Expansionnisme du Japon Shōwa

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Cet article retrace l'histoire du Japon impérial pendant la première partie de l'ère Shōwa (entre 1926 et 1945) et en décrit l'expansionnisme sur la zone de la « Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale ».

Sommaire

[modifier] Fondements idéologiques

Article détaillé : Insignes impériaux, Empereur du Japon, Koshitsu Shinto

Inauguration du monument au Hakkō ichi'u, le 25 novembre 1940
Inauguration du monument au Hakkō ichi'u, le 25 novembre 1940

Ulcérés par le traitement accordé à leur nation par les puissances occidentales lors du traité de Versailles, de nombreux politiciens et militaires japonais comme Ikki Kita, Sadao Araki et Fumimaro Konoe réactualisèrent la doctrine du hakkō ichi'u (les huit coins du monde sous un seul toit) et mirent en place une idéologie fondée sur la supériorité de la race nipponne et son droit à dominer l'Asie. Cette idéologie raciste présentait le Japon comme le centre du monde et prenait assise sur l'institution impériale et l'empereur, considéré comme le descendant de la déesse Amaterasu Omikami.

À compter du mois d'août 1940, coïncidant avec le 2600ème anniversaire de la fondation mythique de la nation, le concept du hakkō ichi'u fut offciellement adopté par le gouvernement Konoe comme devant conduire à l'établissement d'un «nouvel ordre en Asie orientale». [1]. Des pamphlets reprenant ces principes, comme le Kokutai no hongi (Les Fondements de la politique nationale), furent distribués gratuitement dans la population et les écoles.

La propagande, présente depuis le début de l'ère Shōwa, atteignit son paroxysme avec l'intensification de la «guerre sainte» (seisen) du Japon contre la Chine et son entrée en guerre contre l'Occident. Chaque soldat déployé sur le front portait sur lui un exemplaire de poche du Senjinkun dont la phrase introductive était : «Le champ de bataille est l'endroit où l'Armée impériale, obéissant au Commandement impérial, démontre sa vraie nature, conquérant lorsqu'elle attaque, remportant la victoire lorsqu'elle engage le combat, afin de mener la Voie impériale aussi loin que possible, de façon à ce que l'ennemi contemple avec admiration les augustes vertus de Sa Majesté.» [2]

L'étranger devint dès lors un kichiku (bête), un être inférieur qui ne pouvait qu'être méprisé. Ce mépris favorisa la violence à l'encontre des populations civiles des pays conquis et des prisonniers, conduisant dans certains cas jusqu'au cannibalisme.

Le peuple japonais étant considéré génétiquement supérieur, plusieurs mesures eugénistes furent mises en place par les gouvernements successifs du régime shōwa dans le but de maintenir cette supériorité. Le gouvernement de Fumimaro Konoe promulga ainsi une Loi nationale sur l'Eugénisme qui ordonnait la stérilisation des handicapés mentaux ou des "déviants" et interdisait l'utilisation des moyens contraceptifs. [3] Le gouvernement de Naruhiko Higashikuni instaura quant à lui l'une des dernières mesures eugénistes du régime. Le 19 août 1945, le ministère de l'Intérieur ordonna la création d'un service de prostitution afin "d'endiguer la frénésie démente des troupes d'occupation ainsi que de préserver et de conserver la pureté de notre race." [4] Des clubs de ce type furent rapidement mis en place par Yoshio Kodama et Ryoichi Sasakawa.

Sadao Araki, ministre de l'Armée, ministre de l'Éducation dans le cabinet Konoe et l'un des principaux théoriciens du régime shôwa
Sadao Araki, ministre de l'Armée, ministre de l'Éducation dans le cabinet Konoe et l'un des principaux théoriciens du régime shôwa

[modifier] Structure militaire

Articles détaillés : Armée impériale japonaise, Marine impériale japonaise, Service aérien de l'armée impériale japonaise, Service aérien de la marine impériale japonaise


Dès le 27 octobre 1937, l'expansion militaire du Japon fut dirigée par le Quartier-général impérial (Daihonei), une structure indépendante du conseil des ministres et de la Diète du Japon.

