Bruno Laplante

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Bruno Laplante (né à Beauharnois, au Québec) est un baryton, récitaliste et chanteur d'opéra, producteur et directeur artistique de spectacles lyriques, ainsi qu'éditeur d'œuvres musicales à sauver de l'oubli.

Bruno Laplante, par sa voix souple, ses goûts éclectiques, sa diction soignée, son interprétation juste, sensible et bien contrôlée, sans emphase indue, et par ses nombreux enregistrements d'œuvres d'un très grand nombre de poètes et de compositeurs (y compris des intégrales jamais encore enregistrées), s'avère depuis les années 1970 une « référence mondiale en interprétation de mélodies », en particulier de la « Mélodie française », dans la lignée de Pierre Bernac, son maître à Paris, et de Gérard Souzay, l'un des premiers disciples de ce maître.

Bruno Laplante est de la souche patronymique québécoise des Sauvé, dont l'ancêtre, un soldat dit Laplante [1], est arrivé de Libourne, en Guyenne (Gironde), vers 1693, puis s'est fait laboureur à Sainte-Anne-de-Bellevue (extrême sud-ouest de l'Île de Montréal), près de Lachine et de Pointe-Claire, au nord de l'Île Perrot et de Beauharnois), en Nouvelle-France.

Sommaire

[modifier] Formation

  • Né dans une famille où, par plaisir, l'on chantait très souvent, en français, jusqu'à des mélodies de Massenet, Franck et Hahn, Bruno obtint de recevoir des leçons individualisées de chant et de diction tout au long de sa scolarisation, qui fut couronnée au Collège Bourget de Rigaud par l'obtention d'un baccalauréat ès arts (de l'université de Montréal), à l'âge de 19 ans.
  • Jeune soprano, il fait partie avec ses deux frères aînés du « Trio Laplante » (de Rigaud), qui fait des tournées de chant depuis l'Outaouais jusqu'à Montréal et Verdun, en salle et sur les ondes radiophoniques; il sera le seul des 3 à oser faire carrière en chant.
  • Il tient des rôles important dans des opérettes de collège : La Cloche d’argent et Le Mulâtre de Murillo.
  • Il prépare auprès du ténor et professeur Édouard Woolley son entrée au Conservatoire.
  • Il étudie durant six ans au Conservatoire de musique de Montréal, où il a comme principaux professeurs : Dina-Maria Narici, Dick Marzollo, Roy Royal, Raoul Jobin, Marcel Laurencelle, Alfred Brunet, Marie-Thérèse Paquin, Janine Lachance, Jacqueline Richard, Andrée Desautels.
  • En tant qu'étudiant au Conservatoire,
    • il joue le rôle de Siméon dans L’Enfant prodigue de Claude Debussy, avec l’Orchestre et les chœurs de cette institution, sous la direction de Charles Houdret, à la salle du Plateau, à Montréal;
    • il est aussi chanteur de sérénade, pour la jeune comédienne Geneviève Bujold, dans la pièce de théâtre À quoi rêvent les jeunes filles ? (une comédie d’Alfred de Musset), produite au Conservatoire d’Art dramatique, dans les locaux de l’Université McGill, à Montréal (avec aussi les comédiens : Anne Pauzé, Jean Faubert, Pascal Rollin; dans une mise en scène de Jean Valcourt);
    • il est choriste dans l’Arlésienne (d'Alphonse Daudet et Georges Bizet), jouée par la section d’Art Dramatique à la Comédie-canadienne, à Montréal, avec l’Orchestre du Conservatoire sous la direction de Wilfrid Pelletier;
    • il participe à la « 5e Zimriyah » (un concours international de chorales, en Israël), comme soliste et choriste dans un chœur formé spécialement pour l’occasion et dirigé par Fernand Graton.

