Trois-Rivières

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46° 21′ 00″ N 72° 33′ 00″ W / 46.350005, -72.550005

Trois-Rivières

La rue des Forges, au centre-ville.
La rue des Forges, au centre-ville.

   
Détail
Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Région Mauricie
Comté ou équivalent Trois-Rivières
Statut municipal ville
Arrondissements {{{arrond}}}
Fondateur
Date de fondation
Laviolette
4 juillet 1634
Constitution 1er janvier 2002
Maire
Mandat en cours
Yves Lévesque
2005 - 2009
Site officiel de Trois-Rivières
Démographie
Population 126 323 hab. (2006[1])
Densité 437,2 hab./km2
Gentilé Trifluvien, Trifluvienne
Langue(s) officielle(s) Français
Géographie
Altitudes minimale : {{{mini}}} m.
maximale : {{{maxi}}} m.
Superficie 288,92 km2
Fuseau horaire UTC-5
Indicatif (819)
Code géographique 24 37067
Latitude
Longitude
46° 21′ 00″ Nord
         72° 33′ 00″ Ouest
/ 46.350005, -72.550005
Localisation de Trois-Rivières
Lieux d’intérêts
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Trois-Rivières est une ville du Québec (Canada), située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice au cœur du Québec. Elle se trouve à mi-chemin entre Québec et Montréal. Trois-Rivières est le chef-lieu de la région administrative de la Mauricie et un évêché catholique. Elle est aussi la ville centre d'une région métropolitaine de recensement dont la population était de 137 507 habitants en 2001.

Trois-Rivières est la deuxième plus ancienne ville du Québec.

Sommaire

[modifier] Géographie

Trois-Rivières est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, à la jonction du Saint-Maurice. À l'est de la ville, se retrouve le lac Saint-Pierre, reconnu site Ramsar et réserve de biosphère. Le sous-sol est composé de 3 formations de l'ordovicien, soit les groupe de Trenton, Black River et Chazy, le groupe d'Utica et le groupe de Loraine. Les roches les plus courantes sont le shale, le grès et le calcaire.[2] On retrouve à Trois-Rivières 2 gisements de gaz naturel, l'un correspondant à la fontaine du Diable localisé aux Forges du Saint Maurice, l'autre, épuisé, à Pointe-du-Lac.

Trois-Rivières possède 5 aires protégées désignées par le gouvernement du Québec, soit la réserve écologique Marcel-Léger (0,36 km2), le refuge faunique de Pointe-du-Lac (2,61 km2), les aires de concentration d'oiseaux aquatique de l'île aux Sternes (9,3 km2) et de Pointe du Lac-Rivière Yamachiche (14,28 km2) et l'habitat du rat musqué de l'île aux Sternes (63 800 m2). La ville administre aussi le parc de l'Île-Saint-Quentin, qui est située dans le delta du Saint-Maurice.

[modifier] Les Îles de Trois-Rivières

Icône de détail Article détaillé : Île Saint-Quentin.

Ce sont les îles de Trois-Rivières qui sont à l’origine de son nom. Elles sont actuellement au nombre de cinq. La plus grosse, l’île Saint-Christophe est considérée par les citoyens comme l’île centrale car c’est à elle que sont arrimés les deux ponts Duplessis et c’est par elle que les véhicules automobiles peuvent atteindre les autre îles. Cette île a une vocation militaire (réserve navale) et de loisirs (club de golf Métabéroutin).

L'île Saint-Quentin est une île vouée aux loisirs presque exclusivement. Elle est pourvue de sentiers pédestres, d’une marina, d’une piscine, d’une plage, d’espaces à pique-niques, et de terrains de jeux. En hiver, des glissades et des sentiers pour le patin à glace y sont aménagés. Les plages de l’île étaient fréquentées par les citoyens au début du XXe siècle de façon clandestine au moment où elle appartenait à une compagnie papetière (Consolidated Bathurst). L’île a été racheté par la Cité des Trois-Rivières et aménagée comme lieu de loisirs au début des années 1960. On y accède présentement par le pont Cloutier.

L'île de la Potherie a une vocation industrielle depuis très longtemps. On y retrouvait, au XIXe siècle la scierie Baptist (on l’appelait l’île Baptist). Au début du XXe siècle, elle est devenue le site de l’usine papetière Wayagamack de la Consolidated Bathurst (maintenant opérée par Kruger). L’île est maintenant soudée à l’île Caron, où se trouve le pont qui permet aux travailleurs d’y accèder, de même qu’aux camions chargés de copeaux et billes de bois.

Il y a moins de cent ans, l’île Saint-Joseph, située plus au nord, était une entité distincte. Au cours du XXe siècle elle s’est soudée à l’île Saint-Christophe et figure maintenant comme telle dans les plans officiels. À l’est de la pointe « Saint-Joseph » de l’île Saint-Christophe, se trouve une petite île privée, l’île Ogden. Il existe plusieurs ilets parmi les îles principales. Ils disparaissent ou réapparaissent au gré des années et marées. Parmi ces îles disparues ou fondues aux marécages : l’île Blonville et l’île Margot. On retrouve aussi une petite île située entre la rive est, les piliers de l’ancien pont d’acier et l’île Saint-Christophe. Elle s’appelle l’île de Sable et n’a aucune vocation connue.

Aujourd’hui, les îles de Trois-Rivières ne sont pas habitées, mais il en fut autrement jusqu’au début du XXe siècle, alors qu’on y trouvait, maisons, fermes et même une école.

