Valérie Pécresse

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Valérie Pécresse
Valérie Pécresse à un meeting pour les élections municipales de 2008 à Paris le 7 décembre 2007
Valérie Pécresse à un meeting pour les élections municipales de 2008 à Paris le 7 décembre 2007
Naissance 14 juillet 1967
à Neuilly-sur-Seine, France
Nationalité Française
Profession Femme politique française. Ministre de l'Enseignement supérieur.
Autres fonctions Ancien porte-parole de l'UMP.
Famille Jérôme Pécresse, son époux

Valérie Pécresse, née Roux le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une femme politique française. Elle est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche des Gouvernement François Fillon 1 (18 mai 2007) et Gouvernement François Fillon 2 (19 juin 2007).

Sommaire

[modifier] Biographie

Valérie Pécresse est la fille de Dominique Roux, professeur d'université et président de Bolloré telecom. Catholique pratiquante[1], elle est mariée depuis le 6 août 1994 à Jérôme Pécresse (directeur général adjoint d'Imerys, numéro un mondial des minéraux de spécialité), et mère d'une fille et de deux garçons.

Elle a étudié au collège Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine et obtient son baccalauréat à 16 ans[2]. Après une classe préparatoire au lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles elle intègre HEC Paris dont elle est diplômée en 1988. Elle intègre l'École nationale d'administration dont elle est diplômée en administration publique (promotion Condorcet, 1990-1992).

De 1992 à 1998, elle enseigne le droit constitutionnel à l'Institut d'études politiques de Paris, tout en étant auditrice au Conseil d'État. De 1993 à 1998, elle est également conseillère auprès du service juridique et technique de l'information (SJTI), rattaché au Premier ministre français. De 1995 à 1998, elle est en parallèle commissaire du gouvernement auprès de la section du contentieux du Conseil d'État et Secrétaire général du Conseil supérieur de l'agence France-Presse (AFP).

[modifier] Carrière politique

Dès après la dissolution et les législatives de 1997, elle est approchée par Dominique de Villepin, alors que le nouveau premier ministre socialiste Lionel Jospin lui propose de rejoindre son équipe[réf. souhaitée], elle préfère cependant se tourner vers Jacques Chirac et est alors nommée en juillet 1998, conseillère chargée des études, de la prospective et des technologies de l’information auprès de la présidence de la République française. L'engagement des familles Roux et Pécresse auprès des Chirac est une ancienne tradition[réf. souhaitée]. Son grand-père, gaulliste et ancien résistant, a été l'un des médecins de la famille Chirac et le psychiatre de Laurence Chirac, lorsque la deuxième fille de Jacques et Bernadette Chirac fut frappée d'anorexie à l'adolescence, et les Pécresse sont apparentés à Henri Belcour, ancien maire d'Ussel et suppléant de Jacques Chirac lorsque celui-ci s'est présenté à la députation. Ces liens unissant Valérie Pécresse, la Corrèze et la famille Chirac lui vaudra d'être surnommée, comme elle le raconte elle-même, « la Corrézienne » par le président Jacques Chirac qui apprécie aussi qu'elle parle le russe et surtout le japonais.

En 2002, alors que le RPR cherche des femmes pour les législatives, Pierre Bédier et Henri Cuq lui proposent la succession du député des Yvelines, Franck Borotra, ancien ministre dans le gouvernement Alain Juppé (2), ce dernier donne alors son accord pour la présenter aux législatives dans sa circonscription. En juin, elle est élue à l'Assemblée nationale dans la deuxième circonscription des Yvelines, contre le général Philippe Morillon représentant l'UDF, qu’elle bat largement (42,64 % contre 11,54 % au premier tour). À l'Assemblée nationale, elle devient une spécialiste des questions familiales — elle fut rapporteur de la mission d'information sur la famille, s'impliqua fortement dans la réforme du divorce et contre les violences faites aux femmes — et fut aussi membre de la commission des Affaires culturelles.

À partir de novembre 2002, elle devient secrétaire générale adjointe de l'UMP, en charge des études et du centre d'études politiques. Alain Juppé a alors dit d'elle : « Elle a vocation à entrer dans un gouvernement »[réf. souhaitée] et fut annoncée ministrable dans les gouvernements de Raffarin et de Villepin.

En mars 2004, elle est également conseillère régionale d'Île-de-France et porte-parole de l'UMP au niveau national, avec Luc Chatel.

Elle a participé comme rapporteur en 2005-2006 à la mission parlementaire d'information sur la famille[3] sous la présidence de Patrick Bloche, député du Parti socialiste. Cette commission a présenté 100 propositions pour rénover le droit de la famille en vue de protéger l'enfant. Son rapport, intitulé L'enfant d'abord[4], a été adopté par les seuls membres UMP et UDF de la mission[5].

Le Premier ministre Dominique de Villepin l'a chargée en juillet 2006 d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, pour novembre 2006. Directrice de la revue de l'UMP Les débats de l'union, adversaire résolue du Front national, elle défend en avril 2006 dans le quotidien Le Monde l'idée d'une « société métissée fière et énergique ».

Connue pour être restée proche de Jacques Chirac, sans jamais le renier[réf. souhaitée], elle est membre du Club de la boussole[réf. souhaitée]. Cependant, ne voulant pas rester l'éternelle ministrable[réf. souhaitée], elle s'engage auprès de Nicolas Sarkozy. En 2007, pressentie à la Santé et aux Sports, puis à la réforme de l'État[réf. souhaitée], pendant la campagne, elle multiplie les interventions à la télévision et lors des réunions publiques et publie Être une femme politique... c'est pas si facile !.

Organisatrice de la convention de l’UMP sur l’université et la recherche elle est finalement nommée le 18 mai 2007, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement François Fillon. Elle remplace ainsi l'ancien maire de Vannes, François Goulard, proche de Dominique de Villepin. Elle est parfois surnommée la « Ségolène de droite »[6].

[modifier] Fonctions ministérielles

Le 18 mai 2007, Valérie Pécresse est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le 21 mai 2007, elle nomme, dans son cabinet :

  • Philippe Gillet, directeur de cabinet ;
  • Marie-Danièle Campion, directeur adjoint de cabinet en charge des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières ;
  • Jean-Philippe de Saint-Martin, directeur adjoint de cabinet en charge des moyens et de l'évaluation.

Elle met en œuvre et fait voter par l'Assemblée nationale en 2007 une loi sur l'autonomie des universités, contestée par de nombreux universitaires et par l'association Sauvons la recherche et annonce en janvier 2008 un "plan campus" devant faire émerger en France dix pôles universitaires d'excellence de niveau international.

[modifier] Fonctions électives

Valérie Pécresse a été députée pour la XIIe législature (2002-2007), dans la deuxième circonscription des Yvelines, élue au second tour le 16 juin 2002 avec 65,11 % des suffrages[7]. Elle a été réélue le 17 juin 2007, dès le premier tour avec 54,80 % des suffrages[8].

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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