Henry David Thoreau

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Henry David Thoreau
Henry David Thoreau

Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts) où il est mort le 6 mai 1862, est un essayiste, philosophe, mémorialiste et poète américain.

Il est surtout connu pour Walden, ses réflexions sur une vie simple loin de la technologie, dans les bois, ainsi que pour La Désobéissance civile, où il argumente l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé souvent injuste.

Les livres, articles, essais, journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Parmi ses contributions les plus importantes on trouve ses écrits sur l'histoire naturelle et la philosophie, où il anticipe l'écologie et l'histoire environnementale, deux des sources de l'environnementalisme et des tenants de la décroissance aujourd'hui.

Il fut abolitionniste toute sa vie, faisant des conférences attaquant les lois régissant les esclaves évadés et capturés, louant le travail de Wendell Phillips et de l'abolitionniste John Brown. Sa philosophie de résistance non violente influencera plus tard la pensée et les actions de figures telles que Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.

En exaltant l'individualisme et une certaine forme d'oisiveté dans la communion avec la nature, Thoreau nous invite à explorer les « provinces de l'imagination ».

Sommaire

[modifier] Biographie

L'étang de Walden en hiver
L'étang de Walden en hiver
Reproduction de sa cabane à Walden avec une sculpture représentant Thoreau
Reproduction de sa cabane à Walden avec une sculpture représentant Thoreau

[modifier] Sa famille

En 1817, naît David Henry Thoreau, fils de John et de Cynthia (née Dunbar). Il avait un frère et une sœur aînés, Helen et John Jr, et une sœur cadette, Sophia[1]. La maison où il est né a été préservée, sur Virginia Road, après avoir été déplacée d'environ 90 mètres.

Son grand-père paternel est d'origine française, né à Jersey[2]. Son grand-père maternel, Asa Dunbar, joua un rôle dans la Rébellion de pain et de beurre à Harvard en 1766, la première manifestation d'étudiants de l'histoire des États-Unis[3],[4]. David Henry est ainsi nommé en honneur d'un oncle paternel récemment décédé, David Thoreau. Il ne deviendra Henry David qu'après ses années universitaires, quoiqu'il ne demanda jamais un changement de nom officiel[5].

Sa famille s'installe en 1818 à Chelmsford, dans le Massachusetts. En 1821, elle emménage à Boston. David Henry y entre bientôt à l'école. En 1822, il découvre l'étang de Walden lors d'un séjour chez sa grand-mère.

[modifier] Son physique

Bronson Alcott note dans son journal que Thoreau prononçait son nom de famille [ˈθɔrəʊ], faisant porter l'accent tonique sur la première syllabe, non sur la seconde (ce qui est pourtant, aujourd'hui, la prononciation la plus courante aux États-Unis). Une variante trouvée à Concord est ['θɜːrəʊ], la prononciation du mot « thorough » en anglais américain[6].

De taille moyenne, il ne se jugeait pas beau - surtout, affublé d'un nez qu'il jugeait être son « trait le plus proéminent »[7]. Nathaniel Hawthorne écrira : « [Thoreau] est laid : un long nez ; une bouche étrange ; des manières rustiques quoique courtoises, qui correspondent très bien à son apparence extérieure. Mais sa laideur est quand même honnête et agréable, et lui siéent mieux que la beauté »[8].

[modifier] Ses études

À partir de 1828, il apprend à l'Académie de Concord le latin, le grec et le français.

Grâce à une bourse, il entre à l'université Harvard en 1833 pour y étudier la rhétorique, la philosophie et les sciences. Il y rencontre Ralph Waldo Emerson qui devient plus tard son mentor. Il découvre le transcendantalisme en 1835 avant d'obtenir son diplôme de Harvard en 1837, qui sera l'occasion de prononcer ce jour un discours contre la société. Une légende dit qu'il aurait refusé de payer les cinq dollars nécessaires pour le diplôme ; en réalité, le master qu'il refuse d'acheter n'avait aucun mérite académique : l'université l'offrait aux étudiants « qui ont prouvé leur santé physique en étant vivants trois années après avoir obtenu la licence, et par leurs économies, leurs dépenses, ou en héritant la qualité ou condition en ayant cinq dollars à donner à l'université »[9].