Le commandant de cette institution était l'empereur Shōwa qui, selon l'article 4 de la constitution adoptée sous l'ère Meiji était "...à la tête de l'Empire, combinant en sa personne les pouvoirs de souveraineté, et exerçant ceux-ci conformément aux dispositions de la présente Constitution.". L'article 11 stipulait d'autre part que "L'Empereur possède le commandement suprême de l'Armée et de la Marine."

Pour l'assister dans sa tâche, l'empereur pouvait compter sur le ministre de l'Armée et le ministre de la Marine ainsi que sur deux chefs d'état-major. À ces officiers s'ajoutaient l'inspecteur général de l'entraînement militaire et l'inspecteur général de l'aviation.


Les principaux officiers à avoir occupé ces fonctions sont :

-Ministre de l'Armée

  • Hajime Sugiyama (1937-1938)
  • Seishiro Itagaki (1938-1939)
  • Shunroku Hata (1939-1940)
  • Hideki Tojo (1940-1944) (Tôjô occupa parallèlement la fonction de premier ministre de 1941 à 1944)
  • Korechika Anami (1945)


-Ministre de la Marine

  • Mitsumasa Yonai (1937-1939, 1945) (Yonai fut premier ministre en 1940)
  • Koshirō Oikawa (1940-1941)
  • Shigetaro Shimada (1941-1944)
Des soldats saluent l'empereur Shōwa chevauchant l'étalon Sirayuki
Des soldats saluent l'empereur Shōwa chevauchant l'étalon Sirayuki


-Chef d'état-major de l'Armée


-Chef d'état-major de la Marine

  • Hiroyasu Fushimi (1932-1941)
  • Osami Nagano (1941-1944)
  • Shigetaro Shimada (1944)
  • Koshirô Oikawa (1944-1945)
  • Soemu Toyoda (1945)


-Inspecteur général de l'aviation


-Inspecteur général de l'entrainement militaire


Article du 13 décembre 1937 du Nichi Nichi Shimbun racontant les "exploits" des sous-lieutenant Mukai et Noda lors d'un concours de décapitation. Le compte s'est arrêté à 106 contre 105.
Article du 13 décembre 1937 du Nichi Nichi Shimbun racontant les "exploits" des sous-lieutenant Mukai et Noda lors d'un concours de décapitation. Le compte s'est arrêté à 106 contre 105.

Le Quartier-général impérial disposait également d'une division de l'information qui assurait le contrôle de l'information et la propagande de la guerre, notamment en alimentant les médias écrits et radio. Des journalistes accompagnaient ainsi fréquemment les unités de combat pour rapporter leurs faits d'armes, comme ce fut le cas lors du "concours pour décapiter cent chinois" qui eut lieu avant le massacre de Nankin.

Malgré leurs ambitions, les effectifs des forces armées restent relativement réduit; si entre 1937 et fin 1941, celle-ci passent de plus de 900 000 hommes à 2,1 millions d'hommes sous les drapeaux; une agriculture et une industrie exigeant beaucoup de main-d'œuvre et un système de conscription archaïque fait que la mobilisation ne concernent au total entre 1937 et 1945 que 7,4 millions de Japonais pour une population de 70 millions d'habitants (en excluant les colonies). [5]

[modifier] Organismes de développement économique

Article détaillé : Complexe militaro-industriel japonais

L'impérialisme shôwa visait notamment à assurer à l'Empire le contrôle des pays producteurs de pétrole, de fer, de bois, de caoutchouc de riz et de soja. Il s'agissait donc d'un impérialisme économique, mais aussi démographique, la population japonaise était en croissance constante depuis 1854.

