Bataille du Mans (1793)

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Bataille du Mans (1793)

La bataille du Mans, peinture de Jean Sorieul
Informations générales
Date 12 et 13 décembre 1793
Lieu Le Mans
Issue Victoire décisive républicaine
Belligérants
Républicains Vendéens
Chouans
Commandants
François Westermann
Jean-Baptiste Kléber
François-Séverin Marceau
Jean-François Moulin
La Rochejacquelein
Jean-Nicolas Stofflet
Charles d'Autichamp
Forces en présence
10 000 soldats et 30 000 blessés, femmes et enfants
30 canons
Pertes
10 000 morts 15 000 morts
Batailles et sièges
Guerre de la Coalition

Verdun — Valmy — Lille — 1er Mayence — Jemappes — Neerwinden — Famars — 2e Mayence — 1er Arlon — Hondschoote — Méribel — Wattignies — Kaiserslautern — 2e Arlon — Tourcoing — Tournai — Ouessant (navale) — Fleurus — Calvi — Sprimont — Luxembourg — Helder — 3e Mayence — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Cap Saint-Vincent (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale) — Camperdown (navale)


Guerre de Vendée et Chouannerie
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Insurrections royalistes et fédéralistes
Brécourt — Lyon — Toulon


Révolution haïtienne


Guerre du Roussillon
Mas Deu — Trouillas — Boulou — Sierra Negra


Campagne d'Italie
Loano — Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Pont de Lodi — Mantoue — Castiglione — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaises

La bataille du Mans est une bataille de la guerre de Vendée. Elle vit la déroute des forces vendéennes par les troupes républicaines lors de la Virée de Galerne.

Icône de détail Article détaillé : Virée de Galerne.

Le 10 décembre 1793, après leur échec à Angers, où ils n'ont pu passer la Loire, les Vendéens atteignent Le Mans. Sur les 80 000 personnes du début de la virée de Galerne, les Vendéens ne sont plus que 40 000.

Poursuivis par les soldats Westermann, les Vendéens font l'erreur de se croire en sûreté à l'intérieur de la ville, et, exténués, refusent de partir, festoyant.

Mais le 12 décembre, Westermann est aux portes de la ville, et Kléber et Marceau s'apprêtent à le rejoindre. Une escarmouche éclate entre les forces de La Rochejacquelein et l'avant-garde républicaine, qui est temporairement repoussée. La Rochejacquelein rentre alors dans la ville, mais ses forces sont dispersées, la plupart des Vendéens ne se sont même pas rendu compte que les Républicains étaient si près, certains soldats sont même ivres.

Bien qu'étant en nette infériorité numérique, les Vendéens se retranchent dans les maisons et derrière les barricades. Les Républicains lancent l'assaut et enlèvent toutes les défenses, mais au prix de pertes énormes.

La bataille tourne ensuite au massacre ; les blessés, les femmes et les enfants qui s'étaient réfugiés dans les maisons en sont délogés et massacrés. Kléber et Marceau tentent de sauver des prisonniers, mais ils ne peuvent retenir leurs hommes. Les survivants, menés par La Rochejacquelein s'enfuient vers Laval.


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