Bande dessinée

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La bande dessinée (appelée encore par l'acronyme BD, ou bédé) est un art (souvent appelé le neuvième art) défini par l'auteur et théoricien Scott McCloud[1] comme la « juxtaposition volontaire d'images picturales et autres en séquences destinées à transmettre des informations et/ou à provoquer une réaction esthétique chez le lecteur. » Par métonymie, le terme désigne aussi souvent l'album de bande dessinée.

Sommaire

[modifier] Une définition incertaine

[modifier] Des appellations variées...

Les noms donnés à la bande dessinée selon les pays d'origine ou les époques brouillent encore un peu les pistes :

  • Dans le champ culturel anglo-saxon, on a longtemps parlé de comics («comiques») et de funnies («amusants»), deux mots qui évoquent un registre thématique bien précis et non un «médium». Les premières BD américaines étant humoristiques, le mot est resté, même apès l'apparition de bandes d'aventures telles que Buck Rogers, Flash Gordon ou Secret Agent X-9. Le mot comic strip (« bande comique ») donne une idée plus restreinte de ce qu'est la bande dessinée de manière formelle, se référant à un format particulier très courant dans la presse quotidienne ou hebdomadaire US. Le mot comic book a d'abord désigné les fascicules brochés recueillant les strips, avant de désigner toutes les productions américaines distribuées dans les kiosques et épiceries.
  • Les mêmes anglo-saxons ont proposé au cours des années 1980 deux locutions permettant de faire sortir la bande dessinée du registre léger : Graphic Novel et Sequential Art (« roman graphique » et « art séquentiel »). Il semble que les deux locutions soient des créations de Will Eisner. Le terme graphic novel semble de plus servir à opposer des formats créés dans les années 80 (recueils plus épais, en noir et blanc ou en couleurs, sans publicité et à dos carré) au fascicule, forme dominante du marché.
  • En Italie, la bande dessinée s'appelle Fumetti («fumées»), car le phylactère est décrit comme un nuage de fumée. C'est donc le phylactère qui définit, ici, la bande dessinée.
  • En Espagne, c'est le nom de la première revue de bandes dessinées (TBO, 1917) qui a donné leur nom aux bandes dessinées : Tebeos, mais on parle aussi souvent d’historietas («historiettes»). Le terme anglo-saxon comics est de plus en plus répandu, les mots tebeos et historietas s'utilisant pour les bandes dessinées destinées à un public juvénile.
Une bande dessinée, au stade de l'ébauche
Une bande dessinée, au stade de l'ébauche
  • Au Brésil, on parlera d'história em quadrinhos (« histoire en petits tableaux»), alors qu'au Portugal les amateurs du genre se contentent de parcourir les bandas desenhadas.
  • Au Japon, on utilise le mot manga qui est généralement traduit par «images dérisoires», (man signifiant originellement en chinois déborder, à son gré), «dessins libres» dans le sens d'interprétation libre.
  • En Chine, on parle de lianhuanhua (« images enchaînées ») et parfois Manhua (漫畫/漫画 mànhuà). Jusque récemment, la (très riche) bande dessinée chinoise est composée de livres qui ne contiennent qu'une image par page. Cette image est accompagnée d'un récitatif, et, de manière rarissime, de phylactères. Le terme mànhuà désigne quant à lui principalement les bandes dessinées japonaises traduites en chinois.
  • En Corée, on parle de Manhwa (만화, prononcer man-h'oua).
  • Dans les pays scandinaves, le mot Tegneserie (norvégien) ou Tecknad serie (suédois) signifie : « série de dessins » (suite de dessins).
  • Dans les pays francophones enfin, outre le mot « bande dessinée », on a parlé d’« illustrés » (« livres illustrés ») et de petits mickey, mots qui évoquent un public enfantin[2].

[modifier] ... qui compliquent la définition de la bande dessinée

La « bande dessinée » possède plusieurs définitions croisées qui ne se recoupent pas forcément.