[modifier] Climat

Trois-Rivières connait un climat continental ayant une amplitude thermique de 32 °C entre le mois de janvier et le mois de juillet. Il tombe en moyenne 1 100 mm de précipitations par année, ce qui est plus humide que Montréal (979 mm), mais plus sec que Québec (1 230 mm). Il tombe en moyenne 241 cm de neige. La plus basse température observée fut de -41,1 °C le 24 janvier 1976 et la plus haute de 36,1 °C le 1er août 1975.

  Relevé météorologique de Trois-Rivières - Aqueduc
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Déc
Record de chaleur(°C) 13 10 17 31.5 32.2 34.5 34 36.1 30.5 27.2 20 12.5
Température maximale (°C) -7.3 -4.6 1.4 9.9 18.6 23.2 25.5 24.1 18.3 11.5 3.8 -3.8
Température moyenne (°C) -12.5 -10 -3.7 4.7 12.4 17.3 19.8 18.6 13.1 6.9 0 -8.3
Température minimale (°C) -17.6 -15.4 -8.8 -0.5 6.2 11.5 14.1 13 7.9 2.2 -3.8 -12.8
Record de froid (°C) -41.1 -35.6 -35 -17.2 -6.1 -1.5 3.5 1.1 -7.2 -10.6 -25.6 -35.5
Hauteur de pluie (mm) 85.6 59.8 74.9 80.2 92.3 101.3 108.6 107.7 104.7 94 101.6 89.1
Source: Environnement Canada [3]


[modifier] Transport

La ville est située à la jonction des autoroutes 40 et 55. La première mène au villes de Québec et Montréal. La seconde relie Shawinigan au Vermont et est, par le pont Laviolette, la seule traverse du fleuve entre Québec et Sorel-Tracy. Trois routes provinciales parcourent aussi les limites de la ville, soit la route 138, la route 157 et la route 352. Elle est aussi relié par autocar aux villes de Montréal, Québec et La Tuque par la compagnie Orléans Express.

La ville possède aussi un port maritime et un aéroport régional.

Le transport en commun est assuré par la société de transport de Trois-Rivières.

[modifier] Histoire

Buste de Laviolette, fondateur de Trois-Rivières.
Buste de Laviolette, fondateur de Trois-Rivières.

À l’origine, le site de Trois-Rivières était fréquenté par des autochtones de la grande famille algonquine. En raison de sa situation sur deux axes importants (rivière St-Maurice et fleuve St-Laurent) les autochtones avaient déjà choisi, avant l'arrivée des Européens, les lieux pour procéder au troc de fourrures et de spécialités régionales. En 1635, le père Le Jeune rapporte avoir trouvé des vestiges d'une ancienne palissade qui aurait été incendiée par des iroquoiens. Cette construction date donc d'avant l'établissement officiel de 1634.

En 1535 (le 12 octobre), l’explorateur Jacques Cartier va décrire le site. Il nomme la rivière St-Maurice rivière de Fouez (de Foi ?) et fait ériger une croix sur la pointe de l'île Saint-Quentin. En 1599, le capitaine Dupont-Gravé va le nommer : «Trois-Rivières» en raison d'une illusion créée par le delta formé par les îles.

C'est à la demande de Capitanal, un chef Algonquin (Montagnais) dont le père avait combattu aux côtés de Samuel de Champlain que ce dernier mandata Laviolette[4] pour la fondation d'une habitation au lieu-dit des Trois-Rivières pour en faciliter le commerce. Partis le 1er juillet 1634 de Québec, Laviolette et ses hommes arrivèrent le 4 juillet, décrété jour de la fondation. Cela fait-il, comme d'aucuns l'affirment, de Champlain le véritable fondateur de la ville plutôt que Laviolette? Ce serait comme affirmer que c'est Henri IV qui a fondé Québec.

D’abord comptoir de commerce, Trois-Rivières va ensuite développer une triple vocation qu’elle va conserver au fil des siècles : siège de gouvernement, ville d’éducation et cité industrielle.

Siège d’un gouvernement régional à partir de 1665, Trois-Rivières connaîtra la Conquête britannique mais n'en souffrit pas comme la ville de Québec, et même une brève occupation américaine, qui se terminera par la défaite des «Bostonnais», aux portes de la ville, en 1776.

Au fil des ans, Trois-Rivières consolidera sa vocation de chef régional en devenant le siège d’un district judiciaire (1792) et d’un évêché (1852).

Au plan de l’éducation, des missionnaires enseignants vont se présenter sur le site de Trois-Rivières dès 1617, c’est-à-dire avant même la fondation de la ville. Avec l’arrivée des religieuses Ursulines, en 1697, une première maison d’enseignement verra le jour et plusieurs autres suivront, jusqu’à l’ouverture de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en 1969.

Au plan économique, après l’ère des coureurs des bois et du commerce de la fourrure, Trois-Rivières deviendra ville industrielle quand vont entrer en production les Forges du Saint-Maurice, fondées en 1733 par M. de Francheville. Cette fonderie où l'on fabriquait boulets de canon, poêles en fonte, ainsi que divers ustensiles et accessoires de cuisine, a représenté durant une longue période la principale activité économique de la ville. Une centaine d’années plus tard, avec l’exploitation forestière de la vallée du Saint-Maurice, Trois-Rivières va abriter d'abord des scieries, puis enfin des usines de papier. Le transport des billots de bois était alors facilité par la rivière Saint-Maurice qui permettait d'acheminer la ressource de sa coupe à l'usine, par flottaison. C'est ainsi que sont devenus célèbres les techniques de drave et les nombreux draveurs y travaillant. Par la suite, Trois-Rivières est devenue la capitale du papier.