[modifier] Carrière (résumé)

[modifier] Années charnières

  • 1966 — Son premier récital public hors du Canada : à Paris
  • 1974 — Fondation de « L'Ensemble Cantabile de Montréal »
Son dynamisme et son ardente volonté de contribuer très activement à faire valoir l'art lyrique sous toutes ses formes, ont incité Bruno Laplante à assumer, depuis 1974, l'organisation et la direction artistique de spectacles lyriques variés, dans lequel il tient lui-même un rôle, qui permettent aux jeunes de bien commencer leur carrière localement et auprès d'aînés réputés, sans plus attendre un rare appel d'une maison d'opéra ou d'un télédiffuseur.
Donc, en 1974, s'entourant de Céline Dussault, soprano, de Gabrielle Lavigne, mezzo-soprano (à laquelle succède Paule Verschelden en 1976), et du ténor Paul Trépanier, le baryton Bruno Laplante fonde un ensemble vocal à géométrie variable, L'Ensemble Cantabile de Montréal. Au départ l'Ensemble présente un répertoire d'extraits d'oratorios, d'opéras, de cantates et des mélodies, pour duos, trios et quatuors et, peu après, en augmentant l'effectif selon les besoins, présentera des œuvres complètes : opéras bouffes, opérettes et opéras-comiques, surtout.
L'Ensemble Cantabile de Montréal donne sa première représentation comme quatuor vocal, le 11 août 1974 (programme français, italien et allemand) au Centre d'arts d'Orford (en Estrie), à l'occasion du Festival international qui s'y tient. Radio Canada International (RCI) a enregistré et offert au public l'enregistrement sonore de ce concert inaugural.
Bruno Laplante fut jusqu'à ce jour le producteur et directeur artistique de plus de 40 œuvres lyriques, pour plus de 800 représentations, employant environ 400 artistes (chanteurs, comédiens, instrumentistes, chefs d'orchestre, metteurs en scène…), ainsi que 150 à 200 créateurs, techniciens et artisans, dans un effort unique au Canada ayant pour but de renouveler, à coût raisonnable, la présentation de l'art lyrique et afin d'ouvrir davantage le marché du travail aux jeunes artistes de toutes les professions scéniques et musicales.
Son rôle proactif dans la vie musicale et artistique de la Montérégie, de Québec, de la Beauce et de plusieurs autres régions du Québec et du Canada depuis 1974, fut reconnu de première importance par les différents paliers de gouvernement ainsi que par plusieurs sociétés et organismes, de toutes tailles, qui ont facilité financièrement l'accomplissement de ces objectifs.
  • 1986 — Fondation des « Nouvelles variétés lyriques » (NVL), sur le modèle des Variétés lyriques de Lionel Daunais :
les NVL offriront une dizaine de représentations d'une opérette différente, à chaque automne, trois années consécutives, à la Place des arts (de Montréal) et au Grand Théâtre de Québec, sous la direction artistique de Bruno Laplante.
  • 1989 — Fondation du « Duo lyrique Laplante-Duval », avec France Duval, mezzo-soprano.
  • 1994 — Fondation du « Nouveau théâtre musical » (NTM), à Québec, succédant à l'Ensemble Cantabile de Montréal, et sur le même modèle.
  • 1998 — Début de l'édition de partitions et de CD par « Les éditions du NTM ».
  • 2000 — Débuts sur scène de « La famille Laplante-Duval » : les deux enfants (alors âgées de 4 et 8 ans) de France et Bruno partageront souvent la scène avec leurs parents, en solos, duos, quatuors, munies d'un répertoire qui sied à leur âge, dans des spectacles ou concerts s'adressant d'abord aux jeunes familles.

[modifier] Récitals, concerts, cantates, oratorios (extraits)

Depuis 1964, Bruno Laplante s'est produit en récitals dans quelques 30 pays, 100 villes, à de multiples reprises, sur tous les continents, tant sur les ondes nationales que dans les plus célèbres salles de concert, et auprès de musiciens, chefs et orchestres des plus réputés.