Afin d'assurer le développement économique de l'Empire, le gouvernement Konoe mit en place la Kōa-in, l'Agence de développement de l'Asie orientale, dont le rôle était de structurer l'exploitation des colonies, notamment par le biais d'un système de travaux forcé. Selon un document retrouvé en 2007 par le journaliste Reiji Yoshida, la Kôa-in fournissait des fonds aux trafiquants de drogue en Chine en vue de l'utilisation d'une partie des bénéfices de la vente de l'opium, de l'héroïne et de la morphine au profit des gouvernements d'occupation du Manchukuo, de Nanjing et de Mongolie [6]

Des ententes furent également conclues avec les zaibatsu, notamment Nissan et Mitsubishi, qui participèrent activement à l'effort de guerre, notamment au niveau de la fabrication de l'équipement militaire.

À compter de 1937, l'empereur institua l'opération Lys d'or, en confiant la supervision à son frère Yasuhito Chichibu et à son cousin, Tsuneyoshi Takeda. Cette opération avait pour but de rassembler les richesses pillées dans les territoires conquis.

[modifier] Corée (1910)

La Corée fut progressivement incorporée à l'Empire dès le début du vingtième siècle. Cette annexion fut particulièrement cruelle, l'enseignement de la langue coréenne étant interdit dès le début de l'ère Shōwa et les citoyens étant contraints à renoncer à leur nom d'origine. Une partie des Coréens fut déportée vers l'archipel nippon afin de travailler dans les usines japonaises (voir Zainichi), et des Coréennes furent utilisées comme « femmes de réconfort » par l'armée nippone. Les Coréens émigrés au Japon furent également victimes de répressions, le séisme de Kanto, qui toucha Tokyo en 1923, étant notamment le prétexte à des représailles et des massacres contre cette population.

Le Japon abandonna la Corée en 1945, suite à sa défaite qui signa la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Enfant chinois pleurant dans les décombres de Shanghai, après le bombardement de la ville par l'aviation shôwa.
Enfant chinois pleurant dans les décombres de Shanghai, après le bombardement de la ville par l'aviation shôwa.

[modifier] Chine

[modifier] Mandchourie (1931)

Article détaillé : Conquête de la Mandchourie par le Japon

Entre 1926 et 1945, le Japon poursuivit sa politique expansionniste initiée avec l'annexion de la Corée en 1910. Ainsi en 1931, l'armée du Kantogun s'empara de la Mandchourie chinoise. Dès lors, cette région devint un nouvel état sous protection impériale, nommé Manchukuo, officiellement gouverné par l'empereur chinois déchu Pu Yi. Le gouvernement japonais y implanta notamment l'unité 731 et mit en place la Kōa-in, qui, avec la collaboration de la Kempeitai, asservit dans des travaux forcés plusieurs millions de civils chinois.

[modifier] Chine continentale

Icône de détail Article détaillé : Guerre sino-japonaise (1937-1945).

L'invasion de la Chine continentale fut sanctionnée par l'empereur Shōwa en juillet 1937. Dès le mois d'août, ce dernier autorisa la suspension des dispositions des conventions internationales sur la protection des prisonniers de guerre auxquelles était partie le Japon comme la Convention de La Haye.

Les troupes de l'armée impériale remontèrent tout d'abord le Chang Jiang, s'assurant ainsi de la maîtrise de Shanghai en bombardant la ville, puis de Nanjing où elles se livrèrent à un terrible carnage (massacre de Nankin) et enfin de Wuhan au printemps 1939, après y avoir utilisé à maintes reprises les armes chimiques.

L'armée shōwa se vit dès lors imposer une vive résistance de la part de l'armée nationaliste de Jiang Jieshi et, dans une moindre mesure par les troupes communistes de Mao Zedong. Confrontée à un territoire trop vaste et incapable de capitaliser sur ses gains, l'armée japonaise se trouva dès lors enlisée et, en dépit de l'utilisation de moyens souvent extrêmes notamment à Wuhan, Guangzhou et Changde (armes chimiques et bactériologiques), subit d'importantes défaites dont celles de Taierzhuang et de Changsha. Ce n'est qu'avec l'opération Ichigô, lancée en 1944, que les troupes de Hirohito purent connaître un succès relativement durable.