[modifier] Époque contemporaine

Le terrible incendie qui ravage Trois-Rivières en 1908 détruit la majeure partie de la vieille ville, n'épargnant qu'une dizaine de bâtiments datant du Régime français. Le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour sont heureusement épargnés. Cela entraîne un réaménagement de la ville, dont l'élargissement et le redressement des rues. La reconstruction du centre de la ville coïncide avec les débuts de l'utilisation d'une nouvelle ligne électrique de haute tension qui a favorisé l'avènement et le développement de nouvelles entreprises, dont celle du textile qui encourage la venue de nouveaux paysans.

À partir des années 1960, Trois-Rivières va diversifier sa base économique en misant sur l’éducation collégiale et universitaire, de même que sur l’animation culturelle et touristique. À ce sujet, la ville peut se vanter d’avoir gardé vivant et rayonnant son centre-ville, qui abrite une intense activité culturelle, dont fait partie le Festival international de la poésie. Elle est aussi une ville de loisir et de sport, qui présente chaque année un Grand-Prix automobile à dimension internationale.

Le Vieux Trois-Rivières est décrété arrondissement historique en 1964.

En 1985, le Festival international de la poésie est créé par une équipe autour de Gaston Bellemare.

En 2002, les villes de Cap-de-la-Madeleine, Saint-Marthe-du-Cap, Saint-Louis-de-France, Trois-Rivières-Ouest, ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac, ont été fusionnées à la ville de Trois-Rivières, dissolvant ainsi la MRC de Francheville.

[modifier] Origine du nom

Pont Laviolette sur le Saint-Laurent
Pont Laviolette sur le Saint-Laurent

L'origine du nom de Trois-Rivières, qui date de la fin du XVIe siècle, est dû en fait à une illusion d'optique. Ce nom fait en effet référence aux 3 chenaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles.

[modifier] Héraldique

blason

Les armes de Trois-Rivières se blasonnent:

  • D'azur au chevron d'argent chargé d'une fleur de lis du champ, accompagnés de trois grands corégones nageant aussi d'argent.

Les ornements extérieurs, non représentés ici se decrivent ainsi:

  • l'écu surmonté d'un castor et soutenu de deux branches d'érable passées en sautoir, en divise « Deus nobiscum quis contra »
- Le chevron provient des armoiries de Pierre Boucher, célèbre gouverneur de Trois-Rivières.
- Les trois poissons (corégones) symbolisent les trois rivières. Ils sont aussi le totem des premiers occupants des lieux, des Indiens attikameks.
- La fleur de lys indique les origines françaises de la ville.
- Les feuilles d’érables soulignent l’appartenance canadienne.
- Le castor représente l’esprit industrieux des habitants.
- La devise est tirée d’une épître de Saint-Paul aux Romains et signifie « Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous? ».

Les armoiries actuelles ont été adopté en 1959, remplaçant celle de 1857, qui ne respectait pas l'héraldique.

Armoiries de Trois-Rivières (1857 à 1959)
Armoiries de Trois-Rivières (1857 à 1959)

[modifier] Chronologie trifluvienne

[modifier] XVIe siècle

  • 1535: Le 7 octobre, Jacques Cartier plante une croix sur la pointe de l'Île Saint-Quentin, mais aucun établissement n'est projeté à court terme. Des amérindiens appartenants à diverses nations occupent déjà les environs.

[modifier] XVIIe siècle

  • 1633: Le colon Jacques Hertel reçoit, un an avant la fondation de la bourgade, la première concession de terre du lieu-dit des Trois-Rivières.
  • 1634: Quelques mois après la fondation, les deux premiers Jésuites Jacques Buteux et Paul Le Jeune s'installent dans la bourgade.
  • 1637: Naissance, le 21 octobre, du premier trifluvien, Michel Godefroy, fils de Jean Godefroy et Marie Leneuf.
  • 1665: La Nouvelle-France est divisée en trois gouvernements régionaux: Québec, Trois-Rivières et Montréal. Pierre Boucher est le premier gouverneur des Trois-Rivières.
  • 1678: Érection Canonique de la première paroisse: Immaculée Conception.
La Bataille des Trois-Rivières
La Bataille des Trois-Rivières

