Urt
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Urt | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Bayonne | |
Canton | La Bastide-Clairence | |
Code Insee | 64546 | |
Code postal | 64240 | |
Maire Mandat en cours |
Robert Lataillade 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes Nive-Adour | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 0 m (mini) – 111 m (maxi) | |
Superficie | 18,99 km² | |
Population sans doubles comptes |
1 702 hab. (1999) |
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Densité | 89,63 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Urt est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine. Elle est située au bord de l'Adour à 15 km de Bayonne.
Les habitants sont les Urtois et Urtoises.
Situé dans la province du Labourd, Urt fait actuellement partie du Pays basque. Elle appartint pourtant à la Gascogne, et le gascon y était encore usité il y a peu.
Son nom basque est Ahurti.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Hydrographie
La commune est traversée[1] par l'Adour, et son affluent, la Joyeuse et par les tributaires de celle-ci, le Marmareko erreka, le ruisseau de Lartasso et l'Eyhéracharko erreka.
[modifier] Lieux-dits et hameaux
[modifier] Communes limitrophes
- Saint-Laurent-de-Gosse (Landes) au nord
- Saint-Barthélemy (Landes), Urcuit et Briscous à l'ouest
- Hasparren au sud
- Bardos et Guiche à l'est.
[modifier] Toponymie
Le toponyme Urt apparaît[2] sous les formes Aurt (1193, cartulaire de Bayonne[3]), Hurt (1243, titres de la Camara de Comptos[4]), Aourt (XIIIe siècle, collection Duchesne volume CXIV[5]), Beata Maria d'Urt (1686, collations du diocèse de Bayonne[6]) et Liberté (1793).
[modifier] Histoire
Paul Raymond[2] note que la seigneurie d'Urt faisait partie du duché de Gramont.
L'existence de sites remontant au paléolithique et l'attestation plus tard d'une confrérie de pêcheurs (abbaye de Sordes en l'an 1040) témoignent de l'importance stratégique de ce lieu.
[modifier] Héraldique
Les armes d'Urt se blasonnent ainsi : D'azur, au pont à trois arches de gueules maçonné de sable, accompagné en pointe de deux saumons nageant l'un sur l'autre, celui de la pointe contourné, et en chef d'une étoile, tous d'argent. |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1995 | 2001 | Jean Castaings | RPR | conseiller général |
2001 | 2008 | Jean Castaings | UMP | conseiller général |
2008 | 2014 | Robert Lataillade | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Intercommunalité
La commune participe à treize structures intercommunales :
- Communauté de communes Nive-Adour
- Syndicat mixte d'études et de suivi du SCOT de l'agglomération de Bayonne et Sud des Landes
- Syndicat mixte Nive-Adour-Ursuia pour le développement des Pays d'Hasparren et de l'Adour
- Syndicat intercommunal de protection des berges de l'Adour maritime et de ses affluents
- Syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak
- Syndicat intercommunal pour la zone artisanale d'Ayherre
- Syndicat mixte Bil Ta Garbi
- Syndicat pour le soutien à la culture basque
- Syndicat mixte d'alimentation en eau potable URA
- Syndicat mixte d'assainissement URA
- Syndicat d'assainissement autonome de l'Adour
- Syndicat AEP de l'Arberoue
- Syndicat départemental d'électrification.
[modifier] Démographie
La déclaration des biens-fonds[7] de 1749 dénombre 289 feux à Urt. Le rôle de la capitation de 1751, en recense, quant à lui, 289[8].
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2007 : population provisoire de l'Insee (Source : Insee).
[modifier] Économie
L'activité de la commune est principalement agricole.
La commune accueille la société Ardigasha (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières[9] entreprises agroalimentaires du département.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Patrimoine civil
[modifier] Patrimoine religieux
- la chapelle de l'Immaculée-Conception[10], qui abrite un maître-autel[11] et un ensemble de sept verrières[12].
- l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[13] qui contient un ex-voto (maquette de bateau)[14] et un tableau[15] de René-Marie Castaing représentant saint Benoît.
La commune abrite deux communautés religieuses bénédictines :
- le monastère Sainte-Scholastique[16] (bénédictines) incluant une église[17] qui recèle un chœur décoré[18], un tabernacle[19] en mosaïque, un maître-autel[20] et un ensemble de deux autels[21].
- l'abbaye Notre-Dame de Belloc[22] (bénédictins).
[modifier] Patrimoine environnemental
Une race de bovins, la blonde d'Urt[23] (bêtes à poil roux, de taille moyenne et fortement charpentées), très bien adaptée au travaux de charrois et de labours en terrain accidenté, existait encore au début du XXe siècle, constituant avec la béarnaise et la lourdaise la blonde des Pyrénées, localisée en montagne au sud du bassin aquitain, et spécialisée dans la production de lait pour l'élaboration de fromages.
[modifier] Équipements
La commune dispose d'une école primaire.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Roland Barthes (1915-1980), critique et linguiste, repose dans cette commune.
[modifier] Notes
- ↑ Site du Sandre sur Urt
- ↑ a b Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune
- ↑ Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- ↑ Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Archives communales d'Urt, CC 1, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 299. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
- ↑ Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 282.
- ↑ Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle de l'Immaculée-Conception
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le maître-autel de la chapelle de l'Immaculée-Conception
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les verrières de la chapelle de l'Immaculée-Conception
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ex-voto de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l' établissement conventuel de bénédictines Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église conventuelle Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier du chœur de l'église Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tabernacle de l'église Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble du maître-autel de l'église Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble de deux autels de l'église Sainte-Scholastique
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l' établissement conventuel de bénédictins Notre-Dame dit abbaye de Belloc
- ↑ Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 42