Le nom « bande dessinée » devrait permettre de définir la bande dessinée comme un moyen de raconter des histoires par le biais d'une séquence d'images, mais le mot suggère d'autres notions :

  • Deux célèbres auteurs de BD se sont penchés sur une définition précise de leur art. Le premier est Will Eisner. Celui-ci donne d'ailleurs directement sa définition de la bande dessinée dans le titre de son ouvrage sur cet art : "La bande dessinée, art séquentiel". Il y explique que l'auteur de BD traite le message qu'il veut faire passer de façon séquentielle. Mais tout message séquentiel n'est pas pour autant de la Bande Dessinée.
  • Cette idée sera reprise et quelque peu approfondie plus tard par Scott McCloud dans son ouvrage "L'Art invisible". Pour lui, l'essence de la BD réside dans l'espace qui existe entre deux cases, et qui demande un travail de reconstruction (notamment temporelle) au lecteur.
  • Pour certains, une bande dessinée mêle l'image au texte, ce dernier étant présent de manière plus ou moins artificielle (« Pour qui la regarde sans familiarité ni complaisance, la bulle de bande dessinée est loin d'offrir une solution gracieuse ou naturelle au problème de l'insertion du texte dans l'image — c'est-à-dire du croisement entre deux régimes de signes fondamentalement différents. » Thierry Smolderen : Ceci n'est pas une bulle ! Structures énonciatives du phylactère) sous forme de récitatifs ou de phylactères (« bulles »). De nombreuses bandes dessinées muettes, comme le très classique « petit roi » de Otto Soglow, contredisent ce principe qui voudrait qu'une bande dessinée soit forcément encombrée de texte. On sait par ailleurs que le phylactère existait avant la bande dessinée, et qu'il était utilisé d'une manière très proche de celle qui a cours en bande dessinée dans les caricatures de la fin du XVIIIe siècle siècle en Grande-Bretagne ou en France.
  • Pour certains, la bande dessinée, au-delà d'un simple moyen d'expression (un médium, une boîte à outils), est un « genre ». On retrouve cette opinion chez les amateurs de bande dessinée (« j'aime la science fiction, le roman-policier et la bédé ») comme chez leurs détracteurs (« ce film est une vraie bande dessinée » - phrase qui sous-entend : ce film est fantaisiste et simpliste). Ceux pour qui la bande dessinée est un « genre » considèrent souvent que cette dernière est réservée à un public enfant ou adolescent.
  • D'autres vont plus loin et voient la bande dessinée comme un style graphique, allant jusqu'à qualifier des dessins non-séquentiels de dessins « bd », parce que ceux-ci incluent des détails empruntés au graphisme mis au point par des auteurs de bandes dessinées, tels que le « gros nez ».
  • Enfin, certains avancent que la bande dessinée est essentiellement un média de masse, destiné à exister sous forme imprimée (multiple). Le rapport très étroit qui lie la bande dessinée aux moyens de reproductions mécaniques leur donne sans doute raison : la lithographie (XVIIIe siècle), qui permet au dessinateur un travail rapide, solitaire et sans limite du nombre d'impressions, a permis à l'estampe de se développer et d'en populariser le genre. La photogravure a encore ôté certaines contraintes aux auteurs. Les progrès de l'offset au cours des années 1980 ont permis à la couleur directe d'éclore, etc.

[modifier] Histoire de la bande dessinée

Icône de détail Articles détaillés : Histoire de la bande dessinée et Chronologie de la bande dessinée.

En attendant la fin des travaux voir : le travail en cours sur l'histoire de la bande dessinée


Apparue en Suisse au début des années 1830 avec la parution des premiers albums de Rodolphe Töpffer, la bande dessinée se diffuse au cours du XIXe siècle dans le monde entier via les revues et journaux satiriques. Popularisée à la toute fin de ce siècle dans les journaux américains sous la forme du comic strip, la bande dessinée devient alors un médium de masse, assez diversifié aux États-Unis, de plus en plus restreint à l'humour et aux enfants en Europe.

