Spirou (périodique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Spirou.
 Spirou
Le Journal de Spirou

Pays Belgique Belgique
Langue(s) Français
Périodicité Hebdomadaire
Format A4
Genre bande dessinée franco-belge
Prix au numéro 2,30 €
Diffusion 39 326 ex. (Décembre 2007)
Fondateur Charles Dupuis
Date de fondation 21 avril 1938
Ville d'édition Marcinelle

Directeur de publication Olivier Perrard
Rédacteur en chef Frédéric Niffle
Comité éditorial Gilles Dal, Alain De Kuyssche
Propriétaire Dupuis
ISSN 07718071

Spirou.com

Spirou est un magazine hebdomadaire de prépublication de bande dessinée franco-belge, édité depuis le 21 avril 1938, il paraissait initialement sous le nom de Journal de Spirou. Imaginée dès 1937 par l'éditeur Jean Dupuis, cette revue a bénéficié dès sa création de la participation d'auteurs de talent. Son nom vient du mot wallon spirou qui désigne aussi bien un écureuil qu'un enfant espiègle.

Alors que d'autres périodiques pour la jeunesse ont cessé avec la sortie d'enfance des baby-boomers (Tintin, Pilote…), Spirou a survécu et fêté son numéro 2000 (en 1976), puis son numéro 3000 (en 1995), tout en gardant dans une certaine mesure son esprit de créativité débridée initial, mais en évoluant pour la tranche d'âge visée, des enfants et pré-adolescents à l'origine, aux pré-adolescents et adolescents aujourd'hui. Il fête ses 70 ans dans un numéro spécial (avec 4 couvertures possibles) le 16 avril 2008.

Les Rédacteurs en chef successifs furent: Jean Doisy (1938-1955), Yvan Delporte (1956-1968), Thierry Martens (1968-1978), Alain De Kuyssche (1978-1982), Philippe Vandooren (1982-1987), Patrick Pinchart (1987-1993 et 2005), Thierry Tinlot (1993-2004), Olivier van Vaerenbergh (2005-2007) et le trio Sergio Honorez - Benoît Fripiat - Frédéric Niffle (2007-2008) puis Niffle seul depuis le 16 avril 2008.

Sommaire

[modifier] Spirou

Le nom du journal fait référence au héros de la principale bande dessinée publiée dans celui-ci : Spirou.
Ce personnage de bande dessinée est créé par Rob-Vel pour le journal dès 1938. Spirou a, à l'origine du moins, l'apparence d'un groom, habillé en rouge et en noir (quoi qu'au fil du temps on lui a donné un style plus décontracté, sauf pour un épisode inachevé dû à Yves Chaland et paru en 1982, qui reprenait l'esthétique de Jijé et des premiers récits dessinés par Franquin). Le jeune portier au Moustic Hôtel est vif comme l'écureuil et a, de surcroît, les cheveux roux. La série fut ensuite reprise par Jijé, alias Joseph Gillain, à qui le journal de Spirou doit beaucoup. Puis ce fut le tour de Franquin de reprendre les aventures et de donner ses véritables lettres de noblesse au personnage.

Ses pérégrinations sont contées dans les aventures de Spirou et Fantasio (puis, parallèlement, dès la fin des années 1980, dans celles du Le Petit Spirou).

