GoldenEye

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Ce qui suit, analyse du film et synopsis, dévoile des moments clés de l'intrigue.
Pour les articles homonymes, voir Goldeneye (homonymie).
GoldenEye
Image associée au film
Réalisation Martin Campbell
Acteur(s) Pierce Brosnan
Sean Bean
Izabella Scorupco
Famke Janssen
Scénario Ian Fleming (personnages)
Michael France (histoire)
Jeffrey Caine (script)
Bruce Feirstein (script)
Musique Éric Serra
Décors Peter Lamont
Costumes Lindy Hemming
Photographie Phil Meheux
Montage Terry Rawlings
Producteur(s) Barbara Broccoli
Michael G. Wilson
Production EON Productions
Distribution MGM/UA Distribution Co.
Budget 58.000.000 $
Format Son : Dolby Digital DTS
Projection : 2.35 : 1
Production : 35mm
Genre Film d'action
Film d'espionnage
Durée 124 minutes (2h04)
Sortie États-Unis États-Unis 17 novembre 1995
France France 20 décembre 1995
Langue originale Anglais
Pays d'origine Angleterre Angleterre et États-Unis États-Unis
Fiche IMDb

GoldenEye (1995) est le dix-septième film d'espionnage de la série britannique James Bond et le premier où Pierce Brosnan y tient le rôle du célèbre agent fictif du MI6. À la différence des films précédents de la série, le scénario n'est pas une reprise des travaux du romancier Ian Fleming[1], bien que le titre « GoldenEye » ait été inspiré de celui de son domaine à la Jamaïque. Le scénario original a été conçu et écrit par Michael France, avec la collaboration postérieure de plusieurs autres auteurs, et le film a été réalisé par Martin Campbell. L'histoire raconte la lutte du MI6 contre un syndicat du crime désirant utiliser l'arme satellite GoldenEye contre Londres afin de causer une crise financière globale.

GoldenEye est sortit en 1995 après des conflits légaux obligeant la série à un hiatus de six ans, pendant laquelle Timothy Dalton démissionna du rôle de James Bond et fut remplacé par Pierce Brosnan. M a été également remplacé par l'actrice Judi Dench, devenant la première femme à remplir ce rôle. GoldenEye fut le premier film de la série réalisé après la chute du Union Soviétique et la fin du Guerre froide, ce qui fournit une trame de fond pour l'histoire.

Le film a été acclamé par la plupart des critiques et fit de très bon résultats aux box-office, bien meilleurs que les films de Dalton, sans tenir compte de l'inflation[2]. Des critiques ont vu le film comme une modernisation de la série, et Brosnan une avancée par rapport à son prédécesseur[3][4][5]. Le film a également reçu deux nominations au BAFTA - dans les registres « meilleur effets spéciaux » et « meilleur son »[6]. L'œuvre a été produite d'abord en VHS, puis en DVD, mais pas encore en Blu-ray, et ne sortira donc jamais en HD-DVD.

Sommaire

[modifier] Description générale

[modifier] Synopsis

[modifier] Un début dans le passé

Le barrage de la scène d'ouverture
Le barrage de la scène d'ouverture

Dans cette dix-septième aventure l'action débute en 1989, à Arkangelsk, dans un complexe d'armes chimiques près d'un impressionnant barrage. L'Union Soviétique n'a plus sa grandeur d'antan et commence à se désagréger, mais elle continue d'armer des terroristes internationaux. Le célèbre agent secret britannique James Bond a pour mission de rejoindre 006 (Alec Trevelyan) dans le complexe puis de faire exploser l'usine. Un avion léger survolant les lieux nous dévoile le barrage, sur lequel une grille de sécurité s'ouvre et laisse passer un personnage filmé bas, courant, habillé de rangers et de pantalons noirs. Il s'approche du bord du barrage, se harnache et effectue un saut en élastique dans le plus grand silence. Arrivé au maximum de l'élasticité de la corde, il tire un grappin à l'aide d'un pistolet spécialement conçu et se pose sur une petite plate-forme servant de sortie aux conduits d'aération. Avec sa montre-laser, il découpe un passage, durant lequel est montré son regard déterminé. On découvre enfin son visage lorsqu'il fait la rencontre dans les toilettes d'un garde russe, qu'il mettra hors d'état de nuire avec un certain humour: c'est naturellement James Bond. Il retrouve 006 comme prévu, dans un coin d'ombre. Passant par un conduit, ils arrivent dans le quartier scientifique. 006 abat un chercheur. L'infiltration se déroule parfaitement jusqu'au moment ou le duo pénètre dans la salle de stockage. Après le décodage de la porte, l'alarme de sécurité retentit, et la garnison militaire du complexe intervient sous le commandement du Colonel Arkady Ourumov. La porte étant verrouillée, les soldats ouvrent le feu sur une vitre blindée à l'AK-47, et en viennent à bout après un certain temps. La porte précédemment verrouillée est dynamitée. L'invasion militaire commence alors par la porte et la baie auparavant vitrée, continue en descendant les escaliers de métal. Alec fait feu sur les premiers soldats avec son pistolet puis avec une arme automatique, non sans échanger des blagues avec James. Pendant qu'il contient l'invasion, Bond place les mines adhésives qu'Alec lui avait précédemment données en lui demandant de les régler à 6 minutes. A bout de mines, il en redemande à 006, mais Alec ne répond pas, et un froid silence envahit la salle. S'approchant prudemment, James lance un regard et comprend la situation dramatique. L'ambiance jusqu'alors quasi-humoristique s'éteint.

Le AK-47, symbole de l'Union soviétique, ici dans sa version courte employée par James Bond.
Le AK-47, symbole de l'Union soviétique, ici dans sa version courte employée par James Bond.

Alec est détenu à genoux face au Colonel Ourumov qui braque sur lui un DD44 Dostevel. Le régiment attend les ordres pour tirer sur 007. 006 dit à James de finir le travail; Ourumov lance un ultimatum de dix secondes à haute voix, ordonnant l'abdication de James Bond. Face à la nouvelle tournure des événements, Bond règle les détonateurs sur 3 minutes afin d'être sûr de l'achèvement de la mission, quoiqu'il se passe. Alors qu'il s'avance vers Ourumov les mains en l'air, Alec se fait abattre en lui lâchant « Pour l'Angleterre James». A cet instant, tous les soldats se mettent à tirer, mais Bond réussit à se couvrir. Ourumov ordonne l'arrêt des hostilités et demande une dernière fois à James Bond de se rendre. Improvisant, Bond prend un chariot de sa taille rempli de barils chimiques pour se protéger, ce qui fait sourire Ourumov. La tension est à son comble, et un soldat tire par nervosité. Ourumov l'abat froidement, car il aurait pu faire exploser les barils. Après avoir traversé la salle dans toute sa largeur, toujours dans la ligne de mire du régiment russe, il se heurte au mur. Ourumov sourit une nouvelle fois, confie à Bond « Vous ne gagnerez pas.» C'est alors que Bond met en marche le tapis roulant à ses cotés et qui mène à l'extérieur, dévoilant son plan, et saute dessus tout en faisant feu sur des grilles. Celles-ci s'ouvrent et libèrent des dizaines de barils qui tombent sur les soldats en pleine confusion.

A la suite de cette sortie en beauté, on retrouve Bond à l'extérieur, par un temps d'hiver ensoleillé. Un appareil civil léger se prépare à décoller sur la piste d'aviation attenante. Après avoir vidé son chargeur pour arrêter les soldats qui débarquent, James se met à courir vers l'avion, réussit à la rejoindre le cockpit alors que deux motos militaires profilées cross se lancent à sa poursuite. Durant la bagarre avec le pilote, il élimine le 1er motard par trois coup avec le Walter pp7 silencieux du pilote, mais tous les deux sont ensuite éjectes du poste de pilotage. Le pilote tombe sur le second motard qui effectue un vol plané. Bond vole une moto, et se lance désespérément à la poursuite de son seul moyen échappatoire. Ourumov voit que Bond en réussira pas à rattraper l'avion et dit à ses soldats d'attendre. L'avion arrive en bout de piste en même temps que la moto. La scène qui suit a été fortement critiquée du fait de son total irréalisme. L'avion chute donc dans le gouffre et Bond, sans parachute, parvient à rejoindre le cockpit. Il se précipite sur le manche à balais, fait lentement redresser l'avion. Au moment où l'écrasement semble inévitable, l'avion réapparait derrière la montagne et survole le complexe qui explose. La générique musical commence.

[modifier] Début à Monaco, mise en place de l'histoire

Début de l'enquête à Monaco.
Début de l'enquête à Monaco.

L'action qui suit se déroule 9 ans après le drame d'Arkangelsk. Conduisant une Aston Martin Db5 grise métallisée, accompagné d'une employée du MI6 chargée par M de l'évaluer sur sa conduite routière, Bond rencontre une Ferrari rouge doté d'une charmante conductrice désirant s'amuser. Une course poursuite s'engage alors, mettant en compétition les talents de conducteurs des deux pilotes et les performances mécaniques des voitures. Après avoir frôlé un groupé de cyclistes, Caroline - l'évaluatrice - ordonne à Bond d'arrêter le véhicule, qui y consent. Il use ensuite de son charme légendaire pour l'obtention d'une bonne note. Monaco apparaît en contrebas.

Désirant passé une soirée au casino, Bond remarque sur le parking la Ferrari rouge, très tape-à-l'œil, avec laquelle il avait fait la course. Il rencontre sa propriétaire lors d'une partie de Baccarat qu'il rejoint et remporte, non sans agacer son adversaire. Durant leur présentation et leur conversation qui s'ensuit, Bond est alors fortement surpris de constater que la jeune femme à pour amant un amiral de frégate militaire français, âgé d'au moins vingt ans le plus qu'elle. Il commence une investigation avec une mon-lunette spéciale, au dessus d'un amphithéâtre, suit l'amiral et sa compagne qui se rendent sur le navire "Manticore", remarque un curieux hélicoptère sur le pont d'envol d'une frégate. Après l'envoi des données, Moneypenny, secrétaire de M au MI6, le contact et lui annonce que la femme est Xenia Onatopp, un bras droit de Janus, criminel très influent basé à Saint-Pétersbourg. Tandis que Bond rentre, on assiste dans le "Manticore" à une scène sexuelle peu catholique entre Xenia et l'amiral. Par des procédés douteux, Xenia immobilise et étouffe l'amiral, tandis qu'une autre personne dans la pièce s'empare de son laissé-passer officiel.

La frégate française La Fayette
La frégate française La Fayette

Le lendemain, Bond s'introduit dans le bateau et, après une courte bagarre avec un marin, découvre le corps de l'amiral. Il ne tarde pas à se rendre compte de la situation: ces terroristes ont l'intention de voler le Tigre, un hélicoptère militaire à la pointe de la technologie qui est présenté le jour même au public. Il fonce jusqu'à la frégate, ou se déroule la manifestation qui vante les mérites de l'engin, tandis que l'on voit Xenia et un complice se faire passer pour l'amiral et sa suite et embarquer illégalement grâce au laissé-passer. Xenia abat les véritables pilotes à l'abri de tout regard et prend leur place. A ce moment du film, on ne sait pas qui est le complice de Xenia. James Bond s'introduit sur la frégate pour s'interposer au vol mais il est arrêté par des soldats français avant d'arriver au but. L'hélicoptère décolle, et fonce vers l'horizon. On ne le reverra plus.