Ainsi, parmi les chefs les plus reconnus auprès desquels il a chanté, on peut relever notamment : Jean Fournet, Spiros Argiris, Charles Dutoit, Franz-Paul Decker, Pierre Bartholomée, Philippe Herreweghe, Kenneth Montgomerry, James de Priest, Louis de Froment, Henry Lewis, José Cérébrier, Jérôme Kaltenbach, Mario Bernardi, Jean Deslauriers.
Parmi les plus célèbres lieux l'ayant accueilli, on note : Wigmore HallLondres), ConcertgebouwAmsterdam), Kunstring DiligentiaLa Haye), Salle GaveauParis), MusikvereinVienne), Theatro São LuisLisbonne), Bunka Kaikan et Casals HallTokyo), Izumi HallOsaka)… et au Festival du Marais (à Paris), au Festival d'Aix-en-Provence (dans le Midi), aux Nuits de Septembre (en Wallonie), au Festival des Flandres (en Belgique)… ainsi qu'au Festival du Canada (à Ottawa) et au Festival international d'Orford (à Orford en Estrie).

Bruno Laplante peut chanter avec une diction soignée en six langues : français, italien, espagnol, anglais, allemand… et latin.

Bruno Laplante est souvent allé chanter à l'étranger pour célébrer les « Journées internationales de la francophonie », y représentant le Québec et le Canada : jusqu'à l'Institut français d'Athènes (1987), au Théâtre de la Madeleine de Troyes (France, 1988), au palais Clam-Gallas de l’Institut français de Vienne (Autriche, 2000), au palais Belosselski-Belozerski de Saint-Pétersbourg (2000), puis aux châteaux de Prague et de Bratislava (2000), encore à Vienne (2003), à Zagreb (Croatie, 2003), Belgrade et Novi Sad (Serbie, 2003), Pécs et Budapest (Hongrie, 2003) et Cluj-Napoca (Roumanie, 2003).
Même dans les pays non francophones, c'est presque toujours en langue française, partout tant aimée, cette langue de la poésie comme de la diplomatie, qu'on le supplie de chanter, dont :
  • au Canada :
    • 1964 — soliste dans le Requiem de Gabriel Fauré, à Hull, avec Sylvia Saurette, orchestre sous la direction de Fernand Graton
    • 1965 — sa première tournée de récitals pour les Jeunesses musicales du Canada (JMC), sous la direction artistique de Léopold Simoneau
    • 1969-1973
      • — de très nombreuses émissions de radio et télévision, surtout à Radio-Canada (radio, télévision, enregistrements RCI), à Montréal;
      • — trois grandes tournées pour les Jeunesses musicales du Canada : environ cent cinquante (150) représentations, dont avec le comédien Jacques Zouvi (en 1969-1970) et la soprano Anna Chornodolska (en 1970-1971)
      • — plusieurs enregistrements sur disques de mélodies françaises, pour Radio Canada International (RCI), à Montréal
      • — soliste dans Une Cantate de Noël d’Arthur Honegger, avec l'Orchestre de Radio-Canada dirigé par Jean Deslauriers et le chœur Les Petits Chanteurs du Mont-Royal, à la télévision de Radio-Canada, Montréal
    • 1976 — récital d'œuvres d’Erik Satie et du Groupe des Six, pour le CBC Radio Festival of Music in Vancouver, au Queen Elizabeth Playhouse de Vancouver
    • 1976 — soliste dans le Requiem de Fauré à Ville St-Laurent (Île de Montréal), avec Yolande Deslauriers-Husaruk, Jean Deslauriers à la direction musicale, pour Radio-Canada
    • 1976 — concert viennois au Centre national des Arts (CNA) à Ottawa, avec Colette Boky, soprano, et l'Orchestre du CNA dirigé par Pierre Hétu
    • 1977 — soliste dans un spécial « Son et Images » à la télévision de Radio-Canada, à Montréal, avec L’Ensemble Cantabile de Montréal, sous la direction artistique de Bruno Laplante
    • 1978 — récital français au Centre national des Arts à Ottawa, avec Janine Lachance au piano
    • 1979 — soliste, dans le Requiem de Gabriel Fauré, avec l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) sous la direction de James de Priest, au Grand Théâtre de Québec
    • 1979 — tournée en concert, « La Musique française », commandité par la société Rémy Martin, organisée par les Productions Charlevoix et sponsorisée par la fameuse marque de Cognac, à Québec (Institut canadien), Trois-Rivières (Centre culturel), Jonquière (Salle François-Brassard) et Montréal (Salle Claude-Champagne), avec Réal Léveillé au piano, Hermel Bruneau à la viole de gambe, ainsi que, pour la fameuse Sérénade de Charles Gounod sur un poème de Victor Hugo, Diane Mauger au piano et Angèle Dubeau au violon