[modifier] XVIIIe siècle

  • 1710-1713: Construction de la troisième église de la paroisse. Les deux premières furent de bois, celle-ci est de pierre. Elle disparaîtra en 1908 lors du grand incendie.
  • 1722: L'intendant Bégon autorise la tenue d'un marché public près du fleuve à tous les vendredi (aux environs de la rue Craig).
  • 1752: Incendie majeur qui dure du 17 au 23 mai. Le bilan est lourd: la palissade, le monastère et la chapelle des Ursulines, et 45 maisons, ce qui représente une partie importante des lieux.
  • 1760-1765: Conséquence du Traité de Paris, le Canada devient une colonie britannique et, de ce fait, on procède à l'abolition du gouvernement régional de Trois-Rivières. La province de Québec est dorénavant divisée en deux districts: Québec et Montréal. De 1760 à 1765 le gouverneur Français des Trois-Rivières est remplacé par un gouverneur militaire Anglais. Le passage se fait en douceur, Burton ne cherche pas à rendre la vie difficile aux Trifluviens et malgré certaines restrictions ce gouvernement militaire n'aura été, somme toute, qu'une sorte de prolongement du régime Français.
  • 1763: Nommé par le gouverneur Haldimand, le marchand Aaron Hart devient le premier maître de postes de Trois-Rivières. Les opérations se font de sa maison, rue Des Forges.
  • 1775: Ouverture du premier bureau de Postes de Trois-Rivières sur la rue Du Fleuve. Samuel Sills est le maître de postes.
  • 1776: La ville est occupée militairement par les Américains du 8 février au 21 mai. Le 8 juin, les troupes anglaises repoussent et infligent des pertes sérieuses à une colonne américaine lors de la Bataille des Trois-Rivières.[5]
  • 1792: Création d'un district judiciaire du Bas-Canada à Trois-Rivières, ce qui lui redonne un statut de pivot de sa région.
  • 1792: Trois-Rivières élit son premier député, John Lees. Il occupera ce poste à l'assemblée du Bas-Canada jusqu'en 1807.
  • 1797: Livraison de la première pompe à incendie (pompe "à bras") commandée en Angleterre (16 octobre).

[modifier] XIXe siècle

  • 1802: Alexandre Clifford ouvre la première école élémentaire de Trois-Rivières.
  • 1818: Construction de la prison de Trois-Rivières
  • 1820: Construction du palais de justice de Trois-Rivières.
  • 1822: Entrée en fonction de la prison. C'est l'architecte François Baillargé de Québec qui en est le maître d'oeuvre. Elle sera jusqu'en 1986 (avant de devenir un musée) la plus ancienne prison toujours en fonction en Amérique du nord.
  • 1832: Construction du premier pont de bois sur la St-Maurice entre le Cap-de-la-Madeleine et Trois-Rivières. Il sera emporté par les glaces au printemps de 1836.
  • 1842: Érection du deuxième pont de bois entre le Cap-de-la-Madeleine et Trois-Rivières sur la St-Maurice en remplacement de l'ancien.
  • 1845: Trois-Rivières devient une municipalité.
  • 1847: La ville est dorénavant reliée au reste du monde par le télégraphe.
  • 1850: Le conseil municipal décrète l'obligation pour les trifluviens de construire un trottoir devant leur maison.
  • 1854: Création de la Compagnie du Feu Équitable, une brigade pour la lutte contre les incendies.
  • 1855: Abolition du régime seigneurial et création de la ville de Trois-Rivières, des municipalités de paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac, de Saint-Maurice, de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine et de Trois-Rivières lors du premier découpage municipal du Québec (1er juillet).
  • 1854: La Compagnie de Gaz des Trois-Rivières assure l'éclairage des lieux publics de la ville. Les réverbères sont peu nombreux et l'éclairage plutôt inégal. Il s'agit d'une initiative d'un groupe de personnes influentes de la ville, mais le tout se fait sous la surveillance du conseil de ville.
  • 1856: Grave incendie détruisant 44 maisons.
  • 1857: L'acte d'incorporation officiel de la ville de Trois-Rivières est sanctionné (10 juin). La ville peut dès lors se doter d'une constitution à la mesure de ses besoins. Le nom officiel est Cité des Trois-Rivières. On retrouve quatre quartiers: St-Louis, Notre-Dame, St-Philippe et Ste-Ursule.
  • 1858: Inauguration de la Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Trois-Rivières réalisée selon les plans de l'architecte Victor Bourgeau. Les travaux avaient débuté en 1854.
  • 1860: Installation de quatre pompes à incendie (à vapeur) fixes situées dans des endroits stratégiques de la ville. Quelques années plus tard, d'immenses réservoirs d'eau seront enfouis près des pompes.