[modifier] Massacre à Severnaya

L'hélicoptère de combat Tigre
L'hélicoptère de combat Tigre

L'action qui suit se déroule à la base de Severnaya, une station radar censée être désaffecté qui se situe au beau milieu de la Sibérie. En réalité c'est une station spatiale militaire qui appartient à la division russe « espace » et qui veille sur les deux armes satellites Petya et Mischa. Boris Grishenko, l'un des programmeurs qui y travaille, s'amuse justement a bloquer l'ordinateur d'une de ses collègues, Natalya Simonova. Quand celle-ci remarque qu'elle s'est faite hacker, elle ne cherche pas longtemps le coupable. Après s'être amusé un peu, il lui donne des indices pour trouver le password. Au moment où elle le trouve, on entend une sonnerie qui indique qu'il vient de réussir à pirater le ministère de la justice américaine. Natalya s'inquiète que les américains puissent remonter jusqu'à la base mais Boris n'est guère tracassé : il lui suffit de rentrer un mot de passe pour finir ce hacking. Natalya demande un indice mais ne trouve quand même pas. Le hacking accompli, Boris se lève et s'exclame comme un champion. Ses collègues, visiblement habitués à ses excentricités, retournent vite à leur travail. Fier de sa victoire, Boris s'en va fumer une cigarette dehors.

L'hélicoptère atterrit sous une tempête de neige, alors que Boris tente d'allumer sa cigarette. On voit le visage des ravisseurs, qui ne sont autre que Xenia et Ourumov. Ce dernier à été promu général et chef de la division « espace », ce qui leur permet d'entrer dans la base. Il use de son autorité pour demander à ce que soit effectué un « test inopiné des installations de GoldenEye». Le commandant de la station obéit et lui remet en main propre la carte d'accès aux satelites et ses clés d'activation. Ayant ce qu'ils étaient venus chercher, Xenia passe à l'action et assassine sadiquement tout les membres de l'équipe présents sur place. Natalya, qui était en train de préparer du café dans les cuisines, échappe de peu à ce massacre. Ourumov arme le satellite GoldenEye et localise la cible: Le site de Severnaya. Une survivante arrive néanmoins à faire sonner l'alarme, ce qui lui vaudra une rafale de kalachnikov. Ailleurs, des Migs décollent et foncent en direction de la base. Le signal de détresse est aussi intercepté par le MI6. Les terroristes partis, Natalya sort de la cuisine et assiste au compte à rebours final avant l'explosion en haute altiude d'un des satellites de classe GoldenEye. Les Migs sont touchés par l'impulsion électromagnétique; deux explosent en vol, un heurte la parabole. Toute l'installation explose, la parabole défonce le toit, manquant de peu de tuer Natalya, mais lui permet de s'échapper de l'édifice. Elle s'enfuit en traineau...

[modifier] Réactions aux MI6 et début d'enquête

Joué pour la première fois par une femme, M asseoit très vite son autorité
Joué pour la première fois par une femme, M asseoit très vite son autorité

Cette scène se déroule à Londres dans le Q.G. du MI6 entre James Bond, M., Tamer, Q. et Moneypenny, et commence peu avant la destruction de Severnaya. Après une infructueuse tentative de charme auprès de Moneypenny, James fait la découverte de sa nouvelle supérieure et apprend qu'Ourumov a été promu Général. Le briefing ne tarde pas. Tamer expose les faits: ils ont capté un signal de détresse venant de la station Severnaya et grâce au satellite ont découvert la présence de l'hélicoptère Tigre. Personne ne croyait que les russes avaient les finance et la technologie requise pour ce complexe. Le groupe assiste à l'explosion (impulsion électromagnétique) d'un des satellites de classe GoldenEye, qui se traduit par un arrêt des images reçues par satellite, et une mise hors d'usage immédiate de deux satellites à proximité. Quand un autre satellite réussit à reprendre le contact image, le complexe est détruit. Via le satellite, Bond découvre un survivant dans les décombres. Le briefing terminé, M souhaite voir Bond dans son bureau. Après un échange verbal où Bond à sa place, elle lui donne l'ordre de se rendre en Russie. Il passe auparavant chez Q qui lui présente les nouveaux gadget mis à sa disposition, comme par exemple le stylo explosif ou la ceinture à piton.

James part en avion pour Saint-Pétersbourg où il doit rencontrer un certain agent de la CIA : Jack Wade. Après avoir pris contact, celui-ci lui suggère d'interroger Valentin Zukovsky, un mafieux Russe en concurrence avec Janus. Malgré qu'il lui a par le passé tiré une balle dans le genoux, volé sa voiture et séduit sa femme, Bond décide de l'interroger. Pendant ce temps, Natalya réussit à retrouver Boris par le réseau. Ils se donnent rendez-vous à l'église de Smolensk. Natlaya retrouve Boris mais celui-ci est accompagné, par Xenia... Dans le bar-cabaret de Valentin, Bond braque son arme dans le dos du propriétaire. Zoukovsky devine qu'il s'agit d'un agent britannique par le son Walther ppk, 7.65mm, avant que ses hommes ne mettent Bond en joue. Après une discussion et un accord financier, Bond obtient son rendez-vous avec Janus. Chez le ministre de la défense, Ourumov ment sur l'affaire Severnaya, proposant même sa démission - refusée cordialement. Le soir même, James se baigne dans des thermes avant qu'un violent et sulfureux affrontement ne l'oppose a Xenia, émissaire de Janus. Vainqueur, 007 lui ordonne de le mener à Janus.

Le Walther PPK 7,65 mm, arme favorite de Bond, sera remplacé dans l'opus suivant par le Walther P99.
Le Walther PPK 7,65 mm, arme favorite de Bond, sera remplacé dans l'opus suivant par le Walther P99.

Le lieu où ils arrivent est sinistre: c'est un dépôt d'anciennes statues soviétique, en pleine nuit. Après avoir assommé Onatopp, Bond se met en route, arme au poing. Il entend qu'on le surveille. C'est alors qu'un homme sort d'une porte éclairée, et c'est le coup de théâtre du film car il s'agit d'Alec Treyvalian, l'ami de Bond qui était censé avoir péri des mains d'Ourumov. Il commence une diatribe revancharde envers Bond et l'Angleterre, et 007 découvre ses raisons en apprenant que ses parents étaient des cosaques de lienz qui ont subis la trahison britannique en 1945 et furent envoyés à la mort chez Staline. Il avoue que ses brûlures au visage sont due au mines que Bond avait avancés de trois minutes à Arkangelsk. Après cette longue discussion, capitale et très révélatrice, Bond lui braque son arme quand Trevelyan s'exclame "le pub ferme", qui était la phrase-code pour que ses hommes de mains endorment James avec une fléchette anesthésique, tirée dans le cou. Bond s'écroule. Il se réveille dans le Tigre, ligoté à l'avant, avec la seule témoin qui reste de l'affaire, Natalya, hurlante pour le réveiller. Deux missiles sont tirés de l'Hélicoptère, avec comme cible l'hélicoptère lui-même. Bond frappe le bouton d'éjection du siège éjectable avec sa tête. Le cockpit s'envole, l'hélicoptère explose, et les parachutes s'ouvrent. A l'atterrissage, des jeeps et soldats de l'armée russe les entourent.

[modifier] Retournement de situation et spectacle à Saint-Pétersbourg

La spectaculaire poursuite en tank se déroule dans les rues de Saint-Pétersbourg
La spectaculaire poursuite en tank se déroule dans les rues de Saint-Pétersbourg

Nos deux personnages sont incarcérés à la prison (archives) militaire, afin d'y être interrogé par le ministre de la Défense, Dimitri Mishkin. Natalya ne veut rien déclarer à l'agent secret, et avoue au ministre que c'est Ourumov qui a déclenché l'arme et tué tout le monde. James Bond fait de l'humour ce qui déplait au ministre, c'est alors que l'ex-Général Ourumov fait irruption dans la salle que s'écriant « Je ne peut que protester, Mr le Ministre, c'est à moi de mener l'enquête! » Le ministre la lui refuse après ce qu'il a appris. La situation dérape, Ourumov abat volontairement le ministre qui a appelé à la garde,et qui était devenue trop dangereux pour l'organisation de Janus et lui-même. Les deux gardes sont tué, et l'armes revient enfin dans les mains de Bond. Ourumov veut le capturer pour se blanchir et le traduire en justice pour qu'il réponde des actes qu'il vient de commettre. Ourumov reçoit un coup, et le couple s'enfuit dans le bâtiment ou aura lieu d'innombrables échanges de tirs. En traversant les archives militaires, dans une scène de fusillade irréaliste, Natalya sera capturée. Le Général la prend dans sa voiture pour se rendre en direction de la gare. James ne se décourage pas, et se sert de sa ceinture pour se balancer et sortir en cassant une fenêtre et en tombant sur la bâche d'un camion militaire stationné sur le parking.

La montre Omega modifiée par Q peut émettre un laser.
La montre Omega modifiée par Q peut émettre un laser.

On voit la voiture noire d'Ourumov s'enfuir, et c'est alors que va s'en suivre une des scènes qui a fait le succès film. Bonde vole un tank T-55, et traverse un mur en briques orange de 6 mètres de haut et se retrouve derrière la voiture d'Ourumov qui vient d'y arriver en faisant un dérapage.Une fantastique poursuite en pleine ville s'en suit, détruisant une statue, un camion transportant des millier des bouteilles de Périer, un bâtiment, et des dizaines de voitures. Ourumov arrive à destination sains et sauf embarquant Natalya avec lui. Bond arrive trop tard, mais prend de l'avance et attend le train au tunnel suivant, où il tira sur le train qui détruira le tank. James investis le train, mais Ourumov tient Natalya en otage, et Alec le met devant deux choix: « La nana ou la mission». Armé d'une rcp-90, il bluff en disant que la fille ne représente rien pour lui. Ourumov la lui jette dessus, il ouvre le feu, mais Ourumov est déjà loin, et Alec et sa Xenia se sont enfuis. La situation se retourne à nouveau. Le couple est enfermé dans un wagon avec un blindage de 2.5cm qui va exploser dans « les même six minutes que toi tu m'a laissé » dit Alec, c'est-à-dire 3. Natalya cherche à localiser l'antenne pour utiliser le dernier satellite de classe GoldenEye., Bond troue un carré dans le sol du wagon à l'aide de sa montre équipée d'un puissant laser. Le suspens monte à son comble car Natalya ne parvient pas à la localisation de l'antenne, et le train menace d'exploser d'un instant à l'autre, mais évidemment, ils s'en échappent juste à temps.

[modifier] Une fin tragique dans la jungle

James Bond utilisera un Cessna pour ses recherches au dessus de Cuba.
James Bond utilisera un Cessna pour ses recherches au dessus de Cuba.

