent "Les Conditions de Vie Etudiante. Comment Relancer l'Ascenceur Social"

Doc Française, novembre 2007 (ISBN 2110066539)

  • Wauquiez, Laurent, "Nouvelle politique, Nouvelle communication ?", Commentaire, n°120, hiver 2007-2008

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Puis Laurent Wauquiez-Motte (pendant sa scolarité à l'ENA, cf. les célèbres "Classeurs rouges" de la Documentation française, "fiche ENA" et "fiche ministre") et enfin de nouveau Laurent Wauquiez (depuis qu'il est entré en politique)
  2. [pdf]le rapport Wauquiez

[modifier] Liens externes

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