Dominant de plus en plus la presse enfantine mondiale, via des périodiques spécialisés à partir des années 1930, la bande dessinée touche également les adolescents et certains adultes, dans le cadre du comic book et de strips de qualités aux États-Unis, des « petit format » en Europe. À partir des années 1950, elle connaît un troisième foyer de développement majeur lorsque le Japon se met à en créer massivement sous l'influence d'Osamu Tezuka. Les trois foyers sont alors relativement indépendants, tant dans les œuvres publiées que dans les structures éditoriales, seul le foyer américain pénétrant les deux autres.

Dans les années 1960, la bande dessinée commence à chercher à se légitimer en quittant les champs de l'enfance et du genre. Les créations de Jean-Claude Forest, du mouvement gekiga et de l'underground américain conduisent à de nombreuses remises en question qui permettent l'apparition d'un premier discours critique eu Europe et aux États-Unis. Dans les années 1970, les expérimentations se poursuivent derrière Mœbius, tandis que le revendication de la paternité littéraire, de plus en plus patente, explose à la fin de la décennie avec le succès du terme « roman graphique » de Will Eisner ou le concept des « romans en bande dessinée » lancé pour promouvoir Corto Maltese d'Hugo Pratt.

Si les séries classiques de divertissement dominent toujours les marchés à la fin des années 2000, la bande dessinée a exploré depuis les années 1980 tous les champs abordés par les autres arts narratifs, et s'est vue de plus en plus légitimée, malgré les récriminations récurrentes de ses acteurs sur la lenteur de cette reconnaissance.

[modifier] Technique de la bande dessinée

[modifier] Eléments caractéristiques

Les amateurs s'entendent sur un certain nombre de mots et de définitions pour décrire les différents éléments dont sont composées les bandes dessinées.

  • la case est une vignette contenant un dessin. Une bande dessinée n'a pas forcément de case.
  • le strip (de l'anglais : « bande ») ou bandeau est une suite de cases, disposées sur une ligne.
  • la planche est un ensemble de cases, souvent disposées sur plusieurs lignes. On applique généralement le mot planche au document original. L'auteur numérote souvent sa planche discrètement dans un coin de celle-ci. La numérotation des planches n'est pas nécessairement égale à la numérotation des pages de l'album dans lequel elles paraîtront.
  • les bulles ou phylactères sont des textes intégrés aux vignettes, destinés à la transcription des dialogues des personnages de l'histoire. Les bulles sont souvent rondes (d'où leur nom) et parfois rectangulaires. Pour les pensées ou les rêves, elles ont souvent une forme de nuage. La « queue » de la bulle désigne le personnage qui parle.
  • les récitatifs sont des panneaux généralement situés au bord des vignettes et servant aux commentaires en « voix off », notamment pour donner des indications de temps et de lieu (« Au même instant à Moulinsart… ») ou pour fournir des informations permettant une meilleure compréhension de l'action (« Linda ignore qu'Alan a survécu à sa chute »). L'auteur de Blake et Mortimer, Edgar P. Jacobs, a beaucoup utilisé de récitatifs pour ses albums.
  • un album est un recueil de planches qui peuvent appartenir à une même série, à un même auteur, ou à un même thème (albums collectifs). On parle normalement d'album pour les recueils cartonnés et reliés dans un format proche du A4, on qualifie souvent les albums plus petits et reliés par des agrafes de comics (de comic book).
  • Une série est un ensemble d'albums reliés par un thème ou un personnage, parfois dans un ordre chronologique.