A Cuba, après la rituelle scène d'amour des films, James Bond rencontrera une nouvelle fois Jack Wade qui « plante des figuiers » dans le coin. Ils lui empruntent son avion à la recherche d'une antenne « de la taille d'un terrain de foot ». Après plusieurs passages au dessus d'un lac, un missile explose en trouant l'aile droite de l'avion qui se crachera violemment dans la jungle. Après le choc, Bond est dans un mauvais état, et c'est à ce moment que Xenia fera son apparition. Une dernière fois, nous assisteront à un combat entre la malsaine Xenia et Bond. Bond la tuera avec une pointe d'humour qui lui est propre. On comprend ensuite que le lac est artificiel lorsque les piliers tendeurs de câbles sortent du sol. L'antenne escamotable était cachée sous un lac artificiel délimitée par la parabole réceptrice. James accompagné de Natalya s'y rendent, mais il ne tardent pas à se faire tirer dessus, et sautent dans la parabole extrêmement glissante. En réalité, cette parabole n'est autre que le radiotélescope d'Arecibo. Ils glissent jusqu'au centre ou l'eau s'est écoulée, et pénètrent dans le complexe souterrain par le biais d'une échelle. Le complexe est similaire à celui de Severnaya, mais en plus spacieux et plus moderne. Il y a trois étages soutenus avec des piliers, laissant de tout endroit une vue sur la salle géante contrôle avec son immense écran. Natalya part pour reprogrammer le satellite de façon à ce qu'il rentre dans l'atmosphère et se désintègre, mettant fin à la menace terroriste. Bond place des remote mines sur les réservoirs de carburant, met se fait surprendre. Amené à Alec, Bon et désarmé, et Alec désactive les mine grâce à sa montre. Il lui demande où est Natalya, et devant l'absence de réponse, il ordonne qu'on la trouve. Les soldats de vont pas tarder à la repérer et à la déloger, cependant Natalya réussira in extrémis à exécuter la manœuvre qu'elle avait programmée. On apprend qu'Alec à l'intention de braquer informatiquement la Banque d'Angleterre, et de faire sauter le satellite au dessus de Londres afin d'une part d'effacer la trace de la transaction informatique et aussi de venger les Cosaques de Lienz, donc par la même occasion lui-même et sa famille.

Le radiotélescope d'Arecibo servitde décor pour l'affrontement final
Le radiotélescope d'Arecibo servit
de décor pour l'affrontement final

On assiste aux retrouvailles violentes entre Natalya et Boris. Boris doit maintenant reprogrammer le satellite, mais exécute sa manie : jouer avec dans une mains un stylo en cliquant dessus, ce qui l'aide probablement à réfléchir. Or ce stylo possède un explosif amorçable lorsqu'on appuie 3 fois dessus, et désamorçable de la même manière. Sans le savoir, Boris vient d'activer le stylo grenade, et Bond le jette sur la flaque de carburant crée par les impactes de balles sur les réservoirs lors de la fusillade précédente l'arrestation du héros. Une énorme explosion se produit qui permet à Bond et Natalya de s'enfuirent sur l'antenne grâce à un ascenseur, mais Alec les poursuit, fou furieux. Natalya se charge d'avertir Jack Wade, et de prendre en otage le pilote d'un hélicoptère. De son côté, Bond entame une très violente altercation à mains nues contre sont ancien ami. Durant l'affrontement, il en profite pour insérer une barre de métal dans le mécanisme de l'antenne, la rendant ainsi inopérationnelle, mettant en colère Boris. Le combat final se déroule sur un cercle d'environ 1 mètre 50 de diamètre mais à une cinquantaine de mètre du sol de la parabole. Alors qu'on croyait Alec perdu, Bond finit par le retenir par le pied droit au dessus du vide. Alec lui relance la formule d'autre fois: « Pour l'Angleterre James? », mais cette fois Bond lui répond : « Non, pour moi!» et lâche Alec dans le vide. L'antenne explose, Bond saute et s'accroche sur l'hélicoptère que Natalya a réquisitionné, et ils s'en vont. A l'atterrissage, Jack Wade fait une dernière fois son apparition, avec des marin's habilement camouflés. Le film se termine lorsque les hélicoptères s"en vont face au soleil.

[modifier] Casting

Pierce brosnan succède à Timothy Dalton dans le rôle de James Bond
Pierce brosnan succède à Timothy Dalton dans le rôle de James Bond
  • Pierce Brosnan (VF : Emmanuel Jacomy) est James Bond (007) : Un agent du MI6 désigné pour empêcher le syndicat du crime Janus d'acquérir "GoldenEye", un satellite armé clandestin lancé par les soviétiques durant la guerre froide.
  • Sean Bean (VF : Patrice Baudrier) est Alec Trevelyan (006) : Initialement un ami de James Bond, il feint la mort à Arkangel et prend l'identité de Janus les neufs années suivantes.
  • Izabella Scorupco (VF : Brigitte Barillet) est Natalya Simonova : La seule survivante témoin de l'attaque de GoldenEye sur le centre de contrôle à Severnaya. Habile programmeuse, elle aide Bond dans sa mission et le suit à Cuba pour désarmer le satellite.
  • Famke Janssen (VF : Monika Lawinska) est Xenia Onatopp : Une géorgienne assassin et homme de main de Trevelyan. Sadique et masochiste, elle adore torturer ses ennemis entre ses cuisses.
  • Joe Don Baker (VF : Jacques Richard) est Jack Wade : Un vétéran de la CIA sur la même mission que Bond. Il fera aussi une apparition dans Tomorrow Never Dies.
  • Judi Dench (VF : Nadine Alari) est M : La tête froide du MI6.
  • Gottfried John (VF : Igor de Savitch) est Général_Ourumov : Un général renégat qui utilise sa position et son autorité pour aider Janus a accéder à GoldenEye. Il est abandonné pour être tué par Bond en apprenant que Trevelyan est un Cosaque.
  • Robbie Coltrane (VF : Alexandre Banguerski) est Valentin Dmitrovich Zukovsky : Un mafieux Russe et Ex-agent du KGB qui accepte d'arranger à Bond un rendez-vous avec Janus (Trevelyan).
  • Alan Cumming (VF : Nikita Sarnikov) est Boris Grishenko : Un programmer de Severnaya secrètement au service de Janus.
  • Tchéky Karyo est Dmitri Mishkin : Le ministre de la défense et la personne à qui Ourumov doit rendre des comptes. Ouroumov lui tire dessus quand Simonova révèle les véritables événements passés à Severnaya.
  • Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier) est Q : Llewelyn fut le seul acteur à être repris d'un précédent film de la série.
  • Samantha Bond (VF : Brigitte Virtudes) est Miss Moneypenny : La secrétaire Samantha Bond joue le rôle de Moneypenny pour sa première fois.

[modifier] Personnages

[modifier] Alec Trevelyan

Sean Bean interprète Trevelyan, ami puis adversaire de Bond
Sean Bean interprète Trevelyan, ami puis
adversaire de Bond
006 le bon

Connus sous le code de 006 au MI6 en vertu de son emploi aux services secrets de sa Majesté, Alec Trevelyan (se prononce 'ælɪk 'tɹevəljən), devient un traitre au cours d'une mission ayant pour but de faire sauter les installations chimiques d'Arkangelsk en Union Soviétique en collaborant avec James Bond, son ami et proche collègue. Durant l'opération, Trevelyan est apparemment capturé et exécuté par le commandant du complexe, le colonel Arkady Ourumov. Croyant Trevelyan mort, et obéissant aux derniers mots de son camarade « Finit le travail, James ! », Bond continue la mission - il règle cependant les détonateurs bien en avance sur l'horaire prévu - et réussit à s'échapper à bord d'un avion d'approvisionnement.

Janus le mauvais

Neuf ans plus tard, Bond, obligé de rechercher les coupables d'un vol d'hélicoptère qui aura pour conséquence indirecte l'enquête sur une explosion à Severnaya, aboutit à Saint Pétersbourg où il apprend de Valentin Zukovsky que Janus, le chef du syndicat du crime responsable du vol, est un cosaque de Lienz. Plus tard, quand il rencontre enfin Janus, Bond est choqué de découvrir Trevelyan, qui a mis en scène son exécution à Arkangelsk et emploie à sa solde Ourumov, maintenant général dans l'armée Russe.

Trevelyan fut physiquement marqué par l'explosion du complexe d'Arkangelsk, tout le coté droit de son visage étant brûlé, ce qui est l'une des explications de son choix du surnom Janus - célèbre Dieu roman aux deux visages. Le motif de sa trahison est sa quête de vengeance personnelle contre la Grande-Bretagne. En effet, Trevelyan et ses parents ont été des Cosaques de Lienz, qui avaient collaboré avec les nazis, et qui ont étés comme tout les autres livrés à Staline par les Britanniques à la fin de la Seconde Guerre mondiale, où il trouvèrent la mort au peloton d'exécution. Bien que Trevelyan survécu comme ses parents, son père ne put s'en remettre et se suicida après avoir tuer sa femme. À l'époque, Trevelyan n'avait que six ans et fut pris en charge par le MI6 avant de travailler pour le gouvernement britannique, qui croyait qu'il ne se souviendrait pas de ces événements. Mais ils se trompèrent.

Origine du pseudonyme

Janus est un dieux romain (dieu des portes) aux deux visages. Il a donné le nom du mois de janvier "qui a un pied dans le passé, mais qui regarde l'avenir (nouvelle année)" Cela correspond dans le cas d'Alec. Le passé étant l'amère trahison britannique dans son enfance, le meurtre de sa mère et le suicide de son père, l'avenir étant son projet de vengeance. James Bond dira lui même: « Alec est venu régler son compte avec le monde d'il y a 50 ans ». Comme Janus, Alec a physiquement deux visages. L'explosion lui brûla la partie gauche de son visage, laissant la droite intacte. On peut croire que la brûlure à eu une répercussion psychologique. Une dernière analyse moins pertinent est en apposition avec la politique. Son visage a été brulé dur le flanc gauche, donc sur son flanc droit. On peut ainsi créer un parallélisme entre l'extrême gauche soviétique; le communisme et les systèmes capitalistes, de droite. En nouant le tout une nouvelle fois avec son histoire, on peut supposer que sa blessure et due aux exaction des pays capitalistes, ou des communistes contre lesquels les cosaques de Lienz ont lutté durant la Seconde Guerre Mondiale.

[modifier] Xenia Onatopp

Xenia Zirgavna Onatopp (se prononce Gsénia Onatope)

Xenia, née dans l'ancienne république soviétique de Géorgie, est une pilote de chasse dans l'armée de l'air soviétique. Après l'effondrement de l'URSS, elle a rejoint le syndicat du crime (Janus), dirigée par le traître du MI6, l'agent Alec Trevelyan. Tôt dans le film, Bond fait la course en voiture avec Xenia, puis joue contre elle une partie au Casino ou il fait sa rencontre. Mais celle-ci se soucie peu de lui, ayant une mission à remplir pour Janus, mission qu'elle réussira haut la main : voler l'hélicoptère de combat furtif Tigre. Pour cela, elle tuera à sa manière un amiral français (canadien?) durant une nuit d'amour.