[modifier] Travaux

Thoreau est un philosophe de la nature et de la condition humaine. Il suit d'abord le courant transcendantaliste d'Emerson, Fuller et Alcott qui disaient que l'état spirituel idéal transcende le physique et l'empirique, et qu'on peut atteindre cette idée par intuition personnelle et non par une doctrine religieuse ; selon eux, la nature est le signe extérieur d'un esprit intérieur, exprimant la « correspondance radicale des choses visibles et la pensée humaine », comme Emerson écrit dans son livre Nature (1836).

Après ses études, en 1837 il enseigne dans une école primaire de Canton puis comme professeur à l'école publique de Concord, dont il démissionne après une semaine car il refuse d'appliquer les châtiments corporels alors en vigueur.

À partir d'octobre 1837, il commence à écrire, sur une suggestion d'Emerson, un journal ou il note ses observations sur la nature et critique les livres qu'il lit. La première chose qu'il y écrit est un passage daté du 22 octobre 1837 qui commence avec « « Qu'est-ce que tu fais maintenant ? », il demande. « Écris-tu un journal intime ? Alors j'écris mon premier passage dans ce journal. » Il tiendra ce journal à jour jusqu'en 1861 et celui-ci deviendra la source de nombre de ses publications.

En 1838, ne trouvant pas d'emploi comme professeur, il ouvre une école privée chez lui. Son frère John le rejoint peu après. Ils intègrent plusieurs concepts progressistes dans leur programme scolaire, dont des visites aux commerces locaux.

En 1840, les deux frères tombent amoureux de la même jeune fille. John lui propose de l'épouser puis Henry quelques mois plus tard mais celle-ci refusera les deux propositions.

Bien qu'ayant un certain succès, leur école doit fermer en 1841 peu avant la mort de John du tétanos le 12 janvier 1842[10].

De 1841 à 1843, Thoreau vit chez Ralph Waldo Emerson à Concord, comme tuteur de ses enfants, assistant éditorial, et manœuvre-jardinier. Les deux hommes se réconfortent mutuellement car au moment ou Thoreau perd son frère, Emerson perd son fils de la scarlatine.

Thoreau devient un disciple d'Emerson, qui lui fait connaître un cercle d'auteurs et penseurs locaux, dont Ellery Channing, Margaret Fuller, Bronson Alcott, Nathaniel Hawthorne et son fils Julian, alors enfant. Thoreau était le seul natif de Concord parmi les écrivains habitant la ville.

Encouragé par Emerson et Fuller, il écrit dans la revue transcendantaliste The Dial dès 1842 ; sa première œuvre publiée est L'Histoire naturelle du Massachusetts, moitié critique de livre et moitié essai d'histoire naturelle. Elle consistait en des passages de son journal.

En 1843, Thoreau quitte Concord pour Staten Island, New York ou il devient le tuteur des enfants de William Emerson, le frère de Ralph. Thoreau apprécie la flore locale très différente de celle de son village, il découvre l'océan et New York City. Le fait d'habiter chez Emerson lui permet d'accéder à la New York Society Library où il découvre des œuvres de littérature orientale peu communes à l'époque aux États-Unis. Il rencontre Horace Greeley, fondateur du New York Tribune, qui l'aide à publier certains de ses travaux.

Portrait par Félix Vallotton
Portrait par Félix Vallotton

Après une année à New York, Thoreau se trouve peu d'affinité intellectuelle avec William Emerson, et Concord lui manque. Il y rentre pour travailler dans l'usine familiale de crayons (et y travaillera la plus grande partie de sa vie). Il redécouvre un processus produisant de meilleures mines de crayons, en utilisant de l'argile comme liant pour le graphite exploité en New Hampshire depuis sa découverte en 1821 par Charles Dunbar. Plus tard, Thoreau transforme l'usine en usine de production de graphite pour encre de machines de typographie[11]. Respirer de l'air chargé en poussière de graphite pourrait avoir endommagé ses poumons davantage qu'ils ne l'étaient par la tuberculose.