[modifier] Chronologie du journal

  • 21 avril 1938 (Numéro 1) : Le premier numéro de Spirou et ceux qui suivent ont un format de 28 centimètres sur 40. Seule la moitié des 16 pages sont en couleurs.
  • 23 juillet 1942 (Numéro 30/42) : L'Épervier Bleu. Sirius n'était pas dessinateur et ne s'appelait pas Sirius : il avait donné ce nom à une série de rubriques dans un quotidien. Quand il a appris que les dessins d'un collègue rapportaient plus que ses textes, il a acheté un crayon et a commencé à faire de la BD. L'Épervier Bleu a passionné les lecteurs mais irrité certaines autorités françaises, qui détestaient la science-fiction (l'Epervier visitait la lune, hérésie pour l'époque). Il a fallu interrompre la série durant 21 ans.
  • 1946 (Almanach 1947) : La première histoire complète de Spirou par Franquin ; le premier Lucky Luke ; le premier Valhardi de Eddy Paape... Cet album historique est très recherché.
  • 2 janvier 1947 (Numéro 455) : Spirou publiait une chronique d'aviation très populaire, animée par Georges Troisfontaines. A la fin de la guerre, il a décidé d'écrire un scénario pour une BD qui mettrait en scène des aviateurs américains en lutte contre les Japonais. Très vite, le scénario a été confié à un débutant, Jean-Michel Charlier, qui dessinait aussi les avions et les bateaux ; le reste était dessiné par Victor Hubinon et le héros avait la tête de...Georges Troisfontaines. La série s'appelait Buck Danny.
  • 31 janvier 1952 (Numéro 720) : Franquin était embarrassé pour le scénario des aventures de Spirou et Fantasio. A quelle épreuve allait-il soumettre Spirou et Fantasio pour qu'ils remportent l'héritage de l'oncle ? C'est en se rasant qu'il a trouvé l'idée : un animal fabuleux qui allait devenir un héros à part entière. Le Marsupilami.
  • 11 septembre 1952 (Numéro 752) : Johan et Pirlouit. Déjà en 1946, Peyo avait publié des aventures de Johan (alors un petit blond) dans un quotidien. Mais une rencontre, par hasard, avec Franquin l'a poussé à présenter son personnage à M.Dupuis. Pirlouit est apparu deux ans plus tard seulement.
  • 4 mars 1954 (Numéro 829) : Jerry Spring. Jijé avait passé quelque temps aux États-Unis et au Mexique ; il aimait bien dessiner les chevaux. M.Paul Dupuis avait envie d'un nouveau western dans Spirou. Ils étaient faits pour s'entendre. Jerry Spring est devenu un modèle pour bien d'autres dessinateurs.
  • 23 décembre 1954 (Numéro 871) : Dans sa série Blondin et Cirage, Jijé introduit un pastiche du personnage de son copain Franquin : un Marsupilami sans queue, goulu et idiot.
  • 24 novembre 1955 (Numéro 919) : Risque-Tout. C'était un journal, le grand frère de Spirou. Destiné à un public un peu plus âgé, il a publié les meilleurs auteurs de l'époque : la plupart venaient de Spirou, mais il y avait aussi Albert Uderzo et René Goscinny, qui a réalisé la une des deux seules BD par lui-même et qui s'est étranglé de rage en constatant qu'on avait changé (pour des raisons de traduction) son titre Capitaine Coquelet, en Capitaine Bibobu.
  • 20 septembre 1956 (Numéro 962) : Gil Jourdan. Maurice Tillieux avait déjà des illustrations dans les années 1940. Sa série policière fera date et reste sans doute, à ce jour un des meilleurs polar de toute la BD.
  • 28 février 1957 (Numéro 985) : Gaston Lagaffe. Première apparition dans le journal du personnage de Franquin, méconnaissable pour les lecteurs d'aujourd'hui : costume, noeud pap, godasses en cuir et air intimidé. Ca ne durera pas.
  • 13 juin 1957 (Numéro 1000) : C'était dans le N°1000 de Spirou : Franquin avait dessiné 999 têtes de Spirou et une de Gaston... un dessin qui lui avait demandé trois mois de travail.
  • 13 mars 1958 (Numéro 1039) : Début des aventures d'un très vieux marin du nom connu sous le nom de vieux Nick qui affronte les pirates les plus redoutables des mers. Dont un du nom de Barbe-Noire qui finira par lui voler la vedette.
  • 2 juillet 1959 (Numéro 1107) : Mini-récit. Une idée simple : on détache les pages centrales du journal, on les plie en deux, en quatre, on découpe les bords et on obtient un tous petit album facile à cacher dans les livres de classe. De tout grands auteurs de BD y ont fait leurs débuts.
  • 2 juillet 1959 (Numéro 1107) : Les Schtroumpfs. Ils étaient apparus comme personnages épisodiques dans les aventures de Johan et Pirlouit en 1958.
  • 24 décembre 1959 (Numéro 1132) : Boule et Bill. Roba avait travaillé dans la pub. En 1957, un copain lui avait dit : "J'ai un rendez-vous chez Spirou. Tu veux venir avec moi pour présenter tes dessins ?" Après quelques illustrations et de courtes histoires, Roba a lancé son petit garçon accompagné d'un chien.