Perverse et sado-masochiste, Xenia aime autant faire mal que souffrir. A cet égard, de nombreuses scènes du films choquèrent à l'époque pour leur contenu sexuel, voir pornographique. Généralement, James se retrouve simplement au lit avec les James Bond girl. Bien qu'en 1995, ce genre de spectacles était plus rare, notamment à la télévision, ce film reste encore aujourd'hui "un peu cru", comme en témoigne les scènes du bateau, du massacre, des bains et de la jungle. Dans le jeu vidéo, cet aspect aura complétement disparu, probablement du fait quel l'âge des joueurs est plus bas que l'âge des spéctateurs du film.

Dans le début du film, on peux la prendre pour la James Bond girl, bien que bien des indices l'infirment.

[modifier] Boris Grishenko

Boris Ivanovitch Grishenko (Russe: Борис Иванович Грищенко)

Le jonglage de stylo que Boris pratique et un détail qui s'avéra capital dans la tournure des événements
Le jonglage de stylo que Boris pratique et un détail qui s'avéra capital dans la tournure des événements

C'est un talentueux programmeur et hacker informatique russe qui été jusqu'à pirater le Département américain de la Justice. Il est généralement vêtu de chemise hawaïenne et de short, et utilise des lunettes. Il est également fier et arrogant, comme il le montre souvent en s'exclamant "Je suis bien l'invincible!" à chacune de ses réussites. Dans l'ensemble, il n'est pas vraiment apprécié de ses collègues, qui voient en lui un farceur ennuyeux, notamment pour ses habitudes d'utilisation de mots d'argot sur les seins ou les fesses comme mots de passe. Boris aime jongler avec un stylo tout en travaillant, et dactylographie donc fréquemment avec une seule main.

Boris travaille au complexe spatial et militaire de Severnaya en Sibérie qui veille sur les deux armes satellites, Petya et Mischa. Boris quitte la station en vue de fumer une cigarette quelques minutes seulement avant la destruction de cette dernière par le satellite Petya. Il repart avec le générale Arkadi Ourumov et Xenia Onatopp, après s'être lui-même allié avec Alec Trevelyan dans le but de voler le dernier satellite de classe GoldenEye. Son objectif principal est de travailler pour Janus afin de faire fonctionner le satellite GoldenEye en échange d'une part des bénéfices.

En essayant de casser les codes d'accès pour GoldenEye, il joue avec un stylo-gadget pris à James Bond, sans savoir qu'il dissimule une grenade. Le stylo doit être cliqué trois fois pour armer la grenade, et une série supplémentaire de trois fois à désarmer, ce que Boris fait par habitude nerveuse. Bond frappe finalement le stylo ce qui conduit à une explosion qui détruit une grande partie du centre de contrôle, donnant à Bond et Natalya une parfaite occasion pour s'échapper. Après que la salle de contrôle par satellite est détruite, Boris est surpris de voir qu'il a réussi à survivre aux explosions, au soldat qui le gardait en joue pour qu'il ne s'échappe pas, et il ne peut s'empêcher de lancer son exclamation favorite : « Je suis l'invincible! ». A ce moment précis, une cuve d'azote liquide explose et le gèle instantanément, lui offrant une mort pour le moins ironique.

Personnage pour le moins original, voir parodique, Boris Grishenko est devenu un symbole du nerd dans la culture populaire.

[modifier] Arkady Ouroumov

Gottfried John avec son épouse en décembre 2004
Gottfried John avec son épouse en décembre 2004

Arkady Grigorovitch Ouroumov (Russe: Аркадий Григорович Урумов)

Engagé dans l'armée soviétique à 18 ans, Ouroumov a toujours eu un penchant pour le pouvoir, et est prêt à utiliser tous les moyens nécessaires pour gravir les marches vers le sommet. 27 ans plus tard, Ouroumov, qui avait finalement été promu colonel et reçu le travail important d'être en charge d'une usine d'armes chimique. Au cours de ses premiers jours dans son nouveau poste, il rencontre le jeune et amer Alec Trevelyan, qui raconte à Ouroumov son passé, sa haine pour MI6 et ses intentions futures, mais en prenant soin de laisser de côté quelques détails essentiels sur lui-même. Alec offre à Ouroumov un cadre de travail dans lequel il sera bien payé et pourra recevoir le statut d'« Homme de fer de la Russie » qu'il convoite tant. Ouroumov accepte. Toutefois, Ouroumov et Alec avaient des plans différents... Alec est lui-même délibérément pris en otage par Ouroumov et ses hommes, et Bond est témoin qu'Ouroumov tire sur Alec et le touche à la tête. Ouroumov tente de capturer Bond et réussit presque, mais ce dernier parvient à s'échapper.

Bien des années plus tard, désormais général, il apprend que le ministre de la défense Michkine détient Bond et Natalya en garde à vue et s'interpose, essayant de convaincre le ministre que Bond et Natalya sont des traitres, en vain. Michkine, qui venait auparavant d'apprendre la trahison d'Ouroumov, hurle pour qu'un gardien vienne l'arrêter. Ouroumov se montre plus rapide et les supprime tous les deux. Après cette improvisation, durant laquelle les prisonniers en profitèrent pour s'échapper, Ouroumov conduit ses soldats dans toute la base, à la recherche des deux fuyards. Ses hommes parviennent à capturer la programmeuse.

Tandis qu'Ouroumov s'enfuit en voiture avec l'otage, Bond le poursuit dans un tank, ce qui offre une poursuite très stressante pour le général. Finalement, il se fera tuer par James dans le train juste après avoir appris que Trevelyan était un cosaque de Lienz.

[modifier] Natalya Simonova

Natalya Simonova Fiodorovna (Russe: Наталья Фёдоровна Симонова)

Natalya travaille comme un programmeuse de niveau 2 aux installations de Severnaya et ses travaux impliquent les systèmes de guidage de missiles. Après la destruction de la base par le satellite GoldenEye où elle se trouve la seule survivante (avec Boris), elle réussit à s'enfuir en traîneau. A la recherche d'un appui, elle se met ensuite en contact avec Boris, mais celui-ci étant désormais un homme de main de Janus, il la leur livre sans scrupule. Elle deviendra la maîtresse de Bond après qu'il a réussi à la délivrer, et le suivra à Cuba où se trouve la base de Janus car elle est la seule capable de désarmer le satellite. Elle réussira dans cette mission, et aidera James en volant pour lui un hélicoptère.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Genèse du film

Le précédent film de la série, Permis de tuer, fit des résultats insuffisants au box office américain[8]. Aussi en 1989 MGM/UA à été vendu au groupe de diffusion australien Quintex qui voulu fusionner la compagnie avec Pathé. Danjaq, la maison mère de EON basé en Suisse, poursuivit MGM/UA car le catalogue de la série avait été licencié à Pathé, qui avait prévu de diffuser les précédents épisodes sur la télévision dans plusieurs pays à travers le monde sans l'approbation de Danjaq[9]. Ces conflits légaux retardèrent le film pendant plusieurs années. [10]

Desmond Llewelyn interprète le rôle de Q pour l'avant-dernière fois.
Desmond Llewelyn interprète le rôle de Q pour l'avant-dernière fois.

Tandis que ces conflits légaux se poursuivaient, Timothy Dalton était encore prévu pour jouer Bond dans le prochain film, comme le stipulait son contrat sur trois films. La pré-production commença en mai 1990 par une ébauche d'histoire écrite par Alfonso Ruggiero Jr et Michael G. Wilson, sous le titre de "Property of a Lady".[11] Les producteurs avaient à l'origine voulus ne pas employer le désormais vieillissant Richard Malbaum, auteur des scripts de nombreux films de la série[9][12]. La production était prévu de démarrer en 1990 à Hong-Kong et la sortie à la fin 1991. Cependant, les conflits légaux demandèrent l'annulation de ces dates et du projet[13]. La mort de Richard Malbaum en 1991 retarda aussi longtemps la production. Dans une entrevue en 1993, Dalton disait que Michael France écrivait une histoire pour le film, dont la production devait commencer en Janvier ou Février 1994[14]. Cependant, la date-limite fut passée, et en avril 1994, Dalton démissionna officiellement du rôle[15][16]. Pour remplacer Dalton, les producteurs choisirent Brosnan, qui n'avait pas pû jouer le rôle de Roger Moore en 1985 à cause de son contrat avec Remington Steele[17][18]. Pierce Brosnan à été officiellement dévoilé à la presse comme le nouveau James Bond le 8 Juin 1994 au Regent Hotel de Londres.[11]

GoldenEye à été produit par la société de Albert R. Broccoli EON Productions. Avec la détérioration de la santé d'Albert Broccoli (il est mort sept mois après la sortie du film), sa soeur Barbara Broccoli le décrivit comme "une partie de banquette arrière" dans la production du film, bien que possédant toujours beaucoup d'influence[19]. A sa place, Barbara et Michael G. Wilson prirent les rênes de la production. Les producteurs ont alors choisis le Néo-Zélandais Martin Campbell en tant que réalisateur. Brosnan à plus tard décrit Campbell comme "un guerrier avide d'emporter le morceau" et qu'"il y avait un enjeu énorme sur ses épaules"[20]. Campbell sera de nouveau choisis pour relancer la série en dirigeant Casino royal en 2006. Maurice Binder, le concepteur habituel des génériques d'ouvertures de la série, fut remplacé, par Daniel Kleinman. [11] Judi dench fut choisie pour jouer M, ce qui fit de GoldenEye le premier film de la série où M fut une femme. L'idée est de Martin Campbell[11] et la décision à été largement inspirée par Stella Rimington, chef du MI5 en 1992[21][22]. Elizabeth Hurley et Elle Macpherson furent un moment envisagées comme Bond girl. Paulina Porizkova et Eva Herzigova se sont vues offrirent le rôle mais refusèrent. Alan Rickman fut envisagé pour le rôle d'Alec Trevelyan mais refusa car il était las de jouer des rôles de méchants. Avant Pierce Brosnan, des rumeurs envisagèrent Liam Neeson, Mel Gibson, Sam Neill, Hugh Grant and Lambert Wilson dans le rôle de Bond.[11]

Après que Michael france eut écrit l'histoire originale, Jeffrey Caine à été engagé pour une réécriture[23]. Caine a conservée de nombreuses idées de France mais ajouta un prologue avant le générique. Kevin Wade peaufina le script et Bruce Feirstein apporta les retouches finales[24]. Plusieurs modifications durent être faite au script à cause la sortie du film True Lies en 1994, dont l'histoire avait de nombreuses similitudes.[11] Dans le film, le crédit de l'histoire à été partagée par Caine et Feirstein, tandis que France n'était crédité que pour l'histoire, un arrangement qu'il trouva injuste[25], en particulier car il pensait que les additions faites n'étaient pas une amélioration de sa version originale.[26] Wade n'a pas reçu un crédit officiel, mais à été reconnu dans l'appellation de Jack Wade, le personnage de la CIA qu'il à créé.