  • 1862: Le conseil municipal décrète l'interdiction de construire des maisons de bois au centre-ville.
  • 1866: Un comité chargé de promouvoir des moyens de lutter contre la maladie créé par le conseil de ville décrète l'obligation de transporter les morts dans des corbillards.
  • 1871: Fondation de la Chambre de Commerce de Trois-Rivières.
  • 1872: Construction du premier hôtel de ville. Les séances du conseil municipal se tenait autrefois dans une salle du marché publique.
  • 1872: La Compagnie d'aqueduc des Trois-Rivières construit le premier réseau d'aqueduc de la ville. On utilise des troncs d'arbres évidés et joints avec du mortier... Les résultats sont peu probants, le fonctionnement étant d'une efficacité faible.
  • 1875: Apparition des noms des rues aux coins des principales intersections. Les étrangers n'auront plus à demander le nom des rues.
  • 1876: Le gouvernement condamne et ferme le pont de bois sur la St-Maurice, jugé vétuste et dangereux.
  • 1876: Construction d'un système d'aqueduc administré par la municipalité. La station de pompage se situe sur la rive ouest de la St-Maurice près du fleuve et les pompes sont activées par un moteur à vapeur. On utilise maintenant des tuyaux de fonte.
  • 1877: En avril, la ville crée une Brigade de Police et de Feu permanente. Il s'agit des débuts de l'actuel service de police et pompiers de la ville.
  • 1877: Construction de la première gare ferroviaire de Trois-Rivières par la Québec, Montréal Ottawa & Occidental Company (QMO&O). On complète le tronçon reliant Trois-Rivières à Québec.
  • 1877: Construction d'un troisième pont de bois sur la St-Maurice, en remplacement du deuxième.
  • 1879: La QMO&O complète le tronçon de la voie ferroviaire entre Montréal et Trois-Rivières.
  • 1880: La compagnie de téléphone Bell vient d'être incorporée en vertu d'une loi fédérale et déjà on fait une démonstration de la téléphonie entre la gare ferroviaire et le Séminaire St-Joseph.
  • 1884: En pleine expansion, la Canadian Pacific Railways rachète la QMO&O et c'est elle qui desservira Trois-Rivières dorénavant.
  • 1884: La compagnie Bell commence à installer des dizaines de poteaux dans la ville pour permettre l'implantation d'un système téléphonique. La première centrale dessert 23 abonnés, dont 3 résidences privées.
  • 1885: Apparition des premières boîtes postales dans les rues de la ville.
  • 1887: Début de la mise en application du plan d'aménagement du système d'égouts de la ville. Ce plan a été réalisé par F.-X. Berlinguet.
  • 1888: Trois-Rivières est maintenant reliée à Montréal par la ligne téléphonique. Il faudra attendre 1890 pour que Québec soit aussi reliée. Trois-Rivières compte maintenant 106 abonnés.
  • 1889: Apparition officielle des numéros civiques d'adresses sur les portes des maisons suite à une incitation du conseil municipal.
  • 1890: Début de l'électrification des rues de Trois-Rivières (28 juillet). L'électricité utilisée pour l'éclairage des rues provient d'une centrale à vapeur située au bord de la St-Maurice, soit au pied de l'actuel pont Duplessis.
  • 1890: Visite de Louis-Philippe-Albert de Bourbon-Orléans, Comte de Paris et de son fils, le Duc D'Orléans. Il sont reçus par les Ursulines, avant quoi ils sont accueillis à la gare ferroviaire jusqu'au carré Laviolette, où une estrade d'honneur a été érigée pour que les élus et dignitaires leur souhaitent la bienvenue. Accompagnés de leur suite, ils logent à l'Hôtel Dufresne, rue Du Fleuve. (26 octobre).
  • 1895: Philippe-Élisée Panneton, membre de la bourgeoisie trifluvienne et actuel maire de la ville fonde la seule banque qui soit contrôlée par des trifluviens. La banque sera rachetée par la Banque Molson en 1916
  • 1896: Présentation de la première exposition agricole de Trois-Rivières. Elle a pour but d’encourager l’amélioration de l’agriculture sous toutes ses formes et le commerce des animaux. Le banquier et ancien maire Philippe-Élisée Panneton a joué un rôle prépondérant dans l'obtention d'octrois gouvernementaux et la participation des municipalités environnantes.
  • 1897: Création de la North Shore Power Company qui permettra d'étendre l'électrification de la ville. La centrale électrique de St-Narcisse (sur la rivière Batiscan) alimentera la ville de Trois-Rivières par le premier réseau de câbles à haute tension de l'empire britannique.
  • 1899: En raison de son âge avancé et d'un incendie récent, le pont de bois sur la St-Maurice est démoli.