En avril 1844, avec son ami Edward Hoar, il déclenche accidentellement un incendie qui ravagera environ 120 hectares des bois de Walden, autour de l'étang[12]. Il parle souvent d'acheter ou louer une ferme, qu'il pensait pourvoir lui procurer assez de revenus et de solitude pour écrire son premier livre.

Fin 1844, Emerson achète un terrain autour de l'étang de Walden et le met à la disposition de Thoreau qui souhaitait se retirer au calme pour écrire. En mars 1845, il commence la fabrication d'une cabane de pin sur les rives de l'étang de Walden (à 2,4 km de sa maison natale). C'est le début d'une expérience qui durera deux ans et qu'il racontera dans son livre "Walden". Il veut vivre simplement et seul dans les bois. Il dort dans sa cabane dès la nuit du 4 juillet 1845. Il ne s'agissait pas d'une fugue ou d'une vie d'ermite, puisque l'écrivain revenait souvent voir ses amis, mais d'un choix délibéré qui rappelle par bien des côtés l'expérience faite par Jean-Jacques Rousseau dans la forêt d'Ermenonville. Thoreau donnait à ses contemporains l'exemple d'un rapport actif avec la nature, en dehors de toute contemplation romantique ; il s'élevait aussi contre la fausse morale de la société industrielle, avec son mythe de la productivité et d'un progrès à son avis illusoire.

Le 24 ou le 25 juillet 1846, Sam Staples, agent de recouvrements des impôts locaux lui ordonne de payer six ans d'impôts. Thoreau qui refuse de payer ses impôts à un État qui admet l'esclavage et fait la guerre au Mexique. Il est arrêté et emprisonné durant une nuit, mais relâché le jour suivant ; contre son gré, une de ses tantes ayant payé les impôts à sa place[13]. Cet évènement marquera Thoreau.

En août 1846, Thoreau s'éloigne de Walden pour aller au mont Katahdin dans le Maine, comme le raconte le premier chapitre de The Maine Woods, « Ktaadn ».

Il quitte l'étang de Walden et sa cabane le 6 septembre 1847 et retourne habiter chez Emerson chez qui il reste jusqu'en juillet 1848 puis il retourne dans la maison de ses parents pour travailler et payer ses dettes, tout en révisant continuellement son manuscrit.

En janvier et février 1848 il fait des conférence sur « Les droits et les devoirs de l'individu en relation au gouvernement »[14] au Concord Lyceum. Alcott y sera et écrira sur ces conférences dans son journal intime[15].

Thoreau réécrira et modifiera le texte de sa conférence pour son livre La Désobéissance civile, publié en mai 1849 par Elizabeth Peabody dans ses Aesthetic Papers.

Il complète le premier brouillon de A Week on the Concord and Merrimack Rivers, une élégie dédiée à son frère John, décrivant leur voyage aux montagnes Blanches en 1839. Faute d'éditeur voulant publier cette œuvre, Emerson l'encourage à l'éditer à son propre compte, ce que Thoreau fait avec l'éditeur d'Emerson, Munroe. Munroe fait peu de publicité pour le livre, qui se vend donc mal et endette Thoreau qui s'éloigne de son ancien ami Emerson, à l'origine de cette publication.

En 1849 sa sœur Helen meurt des suites d'une tuberculose.

En 1851, il admire William Bartram, Charles Darwin, et Le Voyage du Beagle. Fasciné par l'histoire naturelle et les livres de voyages ou d'expéditions, il lit beaucoup sur la botanique. Son journal intime abonde en observations naturalistes, sur la naturalité banale, celle des bois de Concord, le temps que prennent les fruits pour mûrir, la profondeur fluctuante de l'étang, les dates des migrations aviaires, cherchant à « anticiper » les saisons de la nature.

