Suzanne Marton

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Suzanne Marton, est une femme politique française.

Alors étudiante à l'IEP de Paris, devient en 1966 la plus jeune membre du comité politique de l'UDR, elle s'oppose à mai 68 et anime alors un groupe d'étudiants gaullistes.

Dans le cours du mois de mai 68, elle rencontre Jacques Foccart qui soutient activement son action et à qui elle propose à l'été 68 de créer un mouvement qui soit une base d'action contre la subversion qui permette aux jeunes de toutes tendances de la droite de trouver les moyens d'agir efficacement sans se noyer dans les querelles de chapelle.

Foccart la met en relation avec plusieurs universitaires et elle met en place la nouvelle structure, baptisée UNI, fin 1968. Elle donne dès le départ une forte impulsion au mouvement et bénéficie notammet d'un soutien très fort du secrétaire général du syndicat autonome des Lettres, le professeur Frédéric Deloffre. Dès la première élection au CNESER de 1971 l'UNI obtient 11 % des voix chez les étudiants et des scores très représentatifs chez les enseignants.

La mort de Georges Pompidou qui soutenait personnellement le développement de l'UNI et appréciait beaucoup Suzanne Marton ouvre une crise et un problème de positionnement de l'UNI par rapport au pouvoir giscardien. C'est l'occasion pour Gérard Daury de la pousser vers la porte, ce qui est acquis en 1976.

Elle devient alors chef de la chancellerie de l'université des Antilles et de Guyane sous l'autorité du recteur François Doumenge et le reste jusqu'en 1981. L'élection de François Mitterrand, la démission de François Doumenge et la tentative d'assassinat de son mari, Alain Guggenheim, alors secrétaire général du patronat de la Guadeloupe, par les indépendantistes guadeloupéens de Luc Reneitte ont pour conséquence leur départ pour les États-Unis où ils se sont définitivement installés tout en gardant des liens d'amitiés avec leurs anciens compagnons de l'UNI.