[modifier] Processus de création

Bien que les étapes de la création d'une bande dessinée dépendent des artistes et des œuvres, un cheminement général peut être évoqué :

  • synopsis : histoire ou idée originale ou inspirée d'une œuvre existante (littéraire ou cinématographique, par exemple).
  • scénario : traitement détaillé de l'histoire. Il précise, planche par planche, le découpage de l'action, la position des personnages, et présente les dialogues.
  • recherche graphique : Le dessinateur travaille au style général. Il crée les personnages principaux et l'environnement dans lequel ils évoluent.
    Si le lieu et l'époque existent, ou ont existé, un travail de recherche de matériel typographique et iconographique est effectué. Si l'univers de l'histoire sort de l'imaginaire de l'auteur, les recherches sont beaucoup plus orientées vers du design graphique.
  • mise en page : choix des points de vue, des cadrages et de l'agencement des vignettes dans la planche ;
  • crayonné : première ébauche proprement dite du dessin. À partir de cette étape, le travail s'effectue généralement sur un support plus grand (format A2) que celui de la planche imprimée (format A4).
  • encrage : opération consistant à redessiner à l'encre les contours du crayonné et les ombres afin de donner au dessin un trait définitif. Au final, seul ce tracé sera imprimé. Les décors et les phylactères sont aussi ajoutés et positionnés lors de cette étape. Ils ne sont pas toujours présents, où alors de manière succincte, dans le crayonné.
    Certains auteurs encrent directement sur le crayonné, qu'ils éliminent ensuite en gommant. Perdant ainsi toutes traces de cette étape. D'autres utilisent un calque transparent placé par dessus le crayonné.
  • mise en couleur : opération qui consiste à choisir et appliquer la couleur aux différentes zones délimitées par les traits encrés (personnages, décors, vêtements), tout en respectant la continuité des couleurs au fil des planches. Le coloriste doit aussi définir les lumières et les ombres du dessin. La mise en couleur dite traditionnelle est effectué sur une tirage particulier de la planche, appelé "bleu", où les traits noirs de l'encrage sont imprimés en bleu-gris clair.
    Par le passé cette tâche était faite à l'aquarelle appliquée au pinceau et à l'aérographe ; de nos jour elle est effectuée par informatique. Les couleurs sont de plus en plus réalisées par des professionnels, les coloristes et parfois par le dessinateur lui-même.
  • couleur directe : l'encrage et la mise en couleur peuvent être réalisés lors d'une étape unique, à la manière d'un peintre.

Le champ graphique est vaste en fonction de la technique utilisée qui va des premiers dessins gravé à la pointe séche jusqu'à l'utilisation de la peinture aérographe par certains auteurs tels Juan Gimenez. Cette dernière méthode (maintenant souvent même remplacée par l'infographie) permet des réalisations qui sont plus proches visuellement de la photo que du dessin avec la totale élimination du trait.

  • lettrage : le texte des dialogues et commentaires est encré en l'alignant dans les espaces laissés à cet effet lors de l'encrage de la planche. L'opération est répétée pour chaque langue dans laquelle l'histoire est publiée.

En fonction de l'œuvre et de l'artiste, la même personne peut réaliser tout ou une partie du travail de création : scénario, dessin, encrage. Le plus souvent le travail est partagé entre un scénariste et un dessinateur. Certaines étapes plus spécifiques, telles que le lettrage et la mise en couleur, peuvent être laissées à des spécialistes.

Enki Bilal, par exemple, est un artiste complet. Scénariste et dessinateur, il travaille en couleur directe. Il a aussi la particularité de dessiner les cases sur des feuilles séparées, ce qui lui permet de les agencer à loisir sur la planche.

[modifier] Economie de la bande dessinée

[modifier] Le marché

La BD, en France, représente plus de 20% du marché du livre, soit le 3e rang avec 40,5 millions d'unités écoulées (date ?)[réf. nécessaire].

[modifier] Les éditeurs

Un classement rapide permet de distinguer, parmi les éditeurs de langue française :

  • les grandes maisons d'édition, qui ont bâti leur succès sur la bande dessinée franco-belge "classique", comme Casterman, Dargaud, Dupuis, Le Lombard...
  • les éditeurs plus récents, qui ont plus ou moins essayé de renouveler les genres classiques, sous l'influence des comics et des mangas : Delcourt, Glénat, Soleil, Vents d'Ouest...
  • les éditeurs spécialisés dans la bande dessinée dite "d'auteur", préférant souvent l'autofiction intimiste aux aventures débridées, comme L'Association, Ego comme X...
  • les éditeurs spécialisés dans la traduction de bandes dessinées en langue étrangère, notamment anglaise : Marvel/Panini, Semic, Bamboo, mais aussi Akileos...