    • 1980 — au Festival d’Ottawa, grand récital de mélodies françaises, avec Jean-Philippe Collard au piano
  • aux Pays-Bas :
    • 1969-1973 — nombreux passages à KRO, nombreux récitals à Hilversum et Amsterdam
    • 1975 — récital (Ravel, Françaix, Hahn et Absil) en Hollande, avec Louis-Philippe Pelletier au piano
    • 1975 — soliste dans la Messe solennelle Sainte-Cécile (de Gounod) et L’Enfant Prodigue (de Debussy), dans la Cathédrale de Haarlem, pour KRO, avec le Omroeporkest et le Omroepkoor sous la direction de Kenneth Montgomery
    • 1975 — récital de mélodies françaises, avec Rudolf Jansen au piano, dans le studio d’Hilversum
    • 1976 — en tournée européenne, avec Janine Lachance au piano, dont au Concertgebouw d’Amsterdam
    • 1977 — enregistrement des merveilleux « Six Poèmes Arabes » de Louis Aubert, avec le Omroeporkest sous la direction de Kenneth Montgomery, à Hilversum, Hollande; enregistrement sonore disponible
    • 1978 — récital à Nijmegen, lors d'une grande tournée européenne de 3 semaines, avec Janine Lachance au piano
    • 1980 — enregistrement de « Faust et Hélène » de Lili Boulanger, au Studio KRO à Hilversum, avec l’Orchestre Radio Philharmonique dirigé par Spiros Argiris
    • 1980 — enregistrement de Mélodies de Jacques Offenbach en Hollande, avec Gérard van Blerk au piano
  • en Angleterre :
    • 1970 — concert à Londres
    • 1976 — en tournée européenne, avec Janine Lachance au piano, dont à Londres
    • 1977 — soliste de « Rivages » de Serge Garant (1976) sur un poème d'Alain Grandbois : tournée en Europe, à Bonn, Düsseldorf, Francfort, Paris, Londres, avec la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ) sous la direction Serge Garant, dans le cadre de Musicanada, premier festival d'envergure de musique canadienne en Europe, tenu du 4 au 17 novembre 1977, sous l'égide du ministère des Affaires extérieures du Canada et du Conseil des Arts du Canada (CAC); enregistrement sonore : RCI 475
  • en Belgique :
    • 1975 — enregistrement (Absil, Ravel et Daunais) pour la RTB à Bruxelles
    • 1976 — concert public pour la RTB, en Belgique, avec l’Orchestre de Chambre dirigé par Ronald Zollman : de Ravel, Cinq Mélodies Populaires grecques, et de Jacques Ibert, les Quatre mélodies de Don Quichotte à Dulcinée
    • 1977 — mélodies de Mozart, Messager, Massenet, Lehár, pour l'émission « Lyriquement vôtre » à la télévision belge (RTB)
    • 1978 — concert public de mélodies françaises, belges et allemandes, au Osterriethuir, pour la BRT, à Anvers et enregistrement de mélodies de Calixa Lavallée et Ropartz, pour la RTB à Bruxelles, lors d'une grande tournée européenne de 3 semaines, avec Jeanine Lachance au piano
    • 1978 — rôle du Christ, dans « La Passion selon St-Jean » de Bach, sous la direction de Philippe Herreweghe
    • 1978 — « Apollinaire mis en Musique », au Festival « Les Nuits de Septembre », à Liège, avec Gérard van Blerk au piano
    • 1980 — récital de mélodies françaises avec quatuor et piano, au Festival « Les Nuits de Septembre » de Liège, avec le Quatuor Via Nova et le pianiste André de Groote
    • 1980 — rôle de Jésus dans « Les Béatitudes » de César Franck, au Festival de Lille en France et à Liège, Bruxelles et au Festival de Tournai en Belgique, avec les chœurs et l'Orchestre de Liège, sous la direction de Pierre Bartholomée
  • au Japon :
    • 1985Tokyo, Kyoto
    • 1988 — Tokyo, Kyoto, Sapporo, la radio NHK
    • 1990 — 6 représentations de « Chansons de la Belle Époque et des Années Folles » (par le Duo lyrique Laplante-Duval)
  • en Corée :
    • 1988Séoul
    • 1990 — 8 représentations de « Chansons de la Belle Époque et des Années Folles » (par le duo lyrique Laplante-Duval)
  • en Australie :
    • 1990 — 4 représentations de « Chansons de la Belle Époque et des Années Folles » (par le Duo lyrique Laplante-Duval)
  • ...