  • 16 mars 1961 (Numéro 1196) : Alcide Citrix est un redoutable chasseur de fauves. Il a entendu parler d'un oiseau légendaire : le Flagada. Il veut en capturer un. Pour cela, il va sur l'île paradisiaque où se trouve le Flagada. Là, convaincu par la vie de rêve sur l'île, il devient ami avec le Flagada et n'a plus qu'un but dans la vie : chasser les intrus pour continuer à vivre en paix. D'abord présentée sous forme de mini-récit, cette série de Charles Degotte a ensuite fait les beaux jours du journal.
  • 12 avril 1961 (Numéro 1204) : Le mini-récit de la semaine de Paul Deliège et Maurice Rosy met en scène un bagnard qui a été condamné à 30 ans de travaux forcés car il avait volé la bicyclette du juge. Son nom, Bobo.
  • 8 août 1963 (Numéro 1321) : Première invention de Génial Olivier par Jacques Devos.
  • 19 mars 1964 (Numéro 1353) : Chaminou. Raymond Macherot avait été journaliste spécialisé dans les chiens écrasés. Sa photo était parue à l'époque dans le journal : on le faisait passer pour le colonel Macherov, un agent Soviétique. Il a lancé dans le journal une série superbe appelée Chaminou, mais M.Dupuis lui a demandé de refaire une histoire plus gentille...Ce fut Sibylline.
  • 13 juin 1968 (Numéro 1574) : Les toutes premières histoires du prolifique Raoul Cauvin relatent les déboires de deux puces Arthur et Léopold. Raoul Cauvin écrira par la suite plusieurs autres scénarios. À noter que les événements politiques de l'époque occulteront quelque peu cette joyeuse entrée en bande dessinée.
  • 29 octobre 1968 (Numéro 1585) : Le dessinateur Salvérius avait envie de se lancer dans un western. Il avait créé un petit chercheur d'or, mais Raoul Cauvin l'a convaincu que la guerre de Sécession constituait un meilleur sujet de série. Lorsque Salvérius est mort en 1972, c'est Lambil qui a repris le dessin des Tuniques bleues.
  • 26 février 1970 (Numéro 1663) : Natacha. François Walthéry travaillait dans les studios Peyo (Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer) et il avait envie de créer une série à lui tout seul. Mais quel personnage choisir ? Le rédacteur en chef de l'époque avait des copines hôtesses de l'air et la suggestion est venue tout naturellement.
  • 24 septembre 1970 (Numéro 1693) : Roger Leloup avait travaillé avec Hergé, créant entres autres l'avion de Vol 714 pour Sydney. Après un passage chez Peyo, il a préféré voler de ses propres ailes, ou plutôt de celles de l'électronicienne japonaise Yoko Tsuno.
  • 17 mars 1977 (Numéro 2031) : Le Trombone illustré. Lancé pour la première fois par Franquin et Delporte, animé par des dessinateurs venus de tous les horizons, réalisé dans la cave de chez Spirou, Le Trombone illustré a connu une existence brève mais passionnante (on en retiendra surtout les Idées noires de Franquin).
  • 20 avril 1978 (Numéro 2088) : Le grand-père de Franquin possédait un potager qu'il devait sans cesser protéger des taupes. Cette situation amusait beaucoup Franquin. C'est sur cette base qu'il propose à Frédéric Jannin de dessiner les mésaventures d'Arnest Ringard et de la taupe Augraphie.
  • 13 novembre 1980 (Numéro 2222) Début des "hauts de pages" des dessins virulents situés en haut des pages du journal, et destinés à révéler aux lecteurs tous les secrets du journal. D'abord Frank, Geerts et Yslaire ils seront très vite repris par Yann et Conrad qui illustreront 576 hauts de page.
  • 19 mars 1981 (Numéro 2240) : Début d'une série à vous "Gai rire à tout prix", Les Femmes en blanc de Bercovici et Raoul Cauvin.
  • 29 septembre 1983 (Numéro 2372) : Pierre Tombal. Raoul Cauvin, a qui Marc Hardy avait demandé un scénario, lui a demandé d'envoyer tous les croquis qui trainaient. Comme la plupart des ces croquis représentaient des morts vivants et des choses d'outre-monde, il a été décidé de créer une série avec un fossoyeur.
  • 27 octobre 1983 (Numéro 2376) : Jojo est venu par hasard : une des annonces publicitaire n'était pas arrivé à temps. On a demandé à Geerts de boucher le trou avec une petite bande dessinée.
  • 6 août 1985 (Numéro 2469) : Rencontre improbable entre les Petits hommes dans l'aventure Le Pickpocket et Le Scrameustache qui vit sa propre aventure dans le même numéro sous le titre Kromoks en folie.
  • 23 décembre 1986 (Numéro 2541) : Le numéro spécial Noël voit l'arrivée d'un petit garçon aux cheveux blonds du nom de Cédric.
  • 7 octobre 1992 (Numéro 2843) : Clarke était un subversif. Comme héros de ses premières histoires, il avait choisi Les Cambrioleurs. Plus tard, il avait envie d'une histoire avec des monstres et des vampires, ce fut Mélusine.
  • 11 août 1993 (Numéro 2887) : À l'époque le journal possédait une rubrique sur les jeux vidéo du nom de Shazam. Pour animer cette rubrique Midam créa le personnage de Kid Paddle, chaque planche illustre un des trois jeux vidéo présentés dans la rubrique, avant que Kid Paddle ne soit définitivement indépendant de la rubrique.
  • 22 avril 1998 (Numéro 3132) : Numéro spécial pour les 60 ans du journal. Il est, en fait, daté 22 avril 2038 et fête les 100 ans du journal, avec à l'intérieur un fac-similé du journal spécial pour les 60 ans.