[modifier] XXe siècle

  • 1900: Shawinigan et Grand-Mère sont maintenant reliées à Trois-Rivières par la ligne téléphonique.
  • 1901: Un pont d'acier remplace désormais les ponts de bois qui reliaient Trois-Rivières et le Cap-de-la-Madeleine.
  • 1904: La municipalité de paroisse de Saint-Louis-de-France se détache de Saint-Maurice (4 janvier).
  • 1905: On remplace le moteur à vapeur par des moteurs électriques à la station de pompage de l'aqueduc.
  • 1905-1907: Construction de la voie ferroviaire qui relie Trois-Rivières à Shawinigan et Grand-Mère.
  • 1906: Une nouvelle ligne de transmission électrique en provenance de la Shawinigan Water and Power Company permet à Trois-Rivières de décupler son potentiel industriel. Cette ligne permettra l'arrivée de joueurs majeurs de l'industrie: Wabasso Cotton (1907), reconstruction modernisée de la Canada Iron Foundry (1908), Wayagamack (1912), Tidewater Shipbuilding Company (1915) et Canadian International Paper (1919). Cette dernière est la plus vaste usine papetière au monde.
  • 1907: Début de la distribution du courrier de porte en porte par des facteurs (21 août).
  • 1907: Implantation du premier service d'ambulance. Dans un premier temps, il s'agit d'une voiture tirée par un cheval.
  • 1908: Grand incendie au centre-ville qui détruisit le tiers de la ville, soit plus de 800 bâtiments dont 200 maisons (22 et 23 juin). Si le bilan matériel est énorme, on ne signale qu'un décès, et ce n'est pas le feu mais l'effondrement d'un mur au lendemain de la tragédie qui est en cause.
  • 1909: Un ingénieur municipal veille maintenant à l'application de normes et règles quant à l'emplacement, la construction et la rénovation des bâtiments. Le partage de l'espace urbain devient une question importante, mais la tragédie de 1908 oblige à développer la sécurité des citoyens.
  • 1909: Érection canonique de la deuxième paroisse dans la ville: St-Philippe. On prendra la pierre angulaire déterrée des ruines de l'église paroissiale de l'Immaculée Conception (détruite par le feu de 1908) comme base de l'église St-Philippe.
  • 1909: Fondation de la première Caisse Populaire Desjardins de Trois-Rivières.
  • 1915: La Three Rivers Traction Company inaugure les premiers tramways qui circulent dans la ville ainsi qu'au Cap-de-la-Madeleine. Le projet avait été lancé en 1911, dans la foulée de la reconstruction qui fait suite à l'incendie de 1908.
  • 1915: La vente d'alcool est interdite à Trois-Rivières à la suite d'une décision du conseil municipal.
  • 1915: La municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine se détache de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine (2 juin).
  • 1918: Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine devient la ville de Cap-de-la-Madeleine.
  • 1918: La grippe espagnole fait 150 victimes à Trois-Rivières.
  • 1922: Avec l'ajout d'une nouvelle usine de papier, la St-Lawrence Pulp & Paper (future Domtar et ensuite Kruger), Trois-Rivières se mérite dorénavant le titre de "capitale mondiale du papier".
  • 1924: Entrée en service de la deuxième gare, de style Beaux-Arts par la Canadian Pacific Railways Company selon les plans des architectes Ross & Macdonald de Montréal. Elle remplace la vieille gare de bois.
  • 1924: Entrée en service de la nouvelle usine de filtration du système d'aqueduc de la ville. Le bâtiment principal se situe sur la rue St-Maurice, au coin de la (future) rue Des Chenaux.
  • 1925: Création du premier service de taxis à Trois-Rivières: la compagnie Corona.
  • 1928: La municipalité de village de Pointe-du-Lac se détache de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac.
  • 1931: La Three Rivers Traction Company est rachetée par la Compagnie de Transport St-Maurice. Elle procédera progressivement au remplacement des tramways électriques par des autobus à essence jusqu'en 1933.
  • 1934: Réalisation du monument appelé Le Flambeau (rue des Casernes) pour commémorer le 300e anniversaire de la fondation de la ville. Le nom donné est celui d'une société savante de l'époque qui avait organisé le concours menant à sa réalisation.
  • 1934: La ville achète de la papetière Consolidated Bathurst l'île St-Quentin pour en faire un centre de villégiature. Depuis longtemps déjà ces lieux étaient visités clandestinement par des baigneurs.
  • 1936: La milice trifluvienne devient un régiment blindé.
  • 1937: Ouverture, en octobre, de la première station de radio de la ville: CHLN (AM).
  • 1938-1939: Dans le cadre d'un programme gouvernemental visant à occuper les nombreux chômeurs résultant de la crise économique qui a suivi le krach de 1929, on procède à la construction du parc des expositions. On y démolit quelques bâtiments de bois et on construit, dans le plus pur style Art Déco, un stade de baseball, un stade de courses hippiques, une vacherie, un colisée, une bâtisse industrielle, une piscine, la porte ornementale Pacifique Du Plessis et un petit poste de police et pompiers.
  • 1940-1945: Le ministère de la Défense réquisitionne, pour la durée de la guerre, l'ensemble des lieux et bâtiments du parc des expositions pour y établir un centre d'entraînement et des camps de prisonniers. Seul le stade de baseball est accessible au public pendant cette période.
  • 1943: Le régiment de Trois-Rivières devient le 12e Régiment blindé du Canada (12th Canadian Armoured Regiment). De 1941 à 1945 il combat en Europe, principalement lors du débarquement en Sicile et de la campagne de l'Europe du nord-ouest où il se mérite 23 honneurs.
  • 1946: Installation de la première cabine téléphonique extérieure par la compagnie Bell. Elle se trouvait près du Marché aux Denrées lequel se situe a l'époque au coin des rues Badeaux et Des Forges.
  • 1948: Inauguration (6 juin) du pont Duplessis par Maurice Duplessis qui, en coupant le ruban, déclare que ce pont est "aussi solide que l'Union Nationale".
  • 1951: Effondrement de trois sections du pont Duplessis sur la St-Maurice (nuit du 30 janvier). Il ne sera reconstruit qu'en novembre 1953, mais en attendant un service de bateau-passeur et un pont Bailey de l'armée Canadienne servent de mesures transitoires.
  • 1952: Les abonnés du téléphone peuvent maintenant composer eux-mêmes le numéro qu'ils veulent atteindre à l'aide du cadran rotatif. Avant cette date, il fallait obligatoirement faire appel à une téléphoniste.
  • 1954: La municipalité de paroisse de Saint-Michel-des-Vieilles-Forges se détache de la paroisse de Trois-Rivières.
  • 1961: Fusion entre la ville de Trois-Rivières et Saint-Michel-des-Vieilles-Forges pour devenir la ville de Trois-Rivières.
  • 1961: Inauguration de l'Aéroport de Trois-Rivières par le ministre des Transports et député de Trois-RIvières, Léon Balcer (22 octobre).
  • 1961: Inauguration du pont Cloutier (entre l'île St-Quentin et l'île St-Christophe) qui permet le développement du potentiel récréo-touristique de l'Île St-Quentin et son accès au grand public.
  • 1963: La paroisse de Trois-Rivières, également connue sous le nom de "banlieue", change son nom pour ville de Trois-Rivières-Ouest.
  • 1966: Premier Grand-Prix automobile organisé dans les rues de la ville.
  • 1967: Inauguration, en décembre, du pont Laviolette et fin du service de bateaux-passeurs entre Trois-Rivières et Ste-Angèle de Laval.
  • 1967: Inauguration d'un complexe formé du nouvel Hôtel de ville, de la bibliothèque municipale et du Centre Culturel de Trois-Rivières (future Maison de la Culture). L'oeuvre de l'architecte Jean-Claude Leclerc recevra le Prix Vincent-Massey en 1971.
  • 1969: Le Centre des Études Universitaires devient l'Université du Québec à Trois-Rivières.
  • 1970: Création du centre commercial Les Rivières. Son ouverture aura lieu en octobre 1971.
  • 1971: La Cité des Trois-Rivières devient Ville de Trois-Rivières.
  • 1975: Le transport par autobus cesse temporairement dans la ville lorsque la Compagnie de Transport Carrier et Frères cesse ses opérations à Trois-Rivières. La ville de Trois-Rivières doit assumer elle-même l'opération du service de transport en commun, alors qu'il est pris en charge par deux compagnies privées à Trois-Rivières-ouest et au Cap-de-la-Madeleine.
  • 1978: Fusion entre La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac et Pointe-du-Lac pour devenir la municipalité de Pointe-du-Lac.
  • 1981: Entrée en fonction des premiers autobus de la CITF (Corporation intermunicipale de transport des Forges).
  • 21 juillet 1993: Saint-Louis-de-France change son statut pour celui de ville de Saint-Louis-de-France.
  • 18 décembre 1993: Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine change son nom pour la municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap.
  • 14 mars 1998: Sainte-Marthe-du-Cap change son statut pour celui de ville de Sainte-Marthe-du-Cap.