En mars 1940, les deux gouvernements collaborationnistes mis en place à Beijing en 1937 et à Nanjing en 1938 furent fusionnés à Nanjing sous le nom de Gouvernement de la République de Chine, avec à sa tête l'ancien nationaliste Wang Jingwei. Ce gouvernement ne détenait en pratique aucune réelle autonomie et servait essentiellement à des fins de propagande pour démontrer l'efficacité de la Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale. Il conclut des ententes avec le Japon et le Manchukuo et signa le Pacte anti-Komintern en 1941.

[modifier] Indochine française (1941)

L'insistance du Quartier-général impérial, désireux de stationner des troupes en Indochine dans le but de prendre à revers les forces nationalistes chinoises, amena le gouvernement de Hanoi à adopter une politique de collaboration avec l'Empire japonais. Le piétinement des pourparlers amorcés dès le mois d'août 1940 entre le gouvernement colonial français et l'état-major entraîna l'occupation brutale de Lang Son et de Dong Dang. Les combats se poursuivirent en dépit d'une entente de collaboration conclue le 22 septembre, et conduisirent au bombardement de Haiphong. Au total, plus de 800 soldats français périrent au cours des combats. Le 26 septembre, le Quartier-général impérial mit finalement terme au conflit, l'Indochine devenant dès lors partie intégrante de la sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale.

Inquiets de l'avancée des forces shôwa en Extrême-Orient, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Hollande imposèrent au Japon à l'été 1941 un embargo sur les produits pétroliers, après avoir signifié un ultimatum officiel demandant le retrait de ces forces de l'Indochine et de la Chine (à l'exclusion du Manchukuo). En réaction à cet embargo, Hirohito autorisa le bombardement de Pearl Harbor et le déclenchement de la guerre de la grande Asie orientale.

[modifier] Thaïlande (1941)

Articles détaillés : Histoire de la Thaïlande, Guerre franco-thaïlandaise

Désireux de venger l'affront qui avait été fait au royaume de Siam en 1893 et 1904 lors des traités territoriaux imposés par la France, le gouvernement du premier ministre Phibunsongkhram profita de l'invasion de la France par l'Allemagne et se lança en 1941 dans une série d'attaques contre l'Indochine française, fidèle à Vichy. Les forces navales des deux états s'affrontèrent notamment lors de la bataille de Koh Chang. Aucun des deux camps n'étant en mesure de s'imposer, le litige fut finalement tranché par le Japon, déjà présent dans le nord du territoire et qui avait offert ses services de médiation. Ce dernier, désireux de se ménager un allié en Asie, trancha en faveur de la Thaïlande et lui octroya des territoires du Laos et du Cambodge.

Dès lors, la Thaïlande bascula dans le camp nippon, ce qui entraina des représailles commerciales de la Grande-Bretagne et des États-Unis qui imposèrent en avril 1941 un embargo sur le pétrole. Le 8 décembre 1941, Phibunsongkhram permit aux forces shōwa de stationner sur son territoire et conclut le 21 une alliance militaire qui mena à la déclaration de guerre contre les alliés du 25 janvier 1942.

L'armée shōwa implanta plusieurs dizaines de camps de prisonniers en sol thaïlandais, ces hommes étaient tenus de travailler à la construction de la voie ferrée devant faire le lien entre Bangkok et Rangoon. Au total environ 200 000 civils et 60 000 prisonniers de guerre ont travaillé à ces chantiers. Le taux de mortalité surpassait de loin la moyenne constatée dans les autres camps japonais, qui s'élevait à 27%. [7] Environ 100 000 civils et 16 000 prisonniers de guerre y ont trouvé la mort. Une version édulcorée de leur sort a été présenté dans Le Pont de la rivière Kwaï.

En juin 1944, le gouvernement collaborationniste fut renversé et le régent, Pridi Phanomyong, en profita pour se rapprocher des alliés et encourager le mouvement de libération Seri Thai dont fut issu le nouveau premier ministre Kuang Abhaiwongse.