Il devient ensuite géomètre-expert, mais continue à remplir ses cahiers d'observations détaillées de la nature de sa ville de 67 km² (deux millions de mots, écrits en vingt-quatre ans). Il tient aussi des carnets qui seront la base de ses écrits sur l'histoire naturelle, dont Autumnal Tints, The Sucession of Trees, et Wild Apples, un essai sur la destruction d'espèces de pommes locales.

Il aide des esclaves dans leur fuite vers le Canada pendant l'année 1853.

Il remet enfin la septième version de Walden à l'éditeur Tichnor and Fields, qui est publié en 1854, et qui raconte les deux ans, deux mois et deux jours passés dans la forêt aux alentours des berges de l'étang de Walden, non loin de ses amis et de sa famille, à Concord. Le livre qui condense ces deux années en une seule, utilisant le passage des quatre saisons comme symbole du développement de soi, connaît un franc succès.

Il voyage au Québec une fois, au cap Cod quatre fois et dans le Maine trois fois ; ces paysages inspireront A Yankee in Canada, Cape Cod, et The Maine Woods, trois livres évoquant la géographie, l'histoire et la philosophie. D'autres voyages l'emmèneront à Philadelphie et New York en 1854, puis dans la région des Grands Lacs en 1861 (il visitera les chutes Niagara, Detroit, Chicago, Milwaukee, Saint Paul et l'île Mackinac)[16].

En 1859, Thoreau prononce un plaidoyer pour John Brown à Concord, Boston et Worcester, dégoûté par le fait que beaucoup de personnalités du mouvement abolitionniste l'avaient renié suite à son raid à Harpers Ferry ; ce plaidoyer sera publié sous le titre de A Plea for Captain John Brown. Il réussira à faire changer d'idée beaucoup de monde, et le mouvement acceptera Brown comme martyr de sa cause et lors de la guerre de Sécession les troupes nordistes loueront le courage de Brown dans plusieurs chansons.

Pythagoricien, Thoreau soutient aussi la cause végétarienne, qu'il considère comme un idéal à atteindre[17] même s'il ne semble pas avoir lui-même assidûment pratiqué ce régime.

Henry David Thoreau à la fin de sa vie
Henry David Thoreau à la fin de sa vie

Une tuberculose contractée en 1835 le fera souffrir toute sa vie. En 1859, une mauvaise bronchite le touche après une excursion de nuit où il avait été compter les cernes des chicots d'arbres (dendrochronologie) tombés lors d'une tempête. Son état de santé empire durant trois ans, malgré de brefs rétablissements, jusqu'à ce qu'il soit alité. Sentant sa fin venir, Thoreau passe les dernières années de sa vie à réviser et éditer ses œuvres non encore publiées, dont Excursions et The Maine Woods, ainsi qu'à demander à des maisons d'édition de rééditer A Week on the Concord and Merrimack Rivers et Walden. Il écrit des lettres et poursuit son journal intime jusqu'à ce qu'il soit trop frêle pour écrire. Ses amis sont étonnés de son aspect fort diminué et fascinés par son acceptation tranquille de la mort. Quand sa tante Louisa lui demande dans les dernières semaines de sa vie s'il avait fait sa paix avec Dieu, Thoreau lui répond tout simplement « Je ne savais pas qu'on s'était disputés. » Il décède le 6 mai 1862 à l'âge de 44 ans.

D'abord enterré dans le caveau familial du côté maternel (les Dunbar), lui et ses parents immédiats sont transférés au cimetière de Sleepy Hollow, également à Concord. C'est Emerson qui prononcera son éloge funèbre.

Thoreau a développé son propre sens de l'économie, une compréhension qui diffère grandement de celle de Karl Marx (communisme) ou de celle d'Adam Smith (capitalisme), une compréhension qui peut libérer l'individu d'une vie de labeur et d'inquiétude. Mais en plus, il a trouvé un but à la vie, quelque chose que le communisme et le capitalisme ont négligé, un objectif plus important que l'économie. Plutôt que de voir l'acquisition de richesse comme objectif de l'existence humaine, Thoreau a considéré que le but de la vie était une exploration de l'esprit et du magnifique monde qui nous entoure.