Bien que l'histoire ne soit pas basée sur un travail de Ian Flemming, le tire GoldenEye trouve son origine dans le nom du domaine Jamaïquain de Flemming où il écrivit les romans de Bond. Flemming a donné un certain nombre d'origines pour le nom de son domaine, incluant le Reflets dans un oeil d'or de Carson McCullers[27] et l' Opération GoldenEye, un plan d'urgence de Flemming lui-même développé durant la seconde guerre mondiale en cas d'invasion Nazi envers l'Espagne.[28][29]

La dissolution de l'Union Soviétique eut des répercussions sur la production du 17ème James Bond
La dissolution de l'Union Soviétique eut des répercussions sur la production du 17ème James Bond

Depuis la sortie de Permis de tuer, le monde avait complètement changé. GoldenEye fut le premier film de James Bond à être produit depuis la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'Union Soviétique. La distribution doutait que James Bond serait encore à sa place dans le monde moderne, comme les films précédents le mettait en face de Bandits Soviétiques essayant de tirer profit de la guerre froide.[30] Une grande partie de l'industrie estimait qu'il serait "futile" de faire un retour, et qu'il était préférable de le garder comme une "icône du passé".[31] Cependant, une fois sortit, le film à été vu comme une revigorisation réussie et qu'il était effectivement adapté pour les années 1990s.[4][32] Un des aspects les plus modernes de GoldenEye fut le casting où une femme jouait le rôle de M, le premier James Bond à osé ce choix. Dans le film, la nouvelle M établit rapidement son autorité, remarquant que Bond est "sexiste, misogyne et dinosaure" et "une relique de la guerre froide". C'est une première indication que Bond est dépeint comme non moins orageux que le Bond de Timothy Dalton de 1989.[33]

[modifier] Réalisation

[modifier] Déroulement du tournage

Les studios de tournage habituels de la série ne seront pas utilisés pour GoldenEye
Les studios de tournage habituels de la série ne seront pas utilisés pour GoldenEye

Le tournage du film commença le 16 janvier 1995 et dura jusqu'au 6 juin 1995[34]. Les producteurs ne purent pas utiliser les studios de Pinewood, le lieu de tournage habituel des films de la série, car ceux-ci étaient déjà réservés pour le film Lancelot, le premier chevalier (où jouait, assez ironiquement, Sean Connery, le premier James Bond[11]). A la place fut choisi une ancienne usine Rolls Royce à l'aérodrome de Leavesden, avec des hangars aménageables en studios à perte de vue, qui fut nommée Leavesden Studios et qui s'est avérée très utile par la suite pour compléter les nombreuses scènes tournées en extérieur.[35][36]. Les producteurs dirent plus tard que les studios de Pinewood n'auraient de toute façon pas été assez vastes[19].

En janvier, les scènes de la montée de l'antenne parabolique furent tournées par une équipe réduite au Porto Rico[37], où se trouve un radiotéléescope utilisé dans le cadre du programme SETI et déjà aperçu dans le film Contact de Robert Zemeckis. En février, la poursuite de voiture du début du film fut tournée par une seconde équipe dans le sud de la France tandis que, dans le même temps, la première équipe tournait à Monte-Carlo les scènes du casino et celles de la démonstration de l'hélicoptère tigre dans le port de Monaco sur la pont de la frégate "La Fayette".[36] La marine française a permis l'entière utilisation de la frégate FS La Fayette et de leur nouvel hélicoptère, Eurocopter Tigre à la production. Le gouvernement français a également permis l'utilisation des logos de la marine pour la campagne promotionnelle du film. Cependant, les producteurs ont eu un conflit avec le ministère de la défense sur l'opposition de Brosnan aux essais nucléaire français et sur sa participation à Greenpeace; en conséquence, la première française du film a été annulée[38].

En mars, une autre équipe se charge de tourner en Suisse la scène d'ouverture du film où l'on voit Pierce Brosnan alias James Bond sauter au-dessus d'un barrage. En avril toute l'équipe se rendit à Saint-Pétersbourg pour la scène de poursuite en char. La distance utilisée pour cette poursuite à été dans les Rues mêmes et montées en studio à Leavesden.[36] Certaines scènes de rues de Saint-Pétersbourg ont été filmées en réalité à Londres - le circuit de course d'Epsom Downs simula l'aéroport - pour réduire les dépenses et aussi en raison de soucis de sécurité, car la seconde équipe envoyée en Russie nécessitait des gardes du corps[39].

[modifier] Lieux de tournage

Icône de détail Article détaillé : Lieux de tournage de GoldenEye.

Les principaux lieux, dans l'ordre de leur apparition dans le film :

[modifier] Effets spéciaux et cascades

GoldenEye fut le dernier film du directeur des effets spéciaux Derek Meddings, à qui le film est dédié. La contribution principale de Meddings fut des maquettes[43]. C'est également le premier film de la série à employer des images de synthèses.[39]

La plupart des effets spéciaux proviennent des séquences à l'extérieur de Severnaya, de la scène où le train de Janus s'écrase sur le réservoir, et du lac qui cache l'antenne parabolique, car les producteurs ne pouvaient pas trouver un lac rond au Porto Rico. La montée de l'antenne parabolique a nécessité des scènes dans Arecibo, un modèle établi par l'équipe de Meddings' et des scènes avec cascadeurs en Angleterre[39].

Courses poursuites :
les véhicules
Aston Martin DB5
Aston Martin DB5
Ferrari_F355
Ferrari_F355
Tank T-55
Tank T-55

En février 1995, le célèbre cascadeur Rémy Julienne (qui a notamment travaillé sur la série des Taxi) a tourné dans le sud de la France la scène où une Ferrari F355 rivalise avec l'Aston Martin DB5 de Bond. Rémy Julienne compara la poursuite comme une lutte entre « un véhicule aux lignes élégantes, ancien et vulnérable et une voiture de course. » La poursuite a dû être méticuleusement planifiée car les voitures sont très différentes. Des clous ont dû être fixés aux pneus de la F355 pour le dérapage, et pendant une prise où les véhicules devaient se dépasser, les deux voitures se sont heurtées[44].

La scène de poursuite en char a été réalisée avec l'utilisation d'un tank T-55 russe venu d'un dépôt de location militaire britannique auquel à été ajouté des panneaux de blindage réactif (chronologiquement approprié pour un T-55 moderne et amélioré comme ceux équipant la réserve d'armée de terre russe de l'époque, tel le T-55M5). Afin d'éviter de détruire le trottoir des rues de Saint-Pétersbourg, les chenilles du T-55 ont été remplacés par des chenilles en caoutchouc-renforcé issue d'un tank Chieftain britannique. Un hublot rectangulaire fut coupé et teinté de Perspex, permettant à un conducteur qualifié de manœuvrer le tank à l'emplacement du compartiment conducteur tandis que Pierce Brosnan se trouvait dans le siège (modifié) du conducteur avec sa tête dépassant de la trappe, créant l'illusion qu'il conduisait le réservoir « déboutonné »[45].

Pour la confrontation entre le héros et Trevelyan à l'intérieur du noyau de l'antenne, le réalisateur Martin Campbell décida de s'inspirer du combat avec Red Grant dans Bons baisers de Russie. Pierce Brosnan et Sean Bean enchaînent les blocages jusqu'à une séquence où Bond est jeté contre un mur. Brosnan se blessa à la main pendant la prise où il tombe de l'échelle, et les producteurs durent retarder ses scènes et tourner en avance celles se déroulant à Severnaya[39].

La séquence mettant en scène la BMW et l'avion exigea deux jours de répétition à Porto-Rico. Le timing était crucial pour que le pilote, âgé de 73 ans, pose son appareil juste devant la Z3.[11] Le saut à l'élastique de 220 mètre de la scène d'ouverture fut effectuée au barrage de Contra en Suisse par Wayne Michaels, et fut votée comme le meilleur passage de film en 2002 en plus d'établir un record du saut à l'élastique le plus élevée effectué fait à partir d'une structure fixe.[46][47] Le passage du film le plus long à réaliser fut la poursuite en char, qui a demandé autour de six semaines de tournage, en partie à Saint-Pétersbourg et en partie à Leavesden.[48] Le tank utilisé dans la séquence fut un prêt du East England Military Museum.[34]

[modifier] Placement de produits

GoldenEye était le premier film de la série associé pour un contrat de trois produits avec le constructeur automobile BMW[49], ainsi les producteurs ont reçu leur tout dernier roadster, la BMW Z3. Elle fut présenté dans le film quelques mois avant sa sortie, et une édition limitée "modèle 007" s'est soldée un jour après sa disponibilité en commande. Partie de la stratégie de vente de la voiture, plusieurs Z3 furent utilisées pour conduire les journalistes à un repas au restaurant Raimbow Room pour la première du film au Radio City Music Hall.[50]. Pour le film, un Cabriolet Z3 fut équipé avec les améliorations habituelles de Q, incluant un système d'auto destruction et des missiles Stinger sous les phares[51]. Le Z3 apparaît dans peu de scènes et aucun des équipements n'est utilisé, car Martin Campbell ne fut au courant du marché avec BMW que lors des dernières étapes de la production.[39]

GoldenEye fut le premier James Bond associé à la marque BMW
GoldenEye fut le premier James Bond associé à la marque BMW

La publicité de la Z3 dans GoldenEye fut la promotion la plus réussie par un placement de produit en 1995[52]. 10 ans après, The Hollywood Reporter la classa comme un des placement de produit le plus réussi dans les dernières années. L'article rapportait que Mary lou Galician, chef d'une section analyse et critique des médias à l'université d'Arizona Walter Cronkite School of Journalism and Mass Communication, avait dit que le changement par Bond de l'Aston Martin pour la BMW "généra des centaines de millions de dollars de publicité pour le film et ses associés marketing."[53]

GoldenEye fut aussi le premier film de la série où James Bond ne porte pas de montre Rolex. Brosnan porte une montre Omega pour contribuer à la modernisation de l'image de Bond. Lindy Hemming, la costumière du film, dit dans The European Magazine que la Rolex était "devenue un peu ordinaire".[54] Les producteurs ont également voulu travailler avec une compagnie qui collaborerait aux diverses promotions, ce que Rolex n'a pas souhaité faire. Omega a produit une édition limitée "James Bond" en rapport avec celle utilisée dans GoldenEye.[55] Dans le film, la montre de Bond, objet standard des agents du MI6, peut faire exploser des mines à distance et possède une fonction laser intégrée qui découpe le métal.

On note aussi comme placement de produits dans le film l'eau minérale Perrier, la British Airways, les ordinateurs IBM, les stylos Parker, Smirnoff et British Telecom.[11]

[modifier] Musique

Icône de détail Article détaillé : GoldenEye (bande originale).