[modifier] Séries

Parmi les séries diffusées par le journal, on peut citer Spirou et Fantasio, le Petit Spirou, Cédric, Kid Paddle, Game Over, Mélusine, Parker et Badger, Zapping Génération (qui s'appellait avant: Les Zappeurs), Nelson, Oscar, Ludo, Violine, Tamara, Les Nombrils, Adostar (qui s'appellait avant: Génération égo), Isabelle...

Historiquement, des séries fondatrices furent L'Épervier bleu, Timour, Jerry Spring, Jean Valhardi, Lucky Luke, Buck Danny , Johan et Pirlouit (rejoints plus tard par les Schtroumpfs), Marc Dacier, Gil Jourdan, Hultrasson, Tif et Tondu, Vieux Nick et, Les Belles Histoires de l'oncle Paul qui témoignaient d'un intérêt réel à cultiver la jeunesse et fournirent à la génération des baby boomers leurs toutes premières références culturelles : Spartacus, Choiseul, Georges Guynemer, Crépin et Crépinien, Bernard Palissy, Louis Pasteur, Abd El-Kader, Nicolas Copernic, Paul de Tarse, Jean-François Champollion, Galilée, Surcouf, Jack London, Androclès, Régulus, Charles Dickens, Roald Amundsen, Raoul Follereau, Ésope, Robert Peary, Alfred Nobel, Louis Blériot, Samuel Morse, Clément Ader, Andrew Carnegie, Charles Nungesser, Thomas Edison, Heinrich Schliemann, etc. Parallèlement, une rubrique comme Le Fureteur et des concours aux épreuves parfois complètement déjantées suscitaient l'imagination et l'inventivité de son lectorat. La créativité fut d'ailleurs longtemps à l'honneur dans le magazine, matérialisée au début par des héros comme Fantasio, puis plus tard par Gaston Lagaffe deuxième manière. Bobo a figuré également dans le magasine.

[modifier] Éléments aujourd'hui disparus

Des éléments forts de Spirou furent à une époque :

