Colonel
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Colonel est un grade militaire. C'est le grade d'officier supérieur le plus élevé. Ce grade indique, historiquement et différemment en fonction de l'organisation de chaque armée, l'aptitude à commander un régiment.
Sommaire |
[modifier] Argentine
Il existe deux grades avec le titre de colonel :
- Colonel
- Colonel Mayor est le grade au dessus de colonel et en dessous de général de brigade.
[modifier] Canada
Le grade de colonel est un grade de l'armée terrestre et de l'aviation des Forces armées canadiennes. Ce grade est équivalent à celui d'un capitaine de vaisseau dans la marine canadienne.
| Précédé par le Lieutenant-Colonel |
Colonel  |
Suivi par le Brigadier-Général |
[modifier] Insignes
Un colonel, au Canada, porte quatre galons, et il est est le chef d'une brigade dans l'Armée de terre, ou une escadre dans l'aviation.
[modifier] Grande tenue armée
Comme l'armée canadienne suit des traditions qui viennent de l’armée britannique, certains régiments de l'armée canadienne ont le droit de porter les insignes des grades d'officiers de l'armée britannique, mais seulement avec les uniformes de grande tenue, ou certains uniformes de mess. Le grade comprend deux étoiles, et la couronne royale.
[modifier] France
[modifier] Ancien Régime
À l'origine, le terme de colonel vient de capitaine colonel, c'est-à-dire le capitaine qui commande une colonne, ou régiment.
En France, sous la royauté, avant la proclamation de la première République le 21 septembre 1792 il existait un grade de « colonel-général ».
Ils deviennent provisoirement des chefs de brigade sous la Révolution, car les régiments qu'ils commandent sont devenus des demi-brigades, mais Napoléon Ier rétablira les deux anciennes dénominations.
[modifier] Armée contemporaine
Dans l'armée française, ce grade existe dans l'armée de terre, dans la gendarmerie et dans l'armée de l'air. Il est situé entre les grades de lieutenant-colonel et de général de brigade. Son équivalent dans la Marine nationale est capitaine de vaisseau. L'insigne de colonel est reconnaissable, sur les épaules ou au bout des manches de la veste, par 5 galons :
- (en haut) pour les colonels des armes à pied
- (en bas) pour les colonels des Chasseurs.
 France |
Armée de terre |
 |
| Précédé par Lieutenant-colonel |
Colonel |
Suivi par Général de brigade |
[modifier] Suisse
Dans l'armée suisse, le grade de colonel (en allemand Oberst) se reconnaît par ses trois bandes épaisses. Il se trouve entre le lieutenant-colonel et le brigadier. Il a longtemps été le grade le plus élevé de l'armée suisse, certains colonels occupant alors une fonction d'officier général.
[modifier] Vocabulaire
- Le colonel est familièrement surnommé le colon.
- Le colonel est l'autre nom du livarot. Ce surnom est dû au cerclage du fromage par le biais de cinq bandelettes permettant son maintien.
- Le sorbet colonel est un dessert composé de glace au citron et arrosé de vodka.
- Dans le jargon de l'Armée de l'Air Française on appelle "atterrissage de colonel", un atterrissage où l'avion rebondit cinq fois sur la piste (une fois par galon). L'atterrissage de colonel n'est pas particulièrement honorable, sauf s'il est le résultat de conditions météo ou de terrain difficiles ou bien d'incidents techniques sur l'avion. On peut aussi parler d'atterrissages de sous-lieutenant de capitaine ou de commandant selon le nombre de rebonds.
L'atterrissage parfait (sans un seul rebond) est généralement salué par des applaudissements des passagers.
- On parle aussi en météo, d'un "temps de colonel": grand beau temps qui permet à des pilotes anciens de voler confortablement. On dit aussi "tempête de ciel bleu" ou "temps de curé". [1]
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ Air Actualité Mai 1972. Bulletin d'information Air