La chanson thème, « GoldenEye », a été écrit par Bono et The Edge, et exécuté par Tina Turner[56]. L'inspiration de Bono pour écrire la chanson fut son séjour avec son épouse dans la maison jamaïquaine de Ian Fleming, appelée GoldenEye.[11] Comme les producteurs n'ont pas collaboré avec Bono ou The Edge, les différentes versions de la chanson ne sont pas apparus dans le film, comme ce qui se faisait d'habitude dans les films précédents de la série.[57]

La bande sonore à GoldenEye fut composé par Éric Serra. Prolifique et habituel compositeur de la série, John Barry dit avoir été proposé par Barbara Broccoli, mais refusa l'offre.[58] La musique de Serra à été fortement critiquée : Richard von Busack, dans Métro, écrivit qu'elle était « plus approprié pour un tour en ascenseur qu'en montagne russe »,[59] et Filmtracks indiqua que Serra avait « complètement échoué dans son intention de relier GoldenEye aux films précédents de la franchise. »[60]

Plus tard, John Altman fournit la musique pour la poursuite en tank dans les rues de Saint-Pétersbourg.[61] La bande originale de Serra pour cette scène peut encore être trouvée sur le disque officiel sous le titre « A Pleasant Drive In St. Petersburg "[62]. Serra a composé et exécuté un certain nombre de morceaux au synthétiseur, y compris la version du James Bond Theme joué durant la fusillade avec les barils[61], tandis que John Altman et David Arch fournissaient une musique symphonique plus traditionnelle[62].

Même si l'originalité de cette bande sonore était en accord avec la volonté des producteurs de moderniser la série, de nombreux fans de James Bond n'en furent pas satisfaits et réclamèrent un retour au style de John Barry. Ce fut le cas avec le successeur au poste David Arnold, et avec une certaine réussite puisque celui-ci composa la bande originale des quatre James Bond suivants.

[modifier] Analyses du film

[modifier] Une trahison suspecte

Quelques indices permettent de démasquer la trahison d'Alec dès le début de l'action. Cela dit un spectateur visionnant pour la première fois l'œuvre n'y verra rien. On croira d'abord au décès. Notons que ce n'est pas la première fois qu'un phénomène de "résurrection" apparaît", comme le témoigne la mort de James Bond dans "On ne vit que deux fois". Cela dit, un parallélisme s'avère tout de même exagéré.

  • Le déroulement suspect de l'action

Le lieu de rendez vous est à l'intérieur du bâtiment, ce qui peut faire penser à un complot. Pourquoi Alec est-il déjà à l'intérieur, alors que James Bond doit sauter à l'élastique, et découper la plaque de métal?

  • Les énigmes d'Alec

Depuis le début de l'intrigue, 006 prononce des phrases énigmatiques, ce qui jusque là n'a rien d'extra-ordinaire. Rien que dans sa première phrase de tout le film, une méditaiton peut être faite. Lorsqu'Alec interroge James en Russe, il lui répond "Je suis seul.". Alec ajoutera "Nous le sommes tout" . Compte tenue de son passé, on peut assimiler cette solitude à la trahison britanique en 1945. Les cosaques de Lienz, tout comme la famille d'Alec croyaient être appuyé par les britaniques, il s'avera qu'il furent non seulement abandonnés, mais aussi livré à la mort et aux déshoneur, comme il le dira lui même plus tard.

Il est probable que lorsqu'il demande à 007 pour la première fois "James...? Pour l'Angleterre?" il s'agisse d'un test de la part d'Alec pour savoir les le fond des pensées du héro. Cette supposition se confirme par la tentative de corruption dans le train. James lui retournera simplement la phrase en guise de réponse; "Pour l'Angleterre, Alec". C'est un détail minime, mais comme de toute manière ils sont tout deux deux agents zélés de la Grande-Bretagne, l'intérêt de cette question est nulle. Il s'agit certainement d'une phrase clef pour mettre en évidence leur longue amitié.C'est la première fois de tout les films que cette phrase apparaît. Il ne s'agit là que de minimes détail qui passe inaperçus si le film n'a pas été visionné une dizaine de fois. Cette phrase tiendra un grand rôle par la suite des événements.

  • L'alarme prématurée

Encore une fois, après avoir sortis le décodeur et cassé le code, ouvrant ainsi la porte, Alec lance à nouveau une phrase à méditer; "La chance est pour moitié dans ce que l'on fait, James". James intrigue lui demandera: "...et quelle est l'autre moitié?" . La coïncidence est étrange, car l'alarme sonne lorsqu'Alec termine sa phrase, donnant un effet théâtral et non improvisé suspect. Cette réponse est: "le destin!"

  • La prise d'Alec par le colonel

Les circonstances de la prise d'otage du colonel Ourumov est elle aussi louche par rapport a quelque points. En premier lieu, tout se passe bien, Alec arrive à maîtriser l'entrée des soldats dans l'enceinte de la salle, dans un calme surprenant. Cela dit c'est presque une tradition dans les films de James Bond. Alec ne se protège des attaques ennemies, et reste très exposé. Il donne les mines adhésives à James Bond. Tout bascule lorsque Bond demande des mines en supplément. Dans un premier temps, c'est un silence complet. Totalement complet, du fait que les soldats ne se font pas entendre. Ce qui cloche, c'est qu'Alec ne réponde pas, et aie laissé une centaine de soldats entrer en quelques secondes alors qu'il maitrisait la situation. Aucun coup de feu ne retentis ni du côté anglais, ni du côté russe. On peut interpréter ce silence d'une seule façon: Ourumov les voulais vif (ce qui semble être confirmé par les paroles et gestes d'Ourumov). Sont chargeur pouvait être vide, mais il y avait certainement de la préméditation. Un autre question sans réponse logique est comment se fait-il qu'Alec ne se soit pas réfugié derrière les tonneaux? La situation aurait pu être évitée

  • L'ultime phrase d'Alec

La mise en scène est théâtrale. Ourumov ultime à James de se rendre. De son côté, Alec est agenouillé face à Ourumov. Il lance une phrase incohérente et irrationnelle, soit par désespoir, comme il semble le faire croire, soit pour que James se face tuer. Il cria "Fini le travail, James, pulvérise-moi tout ça!" Etant un homme d'arme, Alec sait pertinemment que son collègue ne peut pas faire face à toute un garnison. On peut comprendre cela par une incitation à action suicidaire qui lui rendrait service; aucune trace de la trahison, et disparition d'un ennemis de taille. Des hommes tel que des agents secrets, en particulier ceux de la section 00 du MI6 sont entraîné pour finir la mission même s'il leur en coûte la mort, (Voir le début de Casino Royal, ou la scène d'exposition du nouveau M., ou bien d'autre encore) or, l'otage, dans le début de sa phrase énonce "C'est fini, [...]". La mission n'est pas encore terminée et encore moins accomplie, les armes n'étant pas détruites. On peut supposer que ce soit une confession de la fin de son amitié et de son allégeance, en pensant que James n'a aucune chance de s'en sortir, lui lançant une sorte de dernière volonté.

  • Le coup de feu

Le compte à rebours oral d'Ourumov arrivant à sa fin, Alec lance tragiquement "Pour l'Angleterre James!" à nouveau, à la seconde N°2. Instantanément, le DD44 dostevel se fait entendre, et surtout voir; il émet un grand nuage de fumée blanchâtre, cachant probablement la scène que James Bond n'aurait pas du voir, celle du simulâcre. Alec pourra à nouveau analyser auditivement les réation de Bond. (Pas de cri, de protestation ni de réaction particulières.) Sans avoir essayé une quelconque manœuvre d'esquive qui aurait rendu plus crédule la scène, Alec s'effondre. Aucune trace de sang n'est visible, pas de ricochet de la balle ayant été tirée à bout portant n'est visible. C'est seulement durant ces quelques secondes qu'un spectateur très aguéris aurait pu desceller la magouille. La vision du film entier plusieurs fois est une nouvelle fois nécessaire à la compréhension de l'histoire, et de ce passage en particulier. Ce passage est capital pour la suite du film, et de nombreuses allusion y seront faites.

  • Fusillade et meutre très propre

Lorsque l'alarme sonne, on voit que les soldats s'empressent d'envahire les lieux. Alec riposte, tuant de nombreux soldats. Cependant, on ne vera jamais aucune effusion de sans, jamais la moindre goutte. Cela laisse deux suppositions. Soit il s'agit de balles spécialement concues pour les infiltration dont lebut est d'éviter les trace de sang, ce qui n'existe pas, soit Alec tire à blanc. La deuxième hypothèse est plus probante; Alec ne doit pas tuer ses alliers. Il est à relever toutefois qu'Alec semble se considérer comme apatride.

[modifier] Relecture et parachèvement d'un mythe

Après une longue absence de six années, durant lesquels l'ordre mondial fut remis à zéro à la suite de l'effondrement de l'Union Soviétique, la sortie de GoldenEye laissait place au doute quand à capacité de James Bond à s'intégrer dans le monde moderne. Le contexte de la guerre froide avait été utilisé dans maints scénarios de la franchise et, avec l'organisation criminelle s.p.e.c.t.r.e., le communisme fut le principal adversaire du plus célèbre espion de sa majesté. Partant sur de mauvaises bases suite, tout à la fois, aux résultats décevants au box office du film précédent, Permis de tuer, à la trop longue absence (6 ans) et au nouvel acteur qui devait faire ses preuves dans le rôle de Bond, le 17ème James Bond portait beaucoup d'enjeux et d'espoirs sur ses épaules.

"Moderniser la série" : le mot d'ordre des producteurs ne furent pas des paroles en l'air : nouvel acteur principal, réalisateur plus jeune et prometteur, scénario soigné. Sur ce dernier point, en plus de permettre une aventure débordant d'action et conforme aux codes de la franchise, les scénaristes prirent soin de faire de ce Bond une relecture et un parachèvement du mythe Bondien, au cas où le film ne réussirait à relancer la série qui marquait le pas depuis déjà plusieurs épisodes.

Des remarques éloquentes

Tous les personnages secondaires ont des petites phrases cassantes envers James Bond et remettent en cause sa personnalité, que cela soit dit sur un ton agressif, sarcastique ou humoristique, d'une façon évidente ou insinuée. Il est évident que toutes ces égratignures au mythe présentent dans le scénario sont volontaires, car il assez étonnant de constater que ces personnages connaissent parfaitement l'histoire de Bond et lisent à travers lui très facilement. Ce James Bond est l'un des rares à avoir voulu explorer la psychologie de Bond et ce sera la seule véritable tentative en ce sens dans les James Bond de Pierce Brosnan. Ce genre de remarque et de citation seront caractéristiques des films sous l'acteur. Certaines de ces citations font peuvent être interprétées comme faisant allusion au sexe.

Dialogues Idées
Caroline : Vous voulez m'éblouir par le calibre de votre... votre...

Bond : Ma cylindrée?
Caroline : Votre ego!

=>Bond est unique, et il le sait.
Bond : Vodka-martini. Au shaker, pas à la cuillère. Et pour vous ?

Xenia : De même.
Bond : Vous avez un désir ?
Xenia : Sans chichis mais un peu corsé.

=> Distinction ou maniérisme, Xenia à fait son choix quand à l'attitude de Bond.
Moneypenny : Vous savez, ce genre de comportement pourrait être qualifié de harcèlement sexuel.

Bond : Vraiment? Et a quelle peine je m'exposerais?
Moneypenny : Je pourrais vous mettre au pied du mur après certaines de vos insinuations.