[modifier] Rôles opératiques (extraits)

[modifier] Discographie (extraits)

Légende (Éditeurs) :

RCI : Radio Canada International;
Cantabile : Ensemble Cantabile de Montréal,
devenu le NTM : le Nouveau théâtre musical;
CAL : Calliope;

AN (-) : Analekta (épuisé).
Bruno Laplante, baryton, Louis-Philippe Pelletier au piano.
Bruno Laplante, baryton, Antoine Reboulot, organiste, et François Bertrand, narrateur; RCI
Bruno Laplante, Quatuor à cordes Garami, Raoul Sosa au piano
Jean Vallerand — Quatre Poèmes d'Hector de Saint-Denys Garneau;
Bruno Laplante, baryton, Louis-Philippe Pelletier au piano
Alain Gagnon (2 mélodies : sur un poème de Hector de Saint-Denys Garneau puis sur un poème d’Alain Gagnon);
Victor Bouchard (deux chansons folkloriques, telles que par lui harmonisées)
Bruno Laplante, baryton, John Newmark au piano
  • 1974 : Reynaldo Hahn — Mélodies / Le Livre d'or de la mélodie française I — Grand Prix du Disque 1977 (de l'Académie du Disque français)
(« Études latines », avec Choeur dirigé par Jean-Pierre Guindon, Si mes vers, Paysage, Offrande, L'énamourée, D'une Prison, Le Rossignol des Lilas, Fêtes Galantes + 4 autres mélodies)
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
  • 1975 : Jules Massenet — Mélodies / Le Livre d'or de la mélodie française I — Grand Prix du Disque 1977 (de l'Académie du Disque français)
— Best Record of the Year (The London Sunday Times, 1976)
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
— Best Record of the Year (The London Sunday Times, 1976)"
  • 1976 : Charles Gounod — Mélodies / Le Livre d'or de la mélodie française I — Grand Prix du Disque 1977 (de l'Académie du Disque français)
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
(Oh! Quand je dors; S'il est un charmant gazon; Comment, disaient-ils ?; La Tombe et la Rose; Enfant, si j'étais Roi)
et « Liebestraüme » (3 lieder : Hohe Liebe; Gestorben war ich; O lieb, so lang du lieben kannst);
Calixa Lavallée — Nuit d'été (poème de Napoléon Legendre), L'Absence (poème de Rémi Tremblay);
Clermont Pépin — Cycle-Éluard (poèmes de Paul Éluard : Nudité de la vérité; Avec tes yeux, Sur la maison du rire, Les muets sont des menteurs, La nature s'est prise, J'ai fermé les yeux, À l'ombre des arbres)
André Prévost — « Musiques peintes » (poèmes de Gatien Lapointe : Musiques peintes, Tu te souviens, Soleil d'été)
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano
Bruno Laplante, baryton, soliste unique; Orchestre de la radio hollandaise, direction Kenneth Montgomerry.
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
  • 1978 : Ernest Chausson — « Poème de l’Amour et de la Mer » et autres mélodies (Le Charme, Serres chaudes, Sérénade italienne, Le Colibri) / Le Livre d'or de la mélodie française II
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
  • 1979 : Emmanuel Chabrier — Intégrale des Mélodies / Le Livre d'or de la mélodie française II
Bruno Laplante, baryton, Janine Lachance au piano; CAL
  • 1980 : Hector Berlioz — « Les Nuits d’été » et autres mélodies (Le chasseur danois, La belle voyageuse, Le jeune pâtre breton…)
Bruno Laplante, baryton, Marc Durand au piano.
Bruno Laplante, baryton, Marc Durand au piano.
  • 1981 : Jacques Offenbach — Six Fables de Lafontaine (en première mondiale) et autres mélodies :
La chanson de Fortunio et Balllade à la lune (d'Alfred de Musset)…
Bruno Laplante, baryton, Marc Durand au piano.
  • 1983 : Henri Duparc — Six Mélodies, en version orchestrale :
Phydilé, Chanson triste, Testament, La Vague et la Cloche, L'Invitation au voyage, La Vie antérieure;
Bruno Laplante, baryton; Orchestre de la radio hollandaise, direction Willem Frederik Bon.
Bruno Laplante, baryton, Gabrielle Lavigne, mezzo-soprano Marc Durand au piano.
  • 1985 : Érik Satie — Intégrale des Mélodies et des Chansons de « Caf’Conc’ » (en première mondiale)
Bruno Laplante, baryton, Marc Durand au piano.
  • 1988 : — L'Humour dans la Mélodie française du XXe siècle :
Œuvres vocales de Maurice Ravel, Francis Poulenc, Manuel Rosenthal, Jean Françaix, Lionel Daunais et Jean Absil ;
Bruno Laplante, baryton, Marc Durand au piano.
  • 1990 : Dialogues d'amoureux / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1990 : Chansons d'amour / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1991 : Laplante-Duval chantent Noël / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1991 : Henri Duparc — 2e Intégrale des Mélodies / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1992 : Jules Massenet — « Poëmes vocaux » (Song cycles) / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1997 : L'Opérette française de 1900 à 1940 / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 1998 : Éternels baisers — Mélodies romantiques en duo / Le Duo lyrique Laplante-Duval
  • 2002 : Une Famille en harmonie / La Famille Laplante Duval