[modifier] Les festivals

Icône de détail Voir l'article plus complet sur les Festivals de bande dessinée.

[modifier] La place de la bande dessinée dans la société

[modifier] Un art longtemps mal considéré, toujours déprécié

Au même titre que la musique pop ou le roman policier, la bande dessinée connut le plus grand mal pour acquérir une véritable reconnaissance. D'abord considérée comme un simple outil de divertissement destiné à la jeunesse, la bande dessinée dut s'émanciper de son statut de comic pour asseoir un moyen d'expression artistique nouveau. Certains auteurs contribuèrent largement à cette émancipation, cette reconnaissance, tels Hugo Pratt. Remarquons toutefois que, contrairement au cinéma (qui a bénéficié du combat mené par les cinéastes-critiques de la Nouvelle Vague), la bande dessinée reste largement méconnue comme art à part entière, et souvent vue comme de la littérature pour illettrés et préadolescents (on peut se demander dans quel mesure le succès de la bande dessinée franco-belge, Hergé en tête, n'a pas contribué à cet état de fait, le public n'en ayant retenu que la ligne claire et l'humour parfois un peu potache, et oublié les innombrables possibilités narratives mises au jour par ce courant).

Alors que la BD évoque en premier un art propre aux peintres, tout en étant vendue comme de la littérature (ou du moins comptabilisée comme telle dans les chiffres du secteur de l'édition), plus nombreux sont les liens entre cinéma et bande dessinée tant dans la technique de réalisation que par les moyens artistiques à mettre en œuvre, qui ont interpénétrés les deux modes d'expression.

Il en est ainsi pour l'écriture et le rythme de l'histoire, la réalisation des décors, l'utilisation des angles de prises de vue (panoramiques, plongées, contre-plongées, gros plans, plans américains, ...le dessin seul gardant la possibilité de montrer le personnage prenant appui ou marchant sur le bord de l'écran, voire d'en sortir) les montages, les éclairages (avec des outils électroniques de création ou de colorisation maintenant communs aux deux arts), la limitation du champ visuel par l'écran ou la page, la vision 2D, la sonorisation (subjective pour la BD même si certains auteurs tel Cosey font des suggestions d'accompagnements musicaux) avec voix "off" ou attribuée à l'acteur, les ellipses, retours en arriére et autres jeux sur l'échelle du temps, ... Mais le dessinateur est, lui, maître de ses acteurs, n'a pas besoin de budget pour des milliers de figurants ou de difficiles décors, et peut refaire toute prise sans limite.

[modifier] Un art peu théorisé

[modifier] Annexes

[modifier] Notes et références

  1. McCloud (1999), p. ?
  2. Le critique et théoricien Jessie Bi, propose sur le site Du9 de chercher, pour décrire la bande dessinée, un mot qui ne soit pas un nom composé ou un acronyme (« bd »). À partir de la notion de "9e Art", il propose des néologismes basés sur ennéa (9, en grec - εννέα), tels que ennéagraphie, ennéaplastie, ennéalogie, ennéaste, ennéaplasticien, ennéaphile, ennéathèque, etc.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Bibliographie principale

[modifier] Bibliographie complémentaire

[modifier] Ressources internet

[modifier] Bases de données

[modifier] Actualité

  • Actua BD, le premier site francophone d'actualité.
  • The Comics Reporter, le premier site anglophone d'actualité.
  • Du9 : depuis 1996, site promoteur d'une bande dessinée exigeante.
  • Neuvieme-art.com : Depuis 1995, un site d'information de référence sur la bande dessinée.

[modifier] Articles connexes

wikt:

Voir « bande dessinée » sur le Wiktionnaire.

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