[modifier] XXIe siècle

  • 1er janvier 2002: Fusion entre Cap-de-la-Madeleine, Pointe-du-Lac, Saint-Louis-de-France, Saint-Marthe-du-Cap, Trois-Rivières et Trois-Rivières-Ouest pour former la ville de Trois-Rivières.

[modifier] Liste des gouverneurs des Trois-Rivières

Secteur est du port de Trois-Rivières
Secteur est du port de Trois-Rivières

[modifier] Liste des maires de Trois-Rivières

[modifier] Démographie

Évolution de la population de Trois-Rivières
Année Habitants
1666 455
1681 150
1706 203
1739 378
1760 586
1790 1 213
1815 2 500
1851 4 936
1881 8 670
1891 8 334
1901 9 981
Année Habitants
1911 13 691
1921 22 367
1931 35 450
1941 42 007
1951 46 074
1961 53 477
1971 55 869
1981 50 466
1996 48 419
2001 46 264
2006 126 323[6]
Source : Trois-Rivières Illustrée et Statistiques Canada

[modifier] Religion

Siège diocésain du diocèse de Trois-Rivières, Trois-Rivières possède en plus de la cathédrale, 12 paroisses catholiques. Une première mission est ouverte en 1634, l'église de Trois-Rivières fut élevée au niveau de paroisse en 1679 et au niveau de diocèse en 1852. À l'est de la ville se retrouve la basilique Notre-Dame du Cap, un important lieu de pèlerinage marial en Amérique-du-Nord.

L'église anglicane de Trois-Rivières, l'église Saint-James est classée site historique par le Québec.

[modifier] Monuments

Les points de repères historiques encore visibles aujourd'hui incluent le monastère des Ursulines et les Forges du Saint-Maurice. Trois-Rivières est l'hôte du Grand-Prix de Trois-Rivières, la série Trans-Am et la Formule Atlantique [1]. Elle est officiellement la « capitale nationale de poésie du Québec ». De nombreuses plaques affichant des vers poétiques sont installées à travers le centre de la ville et son « Festival international de la poésie » honore ce titre.

Depuis le regroupement des communes, il est à noter que la Basilique "Notre Dame du Cap" ou Sanctuaire, est associée au nom de la ville de Trois-Rivières. Ce lieu de culte renommé, attire les pèlerins de toute l'Amérique du nord. C'est un édifice monumental de forme octogonale. Le haut de la croix que supporte le dôme s'élève à 78,5 mètres (258 pieds). En été, des dizaines d'autocars déposent touristes et fidèles.

La Vieille prison de Trois-Rivières, construite en 1822 est classée monument historique depuis 1978 et peut être visitée.

[modifier] Arts

  • L'Orchestre symphonique de Trois-Rivières a été fondé en 1978. Le premier directeur artistique (et fondateur) a été Gilles Bellemare. Actuellement, Jacques Lacombe assume ce poste.
  • Le Conservatoire de musique de Trois-Rivières est le troisième au Québec et a été créé en 1964.
  • La Galerie d'Art du Parc a été créée en 1972. Elle occupe actuellement le Manoir de Tonnancour.
  • L'Atelier Presse Papier a été créé en 1979.
  • L'Atelier Silex est un centre de production et de recherche en sculpture actuelle.
  • Le Centre d'Exposition Raymond-Lasnier est une salle d'exposition située à la Maison de la Culture.
  • Les Forges de la Salamandre est un centre de forge artisanale situé sur l'Île st-Christophe.
  • La salle J.-Antonio Thompson a été construite en 1928. Elle a été acquise par la Ville de Trois-Rivières en 1979. Il s'agit de l'une des plus belles salles de spectacles au pays.