=>En général, aucune femme ne résiste à Bond. Et encore moins ne l'accuse de harcèlement sexuel.
M : Bon; Moi je vous trouve sexiste, misogyne et dinosaure. Une relique de la guerre froide, dont le coté puéril et charmeur sans effet sur moi a beaucoup plu à cette jeune femme que j'ai chargée de vous évaluer. =>Le grand moment du film en ce qui concerne la relecture du personnage.
M : Je n'ai pas de scrupule s'il me faut vous envoyez à la mort, mais je n'agis pas par caprice. Même quand je vois votre attitude cavalière avec la vie. =>Tuer ne pose pas de problème pour Bond. Même pour des motifs personnels (voir Permis de tuer).
Q : Est-ce qu'il est nécessaire que je vous rappelle, 007, que vous avez l'autorisation de tuer, et non de prendre l'autoroute en sens inverse ! =>Bond ne respecte aucun matériel et ouvrage. Le travail des autres l'importe peu.
Q : Devenez un peu adulte, 007. =>Habitué à jouer la mort, Bond n'est pas vraiment un être raisonnable.
Wade : Oh bon sang, encore un anglais qui a avalé un parapluie avec ses codes secrets et ses mots de passes. Un de ces jours va falloir apprendre à vous décoincer un peu. =>Bond est un professionnel. Dans son métier, c'est ce qui le maintient en vie.
Wade : Dites Bond, il vous arrive de tondre le gazon? =>Gentleman-espion de sa majesté, Bond tient à garder une certaine classe, quelle que soit les circonstances.
Valentin : "James Bond". C'est charmant, c'est mondain, tellement agent secret. "Au shaker mais pas à la cuillère"! =>Ironie sur le nom du héros, sa popularité et son choix par Flemming ; démonstration que Bond ne change pas, évolue peu.
Valentin : Vous être calé en histoire, monsieur Bond. =>Bond a une grande culture historique, en particulier sur l'époque contemporaine..
Trevelyan : James Bond. Le fidèle toutou de sa majesté, le défenseur de la prétendue foi. =>Le MI6 ordonne, Bond obéit.
Trevelyan : Nous sommes de pauvres orphelins toi et moi, mais là où tes parents ont eu le luxe inouï de mourir en tombant d'une falaise [...]. =>Détail important du passé de Bond, rappelé dans le film.
Mishkin : Votre sens de l'humour me laisse de marbre, commander, je suis désolé. =>Bond affectionne les remarques humoristiques, souvent après un moment tragique (mort d'un adversaire) comme le montrera son "c'est une fille qui adore s'envoyer en l'air" à la mort de Xenia. Mais n'est ce pas là une armure psychologique contre la violence dans laquel il baigne?
Natalya : C'était ton ami, ce Trevelyan. Maintenant c'est ton ennemi et tu va le tuer. C'est aussi simple que ça?

Bond : En un mot, oui.

=>Vision manichéenne des choses, et le meurtre comme seule solution. Diplomatie, zéro.
Natalya : Tu crois que vous m'impressionnez, vous tous avec vos armes, vos tueries, la mort, dans quel but? Celui de faire de vous des héros? =>"J'ai un complexe d'infériorité", disait James dans Golfinger à propos de son port régulier d'une arme à feu. Ce n'est peut-être pas si faux. Vouloir impressionner est dans la nature de James : qui d'autre remettrait flegmatiquement sa cravate après avoir écrasé deux voitures avec un tank?
Natalya : Comment peut-tu agir comme ça, toujours si froid, si détaché?

Bond : C'est ça qui me maintient en vie.
Natalya : Non. ça t'enferme dans la solitude.

=>A part M, Q, et quelques autres, Bond ne possède pas d'autre contacts réguliers durant ses aventures. Les amis et les femmes changent d'un film à l'autre.
Trevelyan : Je peux te demander si tous tes Vodka-Martini étouffe les cris des hommes que toi tu a tué, ou si tu parvient à te faire pardonner dans les bras de femmes consentantes la mort de toutes celles que tu n'a pas su protéger. =>Des morts sur la conscience, un certain goût pour l'alcool (voir Meurs un autre jours : "en revanche coté foie ce n'est pas brillant" - "c'est bien lui"). Rapport de cause à effet?

GoldenEye fut un énorme succès et permis à la saga de rebondir. Mais durant la période de production, l'espoir autant que le doute étaient permis et à ce titre les scénaristes eurent toute la liberté de faire de ce James Bond à la fois une grande aventure et, au cas où, un fier chant du cygne. En révélant autant sur Bond qu'en 16 long-métrage via des personnages secondaires presque omniscients, GoldenEye permet aussi à l'agent de faire son entrée dans le monde moderne, auquel il doit s'adapter, en se trouvant confronter à des problèmes autrefois bien rares : les rebuffades de l'autorité, les femmes de caractères, jusqu'aux amis qui se retournent contre lui. Tout cela est nécessaire pour faire apparaître l'humanité du héros, son histoire comme ses contradictions. Gagnant une âme sans perdre son statut de héros invulnérable, Bond continue à sauver le monde, à séduire les femmes, mais d'une autre manière et pour d'autres raisons.

[modifier] Un générique implicite

La chute du communisme en Russie est le centre principal du générique d'ouverture, conçu par Daniel Kleinman (qui succéda à Maurice Binder à sa mort en 1991). Il montre l'effondrement et la destruction de plusieurs structures liées à l'Union Soviétique, telle que la bannière rouge et le marteau et la faucille. Dans une interview, kleinman dit qu'ils étaient censés être "un genre d'histoire ordonnée" montrant "ce qui se produisait dans les pays communistes où le communisme tombait". Selon le producteur Michael G. Wilson, certains partis communistes protestèrent contre ces "symboles socialistes détruit non par des gouvernements, mais des femmes vêtues de bikinis", spécialement celui d'Inde, qui boycotta le film.

Cette séquence, caractérisant les film de James Bond met en scène des femmes s'efforçant à détruire des symboles de l'URSS, tels que le marteau et la faucille à l'aide d'un marteau, faisant partie même du symbole. On peut comprendre cela comme une image de l'impossibilité d'un monde soviétique. Ces femmes détruisent également des statues de Lénine et de Staline à l'aide de masse. Malgré l'effort, les symboles, déjà quelque peu détérioré ne parviennent pas à se détruire, ou seulement très lentement. Cela cache le fait que les séquelles du communismes resteront bien longtemps dans les mémoires, et que tout n'est pas encore fini comme en témoigne la présence de communistes à l'heure actuelle. Notons que la présence d'arme à feu est importante et a une portée symbolique elle aussi.Ce spectacle contemporain à lieu sur un fond rouge, qui se comprend naturellement par la couleur traditionnelle du communisme. Dans le film, on peut apposer tout ces éléments avec la présence de Zoukovsky, ancien du KGB, l'histoire de 006 et d'Ourumov, ainsi que James Bond lui même, décrit comme relique de la Guerre Froide

[modifier] L'ouverture au féminisme

(à venir)

[modifier] Autour du film

[modifier] Sortie du film et réception

Le Radio City Music Hall de New York où se déroula la première de GoldenEye
Le Radio City Music Hall de New York où se déroula la première de GoldenEye

La première de GoldenEye eut lieu le 13 novembre 1995 au Radio City Music Hall de New York, et sa sortie générale aux États-Unis le 17 novembre 1995. La première au Royaume-Uni, assisté par le Prince Charles, suivie le 22 novembre 1995 au Odeon Leicester Square, avec une sortie générale deux jours après.[63] Brosnan boycotta la première française pour soutenir la protestation de Greenpeace contre le le programme de test nucléaire français, causant son annulation.[64]Le film est ensuite sortit dans plus de 31 pays, sous trois titres différents.[65]

Le film rapporta plus de 26 millions de dollars durant son ouverture dans 2667 salles aux États-Unis.[66] Ses recettes mondiales se montèrent à environ 350 millions de dollars. Il se plaça quatrième au box office cinématographique mondial en 1995[67], ce qui en fait le Bond ayant le plus de succès depuis Moonraker, sans compter l'inflation.[2]

La réception critique du film fut essentiellement positive, le site de collecion des revues Rotten Tomatoes lui donnant 81% d'approbation[68], bien qu'un site similaire, Metacritic, lui donne seulement 65%.[69] Dans le Chicago Sun-times, Roger Ebert donna au film 3 étoiles sur 4, et dit que le Bond de Brosnan est "d'une manière ou d'une autre plus sensible, plus vulnérable, plus complet psychologiquement" depuis les épisodes précédents.[70] James Berardinelli décrivit Brosnan comme "une amélioration certaine devant son prédécesseur immédiat" avec un "talent pour que l'esprit se marie avec son charme naturel", mais ajouta que "un quart entier de GoldenEye est constitué d'un remplissage de massacre".[71]

Plusieurs critiques ont applaudit l'évaluation de Bond par M comme "sexiste, misogyne et dinosaure",[72][4] [73] avec Todd McCarthy dans Variety disant que GoldenEye est un "souffle créatif et commercial rafraîchissant" dans la série".[4] John Puccio de Dvd Town dit que GoldenEye était "un plaisir de l'œil et de l'oreille, un emballage d'action comme dans les films précédents" et que le film donnait à Bond "un peu d'humanité, aussi".[74] Ian Nathan de Empire dit que GoldenEye "ravale cet irréductible esprit britannique" et que la série des Die Hard "ne viennent pas à bout de 007". Tom sonne du Sunday Times considéra GoldenEye comme le meilleur James Bond depuis L'espion qui m'aimait. Jose Arroyo de Sight & Sound considéra le grand succès du film dans sa volonté de moderniser la série.[32]

GoldenEye a été également classé parmi les meilleurs James Bond.[75] IGN le choisit comme le cinquième meilleur film de la série, tandis que Entertainment Weekly le positionna 8ème,[76] et Norman Wilner de MSN en 9ème[77]. ET a aussi voté Xenia Onatopp comme la 6ème plus mémorable Bond girl,[78] tandis qu'IGN classait Natalya en 7ème place dans une liste similaire.[79]

Toutefois, le film eut plusieurs critiques négatives. Richard Schickel du Times a écrit qu'après « un tiers de siècle de dure exploitation », les conventions de la série commençaient à « vaciller sur leurs bases »,[80] tandis que dans Entertainment Weekly Owen Gleiberman pensait que la série était « entrée dans un état proche de l'épuisement. »[81] Dragon Antulov dit que GoldenEye est une suite de scènes prévisibles,[82] et Kenneth Turan du Los Angeles Times dit que le film était comme « une créature d'un certain âge désirant paraître branché à tout prix. »[83] David Eimer de Premiere écrivit que « la traditionnelle marque d'humour est difficile à obtenir » et que « GoldenEye n'est en aucune façon un Bond classique. »[32] Madeleine Williams dit qu' « il y a trop de cascades et d'explosions pour garder l'esprit clair. »[84]