[modifier] Filmographie

réalisation : Bruno Monsaingeon — un film que ce réalisateur a classé sans sa série « Premier Mouvement », de 7 films produits par Télécip (1977-1982).

[modifier] Citations (extraits)

  • « Distinction de style, pureté de l’expression, éloges qui conviennent aussi à M. Bruno Laplante (Canada). Fauré, Wolf et Debussy rencontrent un terrain idéal, et je pense que MM. [Jean] Léquipé [(France)] et Laplante sont de vrais chanteurs de concert, la mélodie a encore ses avocats ! » — Jean Derbès, Concours international d’exéctution musicale, Journal de Genève, 27 septembre 1965.
  • « Bruno Laplante (Canada, Rigaud), dont le programme orienté du côté du lied (Wolf, Fauré, Debussy), nous fut comme une oasis, modeste sans doute mais agréablement parfumée grâce à la sensibilité poétique de l’interprète et à son parfait accord avec son partenaire, le pianiste Claude Savard. » — Éd. M..-M., Concours international d’exéctution musicale, La Tribune de Genève, 28 septembre 1965, p. 5
  • « Le jeune baryton Bruno Laplante a été un peu la révélation de cette représentation, grâce à une voix bien posée et bien timbrée, un beau contrôle dramatique, une diction impeccable. » — Claude Gingras, Un “Werther” assez bien chanté et un bon petit orchestre belge, La Presse (Montréal), 10 novembre 1969; re : rôle d’Albert dans l'opéra Werther (de Massenet), salle Port-Royal de la PDA, l'avant-veille.
  • « Bruno Laplante handled the somewhat thankless role of Æneas with dignity and with excellent enunciation. » — Lauretta Thistle, The Montreal Star, Opera performance pratically flawless, November 12, 1969; re: Dido and Æneas (Purcell), opéra, NAC/CNA (Ottawa).
Traduction : « Bruno Laplante a tenu dignement et avec une excellente prononciation le rôle plutôt ingrat d'Énée. »
  • « Bruno Laplante […] une intelligence musicale peu commune. Son interprétation, subtile, bien détaillée, d'un style très juste, des "Histoires naturelles" de Ravel n'aurait pas démérité de figurer auprès de celles de la plupart des actuels "spécialistes" de la mélodie française, voire même d'en laisser quelques-unes derrière elle ! » — Marc Samson, Récital de grande classe à l'Institut [canadien de Québec], Le Soleil, Québec, 22 janvier 1974; re : récital de Gabrielle Lavigne et Bruno Laplante avec Janine Lachance au piano, mélodies, lieder et duos de Purcell, Blangini, Spontini, Respighi, Malher, Fauré, Ravel, Chabrier, Brahms.
  • « Bruno Laplante, dans le rôle de Masetto, tire son épingle du jeu avec brio et chante de façon satisfaisante. » — Gilles Potvin, Le Mozart de l'Opéra du Québec, Le Devoir, Montréal, 27 février 1974, p. 12; re : l'opéra Don Giovanni présenté à la salle Wilfrid-Pelletier de la PDA, la veille.