[modifier] Influences

Thoreau a été largement influencé par ses lectures orientales sur le bouddhisme et l'hindouisme telles que le Bhagavad-Gîtâ par exemple. Dans Walden, il fait, à de très nombreuses reprises, référence aux mythologies grecque, romaine ou Nordique. Il cite aussi beaucoup les évangiles. Ses théories sont également proche du cynisme et du stoïcisme.

Les écrits de Thoreau ont eu un rayonnement important après sa mort. Des leaders politiques tels que le Mahatma Gandhi, le président John F. Kennedy, le militant des droits civiques Martin Luther King, William O. Douglas et des écrivains comme Léon Tolstoï ont évoqué l'influence de l'œuvre de Thoreau dans leur action, en particulier celle de Civil Disobedience. Il a inspiré d'autres personnalités du monde des arts et des lettres dont Edward Abbey, Willa Cather, Marcel Proust, William Butler Yeats, Sinclair Lewis, Ernest Hemingway, E. B. White et Frank Lloyd Wright ou encore des naturalistes comme John Burroughs, John Muir, E.O. Wilson, Edwin Way Teale, Joseph Wood Krutch et David Brower[18]. La féministe anarchiste Emma Goldman appréciait également ses idées et le considérait comme le « plus grand anarchiste américain ».

Mahatma Gandhi lut pour la première fois Walden en 1906 lorsqu'il luttait pour les droits civiques à Johannesburg en Afrique du Sud. Il confia au journaliste américain Webb Miller : « [Thoreau's] ideas influenced me greatly. I adopted some of them and recommended the study of Thoreau to all of my friends who were helping me in the cause of Indian Independence. Why I actually took the name of my movement from Thoreau's essay 'On the Duty of Civil Disobedience,' written about 80 years ago »[19]. L'ascétisme pratiqué par Gandhi s'inspira beaucoup de la pensée du poète américain[20].

[modifier] Critiques

Thoreau a été critiqué par l'auteur écossais Robert Louis Stevenson, qui trouvait Thoreau efféminé pour vouloir vivre simplement dans la nature, loin de la société moderne[21]. George Eliot jugea ces critiques sans imagination et étriquées. Tout au long du XIXe siècle, Thoreau sera souvent rejeté comme un « grincheux provincial » hostile au progrès matériel. Rééditée en France dans les années 1960, son oeuvre a connu un regain d'intérêt lors du mouvement de mai 68. On le cite depuis lors comme une des influences des mouvements environnementaliste, et de la contre-culture en général.

[modifier] Œuvres

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Henry David Thoreau.

  • Natural History of Massachusetts (article in Dial, juillet 1842
  • Une semaine sur les fleuves Concord et Merrimac (A Week on the Concord and Merrimack Rivers) (1849)
  • La Désobéissance civile (Civil Disobedience) (1849)
  • L'Esclavage dans le Massachusetts (Slavery in Massachusetts) (1854)
  • Walden, ou, La vie dans les bois (Walden; or, Life in the woods) (1854)
  • Plaidoyer pour John Brown (A Plea for Captain John Brown) (1860)
  • De la marche (publié sous le titre Balades aux éditions de la Table Ronde) (Excursions) (écrit en 1851, édité en 1863)
  • La Vie sans principe (1863)
  • Les Forêts du Maine (The Maine Woods) (1864)
  • Cap Cod (Cape Cod) (1865)
  • Early Spring in Massachusetts (1881)
  • Summer (1884)
  • Winter (1888)
  • Couleurs d'automne (Autumn) (1892)
  • Miscellanies (1894)
  • The First and Last Journeys of Thoreau, découvert tadivement parmi ses journaux et manuscrits inédits (1905)
  • Thoreau, journal, 1837-1861, traduction de Régis Michaud et Simone David, Paris, Éditions Boivin et Cie, 1930. Réédition sous le titre Journal, 1837-1861 / Thoreau, illustré par Willy Cabourdin & Anne Sol, Paris : Terrail, 2005 (ISBN 2-87939-292-6)

[modifier] Bibliographie

Ellery Channing, ami de Thoreau, publiera sa première biographie Thoreau the Poet-Naturalist, en 1873. Lui et un autre ami (Harrison Blake) éditeront quelques poèmes, essais et morceaux de son journal intime pour publication posthume dans les années 1890 (Blake a entretenu une correspondance régulière avec Thoreau de mars 1848 à mai 1861). Le journal intime de Thoreau, souvent utilisé en d'autres œuvres sur lui ou de lui, ne sera publié qu'en 1906.

