L'Arlésienne (Daudet)

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L'Arlésienne est une nouvelle d'Alphonse Daudet, extraite des Lettres de mon moulin (1869). Daudet oppose à la frivolité parisienne l'amour violent du jeune Frideri, incapable de se consoler.

L'Arlésienne est aussi une pièce de théâtre en trois actes, que Daudet tira de sa nouvelle, et pour laquelle il demanda à Georges Bizet de composer une musique de scène (1872).

Si la pièce, donnée au Théâtre du Vaudeville le 30 septembre 1878, est un échec, la Suite pour orchestre qu'en tire Bizet est un succès. En 1879, Ernest Guiraud arrangera une Suite numéro 2. L'intégrale de la musique donnée avec la pièce a été reconstituée par D. Riffaud et enregistrée par Michel Plasson chez EMI.

[modifier] Résumé

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Jan, garçon de la campagne, est amoureux fou d'une jeune fille de la ville d'Arles, rencontrée aux arènes. Ses parents consentent finalement à ce mariage. Un jour un homme vient parler au père de Jan et prétend qu'il a été l'amant de cette Arlésienne. Il lui montre des lettres qui attestent ses dires. Le lendemain, le père raconte toute l'affaire au fils. Jan renonce au mariage, mais ne peut oublier l'Arlésienne. Comme ses parents se montrent inquiets à son sujet, il décide de donner le change en paraissant gai. Toutefois, rongé par le chagrin, il finit quand même par se suicider.

[modifier] Remarque

Cette nouvelle, ou plutôt la pièce qui en fut tirée, est à l'origine de l'expression « l'Arlésienne ». En effet, le personnage de l'Arlésienne est le centre de l'intrigue. Cependant, elle n'apparaît jamais sur la scène. On appelle donc « l'Arlésienne » une chose dont on se préoccupe beaucoup, mais qui n'apparaît jamais.

[modifier] Voir également

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