[modifier] Musées

[modifier] Sports

  • La ville abrite l'Aréna Fernand-Asselin depuis le 2 janvier 2007
  • Championnat provincial junior de petites et grosses quilles (2006)
  • Championnat canadien junior et senior de tennis de table 2006 (2006)
  • Championnat provincial de baseball midget AA (2006)
  • Championnat provincial de Touch Football (2006)
  • Méga-rencontre de Paraski et autres Kites avec la WISSA (2006)
  • Coupe du Québec de trampoline double mini et rumbling (2006)
  • Championnat National KTM sur glace Motos et VTT (2006)
  • Triathlon Trimégo du Grand Trois-Rivières (2005)
  • Championnat scolaire provincial de football AA (2005)
  • Championnat scolaire provincial invitation de Flag-football (2005)
  • Championnat canadien de Laser - voile (2005)
  • Championnat canadien de baseball midget (2005)
  • Championnat canadien de soccer masculin U-16 (2005)
  • Championnat national junior de baseball (2004)
  • Championnat mondial de curling junior (2004)
  • Championnat canadien de soccer féminin (2002)
  • Championnat provincial de BMX (2002)
  • Championnat canadien de hockey féminin (2001)
  • Compétition provinciale en patinage de vitesse (2001)
  • 34e Finale des Jeux du Québec, hiver (1999)
  • Championnat canadien de boxe " Gants Dorés " (1999)
  • Championnat canadien junior de natation (1998)
  • Championnat mondial de Yoseikan Budo (1997)
  • Championnat de rugby féminin junior de l'Est du Canada
  • Championnat mondial de baseball junior (1998)
  • Championnat canadien curling junior Pepsi (1993)
  • Finale des Jeux du Québec, été 1975 et hiver 1999
  • La ville abrite le Caron & Guay de Trois-Rivières , équipe sénior de la «Ligue Nord-Américaine de Hockey» depuis la saison 2004-2005.
  • Le Grand Prix de Trois-Rivières, circuit urbain de courses professionnelles 39 ième édition en 2008 [2]

[modifier] Médias

[modifier] Presse écrite

  • Le Nouvelliste, quotidien
  • Le Journal de Trois-Rivières, hebdomadaire
  • L'Hebdo Journal, hebdomadaire
  • Mauricie Express, hebdomadaire
  • La Gazette de la Mauricie, mensuel

[modifier] Télévision

[modifier] Radio

[modifier] Bibliothèques

  • Bibliothèque de La Franciade (Secteur Saint-Louis de France)
  • Bibliothèque Aline-Piché (Secteur Trois-Rivières Ouest)
  • Bibliothèque Maurice-Loranger (Secteur Cap-de-la-Madeleine)
  • Bibliothèque Gatien-Lapointe (Secteur Trois-Rivières)
  • Bibliothèque Simone-L.-Roy (Secteur Pointe-du-Lac)

[modifier] Institutions scolaires

  • Université du Québec à Trois-Rivières
  • Collège Laflèche
  • Cégep de Trois-Rivières
  • Séminaire Saint-Joseph
  • Collège Marie-de-l'Incarnation
  • École Val-Marie
  • Institut Secondaire Keranna
  • L'École Nationale d'Horlogerie de Trois-Rivières (Commission Scolaire Chemin du Roy) est la seule école d'horlogerie au Canada.
  • Académie les Estacades
  • École Secondaire Des Pionniers

[modifier] Personnalités liées à la ville

[modifier] Municipalités limitrophes

Saint-Étienne-des-Grès Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Maurice
Yamachiche N Champlain
O    Trois-Rivières    E
S
Fleuve Saint-Laurent,
Nicolet
Fleuve Saint-Laurent,
Bécancour
Enclave:

[modifier] Notes et références de l'article

  1. Trois-Rivières (ville), Profils des communautés, Statistiques Canada, consulté le 20 janvier 2008
  2. Carte Géotouristique: Géologie du Sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Les Publications du Québec, Québec, 1991
  3. Normales climatiques au Canada 1971-2000, Environnement Canada, consulté le 20 janvier 2008
  4. Services aux citoyens - FAR Histoire de Trois-Rivières - Laviolette
  5. OCcupation américaine
  6. Chagement de population suite au regroupement avec Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap

Hyperliens:

Documents écrits:

  • Blanchard, Raoûl. La Mauricie, Trois-Rivières, Le Bien Public 1950.
  • Caron, Napoléon. Deux voyages sur le St-Maurice. Trois-Rivières P.V. Ayotte 1889.
  • Desaulniers, J. Reliques. Trois-Rivières, Le Bien Public, 1933
  • Gamelin, A. Hardy, R. Roy, J. Séguin, N. Toupin, G. Trois-Rivières Illustrée. Trois-Rivières, 1984, Corporation des fêtes du 350e anniversaire de Trois-Rivières.
  • Gauthier, Raymonde. Trois-Rivières disparue, ou presque. Montréal, Éditeur Officiel du Québec / FIDES, 1978.
  • Godin, Louis-Georges. Mémorial trifluvien. 2 tomes. Trois-Rivières, Le Bien Public. 1932.
  • Lafleur, Ginette. Histoire de la paroisse St-Philippe de Trois-Rivières 1909-1984. Trois-Rivières, Fabrique St-Philippe 1984.
  • Landry. Armour. Bribes d’histoire. Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933, (coll. «Les Pages Trifluviennes»; série A, no 1
  • Sulte, Benjamin. Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs. 1870 Eusèbe Sénécal Éditeur.
  • Tessier, Albert. Le miracle du Curé Chamberland. Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950.
  • Thériault, Yvon. Trois-Rivières, ville de reflets. Trois-Rivières, Le Bien Public , 1954.
  • Jalons: Paroisse de l'Immaculée-Conception Trois-Rivières 1678-1978. Trois-Rivières, Paroisse de l'Immaculée-Conception, 1978.
  • Trois-Rivières incorporée 1857-1957. Trois-Rivières, Cabinet du maire, 1957

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

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