Il existe une association internationale dédiée à l'étude de ses œuvres, la Thoreau Society.

  • Bode, Carl, Best of Thoreau's Journals, Southern Illinois University Press, 1967.
  • Botkin, Daniel, No Man's Garden.
  • Dassow Walls, Laura, Seeing New Worlds: Henry David Thoreau and 19th Century Science. University of Wisconsin Press. 1995. (ISBN 9780299147402)
  • Dean, Bradley P. ed., Letters to a Spiritual Seeker, New York: W. W. Norton & Company, 2004.
  • Harding, Walter, The Days of Henry Thoreau. Princeton University Press, 1982.
  • Hendrix, George, The Influence of Thoreau's "Civil Disobedience" on Gandhi's Satyagraha. The New England Quarterly. 1956.
  • Howarth, William, The Book of Concord: Thoreau's Life as a Writer, Viking Press, 1982.
  • Meyerson, Joel et al., The Cambridge Companion to Henry David Thoreau, Cambridge University Press, 1995.
  • Nash, Roderick, Henry David Thoreau, Philosopher.
  • Parrington, Vernon, Main Current in American Thought, V 2 online, 1927.
  • Petroski, Henry, H. D. Thoreau, Engineer, American Heritage of Invention and Technology, Vol. 5, No. 2, pp. 8-16.

[modifier] Filmographie

L'œuvre de Thoreau est évoqué dans de nombreux films tels que :

[modifier] Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Henry David Thoreau ».

  1. (en) Biographie de Thoreau
  2. (en) Ancestors of Mary Ann Gillam and Stephen Old, RootsWeb
  3. (en) History of the Fraternity System ; Alpha Delta Phi Society
  4. (en) First Student Protest in the United States
  5. (en) Biographie de Henry David Thoreau
  6. (en) THUR-oh or Thor-OH? And How Do We Know?
  7. (en) Thoreau, Cape Cod: 10-A. Provincetown
  8. (en) Nathaniel Hawthorne, American Notebooks
  9. (en) « Thoreau's Diploma » dans le magazine American Literature, vol. 17, mai 1945, p. 174-175
  10. (en) Bradley P. Dean, A Thoreau Chronology
  11. (en) Randall Conrad, The Machine in the Wetland: Re-imagining Thoreau's Plumbago-Grinder, Thoreau Society Bulletin, automne 2005
  12. (en) A Chronology of Thoreau's Life, with Events of the Times
  13. (en) Lawrence Rosenwald, The Theory, Practice & Influence of Thoreau's Civil Disobedience ; A Historical Guide to Henry David Thoreau, Cambridge, Oxford University Press, 2006
  14. D'une lettre de Thoreau à Emerson, le 23 février 1848
  15. (en) Bronson Alcott, Journals, Boston, Little, Brown, 1938
  16. (en) Henry David Thoreau, The Annotated Walden, Philip van Doren Stern, 1970, p. 96 et 132
  17. (en) Review of Walden, Albion, Emerson and Thoreau: The Contemporary Reviews ; 9 septembre 1854, p. 387 (ISBN 0521383366)
  18. Kifer, Ken Analysis and Notes on Walden: Henry Thoreau’s Text with Adjacent Thoreauvian Commentary
  19. Miller, Webb. I Found No Peace. Garden City, 1938. 238-239
  20. François-Xavier Fauvelle-Aymar, Histoire de l'Afrique du Sud, Paris, Seuil, 2006, (ISBN 2020480034), p.355
  21. (en) Robert Louis Stevenson ; « Henry David Thoreau: His Character and Opinions » ; Cornhill Magazine ; juin 1880

[modifier] Liens externes