Georges Guynemer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Georges Guynemer
Georges Guynemer
Guynemer en 1917
Guynemer en 1917

Georges Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris, mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est le pilote de guerre français le plus renommé de la Première Guerre mondiale, bien qu'il ne soit pas l'as des as. Il est ancien élève du Collège Stanislas.

Capitaine dans l'aviation française, il remporta 53 victoires homologuées et plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD (VII, XII canon, mais jamais sur le XIII contrairement à ce qu'affirment plusieurs sources (?)), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'Escadrille N.3, dite "Escadrille des Cigognes", l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918.

Le Président de la République lui remet la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1915. Le maréchal Franchet d'Espérey lui remit la croix d'officier de la Légion d'honneur en juillet 1917. [1]

Faisant preuve d'un courage et d'une fougue sans égal à chacun de ses vols, ne cherchant jamais à se préserver, il fut tué en combat aérien le 11 septembre 1917 à Poelkapelle en Belgique. Les Allemands déclarèrent que son vainqueur était Kurt Wisserman. Sa dépouille, tombée en plein no man's land, fut pulvérisée par un tir de barrage britannique, tout comme les restes de son avion, et il ne put être inhumé.

Dans les années 1920, les cinq as belges (Jacquet, Willy Coppens de Houthulst, Edmond Thieffry, André de Meulemeester et Jan Olieslagers) lui érigèrent une stèle commémorative à proximité de son lieu de chute présumé à Poelkapelle.

L'École de l'Air de Salon-de-Provence a fait sienne la devise de Georges Guynemer « Faire Face » et l'Armée de l'air évoque son souvenir tous les 11 septembre par une prise d'armes sur ses bases aériennes dont deux portent son nom, Paris (état-major) et Dijon. A cette occasion est lue la dernière citation de Guynemer :

"Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations."

L'académicien Henry Bordeaux lui consacrera une biographie largement diffusée. Jules Roy, ancien officier de l'Armée de l'Air en écrira une nouvelle, Guynemer, l'ange de la mort qui suscita des réactions contrastées.

[modifier] Bibliographie

  • Henry Bordeaux, Vie héroïque de Guynemer, le chevalier de l'air, Plon, 1918.
  • Jules Roy, Guynemer, l'ange de la mort, Albin Michel, 1986.
  • Philippe Osché, Guynemer, les avions d'un As, Lela Presse, 1998.
  • Alain Decaux, C'était le XXe siècle T1 : le regard de Guynemer, Pocket, 1999.

[modifier] Représentations et monuments

  • Pièce de 2 francs, 1997 :

[modifier] Notes et références

L'uniforme des pilotes de chasse comporte une cravate noire en souvenir de la mort de Guynemer tandis que les pilotes civils portaient une cravate noire en souvenir de Mermoz.

  1. Le Miroir, n° 192, 22 juillet 1917.
  2. "Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations."
commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Georges Guynemer.