  • Le Fureteur, qui partait toujours à la recherche du pourquoi des choses. Le Fureteur coordonnait une organisation informelle de lecteurs, les ASBC (agents secrets du bien clandestin), une sorte de scoutisme débarrassé de ses aspects extérieurs.
  • Un le saviez-vous dessiné chaque semaine, très inspiré du Ripley's Believe it or not, et qui ne lésinait pas sur l'image frappante.
  • Les belles histoires de l'oncle Paul, série racontant chaque semaine une histoire édifiante, et qui manifestait une certaine ambition d'ouvrir le lectorat au goût de la culture, et parfois de l'actualité.
  • Les mini-récits, à plier et découper d'abord dans une feuille jointe au journal et tirée en offset, puis directement dans les pages centrales du journal. Un essai de mini-livre de 8 pages joint au fascicule 418 en 1946 ("on a volé les plans de la V2") était resté sans suite. Deux suppléments au Spirou N°1000 qui permettaient de fabriquer deux mini-livres annonçaient les prémisses des mini-récits. Le premier mini-récit fut édité à titre expérimental dans le Spirou 1107 Les schtroumpfs noirs, de Peyo. Il fut suivi par 10 mini-récits hors-série insérés comme feuilles volantes dans les fascicules et non repris dans les recueils dont la première apparition de Boule et Bill "Boule et Bill contre les mini-requins". Les mini-récits de pages centrales seront inaugurés par « Polo et les satellites » et rendront populaires les mysterns de Devos. Plus de 550 mini-récits seront publiés et contribueront au développement du journal dans les années 1960-1970
    Parmi les auteurs de mini-récits nous citerons : De Gieter (Pony), Deliège (Cabanon, Superdingue, Bobo), Bissot (Le baron et Juju), Turk (Archimède), Lagas (Sam et l'ours), Degotte (Flagada),Salvérius (Petit Cactus), Denis (Les Frères Clips) et bien d'autres.
Ces mini-récits sont de retour (pour combien de temps?) le 21 mai 2008 avec Lewis Trondheim.
  • Le supplément interne le Trombone illustré en 1977 pendant 30 numéros.
  • Ces couvertures que vous ne deviez pas voir qui montrait des parodies de la couverture réelle de chaque numéro.
  • Sommaire, un sommaire raconté en bande dessinée sur une demi-page. Plusieurs dessinateurs ont fait leurs premières armes sur cette rubrique.
  • Certaines séries ou rubriques ont connu leurs heures de gloire, même si elles n'ont été publiées longtemps, comme la rubrique 33, rue Carambole. D'autres furent réputées des années durant pour leurs précisions et connurent un immense succès: Spirou-automobile/Starter animé par Franquin puis repris par Jidéhem ou Spirou-aviation animé de longues années par Jean-Luc Béghin.

[modifier] Une inventivité permanente

Au nombre d'exemples de la fantaisie du journal, on peut citer :

  • Les transblagues, posters dont le sens changeait du tout au tout dès qu'on les éclairait par derrière
  • Un dessin animé à rayures dessiné par Morris (effet d'animation sur une bande par une grille en celluloïd à rayures parallèles)
  • Un labyrinthe en 4 dimensions (en fait, deux fois deux, sur une feuille comportant des trous permettant de passer d'un côté à l'autre).
  • Ses numéros de premier avril
  • Ses concours dont les épreuves, voisines des courses au trésor de rallyes touristiques, exigeaient « du flair, du flair et encore du flair ».
  • L'irruption sporadique de personnages en plein milieu du journal
  • Le numéro 1000, dont la couverture comportait 999 têtes de Spirou dessinées par Franquin + une tête de Gaston, et qui contenait une extrapolation en format réduit de ce que serait peut-être le Spirou numéro 2000 (héros vieillis et perclus de rhumatismes, Buck Danny devenu général, etc.).
  • Un exemplaire entièrement dessiné par Bercovici.
  • Le numéro 3000 était accompagné d'un CD fournissant la bande-son du journal.
  • Un poster réunissant nombre de couvertures de bandes dessinées Dupuis, représentant au final une gigantesque tête de Spirou.
  • L'illusion d'un journal "croqué" (traces de dents et bouts de page de la forme d'une machoire) pour illustrer un Spirou spécial "Les Crannibales"
  • Un numéro spécial strips "découpable" en quatre morceaux pour obtenir une revue adaptée à ce format.
  • Pour les 70 ans du personnage et du journal de Spirou, un supplément comportant 70 Spirou dessinés par 70 dessinateurs. De plus le numéro a été tiré avec quatre couvertures différentes distribuées aléatoirement.
  • L'utilisation d'une page 12 bis au lieu de 13, suite à une grande saga basée sur une hypothétique malédiction
  • ...

[modifier] L'évolution du titre du magazine

  • Le 21 avril 1938, le journal est lancé sous le titre Le journal de Spirou.
  • Le 1er mai 1947, il prend le nom éponyme, simple, de Spirou.
  • Le 17 octobre 1957, Gaston Lagaffe tente un « putsch » en voulant rebaptiser le journal de Spirou en Gaston.
  • Le 5 octobre 1988, il prend le nom de Spirou Magaziiiine (avec 4 "i").
  • Le 12 janvier 1994, il redevient Spirou.
  • Le 25 janvier 2006, il devient Spirou HeBDo. À cette occasion, l'éditeur et le rédacteur en chef du magazine ont donné une interview au site ActuaBD.com.
  • Le 16 avril 2008, il redevient à nouveau Spirou.

[modifier] Liens externes