Apatride
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Selon la convention de New York du 28 septembre 1954, le terme apatride s'applique à toute personne qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation.
Plus simplement, apatride désigne une personne dépourvue de patrie donc de nationalité légale.
Le terme allemand « Heimatlos » dont il est le synonyme est agréé en français.
L'apatridie peut résulter :
- d'une combinaison de lois entre plusieurs pays ne permettant d'obtenir aucune nationalité ni par droit du sol, ni par droit du sang (par exemple si les ressortissants de deux États différents, dont la loi impose d'avoir les deux parents de nationalité pour l'avoir soi-même, ont un enfant ensemble).
- d'une déchéance de nationalité : le gouvernement de Vichy employa cette sanction par contumace contre plusieurs opposants (dont Charles de Gaulle).
- de défaillances administratives : une personne peut se retrouver sans nationalité simplement parce que sa naissance n'a pas été enregistrée convenablement.
Généralement, les États considèrent comme une anomalie l'existence d'apatrides, et ont cherché à les résoudre. Ainsi aujourd'hui la France ne retire pas la nationalité à une personne dont c'est la seule nationalité[1].
[modifier] Personnalités apatrides
- Mstislav Rostropovitch de 1974 à 1990
- Daniel Cohn-Bendit jusqu'à l'age de 14 ans.
- Oussama Ben Laden
- Sergiu Celibidache
- Albert Einstein en 1896
- Alexander Grothendieck
- Adolf Hitler, du 30 avril 1925 au 26 février 1932
- Karl Marx
- Spike Milligan
- Friedrich Nietzsche, en renoncant à la nationalité prussienne et jusqu'à l'obtention de la nationalité suisse en 1869.
- Viktor Kortchnoï, jusqu'à l'obtention de l'asile politique en Suisse, en 1978.