GoldenEye à été édité afin d'être garanti PG-13 pour la MPAA et -12 pour la BBFC. Les scènes coupées incluaient l'impact visible à la tête de Trevelyan quand il se fait tuer dans la scène d'ouverture, plusieurs morts additionnelles durant la séquence où Onatopp fusillent les techniciens de la station de Severnaya, plus des plans explicites et violents lors de la mort de l'amiral, des plans supplémentaires de la mort de Xenia, et Bond lui faisant le coup de lapin dans une voiture. Le film à été remasterisé et ré-édité pour la James Bond ultimate Edition Dvd dans lesquel les scènes incluant des coups de boules et une trame sonore violente ont été restoré, causant le changement de l'interdiction qui passa à -15.[85]

GoldenEye à été nominé à deux BAFTA, ceux du meilleur son et des meilleurs effets spéciaux.[6] Éric Serra gagna un BMI Film Award pour sa bande originale, et le film fut aussi nominé dans la catégorie meilleur film d'action aux Saturn Awards et meilleure scène de combat aux MTV Movie Award.[86][87]

[modifier] Box office

Box-office mondial par pays du film GoldenEye
Pays Box-office Entrées Pays Box-office Entrées
Allemagne Allemagne 61,415,371 DEM [88] 4,2 M[88] Norvège Norvège 3,846,305 $[88] 0.8 M[88]
États-Unis États-Unis 106,429,941 $[89] 24,5 M Royaume-Uni Royaume-Uni 17,4 M £
Finlande Finlande 0.4 M[88] Suède Suède 3,980,000 $[88]
France France 3,4 M[36] Monde 356,429,941 $[89]

[modifier] Récompenses

Cérémonie Année Prix Lauréat
Académie des films de science-
fiction,fantastique et horreur
1996 Nomination au Saturn Award du meilleur film d'action et d'aventure GoldenEye
Nomination au Saturn Award du meilleur acteur Pierce Brosnan
BAFTA Awards 1996 Nomination au BAFTA Film Award des meilleur effets spéciaux Chris Corbould, Derek Meddings, Brian Smithies
Nomination au BAFTA Film Award du meilleur son Jim Shields, David John, Graham V. Hartstone, John Hayward, Michael A. Carter
BMI Film & TV Awards 1996 Gagnant du BMI Film Music Award de la meilleure bande originale Eric Serra
Golden Screen 1996 Gagnant du Golden Screen GoldenEye
MTV Movie Awards 1996 Nomination au MTV Movie Award du meilleur combat Pierce Brosnan, Famke Janssen

[modifier] Versions alternatives

  • Le film dut être coupé pour une notification PG-13 aux USA. Quelques unes de ces coupes :

- Dans la scène quand 006 est tué, on voit à l'origine l'impact de la balle sur la tête.
- Quand Xenia tire sur le personnel à la station de Severnaya, il y avait à l'origine plus d'images du massacre.
- La mort de Xenia a été raccourcie.
- Le coup de lapin par Bond sur Xenia est absent, mais à cause du BBFC, pas du MPAA. Le BBFC s'est opposé à cela et Martin Campbell ne voulait pas faire deux versions de la scène pour les USA et le R-U, donc il coupa pour les deux.[90]

  • La version britannique du DVD édite la scène où Natalya essaye de frapper Xenia avec une branche mais reçoit un coup de tête de Xenia qui lui dit « attend ton tour ». La phrase est dite mais le coup de tête a été enlevé. En outre il manque le coup de genoux de Brosnan dans l'oreille de Sean durant le combat dans le noyau de l'antenne.[90]
  • L'édition spéciale BRITANNIQUE du DVD du film, sortie le mars 2001, inclut l'ordre où Onatopp indique à Natalya « attend ton tour » pendant qu'elle enserre Bond.[90]
  • L'édition finale BRITANNIQUE DVD est coupé et notifié film interdit au moins de 15 ans.[90]
  • Le film a reçu des coupes par le MPAA et le BBFC. Certaines de ces dernières sont absentes de la prétendue édition finale « non coupée » DVD libérée en 2006.[90]
  • La première sortie de DVD de ce film en Europe a dû être coupé pour adopter plusieurs coupes des censeur locaux. Les scènes apparaissant dans les cinémas ou sur VHS ont disparus sur le DVD e.g. Parmis celles-ci : l'antenne s'écrasant sur Trevelyan et la réaction de Xenia après son massacre du personnel à Severnaya.[90]
  • Dans quelques diffusions à télévision, lors la scène de Xenia et l'amiral, la scène où ce dernier dit "Xenia! je… ne peut pas… respirer…" tout en essayant de respirer et en tendant son visage à été enlevé.[90]
  • La version allemande omet la scène quand Alec est écrasé par l'antenne et la scène quand Bond indique au sujet d'Onatopp : « Cette fille adore s'envoyer en l'air. » pour une notification "interdit au moins de 12ans". Cette version est également sortie sur VHS et DVD (premières éditions seulement). En 2001 le film a été réédité sur DVD (édition spéciale) et VHS, cette fois non coupé mais avec une notification "interdit au moins de 16ans".[90]
  • La version montrée sur la NBC aux USA omet la pièce où Xenia insulte Bond. Après que Bond indique « foreplay, » et récupère son pistolet, Xenia dit rageusement « Blyad ! » ce qui est équivalent à la « baise ». De plus, la scène au début du film où Ourumov tue un soldat qui avait tiré sur Bond est coupé.[90]

[modifier] Adaptations

GoldenEye est le second et dernier film de la série a être adapté en roman par le romancier John Gardner, et ce fut son avant-dernier livre sur James Bond. Le livre suit de près la trame du film, mais Gardner a ajouté un combat violent avec des forces russes avant le saut à l'élastique d'ouverture sur le barrage. Ce changement à été maintenu dans le jeu vidéo GoldenEye 007.[91]

A la fin de l'année 1995, Topps Comics commença à éditer une adaptation en bande dessinée de GoldenEye, et qui devait donner une trilogie. L'histoire était écrite par Don McGregor et le dessin fait par Rick Magyar. Le premier volume porte la date janvier 1996 sur la couverture [92]. Pour des raisons inconnues, Topps décommanda ensuite l'intégralité de l'adaptation qui, jusqu'à présent, n'a jamais été réalisée dans sa totalité.[93]

Le film servit surtout de base à GoldenEye 007, un jeu vidéo sur Nintendo 64 extrêmement réussi, développé par le studio Rareware et commercialisé par Nintendo[94][95]. En janvier 2000, des lecteurs du magazine anglais Computer and Vidéo Games ont classés GoldenEye 007 en première position dans leur liste des « cent plus grands jeux vidéo »[96]. En 2003, pour le dixième anniversaire du magazine de jeu vidéo Edge, le jeu à été inclus dans leur top 10 des plus grands FPS[97], et en 2005, un vote au scrutin absolu sur le site GameFAQs sur les « meilleurs jeux vidéo de tout les temps » le plaça à la 7ème place[98]. Le jeu est basé sur le film, mais de nombreuses missions ont été ajoutées ou modifiées[99] .

Le logo du jeu vidéo GoldenEye 007
Le logo du jeu vidéo GoldenEye 007

GoldenEye 007 est à la base la modification d'un jeu de course prévu pour sortir sur la console Virtual Boy. Le jeu fut cependant décommandé et annulé[100]. GoldenEye: Source est un mod entièrement réalisé par des fans, utilisant le Source engine et basé sur Goldeneye 007. En janvier 2007, il a été récompensé deux fois par le site Moddb, gagna le prix Editor's Choice[101] dans la catégorie "Réinvention" et les lecteurs le placèrent à la 3ème place toute catégories confondues[102]. En 2007, un des développeurs réalisa un patch non-officiel. Le patch corrigeait les bugs présents dans la première version bêta[103].

En 2004, Arts électroniques sortit GoldenEye : rogue Agent sur plusieurs plateformes. C'est le premier jeu reprenant la série où le joueur ne joue pas le rôle de James Bond. A la place, le personnage principal est l'aspirant agent Double-0 Jonathan Hunter, portant le nom de code "Goldeneye", qui sera recruté par un méchant bien connu de l'univers de James Bond, Auric Goldfinger.[104]. Excepté pour l'apparition de Xenia Onatopp, le jeu n'avait aucun rapport avec le film et fut assez froidement reçu par la critique. Il a été hué par plusieurs critiques dont Eric Qualls [105] pour l'usage du nom « GoldenEye », vu comme une tentative de s'appuyer sur le succès du jeu de Rareware[106].

[modifier] Erreurs du film

Icône de détail Article détaillé : Erreurs du film GoldenEye.

Problème de continuités, de synchronisation, erreurs dans le scénario ou l'environnement, tout film a ses erreurs et GoldenEye ne déroge pas à cette règle. Parmi les plus flagrantes, notons l'impossible chute libre vers l'avion, une mono-jumelle qui change d'œil sans raison, une arme chargée remise à Bond par Ouromov, un étonnant poste de conducteur sur un char, un 100 mètre en trois secondes et des hélicoptères apparaissant par magie.

[modifier] Anecdotes

  • GoldenEye est la première aventure de James Bond tournée depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Toutefois, on sent encore bien la présence classique à la série de l'antisoviétisme.
  • Famke Janssen s'est fait connaître grâce à ce film dans le rôle de la terrible Xenia. Elle a tenu un rôle crucial dans la série Nip/Tuck et fait partie de la trilogie X-Men.
  • Lorsque Bond joue au Baccara avec Xenia Onatopp, sa main gagnante est un roi, une dame et un six. Au Baccarat les figures valent zéro, de sorte que sa main équivaut à 006 — soit le code de son ami et collègue, le défunt Alex Trevelyan.
  • Lorsque le hacker Boris Grishenko dérobe des fonds à la Banque d'Angletterre, il les transfère à la Pevsner Commerzbank : une référence au producteur exécutif de GoldenEye, Tom Pevsner.
  • Le nom du cheval de la statue qui atterrit sur le toit du Tank à Saint-Pétersbourg est Pegasus.

Pegasus est aussi le nom d'un cheval de course de Max Zorin dans Dangereusement vôtre (1985).

  • C'est le premier film de la série dirigée par un réalisateur non britannique.
  • C'est le film de la série à avoir nécessité le plus de maquettes.
  • C'est le premier film de la série dont le tournage se passe sur un Russe.
  • l'adresse email de Boris est madvlad@mosu.comp.math.edu
  • Pour la première fois, des graphismes sur ordinateur furent utilisés pour la traditionnelle séquence du "gun barrel" (Bond tirant face à la caméra).
  • Ce fut le premier film de James Bond sortit sur DVD.
  • L'avion que Wade fournit à Bond (emprunté à un ami dans le DEA) est une référence à Permis à tuer (1989). Franz Sanchez essaye de s'échapper dans un avion de la même marque, modèle, et série (mais avec un enregistrement différent) avant sa capture par le DEA. L'avion est un Cessna 172 et son numéro de matricule est N96816.
  • Le verre de bourbon de Judi Dench contenait du jus de pomme avec deux morceux de verre léger passant pour des cubes de glace. Pierce Brosnan a bu de l'eau glacé au lieu de son célèbre vodka-martini.
  • Caméo : le réalisateur Martin Campbell est l'un des cyclistes renversés au début du film.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

Compréhension historique
Compréhension thématique
Compréhension technologique

[modifier] Liens externes

(fr+en) GoldenEye sur l’Internet Movie Database

[modifier] Notes et références

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