[modifier] Malaisie (1942)

L'invasion de la Malaisie débuta le même jour que le bombardement de Pearl Harbor, le 8 décembre 1941 (le 7 selon l'autre fuseau). L'armée shôwa y affronta une coalition de soldats malais, britanniques, indiens et australiens. Les forces alliées furent vaincues en moins de deux mois, subissant près de 50 000 pertes. Nombre de combattants se réfugièrent à Singapour qui fut prise en deux mois. Les Britanniques capitulant le 15 février 1942, 80 000 soldats anglais, indiens, canadiens et australiens rendirent les armes. En guise de représailles, l'armée shôwa commit le massacre de Sook Ching, tuant près de 20 000 civils.

[modifier] Birmanie

La Birmanie fut envahie en janvier 1942. La capture de la capitale Rangoon fut complétée le 7 mars, les alliés se refugiant dès lors dans le nord du pays, espérant faire la jonction avec les forces chinoises. Le 10 mai, la Thaïlande, alliée du Japon franchit la frontière birmane dans le but de rétablir l'ancien territoire du royaume d'Ayutthaya, capturant Kengtung et refoulant les chinois au Yunnan.

Le point tournant survint en août 1943, avec la création du Commandement de l'Asie du sud-est, regroupant les alliés sous les ordres de Louis Mountbatten.

Gros titres d'un journal anglophone du 24 avril 1942 lors de la conquête des Philippines par le général Masaharu Homma. L'expansionnisme du Japon paraît irrésistible.
Gros titres d'un journal anglophone du 24 avril 1942 lors de la conquête des Philippines par le général Masaharu Homma. L'expansionnisme du Japon paraît irrésistible.

[modifier] Philippines (1942)

Articles détaillés : Bataille des Philippines (1941-1942), Bataille de la mer des Philippines, Bataille du golfe de Leyte, Marche de la mort de Bataan

Après une série de raids aériens lancés peu après l'invasion de la Malaisie et le bombardement de Pearl Harbor, les forces impériales débarquèrent aux Philippines le 10 décembre 1941 et amorcèrent des combats avec les alliés philippins et américains, entrainant les batailles de Bataan et de Corregidor. Les troupes alliées furent toutefois rapidement débordées au point où leur commandant, Douglas MacArthur, choisit de fuir en Australie en mars.

Le 9 avril, l'occupation de la péninsule de Bataan était complétée avec la reddition de 75 000 soldats alliés qui furent soumis à la marche de la mort de Bataan. Cette marche forcée qui dura du 9 avril au 1er mai, entraîna la mort de plus de 20 000 hommes [3]. Les derniers défenseurs, cernés à Corregidor, rendirent finalement les armes le 8 mai après une bataille acharnée.

L'occupation shōwa complétée, les forces de résistance se lancèrent dans une guérilla qui dura jusqu'en octobre 1944, date à laquelle elles rejoignirent les troupes américaines et australiennes débarquées à Leyte.

[modifier] Océanie

Articles détaillés :Campagnes du Pacifique, Bataille de Saipan, Bataille de Guam, Histoire de l'Indonésie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Notes

  1. Walter Edwards. "Forging Tradition for a Holy War: The Hakkō Ichiu Tower in Miyazaki and Japanese Wartime Ideology." Journal of Japanese Studies 29:2 2003, p.309
  2. John W. Dower, Embracing defeat, 1999, p.278
  3. Rihito Kimura, Jurisprudence in Genetics, Waseda University [1], Jennifer Robertson, Blood Talks, [2]
  4. H. Bix, Hirohito and the making of modern Japan, Perennial, 2001, p.538
  5. Par comparaison, la Grande-Bretagne avec ses 48 millions d'habitants à l'époque mobilise entre 1939 et 1945 6,2 millions de personnes.
  6. Japan profited as opium dealer in wartime China, http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20070830f1.html
  7. Yuki Tanaka, Hidden horrors, Japanese war crimes in WW II, Westview press, 1996, p.2

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

-P et S Seagrave, La Dynastie Yamato, Michalon, 2000, Opération Lys d'or, Michalon, 2002

-Yuki Tanaka, Hidden horrors, Japanese war crimes in WW II, Westview press, 1996

-Peter Wetzler, Hirohito and war, University of Hawai press, 1998



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