  • « Bruno Laplante handled the part of the magician with professioal aplomb. » — Eric McLean, "Supernatural" operas shape up well, The Montreal Star, May 30, 1974; re : Le magicien (Jean Vallerand) […], at La Poudrière (Île Sainte-Hélène, Montréal).
  • « Bruno Laplante, tout à fait à l'aise dans son personnage du magicien, chante avec une belle rondeur de voix et une mimique des plus réjouissantes. » — Pierre Prévost, Vallerand et Menotti à La Poudrière, Le Jour, Montréal, 1er juin 1974; re : Le magicien (Jean Vallerand) […], à La Poudrière (Île Sainte-Hélène, Montréal).
  • « [Bruno Laplante] has a light baritone [voice] of good quality, and it is quite flexible. » — Ronald Gibson, Songs Succeed In Basilica, Winnipeg Free Press, Manitoba, June 19, 1974; re : 3 songs by Gounod, 2 lovely songs of Duparc (La vie antérieure, L'invitation au voyage), Klingsor poems by Jean Absil, …
  • « Laplante est un chanteur à qui on ne saurait reprocher le manque de musicalité et dont la prononciation est d’une pureté et d’une propreté exemplaires. Sans affectation, cependant. » — Gilbert Poulin, Trois interprètes québécois dans les catalogues étrangers; re : Album ‘’Reynaldo Hahn, Mélodies’’ (Calliope CAL-1840); 1976.

[modifier] Honneurs

  • 1964 — un Premier prix en Art vocal et un Deuxième prix en histoire de la musique, à sa sortie du Conservatoire de Montréal
  • 1966Prix d'Europe
  • de nombreuses Médailles dans les concours internationaux de chant, dont :
1965 — à Genève, fin septembre
1966 — à s’Hertogenbosch (Bois-le-Duc) et à Toulouse
1967 — à Guelph (Ontario), en mai
1968 — à Munich
  • 1986 — « Personnalité de la semaine », par le journal La Presse (de Montréal), le 14 décembre, pour avoir été l’artisan de cette relance, réussie, des « Variétés lyriques »
  • 2003 — une Médaille de l'Assemblée nationale du Québec, le 18 octobre, pour l'ensemble de sa carrière, dont l'aide apporté à la relance…

[modifier] Bibliographie

  • Maryse Angrignon-Sirois, « L'Ensemble cantabile [de Montréal] et ses dix ans d'expérience », Aria, VII (été 1984).
  • Véronique Robert, « Bruno Laplante et ses gitans de l'opéra », L'Actualité, X (mars 1985).

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Bruno Laplante baryton, et Marc Durand pianiste :
Éric Satie, intégrale des mélodies et des chansons
Jacques Offenbach, Six Fables de La Fontaine, La Chanson de Fortunio (Musset), Ballade à la lune (Musset)…

[modifier] Notes et références

  1. Toutes les familles « Sauvé » du Québec sont présumément issues de cette même souche, qu'on a pu nommer « Sauvy » (ayant même sens, du latin salvatus) en France. Par contre, le surnom « Laplante » (il s'agirait de « la vigne ») fut donné, en Nouvelle-France, à plusieurs autres soldats, mais un seul par compagnie et non apparentés les uns aux autres.