Macaye
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Macaye | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Bayonne | |
Canton | Hasparren | |
Code Insee | 64364 | |
Code postal | 64240 | |
Maire Mandat en cours |
Alain Dubois 2008-2014 |
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Intercommunalité | communauté de communes du Pays d'Hasparren | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 113 m (mini) – 892 m (maxi) | |
Superficie | 19,75 km² | |
Population sans doubles comptes |
529 hab. (1999) |
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Densité | 26,78 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Macaye est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Makea, simplification d'un ancien nom *Makaiaga (noté Maqueyagua en 1311, Macayagua en 1344[1]).
Le nom d'habitant est makear.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Située dans la province du Labourd, Macaye fait partie du Pays basque. La côte basque, à l'ouest, est distante de 25 kilomètres.
[modifier] Accès
Macaye est desservie par la route départementale D252 entre Mendionde et Louhossoa.
[modifier] Hydrographie
La commune est traversée[2] par le ruisseau la Mouline, affluent de la Nive.
[modifier] Lieux-dits et hameaux
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[modifier] Communes limitrophes
- Hasparren au nord
- Cambo-les-Bains au nord-ouest
- Mendionde à l'est
- Louhossoa à l'ouest
- Bidarray au sud
[modifier] Toponymie
Le toponyme Macaye apparaît[3] sous les formes Maccaie (1599, titres de Navarre[4]), Maquaie et Sanctus-Stephanus de Macaye (1683 pour les deux dernières formes, collations du diocèse de Bayonne[5]).
Le toponyme Plaza apparaît[3] sous la forme La place 1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
[modifier] Histoire
Paul Raymond[3] note que la vicomté de Macaye dépendait du royaume de Navarre.
En 1790, Macaye fut le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Macaye, Mendionde et Louhossoa, et dépendait du district d'Ustaritz.
En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[6]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[7]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[8] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[9]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[10]
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1995 | 2008 | Jean Camblong | ||
2008 | 2014 | Alain Dubois | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Intercommunalité
Macaye fait partie de neuf structures intercommunales :
- Communauté de communes du Pays d'Hasparren Hazparneko Lurraldea
- SIVU Bai Gurea
- SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola
- Syndicat Adour-Ursuia d'assainissement non collectif
- Syndicat AEP Macaye - Louhossoa
- Syndicat départemental d'électrification
- Syndicat intercommunal pour la zone artisanale d'Ayherre
- Syndicat mixte du contrat de rivière des Nives
- Syndicat pour le soutien à la culture basque
[modifier] Démographie
Le rôle de la contribution patriotique du 5 mars 1790[11] dénombre 189 feux à Macaye[12]. Ce même rôle décompte dans la commune :
- 105 laboureurs (dont 71 propriétaires et 34 métayers)
- 18 femmes seules
- 2 vignerons
- 20 journaliers
- 19 artisans dont
- 4 tisserands
- 6 duranguiers
- 2 forgerons
- 2 cordonniers
- 2 charpentiers
- 1 corroyeur
- 2 marchands
- 2 prêtres
- 7 divers (un notaire, un régent, une benoîte, une servante, un sonneur de cloches, un voiturier et un chirurgien)
- 9 "non identifiés"
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2005 : population provisoire de l'Insee (Source : Insee).
[modifier] Économie
La coopérative Berria de Onetik est installée à Macaye et produit le Bleu des Basques. L'activité est principalement agricole.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Patrimoine civil
Le camp protohistorique et l'enceinte à parapets de terre[13] sont inscrits aux monuments historiques depuis 1980.
[modifier] Patrimoine religieux
- La commune fait partie de la voie de la Nive, variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
[modifier] Patrimoine environnemental
Relief stratégique pour Hasparren et Macaye, l'Ursuia a hébergé plusieurs forts protohistoriques (gaztelu zahar).
[modifier] Équipements
- enseignement
Macaye dispose d'une école primaire.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Ganix de Macaye, un contrebandier célèbre qui vécut au XIXe siècle.
- Ramuntxo Camblong, né en 1940 à Macaye, est un homme politique, conseiller municipal à Anglet depuis 2001.
[modifier] Notes
- ↑ beaucoup de noms en -aga apparaissent transitoirement au Moyen Âge dolés d'une terminaison en -agua
- ↑ Notice du Sandre sur Macaye
- ↑ a b c d Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 187.
- ↑ Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 300
- ↑ Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :
« 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? » - ↑ Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 309
- ↑ Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 310.
- ↑ Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, CC 3
- ↑ Rôle cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 268. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le camp protohistorique et l'enceinte à parapets de terre